mercredi 30 septembre 2020

Etoile


Bonsoir! Bonjour! Demain en ce début de mois plusieurs vont pouvoir manger à leur faim pendant ce temps là y’a des gens qui perdent leur temps à manifester contre le masque. Je sais pas ce que ça veut dire un drapeau américain dans une manifestation au parc Lafontaine à Montréal… Au cas où vous arriviez c’est le journal de mon confinement. Je vais me triturer l’âme pour vous écrire mon senti, viens un moment où je me dis j’ai tout écris, je suis en panne sèche… Y’a longtemps que je vous ai pas parlé de mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, il est aussi technicien en informatique et je veux le remercier d’avoir réparé ma machine… À partir de minuit ce soir on seras en zone rouge moi je continue à rester isolé à ne sortir que pour le nécessaire… Je racontais mon blues de cinq heure à l’ami, y’a plein de gens comme ça… J’aimerais avoir du succès mais je pense que mon affaire c’est sur la durée… En soirée y’a quelques chauffards qui passent rue Sainte-Catherine… Je regardais une publicité qui disait que quand les jeunes font du parascolaire ils décrochent pas, par expérience je dirais que c’est vrai j’en ai jamais fait et j’ai décroché tôt, il est trop tard pour regretter et apprendre à compter… La misère, j’ai vécu dans la misère, je me la donnais pour rien c’est toujours la psychose qui revenais, souvenir de la salle d’attente pour le psy le matin au pavillon Rosemont c’étais pénible… L’attente étais toujours plus longue que la consultation, y’avait cette injection d’antipsychotique toute les trois semaines, intra-musculaire je serais bien curieux de voir de quoi certains organes ont l’air. C’est comme si j’avais appris à mourir maintenant je suis vieux… Je suis pas devenus grand-chose… Je crois que maintenant je suis à ma place… J’ai eu des nouvelles du psy qui me soignais il est à la retraite et il s’ennuie semble qu’il a pas beaucoup de visite… Je suis curieux j’aimerais savoir comment on soigne aujourd’hui les jeunes psychotiques, les médicaments ont changés… Y’a quand même tout ce stigmate qui tourne autour des schizophrènes, j’entends toujours les gens sans compréhension dire il a qu’a se trouver une job et tout va mieux aller, souvent ce sont ces jeunes qui se suicident… Comment font ils, le chèque de sécurité du revenu paye  le loyer je crois, mais après ils mangent dans les soupes populaires, c’est difficile… Hé oui! J’ai couché sur des sofas pour plusieurs c’est encore comme ça… Je trouvais le temps long maintenant ça va trop vite… Bon! Je vous aurai écris mon blues ce soir, j’ai fait de mon mieux. Quelques mots encore pour la chute, je vous avoue que c’est pas évident. Tout est calme j’espère que ça va le rester… Je regrette d’avoir rien bâtis. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!!! Lâchez pas je termine. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt!!!
Bernard

mardi 29 septembre 2020

Profond


Bonsoir! Bonjour! Cet après-midi j’ai eu une réunion virtuelle du centre d’apprentissage santé et rétablissement Recovery College, c’est captivant j’ai hate de voir comment on va se débrouiller mon collègue et moi pour notre atelier en co-construction… On a encore du boulot a faire… J’ai dormis un peu, demain y’a une inspection pour la salubrité malheureusement chez moi on peut pas manger par terre. J’ai souvenir d’avoir pris le thé par terre chez un voisin turc c’étais y’a plus de trente ans… Pour la formation on m’a montré quelques applications… Je vais revenir avec mon senti, essayer d’y aller avec  l’expression de mes sentiments comme souvent je me triture l’âme, mais oui j’écris au monde avec mon orgueil maudit, tout dire et tant dire de cette blessure narcissique on ne pourras plus s’asseoir devant le miroir et les bouteilles et prendre une rasade de scotch en caressant sa bouteille de bière… Elle était la la folie a regarder sa tronche se défaire à chaque gorgées écouter la musique avec un scotch double et une cervoise ne dire que ça au barman… J’oublierai jamais ces nuits, je les regrette pas heureux d’en être sortie… Des années quand je vous dis des années à ne faire que ça de mes soirées, rentrer chez soi sans avoir parlé à personne prendre le téléphone pour appeler à l’aide et vouloir mourir, l’alcool me tuais par le fond… J’avais de la difficulté c’est peu dire avec la routine du vivre… Y’avait mon parrain le regretté qui disait que j’étais allé trop vite dans ma consommation c’est pour ça que j’avais arrêté, c’est pas faux mais on peut y voir une facette de mon alcoolisme… Et je pleurais, je pleurais ne sachant que faire de ce désespoir. Je remontais pas prisonnier de tout mes ennuis… Pourtant je suis resté vivant, on m’a offert une deuxième vie je ne bois plus et je l’ai jamais regretté… Je vous ai déjà écris là-dessus, mon vécu, mon senti j’avais l’alcool triste. Le faux repos que procure l’alcool, le profond délire dans l’ivresse… Pourtant on considère la bière comme un petit alcool que l’on tête au goulot de la bouteille comme un enfant au sein de sa mère… Quand je buvais dans ma famille on m’offrais jamais de fort ils savaient que je devenais fou… La dernière fois que j’ai bu de la vodka j’ai vidé la bouteille je me suis assommé j’en suis presque mort je crois que j’étais près du coma éthylique… Les bons moments de l’ivresse ne durent qu’un instant, la solitude se fait vite sentir pesante…  Ça m’a fait tellement mal j’y pense encore aujourd’hui. Mon ambition d’ivrogne c’étais de visiter tous les bars de Montréal. Je pense à mes regretté amis de rétablissement ils sont décédé, je leurs dois beaucoup c’est pour ça qu’aujourd’hui je ne bois plus. C’est la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!! À bientôt !!!
Bernard

lundi 28 septembre 2020

Gratitude


Bonsoir! Bonjour! Je commence par dire merci pour ses commentaires à ma lectrice privilégié. C’est toujours mon journal du confinement mais ce soir je vais essayer d’avoir un propos éloigné du virus…. J’ai un copain avec la sclérose en plaques il est admirable il en fait pas tout un plat, ce que j’essais de faire c’est de vous distraire y’a juste un problème je suis pas drôle, j’ai pas le sens de l’humour, le seul humoriste que je tolère c’est le vieux Lucien Boyer, en revenant de Rigaud! Il a fait les beaux jours des clubs dans les années soixante, on avait un de ses disques à la maison, on aimait l’écouter c’était un peu salé… Y’avait cette histoire des deux policiers qui se font demander ce qu’ils étaient par deux gay, ils répondent on est deux bœufs pour ensuite se faire répondre par les deux gay suivez nous on est deux vaches!!! Je devrais pas écrire ça on va dire que je suis homophobe mais c’est une farce je sais c’est pas politicaly correct… Je l’ai tant écouté ce disque là sur un petit pick-up… C’étais bien avant les frères Brosses, Paul et Paul, Ding et Dong et tout ces stand-up comique, est effrayante!!! Je pense à Claude Meunier un grand humoriste et à François Avard et ses Bougon… Me semble qu’en vieillissant je rie moins souvent… Le virus c’est pas assez drôle pour que ce que j’écris deviennent viral sur les réseaux sociaux… Quand y’a eu la première diffusion de la Petite Vie je la regardais pas j’étais mur pour le Arrête de boire!!! De Rock et Belles Oreilles…. Demandé moi pas des souvenirs du Bye! Bye! Le seul que j’ai c’est Olivier Guimond en soldat qui descend un escalier d’une maison de Westmount en décembre soixante dix… Pour un humour plus fin je me souviens de Bouchées Double avec les regrettés Chantal Jolis et Jean-François Doré les après-midi de semaine à la radio de Radio-Canada… Tout ça c’est de la nostalgie  un autre sur une chaine plus populaire Jacques Desrosiers et son Patof que parfois je regardais à la télévision de la brasserie avec le waiter sans oublier Claude Blanchard et son Nestor, l’énorme chaise berçante… Rire la maladie mentale m’a longtemps fait oublier ce que c’était. Le dernier show d’humour que j’ai vue en salle c’était Daniel Lemire que j’ai toujours trouvé extraordinaire… Je sais je vous fait pas rire mais si ça peux vous rappeler de bons moments ce seras ça… Quand-même j’aime bien les gens drôles ce sont souvent des personnes qui ont beaucoup souffert tout à coup je pense à Piment Fort et à Norman Brathwaithe… Bon ce seras ma nomenclature pour ce soir, j’espère que vous avez passé un bon moment, quelques mots encore faut que je fasse comme Pôpa et tchèker mes vidanges… Merci à tout les humoristes et merci à vous d’avoir lu jusque-là!!! Toujours la même conclusion!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir !!! À bientôt !!!
Bernard  

dimanche 27 septembre 2020

Songé


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je vous oblige pas à commenter, c’est un exercice que je fait… J’ai terminé le visionnement de deux téléséries, Cobra Kai pour les fans des années quatre vingt et Ratched que mon lecteur de Deux-Montagnes aimerais pour ses belles bagnoles des années quarante… Ratched c’est une fiction sanglante pleine de tortures de la psychiatrie des années quarante… Ils avaient des méthodes de soin très physique et ça nourris encore aujourd’hui les stigmates que laissent les hôpitaux et les soins psychiatrique, tout les clichés de la maladie mentale y sont dans ces années la société soignait autant les tueurs en séries que les lesbiennes… Les images sont très léchées et tout y est d’une propreté incroyable si la série a du succès on va surement assister a une vague rétro… Je pense à Émile Nelligan qui était hospitalisé dans ces années je crois pas qu’il ait été torturé à l’époque la schizophrénie était désigné comme de la mélancolie… D’autre parlaient de neurasthénie. L’hospice c’était l’endroit désigné pour les malades mentaux… Dans les années quarante on stigmatisait beaucoup encore aujourd’hui la maladie et ceux qui en souffrent sont parfois victime de cruauté dans la série presque tout le monde est violent mais aujourd’hui dans la vrai vie la violence est rare… Je sais plus comment vous dire toute mes implications vont dans ce sens là contre la stigmatisation, je pense à ceux qu’on appelle les béesses qui sont souffrant et victime d’incompréhension… On ne vois que les fous furieux pour certain la schizophrénie c’est ceux qui se mutilent les parties génitales… La folie c’est aussi une grande fatigue, je crois pas qu’à l’époque des sœurs c’était toléré on avait la thérapie par le travail quelle douleur… Santé mentale et Covid-19 des temps difficiles je sais pas si une infection peut causer une psychose, faut être prudent, je pense aussi à certains alcooliques toxicomanes qui consomment en groupe…À la télé ils parlent déjà de  Noel c’est un peu tôt… Souvenir de plusieurs passages à l’urgence psychiatrique, je sacrais à répétition tellement je souffrais on m’a jamais enfermé j’ai toujours été hospitalisé de mon plein gré… Y’a longtemps déjà que ça m’est pas arrivé je me rétablis… Je pense qu’avec le temps on a moins besoin on mène des combats pour ses pairs pas pour soi… Je pense à des poètes avec qui j’ai déjà discuté ils avaient rien d’extraordinaire c’étais des hommes de lettres… Souvenir d’une ergothérapeute qui m’a beaucoup aidé elle m’a dis c’est pas parce que c’est facile que ça a moins de valeurs… Dans les années quarante je crois que c’est les familles qui envoyaient les leurs se faire soigner… J’ai su très tôt que j’avais besoin de soin c’est peut-être idiot… Y’a toujours ce mot que je déteste « normal » je suis tout sauf ça. Par rapport à quoi? Voilà je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelque mots, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 26 septembre 2020

Émeraude


Bonsoir! Bonjour! Je suis pas capable d’écrire un texte comme on taille une pierre précieuse… Vous le savez avant la pandémie je sortais déjà pas beaucoup je continue donc mon confinement. Ça m’embêterais  de faire une visite et d’être infecté où d’en infecté d’autre… Je sais que j’ai des lecteurs qui mettent en doute la Covid-19, je préfère toujours ceux qui prennent des précautions… Ces jours ci le virus prend de l’ampleur y’a des éclosions un peu partout, je regarde la télévision et je pense partir pour tout de suite me souvenir que je peut pas sortir du pays, c’est tout juste si y’a des avions… Le sentiment que j’ai en ce moment c’est qu’on me hais parce que j’en demande trop…  C’est un samedi de télévision deux télésérie Cobra Kai et Ratched… J’ai  aussi fait un peu de ménage, en altitude en Suisse il a neigé vingt cinq centimètres… Je reste chez moi vingt huit jours ça va être difficile, si vous voulez me voir on peu toujours aller dans le parc en face… Je veux aller à la librairie mais je remet ça c’est pas essentiel et j’ai encore de la lecture… Aujourd’hui j’avais le souvenir du parfum des chambres d’hôtel trois étoiles, ça m’a rendus nostalgique… Cette semaine je me rappelais toutes les villes que j’ai visité ces dernières années, y’en a d’autre que j’ai pas vue j’ai hâte de pouvoir partir. Je regardais les images d’aéroports vides à la télé c’est désolant… J’ai lu que le Boeing 737 Max serait bientôt prèt j’espère qu’il vas y avoir des destinations, ça risque d’être long… Ce texte là il est pas vert comme une émeraude pas aussi précieux, je le taille quand même à la manière du bijoutier qui lui donne des carats, j’aimerais bien qu’il sois sertis dans une monture, une reliure…. Sa couleur me rappelle les plages des Antilles, douce et chaude… En ce moment y’a un voisin qui joue du tam-tam, je les aimais déjà pas au parc voilà que c’est chez moi… Bon ça semble terminé! Quand à la pierre… Je vais trop vite je vais ébrécher une facette elle est moins belle quand il y en a moins, c’est une question de valeurs… Les morales, les morales font que ça se tiens, ça parle, le reflet de la lumière, l’éclat du bien écrit… Je pense aux snowbirds qui ne pourront pas partir, je suis désolé… Je salut mes frères et ma sœur qui me lisent, je place tout ce que j’ai dans cette écriture, quand je vous écris je me sent moins seul, la solitude je veux pas que ce sois la maladie… Pourtant j’ai jamais été un amateur de bijoux même les meilleures montres se déréglaient sur moi  le chaînes ternissaient et les bagues me faisaient mal aux doigts… Je pense à mon neveu gemmologue qui collectionne les pierres une belle passion… Voilà c’est l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir !!!
Bernard


vendredi 25 septembre 2020

Adolescence


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je pense à mon adolescence, à ce type de l’Unité Permanente anti-corruption qui porte le même nom qu’un directeur du collège où on m’avait inscrit ça me rappelle la matriarche qui me cousait de beaux vêtements, pantalon carreauté, d’autre bleu azur avec turn-up et une joli veste du carreauté à la mode de cette époque, moi j’étais si innocent que je voulais pas les porter inconscient de leurs beauté. Je voulais pas être différent pourtant… Aujourd’hui je peux vous écrire que j’ai détesté mon adolescence, y’avait les vêtements et aussi cette bande d’amis que j’invitais quand les parents étaient partis  j’étais perturbé et je buvais déjà trop… Les autres semblaient toujours mieux… J’avais une paire de bottes d’hiver imitation cuir ça aussi j’aimais pas, j’aurais préféré du vrai cuir… Je sais ça se résume pas à quelques vêtements c’était difficile sinon dur. J’ai jamais réussis à raccrocher à l’école je dirais qu’au collège on m’a pas beaucoup aidé, on peux pas changer le passé parfois je m’amusait mais y’avait toujours cette mélancolie qui surgissait… Y’a des amis qui s’enrôlaient dans l’armée moi je l’ai pas fait… À un moment les cours secondaires se donnaient en après-midi et en début de soirée… Beaucoup de difficulté à me rappeler cette jeunesse j’ai commencé pas aller prendre un café au resto et ensuite plus vieux j’allait à la taverne j’étais pas sortis du trouble, y’a eu ce moment où je cherchais à me faire soigner je visitais différentes cliniques et médecins mais j’étais incapable d’exprimer mon mal, ma maladie mentale… C’étais lourd mais lourd. Si je reviens à l’adolescence je faisait de ces crises détestables pour avoir ce que je voulais… Parfois je me calmais en écoutant de la musique sur le système de son, je me souviens que parfois je revenais de l’école intoxiqué et j’allais m’étendre sur le sofa du sous-sol pour écouter Tubular Bells de Mike Oldfield à la radio…. J’imagine que je suis pas le seul a avoir vécu des choses pareilles, ça excuse pas mes bêtises… Ça fait longtemps j’ai finis par me rétablir… Je souffrais à vouloir en mourir… Quand je vous écris j’espère que ça passe que c’est réussis maintenant c’est comme ça que je m’apaise… Ce matin j’ai marché jusqu’au centre local de services communautaire ça m’a fait beaucoup de bien j’étais détendu… Faut rester confiné vingt-huit jours je vais le faire. J’ai déjà vécu accompagné des solitudes plus intenses… Je pense à mes nièces et neveux et leurs enfants c’est peut-être difficile… Avec l’écriture de ce qui précède vous pourriez croire que j’en veux à des gens mais non je souhaite que du bonheur. Je sais pas qui a dis ça mais c’est dans les épreuves qu’on grandis, on finis toujours par apprendre, quelques mots encore j’espère que ça vous a plu. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Voilà c’est l’épilogue juste une finale potable. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir !!! À bientôt !!!!
Bernard

jeudi 24 septembre 2020

Détente


Bonjour! Bonsoir! Pourquoi encore ce soir? Plus pour la détente que pour le savoir, la semaine est presque finie avec le télétravail c’est imperceptible… Parfois je réalise pas que j’ai soixante quatre ans, je me prends à rêver du genre de boulot que j’avais dans mon jeune temps. J’ai discuté avec un des ouvriers en charge de l’entretien de l’édifice on se racontais nos dix huit ans comment c’étais facile de changer de boulot, on finissait chez un le soir pour commencer chez l’autre le matin à cette époque j’étais pas trop malheureux mais y’a quarante ans je suis devenus fou… J’ai continué à travailler c’étais difficile… Psychose toxique et dépression alcoolique voilà de quoi étaient fait mes jours, rien pour me détendre…Avec le confinement le travail est rare, souvenir du bonhomme à la retraite qui faisait du débeurrage avec moi, il parlait des Lacordaire une vieille ligue de tempérance… Dans tout les boulots que j’ai fait j’avais jamais de masque, je respirais de la peinture, de la poussière de bois et de métal, de la colle… Y’avait vraiment de quoi devenir fou… au moins intoxiqué, j’oubliais le fume de la soudure, tout pour se rendre malheureux… C’est finis tout ça, c’étais pas la scolarité ni les études et j’ai continué à travailler… J’ai survécu jusqu’ici sans métier maintenant j’apprends avec le centre d’apprentissage santé et rétablissement Recovery College… Je reviens au masque avec la Covid-19 on est obligé d’en porter un pour pas infecter les autres. Je cherche quelque chose de léger à vous raconter, je trouve pas… Pourtant je rêvais de travailler dans un gratte-ciel du centre-ville j’ai jamais réussis, je travaillais souvent dans les petits quartiers industriel en périphérie… J’osais pas déménager un moment je me rendais à la job en faisant du stop, je trouvais que ça faisait beaucoup de chemin… Tiens un poème…
Vieux à mourir
Faible à finir
Pourquoi se punir
L’ignorance et l’avenir
La mort le soupir
C’est pas fort le respir
Oubliant le désir
Le rythme du fakir
Loin du plaisir
Tenir en mire
Tirer choisir
Pour partir
Ne plus revenir

Voilà ce qu’il fait le pauvre fou il écris des poèmes, j’aime bien  les grands poètes, à mon âge la poésie que j’écris peux pas être autre chose que décati. Les hommes encore plein de sève honorent les dames autrement qu’avec de la poésie… Je  vous parlerai pas du poète qui a cessé de lire, c’est selon moi justement ce qu’il ne faut pas faire… De toute façon je laisserai ça bien que je compte pas partir demain. Voilà, c’est l’épilogue comme toujours je cherche, la pandémie vous laisseras peut-être un peu de temps pour la détente. La lecture aussi, j’aimerais bien plaire à tous avec ce texte n’hésitez pas à commenter… J’aurai rêvé sans faire fortune quand même j’aime vous écrire. Je termine finalement en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore de la même manière de la même façon. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir !!!
Bernard