jeudi 21 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je suis face à moi-même à mes démons, l’angoisse, la peur, la paranoïa. On me laisse voyager faire le tour du monde mais au bout d’un moment ils sont bien là, quand je reviens chez moi, mais est-ce bien chez moi quand je suis envahis par je ne sais qui déplaçant mes babioles au quotidien, la torture c’est bien ça, les inconnus, l’effroi. Dites moi dites moi qu’ais-je fait je ne suis qu’un homme, je me suis battu mais j’ai tué personne c’étais moi qui étais presque mort. Je sais, je sais j’ai droit au soleil, au chauffage, au repas, parfois je prendrais le bord de la rue sans compter mes pas, je filerais, je filerais jusqu’au trépas pour chasser ce mal sournois. J’ai troqué le métro, boulot, dodo pour la folie endiablé, le mal incarné. Parfois je crois être déjà mort, je pleure un peu en retard, j’en ai parfois assez de ce je… Parfois ma vie c’est un cauchemar peuplé d’agents secret invisibles, de policiers en civil qui nourrissent ce que eux appellent schizophrénie et que moi je nomme rétablis. J’étais et je reste ignorant j’ai voulus me faire aimer en gobant toute sortes de substances voilà le résultat désemparé dans le désarroi. Pourtant parfois je suis presqu’heureux mais ça dure pas. Voilà que la technique se met de la partie le voyant lumineux de ma souris se met a clignoter pour moi c’est quelqu’un en ligne qui fait ça. Depuis ma visite de la prison à San Francisco, Alcatraz je crois, et mon court passage à Bordeaux je sais bien que je suis dans le confort, rien n’empêche que je me fait des scénarios de persécutés de victimes j’aime pas ça. J’ai toujours mon passeport je peux voyager de tout bord tout côté. Je reste chez moi, je respire par le nez et j’essais de méditer. Parfois dans le frigo y’a plus de bouffe que je pensais, un problème de riches j’ai assez manqué de nourriture pas d’argent et rien a manger c’est long longtemps et toute l’humiliation a aller chercher de la bouffe dans une banque alimentaire heureusement pour moi c’est plus comme ça. Voilà! C’est la chute ! La finale ! L’épilogue ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

22/03/2024


mercredi 20 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Lentement l’espèce de malaise que j’avais disparait. Je veux pas trop vous en parler au cas où je serais malchanceux. Ce soir je me suis fait un bon souper c’est bon signe, beaucoup de légumes.  Ça ressemble au printemps la neige a fondue. Je vois un camion de bières je pense à cet alcoolique maintenant décédé qui rêvait d’un camion de bières à sa porte, le genre de bonhomme qui aurais fait n’importe quoi pour boire. Moi je suis bien content de m’être débarrassé de cette addiction. Un jour à la fois, bientôt le mois d’avril comme on dis y’en a qui ont la langue longue. Je sais pas si les petites nièces et les petits neveux rêvent de Lapin en chocolat et de coco de Pâques? Encore une fois on a eu des enfances privilégiées on avait toujours du chocolat le dimanche de Pâques, rien pour garder des dents saines, je pense aux œufs en sucre et aux jujubes. L’ami viens de me téléphoner on a parlé du sud de la France, de Marseille où il a vécu quatre ans, c’est encore permis de rêver… Malgré les guerres faut vivre au quotidien. Le sentiment comment le vivre aujourd’hui, comment ne pas se sentir coupable parce que tout ce qu’on a c’est l’ordinaire du quotidien. Il faut vivre! Moi je sais pas, j’ai décidé de vivre et d’écrire. Je me rappelle on avait demandé au patriarche de nous écrire une autobiographie il l’a jamais fait… On aimait bien le chocolat « chunky » les lapins plus petits mais pleins. Parfois on avait de vrais poussins que la matriarche gardait pour en faire des poulets, on les mangeait, le poulet du dimanche c’était ça. Y’avait aussi tout ce cinéma Pascal, les Dix Commandements, La passion et biens d’autres. Je pense aussi au chocolat des levées de fond pour une bonne cause que les jeunes vendaient. Un chien des chats, des lapins, des poules une vraie ménagerie de banlieue isolée. Je vous ai beaucoup parlé du potager, du cabanon et des arbres sur le terrain, rarement les petits gars jouaient là on préférais, les champs, la rue, les parcs. Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!! Bye !!!

21/03/2024

 

 

 


mardi 19 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai fait quelque chose de très intéressant aujourd’hui. J’ai essayé de donner mon avis sur un questionnaire de recherche pour les équipes de santé mentale. J’ai toujours quelque chose à faire, je m’ennuis pas. Le ciel veux s’éclaircir… Fin mai encore une fois si tout va bien je devrais assister au Colloque de l’Association Québécoise de Réhabilitation Psychosociale à Lévis on va faire une présentation sur le rétablissement. Bon je vais me diriger vers mon sentis comme toujours je cherche les bons mots, c’est pas simple, parfois je pense à mon enfance qui étais pas si malheureuse.  J’avais un défaut à part les bandes dessinées je partageais pas beaucoup avec mes frères. Je les amenais jamais avec moi parce que là où j’allais c’étais pas bon pour eux. Les années ont passées ils ont tous fait leurs vies différentes de la mienne je crois qu’ils sont heureux. La semaine passée pour un balado on m’a demandé si aujourd’hui j’étais heureux j’ai répondu oui, mes cheveux gris en sont la preuve. C’est long ce parcours pour un petit bonheur. J’essais toujours d’arrêter ce fouillis dans ma tête même si j’ai appris a vivre avec l’idée c’est de l’orienter vers le positif. C’est toujours mon journal que vous lisez, physiquement je suis pas tellement en forme ce matin j’ai été incapable de marcher, je suis revenus me suis couché et j’ai dormis. Je sais pas si c’est possible, la matriarche me dirais ça, je crois avoir entendus un vol d’outardes, c’est un peu trop de bonne heure. Mon retraité de la Rolls Royce saurait aussi me dire. Je pense encore au voyage de bons souvenir, j’ai bien aimé boulevard Raspail et Montparnasse à Paris, les bistros célèbres du début du vingtième siècles et leurs clientèles de génies. Si j’ai toujours la santé je vais y retourner. L’ami viens de téléphoner on a eu une bonne conversation terminée en parlant des sherpas. Lentement la journée se termine je pense à mon bro collectionneur de voitures, je sais pas si il va faire une autre acquisition. Y’a aussi le chauffeur d’autobus de la couronne nord et les snowbirds. Je sais pas si ils me lisent mais je les remercie tous au cas où. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! À la prochaine !

20/03/2024


lundi 18 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Répétition aujourd’hui, j’avais perdus la voix, j’y étais quand même. Je vous raconte pas tout je vous garde des surprises si vous venez nous voir fin mai. On est encore privilégié on va se produire au Théâtre du Nouveau Monde si les choses vont bien on va jouer un de mes textes. Ce soir je suis arrivé chez moi en pensant encore avoir un message de la regretté matriarche, mais non y’en avait pas. Ça me manque… Pluie, temps gris, j’ai pris deux paires de lunettes pour regarder l’éclipse. Le temps passe trop vite, je voudrais reculer, revenir en arrière l’évidence même c’est impossible. Ce matin dans le courrier un de mes livres, défectueux que j’avais envoyé par mégarde aux archives nationale. Je l’avais remplacé par un autre, tout est o.k. de ce côté-là. Ce soir j’ai vue une très jolie femme dans le métro, juste un regard comme y’en a pas souvent, je regrette de ne pas lui avoir parlé mais les choses vont si vite. Une rencontre qui n’a pas eu lieu. Comme souvent je suis à bout des mots. Maman ne lisait pas pourtant quelques semaines avant de partir elle m’avait demandé un livre que je lui ai posté. Vous voyez ma vie autour de la littérature, du jeu théâtral, des formations santé mentale, je n’aurai laissé que ça. Je pense à toutes mes mauvaises habitudes que je ne veux pas retrouver. Toutes ces années gâchées et encore ma rengaine d’homme seul, de célibataire sans compagnie… La nuit est tombée, j’aurai tant cherché à remplir ce vide, ce malaise j’y suis jamais arrivé y’a que la douleur et ces jours ci le deuil, cette écriture que je voudrais intense n’arrive qu’a se rapprocher de la démence dans ce gouffre immense. Souvenir de la gare d’autobus à Porto y’avait beaucoup de monde, des motards qui se ravitaillaient, des touristes de toutes les langues et de tous les âges j’ai hâte de repartir… Je sais pas où mais je partirai encore. Tout à coup ça sent la réglisse où le Pernod comme sur une terrasse du Midi de la France, je crois que c’est là que j’irai. Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère ! Bye ! Ciao !

19/03/2024


dimanche 17 mars 2024


 

Bonjour ! Bonsoir ! Averses en cette fin d’après-midi de dimanche. Rêve , sur un bateau à quai avec deux camarades j’avais peur de tomber à l’eau, les deux amis y étaient avec du cordage tout à coup j’essayais de planter un clou sur la rampe d’une clôture du quai, le clou est tombé dans la neige je voulais pas sauter je me suis réveillé. Je me souviens de mes rêves mais je suis incapable de les analyser, je connais pas assez les symboles c’est certain que l’eau ça représente la sexualité mais au-delà de ça ? Quand je rêve comme ça je vie beaucoup d’angoisse, je suis toujours content de me réveiller. Le ciel est bleu et ensoleillé demain déjà lundi ça passe tellement vite malgré tout. Ce matin j’ai marché trois quart d’heure ça m’a fait beaucoup de bien. Aujourd’hui c’est la Saint-Patrick le temps de manger du Irish stew et de boire de la bière verte comme le trèfle à quatre feuilles qui porte chance. Oui! Tout est vert c’est l’espoir comment on appelle les lutins ? Des leprechauns ! Surveillez les arc-en-ciel il pourrait vous rendre riche de pièces d’or. Je pense aux chiens de race tout à coup les Irish Setter qui sont tellement magnifiques. Dans mon séjour à la petite Bourgogne j’ai rencontré des Irlandais qui étaient pas piqué des vers si on peux dire, des caractères, des personnages. Y’a aussi les renommés Fighting Irish l’équipe de football du collège Notre-Dame en Indiana aux États-Unis- d’Amérique. Comme vous voyez la culture nord-américaine évoque souvent l’Irlande à  Montréal y’a la basilique Saint-Patrick une paroisse anglophone. Je pense que je vous baigne dans le vert je sais pas si y’en a qui vont mettre du colorant vert dans leurs bains. Je me souviens de l’ancien bar salon de la gare centrale et du bar dans le train qui servaient des verres de bière colorée verte. On parleras pas de la parade, je peux dire que la chanson Me and Bobby McGee est irish, je pense que les Irlandais quand ils sont arrivés au pays ont été mis en quarantaine à la Grosse île ils fuyaient la grande famine et se sont vite intégré car ils étaient catholique. Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir ! À bientôt ! À la prochaine !

18/03/2024

samedi 16 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui je suis heureux j’ai recommencé à marcher. Je crois que ça va aller un peu plus chaque jour et ça devrais faire. Le temps est doux, j’ai fait une razzia chez Dollarama, y’a pas beaucoup de poésie dans le pays de Confucius et de Mao Ze Dong.  J’écoute ce que dis mon âme. Souvenir d’avoir acheté le petit livre rouge de Mao en français au pavillon de la Chine à Terre Des Hommes. J’étais un habitant qui débarque en ville. Je me souviens pas si Warhol avait commencé ses sérigraphies du grand timonier.  Tiens, un poème…

Acharné mal achevé

Les blés les blés

De l’autre

Échoué

Dans les mots

D’une triste dérive

Sonné au tocsin

Du tocson

Ami brûlons

 Ça donne ça aujourd’hui samedi, je rêve encore de partir, j’attend. La poésie c’est pas un filon d’or ça ressemble plus à de l’étain qui soude. J’ai souper frites et croquettes de poulet. À la télé on nous montre l’architecture de l’immeuble du parti Communiste Français par Niemeyer. Les courbes, les courbes d’un édifice comme celles d’une femme ça en dis un peu plus sur les constructivistes. Lentement la journée passe, le ciel est couvert. Bientôt ce seras le vrai printemps. Mon lecteur retraité de la Rolls Royce pourrait peut-être nous faire un commentaire sur les moteurs des Boeings qui sont de Pratt & Whitney je crois. Je commence a avoir peur de prendre l’avion la prochaine fois je m’informerai. Si jamais vous avez un projet de voyage et que vous cherchez de la compagnie écrivez moi je pourrais partir avec vous. J’ai toujours la romance du vieux Montmartre dans la tête maintenant… J’aime bien les photos de la piscine au camping des snowbirds. Je trouve ça étrange de voir des jeunes filles filiformes faire du jogging. Semble que j’ai un point commun avec le peintre Maurice Utrillo il était alcoolique comme moi à une exception près je ne bois plus. Ça vaux bien des médailles. Mais oui encore aujourd’hui j’ai pas bu. Ce soir dehors c’est d’un aspect gris et triste. Je crois que j’en ai assez dis pour ce soir, gênez vous pas pour faire vos commentaires. Voilà! C’est la chute ! La conclusion ! L’épilogue ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère ! Ciao ! Bye !

17/03/2024


vendredi 15 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Il fait un temps superbe, ce matin je suis allé au supermarché. J’ai marché plus longtemps qu’à l’habitude. Ce soir les muses dorment, seul sans elles c’est difficile. J’ai quand même passé une belle journée, de bons moments. Je pense toujours partir mais encore dans un an. C’est le week-end qui commence, faut dire que la journée a bien commencé avec un court échange d’un monsieur au marché, il était sympathique. Parfois y’a des moments de bonheur comme ça, c’est de l’humanité agréable. Je remercie mes snowbirds de prendre le temps de communiquer avec moi, y’a rien d’urgent, j’ai bien aimé le messenger de mon bôf ce matin. En vieillissant je fatigue plus vite pourtant… Y’a plus de neige, les cyclistes sont heureux quand je parle de vélo je pense à l’ancien chroniqueur de La Presse, Pierre Foglia il nous écrivait souvent sur ses balades à Frelishburgh, un village où j’ai travaillé, pas longtemps, dans un verger, je sais pas ce qui est le plus difficile monté une échelle pour cueillir où monté une pente des Cantons de l’Est  à vélo. L’ami praticien à la retraite pourrait répondre à ça. Je crois qu’il a rangé ses skis et sortie son vélo pour les temps printanier, son mulet. C’est encourageant on dirais qu’on s’en va du bon bord des choses pour citer l’écrivain. Comme toujours quand il fait beau je pense aux bistros et aux terrasses de Paris, toujours agréable de se faire chauffer les os au soleil. Dans le goulag centre-sud y’a pas de terrasse et le quartier latin est plus très fréquentable si il l’a jamais été. Je pense qu’il y a déjà des bars qui restent ouvert jusqu’à huit heure du matin en vrai fou je pense que c’est une façon de régler les problèmes de ceux qui ont pas d’endroit où loger. Le paradis des alcooliques actifs. Je pense à David Goudreault, je sais pas si son dernier show a été un succès ? Je viens de tomber dans une rage de sucre, j’ai mangé une pointe de tarte au sucre et au sirop d’érable. C’est un vendredi soir que j’osais pas imaginer, tranquille chez moi. Voilà! Je termine ! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

16/03/2024