dimanche 16 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai reçu des nouvelles pour mon voyage à San Francisco. Je vais y aller dix jours. Je crois. Je vais parler à mon amie agent de voyage… Je suis déjà tout fébrile, c’est pas avant six mois… Je sais pas si y’a beaucoup de touristes à ces dates-là? Je prends un vol direct Montréal-San Francisco. Je vais m’en garder un peu à vous raconter, le temps de me préparer… Ce matin je croyais avoir vu qu’il était minuit et demie il était plutôt deux heures et demie. Le lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord me racontait qu’il avait un peu peur chaque fois qu’il partait en voyage de vacance. L’hôtel qu’on m’a proposé à l’air bien et il est au centre-ville. À date j’ai été satisfait chaque fois que j’ai fait affaire avec l’amie. J’ai des souvenirs de Washington, de la gentille dame qui s’occupais du restaurant, elle me disait que j’étais un gars bien, c’est encourageant. Si je voyage pas maintenant je le ferai jamais je vieillis. Aujourd’hui c’est dimanche, bonne journée pour une petite prière… Ce matin je suis en forme, j’avais besoin de repos… À partir de maintenant j’y vais avec mon senti… Une pensée pour le patriarche dans l’au-delà, je lui demande de l’aide pour ce voyage. Je suis un peu confus dans mes écritures, les périodes de rédaction se rapprochent. Comment je me sens? Tranquille et de bonne humeur, je me tiens loin de l’hôpital, maintenant je pense à comment je vais payer mon voyage… Souvenir de ces directeurs d’hôpitaux psychiatriques qui passaient des journées à discuter dans le lobby de l’hôtel à Milan… Ils travaillaient… Si vous saviez comme j’ai hâte de partir, vous devez me trouver tannant avec mes obsessions d’avion et d’aéroport mais j’aime tellement ça… Pour le voyage malgré mes peurs j’y vais, je vois après, quand je suis rendu à destination… L’ami retraité de Brossard m’a dit que j’aimerais San Francisco, je l’espère… Je suis loin de mon senti cette nuit, j’arrive pas à vous l’écrire c’est toujours la même prose monotone. Une pensée pour la gentille médiatrice artistique… Bon! Quand je suis en panne sèche je vous écris sur le climatiseur et l’air frais, je sais pas si je contribue au réchauffement de la planète mais je trouve qu’il y a des obstacles insurmontables, que les habitudes sont tellement bien ancrées qu’il est difficile de s’en défaire. Je me vois sur le tapis roulant de l’aéroport, j’arrive au quai d’embarquement, c’est un vol continental on change seulement de pays… Voilà! J’y arrive, j’ai des brûlements d’estomac, je sais pas c’est quel genre de signe. Quelques mots encore avant d’aller me recoucher et de rêver d’avion… Ce soir c’est moins négatif, pas qu’il y a pas de problèmes mais ils sont moindres. Ça fait une finale avec des phrases qui sont laides… Je crois que je vais voler sur Air-Canada pour me rendre à San Francisco. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

samedi 15 septembre 2018

Au présent

Bonjour ! Bonsoir! Je mange des caramels, ai lu les chroniques voyage de LaPresse +. Je pense qu’à partir pour San Francisco. Je vous écris ça et après je vais lire mon guide, si tout va comme je veux je devrais partir dans six mois… Je manque d’inspiration, aujourd’hui il fait chaud, j’aimerais écrire quelque chose qui va vous plaire. Mon dernier voyage je l’ai fait à Lille en France, dans les Hauts-de-France même si il pleuvait j’ai bien aimé m’y promener, étrangement en voyage je suis moins paranoïaque… C’est pour ça que je voyage ça me repose de ma folie, dans l’avion c’est toujours sous contrôle. J’ai bien apprécié le transfert entre l’avion et le TGV, je pense vous avoir parlé du kabyle sympathique avec qui j’ai causé en revenant, il était très gentil à l’aéroport on s’est dit au revoir comme de vieux copains. Je veux aller à San Francisco mais je pense souvent à la France… Aujourd’hui je suis en paix, suis sortis pour faire des courses et j’avais le sentiment d’être à l’étranger. Je veux pas me vendre, parfois la voix que j’entends me dis que je suis une pute que je me prostitue, pourtant mon expérience si vous voulez l’avoir faut payer. Hier j’étais avec de braves gens qui ont pas demandé la maladie, ils avaient besoin de parler, de dire un peu leurs réflexions sur la toxicomanie et l’alcoolisme, y’en avait un condamné par le juge à ne pas boire d’alcool, il semblait le regretter j’aimerais bien qu’il se bâtisse une solide sobriété. Je pense que je vais illustrer mon texte avec une photo du splendide beffroi de Lille. Ouais! Je fais pas de très belles phrases, en ce moment il fait beau mais je m’ennuie c’est pour ça que j’écris. Ce désir, ce désir de partir il est toujours là, je peux pas lire l’avenir… Écrire! J’ai pas un grand discours, je raconte souvent mon senti, ma pensée est pas très structurée elle est un peu débauchée. Dans le sens contraire d’embauchée, elle ne travaille pas pour moi elle me déstabilise plutôt… Pourtant… Je pense que je suis un être sensé qui ne veux pas faire de mal, c’est la base de mon senti, y’a une difficulté c’est d’aider quand je vous écris, d’essayer de pas toujours être dans le rêve… Je me répète c’est l’expérience de mon senti que je vous écris, j’irai pas boire aujourd’hui, c’est finis ces histoires là… Voilà! Le souvenir du quai d’embarquement à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau me reviens, j’y suis allé plus souvent que je croyait. À l’institut ils sont pas même revenus sur ce voyage. Parfois j’ai un léger senti je crois qu’on voudrait que je me plante, je pense que cette adversité fait du sens, me garde dans l’abstinence… Voilà! C’est ce que j’avais à écrire pour le moment. Quelques mots épars pour dire mon « désir ». Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je suis découragé, j’ai dormis mais je sens une grande fatigue. J’entends une pétarade je sais pas si c’est des pétards où des coups de feu… C’est samedi, le climatiseur est arrêté. Je sais pas trop quoi vous écrire, il est tôt samedi matin j’ai une vieille odeur de bubble gum dans le nez… Silence, y’a que le silence ce matin. Je pense aux avions, j’ai hâte d’avoir des nouvelles pour mon voyage à San Francisco, hier j’ai croisé des pairs à l’institut je sais pas ce qu’ils faisaient là, peut-être qu’ils avaient une formation. Je vais essayer de m’en tenir à mon senti et d’oublier le non-dit. J’ai autant de difficulté à démarrer qu’à terminer, la paranoïa me fait croire que les gars sont là pour me surveiller, je vois des anciens militaires partout, je crois qu’ils sont en mission qu’ils veulent m’empêcher d’intégrer l’institut, c’est malade! Hier j’ai rencontré des pairs ayant un problème de consommation, j’ai essayé de leurs donner un peu d’espoir, y’a pas beaucoup de place dans ce programme de l’institut, les ergothérapeutes m’ont encouragé, la santé mentale et la toxicomanie, l’alcoolisme aussi c’est difficile. J’ai pas envie de retourner là, je serai jamais un buveur ordinaire, j’aime trop la bouteille. J’ai bien vu que les gars étaient pas prêt à arrêter, tant qu’ils sont hospitalisé ça va même si j’ai déjà entendu qu’il y a eu un temps des pushers à l’hôpital, les pairs sont contraint de ne pas consommer je crois qu’ils vont devenir abstinent quand ça va venir d’eux… Y’en a qui avaient les yeux rouges, je crois que c’est causé par les médicaments, un pairs m’a dit que je ferais un bon intervenant, j’ai dus lui avouer que j’ai soixante-deux ans et que pour moi il est trop tard pour les changements de carrière, je suis retraité même si j’aime bien aider… C’est presque la matinée, je suis réveillé, souvenir de la routine plate des hospitalisations, on me donnait congé la fin de semaine et tout de suite je partais consommer. Souvenir encore de la job d’entretien ménager que j’avais laissé tomber, j’étais au bar et j’ai vu un gars qui étais mon portrait raconter qu’il s’était trouver une job dans l’entretien ménager. Juste le fait qu’il soit au bar ça me disais qu’il allait démissionner dans pas long. Hé oui! C’est ma vie au milieu des perdus, toujours la même thématique, tant que je resterai conscient de ça, j’irai pas jouer au buveur normal. Souvenir encore du bar Saint-Laurent où je buvais en regardant la rue par la vitrine du deuxième, les dollars me brûlaient les poches aussitôt que j’en avais j’allais les boires. Ce matin il est pas question que je sorte. Je vais essayer de terminer sur une bonne note en vous racontant que si moi j’ai pu arrêter vous le pouvez aussi. Courage! Voilà comme toujours je termine à ma façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 14 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi j’ai envie de tout abandonner. J’ai parlé de cet immense sentiment de solitude, de comment il ne faut compter que sur soi. J’appelle ma force supérieure pour qu’elle m’aide autrement je crois que je devrai me taire… Je sais que mon écriture vous plait pas je parle à des gens qui me « connaissent » depuis plus de quarante ans. Je sais la vie est parsemée d’embûches et vous êtes ces embûches, du genre à être jamais contente, on se tue autour de vous et vous en faites pas de cas… Je sais ce malaise m’appartiens. Ouais! Je suis au courant de pas mal de choses je reste idiot. Je suis dans une phase d’autodénigrement, vous voulez pas que je vende ma salade… Ça va mieux j’ai retrouvé mon dernier post… Aujourd’hui j’ai rencontré des pairs qui restais digne dans la souffrance, je suis pas certain que j’ai fait l’affaire, un vieux bonhomme comme moi qui parle de rétablissement et d’abstinence à de tous jeunes mais j’espère qu’ils vont garder un souvenir de notre rencontre… L’institut vise la réduction des méfaits c’est louable mais moi j’achète pas ça je préfère l’abstinence en sachant bien que l’alcool on l’aime bien, derrière se cache une multitude de maux. Je leurs ai dit que mon plaisir à consommer il était terminé… Je vous dis aujourd’hui je sais plus grand-chose, bien que je débute cet écris avec ça… Une pensée pour ces professionnels soignants qui se débattent eux aussi avec l’alcool et la drogue c’est certainement plus difficile pour eux, faire le pas qui va les faire changer de bord… Je suis épuisé… La transplantation, la greffe de visage prends toute la place dans les médias, c’est plus spectaculaire qu’un schizophrène qui se rétablis même la campagne électorale en a mangé un coup. L’au jour le jour de la souffrance psychique, c’est pas beaucoup mieux que c’était, personne s’intéresse à ça, on vous parque un moment dans un endroit éloigné pour ensuite espérer que vous allez réintégrer la société mais parfois la douleur est trop criante, trop poignante, trop étouffante on y arrive pas… sans parler de la révolte et du questionnement sur ce qui vous a amené là et qui disparait pas… Mais oui! Parfois on est battus et on se cache roulé en boule dans son lit… Voilà la folie on se sent persécuté, on ose plus sortir rencontrer ceux qu’on croyait ses amis et qui nous ont laissé tomber. Pour moi c’est comme ça aujourd’hui j’espère que ça ne dureras pas… Ça fait longtemps que le poignard de la maladie a pas été si significatif. Pourtant j’essais d’être heureux, vous écrire comme ça c’est ce qui fait mon bonheur. Si vous avez des commentaires gênez-vous pas. Alors là c’est terminus tout le monde descend, j’en ai assez dit, je suis pas un schizophrène je souffre de schizophrénie et je ne dis pas ça pour être épargné. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

jeudi 13 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce matin je vais parler à des gens qui ont des problèmes de consommation. Je vais être honnête. Essayer de leurs raconter comment c’était avant et comment c’est maintenant comment en ne consommant pas je me tiens loin de l’hôpital. Le climatiseur redémarre, y’a une vieille connaissance qui voulait reprendre le contact je lui ai répondu que je préférais pas… Trop de mauvais souvenirs… Ai pris une douche, c’est encore la soirée de jeudi à vendredi, me suis préparé un café, c’est assez affreux de pensés à tous ces états de maladie mentale par lesquels je suis passé, c’est bien mélangeant et mélangé… Ça sent bon l’eau de toilette… Je trouve pas le fil où je pourrais vous amener cette nuit… Ma rencontre c’est ce matin, je comprends que certains préfèrent la sécurité des murs de l’institut, quand t’est paranoïaque aller vers les autres c’est difficile, ça prend des murs pour se protéger. Moi j’avais peur d’être hospitalisé et une fois que c’était fait j’avais peur d’être là, je voulais partir au plus vite… Ils m’ont jamais gardé contre mon gré… J’aime bien vous écrire comme ça dans la nuit comment vous dire que j’aimerais vous avoir tout près pour vous raconter mon bonheur, la joie de vous savoir là à me lire… Je suis content de pas encourager le crime organisé, la dope c’est aussi le traffic d’armes. C’est toujours la même thématique, ça prend tellement de place dans une vie vraiment quand t’est en manque tu ne pense qu’à ça. Parfois j’étais tellement con que je réalisais pas que mon état dépressif psychotique était dus à ma consommation de la veille… Mais bon! Je suis pas mort, hier je jasais avec quelqu’un qui avait attendus douze heures à l’urgence de l’hôpital, des problèmes pulmonaires, il est partis avant qu’on l’appelle. Il est minuit dix on est officiellement vendredi, je suis tranquille chez moi je pense à mon voyage à San Francisco, la douane de l’aéroport c’est un meilleur endroit pour faire la file qu’à l’urgence de l’hôpital. Je me vois je me promène sur le quai j’attends d’embarquer… Ces temps-ci j’essaye d’attraper un peu de bonheur être heureux tout simplement… Je pense au tapis roulant de l’aéroport, à l’extrémité où partent les vols pour les United States of America, si je pars au moment prévu c’est dans six mois. Pas trop long à attendre. Je pense que le week-end va être torride, l’été est pas terminée, cette nuit j’ai pas sommeil, je cherche toujours les derniers mots je veux que ça vous frappe de la bonne façon, en ce moment j’écris pour ne rien dire… Je sais que mon lecteur technicien de la Rolls-Royce va être heureux il s’en va à la pêche avec sa douce et la matriarche, on lui souhaite de belles prises. Voilà! C’est presque terminé, quelques mots encore et je vous aurai gagné. Je termine à la manière habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Jeudi après-midi je crois que je fais ce que j’ai à faire. Je me sent bien, je me sent comme en voyage c’est étrange, je suis ému je crois que c’est parce que je viens de visionner pour la troisième fois la vidéo sur J’VEUX D’LAMOUR https://www.youtube.com/watch?v=gZ010IBJ1w8&t=65s   Aujourd’hui il fait très beau temps, c’est pas comme ça que je vais vous développer un texte sur mon senti… Le temps passe trop vite, je suis sortis ce matin… Je lis lentement mon guide de voyage sur San Francisco. Ce que je vie, le senti de mon âme c’est presque toujours la même chose. J’essais d’être précis avec les mots, vous dire, ça parait simple mais y’a beaucoup d’introspection plusieurs s’évadent de ça ils ne veulent pas justement se sentir plutôt s’engourdir… Je suis pas macabre, je suis bien entouré, demain je vais à l’institut parler à des gens qui consomment encore… Si je pars c’est que dans six mois, comme souvent j’ai un déjà vu… Ça m’arrive parfois en pensant aux amis si gentils, mais oui! J’ai fait des erreurs en pensant aider, j’ai oublié que ces gars étaient suivis par des professionnels de la santé mentale, je vais juste rester à ma place pour montrer que l’abstinence est possible. Je manque d’imagination, ce midi j’ai mangé du macaroni chinois, avant j’étais allé au supermarché et suis revenus à pieds. La voisine se promène encore et toujours sur la passerelle, j’ai appris qu’une autre ancienne voisine souffrait du cancer, y’a des gens comme ça qui vont avoir été malade toute leurs vie. Je pense encore aux avions, au plaisir que j’ai à l’aéroport, j’aimerais beaucoup vous amener dans mon monde intime mais je peux pas écrire plus que là, que ça… Ai mangé une orange, c’est pas très personnel ni très affectif, souvent je suis attiré par deux femmes à la fois dans ce temps-là je passe mon tour… Je dois synchroniser l’émotif et le senti, c’est pas facile… Septembre avance mais c’est encore beau temps, j’y reviens en pensant comme toujours aux avions… Je trouve pas les mots qu’il faut pour dire le temps qui passe comment je vieillis… J’espère continuer à bien me porter, la maladie mentale pour le moment c’est pas trop grave. J’aime pas les gens qui crient qu’ils sont malades mentals pour pouvoir en rajouter sur leurs normalités, je sais pas si vous comprenez, avec eux pas besoin de stigmates, ce sont eux. Tout ça c’est de la mauvaise philosophie en tout cas j’aurai appris. Les sirènes des voitures de police hurlent, on est presque au milieu du mois et plusieurs font de drôle de choses pour manger… Jusqu’ici ils ont vécu mais la misère les rattrape, j’écris ça parce-que je suis passé par là, affamé et dans la psychose. Voilà! J’ai presque terminé pour tout de suite, c’est toujours difficile d’écrire une belle chute. Je vous laisse comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
 
 
 
 

mercredi 12 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’est journée libre, me suis couché tôt pour pouvoir être debout cette nuit et vous écrire. Ai démarré le climatiseur et je pense toujours à San Francisco comme prochaine destination. J’espère que l’ouragan Florence feras pas trop de dégât et de morts, on fait une prière… Ça m’étonne toujours de voir comment les gens prennent le manteau d’artiste rapidement… Authentique, j’essais d’être authentique c’est difficile l’écriture cache toujours quelques choses derrière les mots. C’est pas encore la nuit on est toujours dans la soirée. Je me laisse emporter par la prose… Il va encore faire chaud, me souviens d’écrivains qui utilisaient toute sorte de papier et s’ « éditait » à la photocopieuse. Quand je fais des activités comme hier je ressemble à un vieux pape décati… L’ami agent de programmation m’a dit qu’on avait bien apprécié mes interventions… Hier j’ai bien vue que les gens ont besoin de nouveau, je suis déjà vieux, ça fait dix ans que je m’implique à l’institut. Comme toujours j’essais de revenir à mon senti, je rêve toujours d’aéroport et d’avions… C’est toujours une tentative d’écrire la douleur qui s’est installé. Je sais y’en a de vous qui aiment pas m’entendre souffrir… Non! J’écris pas une longue complainte, c’est la nuit de mercredi à jeudi, je ne bois plus mon monde s’est endormis, je ne connais plus la tristesse de partager le loyer avec des punaises et des coquerelles… Toujours le souvenir de ce bar crasseux infestés de cafards. Il est passé minuit je ne sors plus la nuit… Je lis mon guide de San Francisco en attendant, j’ai encore beaucoup de temps jusqu’au printemps prochain, remarquez ça fait des jours que j’écris la même chose… Je me fait du cinéma, je me fait mon cinéma avec ces histoires de « littérature », la fraiche est revenue, j’ai pas le rouleau de Jack même si les pages défilent quand même au rythme que je leurs donne. Parfois à faire je me sens comme une vieille pute, pourtant j’essaye de remonter l’estime que j’ai de moi. Demain je vais encore à l’institut, j’essayerai pas de leurs vendre Dieu, la plupart des psychotiques y sont allergiques. Je cherche comment faire, je suis revenus au même point qu’avant, je vie la nuit parce que les gens dorment et qu’on ne peut me suggérer d’être plus actif, y’a pourtant personne après moi. C’est pas de la paranoïa. Je ne boirai pas aujourd’hui c’est une nouvelle journée qui commence, je fais une prière… J’arrive encore à ces mots difficile, au pardon à comment c’est important, vous n’y croyez pas, vous n’y croyez plus, je crois que demain je vais avoir l’air d’un aumônier en goguette… J’ai presque terminé pour cette nuit, quelques mots encore, je réfléchis à ma présentation, souvent ils ne leurs reste juste ça l’alcool pour apaiser leurs souffrances, sortir de la prison psychiatrique. L’illusion prends le dessus on aurais tant voulu être autre chose que ça. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard