Bonsoir ! Bonjour ! Me v’là ! C’est samedi Je commence la journée en essayant de pas boire pour aujourd’hui. Y’a pas mal d’eau qui a coulé sous les ponts mais je reste fragile. Je me souviens c’était un samedi je marchais et suis passé devant la taverne de l’hôtel Central. Je suis entré et j’ai été étonné qu’on me laisse m’y asseoir je suis devenus un habitué. Les gars passaient regardaient par la fenêtre et entraient ont étaient toute une bande assis autour de la table, ils étaient tous plus vieux que moi. C’est devenu un rituel du samedi. Le matin on préférais la taverne dans le vieux Terrebonne à la brasserie boulevard des Seigneurs. J’en suis sortis je le regrette pas je m’évite des ennuis. Hier j’ai parlé avec mon bro il m’a dis que mon voyage allait arriver vite, j’ai hâte la première chose que je vais savoir je serai à l’aéroport. Tout à coup ça sent bon un doux parfum, le ménage y est pour quelque chose. Je veux pas faire le poète en vous sortant des phrases alambiquées, je crois qu’à l’époque un buck de bière c’était cinquante cents on pouvais boire longtemps on parlais quand même encore du temps des verres à dix cents avec nostalgie. Ça a pas été long que le très alcoolique Plume Latraverse est devenus notre porte étendard, il décrivait si bien ce monde pendant ce temps là je bummais de taverne en taverne sans penser à m’installer ailleurs que chez mon père. Et la nuit est venue la maladie, j’entendais une vibration je croyais que c’était des voitures, c’est difficiles à décrire, des poursuivants qui voulaient ma peau, j’avais peur très peur, je sortais la nuit en me cachant et je ne voyais personne. J’avais besoin de protection j’en avais pas c’étais la peur la paranoïa. Problème de santé mentale vous dites ! Je répond à l’os, j’étais pas en ville plutôt en banlieue quand j’ai quitté je me suis mis à déménager à tout les six mois toujours avec cette peur. Je vous raconte ça, ça éclaircis mon passé et me donne des raisons pour pas recommencer. Maintenant je suis sobre je me rétablis, les gens apprécient que je partage mon expérience. Voilà! C’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!!

25/02/2023

 

 

Bonsoir! Bonjour! J’ai finis ma semaine hier, les gens apprécient quand je parle de mon expérience de rétablissement. Je viens de manger du fromage en grains. J’ai pas la tête à la poésie, souvenir d’enfance où on arrêtais à la laiterie de Pierreville pour acheter un magnifique  cheddar qui étais deuxième après celui de Perron au Lac. Ce matin la femme de ménage va passer c’est bien… J’attendais une paye ce seras pas avant le début de mars. J’ai choisis mes hôtels pour le voyage je sais pas si ça va être possible. Souvenir du bar Le Prince Arthur j’y suis pas allé souvent je cruisais Belgazou pendant que dehors un ami m’attendais croyant que j’allais revenir avec des petits baggies de poudre blanche, j’étais pas magicien. Il neige encore à l’époque ça puait dans les bars, cigarettes bière sur le tapis, chaleur ça nous imprégnait on puait aussi. Ça sentait les vieux œufs et les gaz…. Bon ! Maintenant je préfère prendre l’air je ne fume plus depuis un bon moment, la vie est pas facile pour les fumeurs ils sont obligés de fumer dans les ruelles et c’est que du tabac pour le cannabis je sais pas. Pour revenir rue Prince-Arthur elle débute Carré Saint-Louis l’endroit où à l’époque on pouvait acheter toute sorte de dope, la police l’a nettoyé souvent les gens ont migré plus bas rue Saint-Denis pour finalement s’installer place Émilie Gamelin aujourd’hui les locaux commerciaux sont placardés, les itinérants passent leurs journées sur la place les ressources sont pas loin c’est un peu angoissant de passés par là même la station de métro est squattée. Y’a des années la bohème se confondait avec l’itinérance des romantiques à la « Like a rolling stone » de Bob Dylan où à la « Take a walk on the wild side » de Lou Reed, down town, le bas de la ville on peut y voir, y faire tout ce qu’on veux parfois on y vois des jeunes en bande de deux où trois qui cherchent de la dope c’est pas drôle d’autre réussissent a faire de la musique dans les bars du quartier pour après trouver une chambre miteuse pour dormir un peu et voilà la nuit passe pas l’angoisse. Maintenant c’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!!

24/02/2023

 

 

Bonsoir! Bonjour! Beaucoup parlé de moi aujourd’hui toujours dans l’idée d’aider. Je raconte le parcours qui m’a mené au rétablissement c’étais difficile mais je suis heureux d’y être arrivé. J’avance lentement parfois j’ai peur de rechuter, mais un jour à la fois je me rétablis. Parfois j’ai le souvenir de doux parfum d’Europe. J’espère y retourner bientôt. Je suis content de ma journée je construit plutôt que de débâtir faut pas que j’oublie d’où je viens. Aujourd’hui j’ai conseillé à une dame de rendre visite aux groupes d’entraide pour parents et amis d’alcooliques… Je fais ce que je peut avec ce que j’ai, de mon mieux. J’espère que je fait une différence sur la santé mentale de mes pairs. Je sais pas si j’explique assez ce qu’a été, ce qu’est la schizophrénie pour moi en plus d’une maladie c’est une sorte de thème fétiche. On m’a finalement envoyé une petite rémunération j’en attend une autre plu substantielle, je suis certain qu’il y a des fraudeurs idiots qui vont me téléphoner. J’ai mangé des biscuits salés avec du beurre demi-sel et du jus de légumes. Le sommeil me gagne ce matin j’ai une autre formation la schizophrénie sans préjugés encore une fois je vais raconter mon histoire. Voilà! J’ai dormis un peu me suis fait un café. Je sais pas pourquoi je pense au café à Lille un voyage que j’oublie souvent dans mes comptes jolie ville quand même. Hier la formation étais bien avec ma partenaire, les participants co-constructeurs étaient très dynamiques . Lentement février se termine on a pris le temps de pensés à sa sa santé mentale a donné de l’information a combattre la stigmatisation. Vérifié l’état de mon compte bancaire il est  toujours pareil. Un peu passé minuit il neige pas encore, je pense aux itinérants à comment c’est difficile sans sommeil les nerfs à vif . Je dis un gros merci pour ses commentaires à ma lectrice privilégiée sans pour autant cesser de pensés aux autres. J’espère qu’il va y avoir des chambres libres dans les hôtels que j’ai choisis pour mon voyage. En attendant j’écris, des quartiers limitrophes  les itinérants convergent vers le centre-ville là où on peux se réchauffer et si on est chanceux manger un bol de soupe. Voilà! On y est je vous ai donné c e que j’avais ce soir. C’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là !!!

23/02/2023

 

Bonsoir! Bonjour ! Aujourd’hui je participe à la formation regard sur la stigmatisation et je parle au comité en dépendance Programme de santé mentale et itinérance. Je vais témoigner de mon vécu comment je me rétablis et ce qui fait qu’à chaque jour c’est à refaire parce que les petites choses peuvent souvent vous mener à la rechute… Je suis rendus pas mal vieux les gens m’offrent leur siège dans l’autobus. Je pense à mon prochain voyage y ‘a deux hôtels que j’aimerais bien. Je vais faire au moins une visite guidée en Tuk-Tuk. J’ai un peu peur que ça dégénère en Europe mais on verras dans le temps comme dans le temps. J’essais de me préparer pour mon allocution cet après-midi. Je crois qu’il y a quelque chose de réjouissant dans ce que je raconte c’est que je me rétablis.. Cette nuit c’est mon journal, j’ai déjà hâte de partir en attendant je trouve les répétitions théâtrales éprouvantes, c’est difficile. J’ai regardé différentes émissions sur le Portugal je crois que si je vous le raconte ici je vais rater mon voyage. Y’a une difficulté je change d’hôtel après Porto mais ça devrais pas être plus difficile qu’en Espagne entre Barcelone et Madrid. Je sais pas si je vais prendre le train où l’autobus on me dis que le pays est petit. Je vais laisser l’hiver passé, au printemps ce seras beaucoup mieux moins déprimant. Semble que les réunions en présence à l’institut reprennent je crois que c’est bien je sais pas trop comment dire je vais voir de vrai personnes pas des images virtuelles. Je pense à toutes ces amies ergothérapeutes qui font un boulot extraordinaire, elles sont en grande parties responsables de mon rétablissement. Je crois pas rechuter ni développer de psychoses aujourd’hui, souvent les alcooliques psychotiques développent un délire mystique. Ils vont tout faire pour ne pas se soigner ne pas rencontrer de psychiatre, ils disent qu’ils ne sont pas fous c’est toujours une longue histoire. Lentement je vous aurai encore écrits quelques chose cette nuit, après je vais regarder les émissions voyage à la télé. Quelques mots encore j’ai toute sorte de musique rock dans la tête c’est souvent comme ça le matin, les vers d’oreilles… Le texte tire à sa fin comme souvent j’aurai brodé autour de rien. Voilà! C’est la chute je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine j’espère !!!

22/02/2023

 

Bonsoir! Bonjour! Je vous avoue que je trouve ça difficile écrire à cette fréquence mais c’est le défi. Ils cherchent un patient partenaire collaborateur pour témoigner de son rétablissement. J’ai répondu je sais pas si ça va être moi mais y’en a pas des dizaines… Je continue ma participation à la création collective TNM bien que je sois pas d’accord avec tout le discours qu’il y  a là dedans, on parle de légalisation de la dope mais pour moi c’est un tue monde ça vole toute l’attention que tu peux porter à quelque chose et pour la création, à part un discours paranoïaque je vois pas ce qu’elle peux stimuler. Les exemples de créateurs dopés célèbres que j’ai ce sont tous suicidé. Les hashischins c’étais y’a longtemps au début du XIX siècles, Baudelaire les Fleurs du mal on a pas  fait mieux dans le genre. La dope tout ce que ça fait ça induit des psychoses selon moi c’est plus louable de faire les choses à jeun, la petite bière le petit joint j’en ai pas besoin. Y’a toujours de nouvelles substances plus mortelles qui arrivent dans la rue si talent il y a il se manifesteras sans ça. Là où j’ai aussi de la difficulté c’est les autoproclamé poètes qui font des vers de mirliton… Ça prend de tout pour faire un monde, tout de même… N’hésitez pas si vous trouvez ce que j’écris pourris faites m’en part pour moi les grands et vrai poètes sont  et pas par ordre d’importance, Gérald Godin, Gilbert Langevin, Rolland Giguère, Gaston Miron, St-Denys Garneau, Alain Grandbois, Paul-Marie Lapointe, Michel Garneau, Marie Ugay, Lucien Francoeur, Denis Vanier et combien d’autre quand vous aurez lu ceux là vous pourrez réfléchir un peu sur le travail de poète. Je l’avoue j’ai eu ma période de mauvaises rimes mais j’en suis pas resté là, je souhaite que notre poète vive un réveil et écrive une grande œuvre à partir du manque, de l’assuétude. Ce soir c’est ça ma poésie je sais bien que je serai jamais un grand poète, ça me fait mal, je vous écris quand même en espérant faire œuvre. Je trouve malheureux que lorsque on ne sait que faire d’une personne on l’appelle à la poésie ça donne pas les meilleurs vers Voilà! C’est mon discours pour ce soir c’est la chute merci d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine j’espère !!!

21/02/2023

 

Bonsoir! Bonjour ! Le week-end est terminé, le beauf toujours aimable m’a suggéré une lecture. Hier en écoutant une émission littéraire j’ai compris qu’on pouvait être incapable de lire Proust. Je l’ai bien entamé mais je crois que je vais l’abandonner. Je vais le laisser trainer sur la table on sait jamais quoi que deux trois pages à la fois ça risque d’être long, plus de mille jours trois ans ! C’est long longtemps j’abandonne jamais une lecture mais je crois que là c’est un cas de force majeure. De toute façon je trouve ça alambiqué et maniéré… Le voisin a confié qu’il lisait ça a sa femme elle l’a relancé en lui disant que c’étais de la lecture pour universitaire, je dirais qu’eux ont le temps, Fabrice Luccini disait que c’est long pour une histoire de sodomie. Je sais que c’est la « bible » des gay. Ce que j’en ai lu a date m’a pas emballé j’ai trouvé ça ennuyeux cette histoire de bourgeois du siècle dernier… Ce matin j’ai une réunion zoom de mon groupe d’entraide en avant-midi et en après-midi une répétition de théâtre ça avance bien. Février avance, j’ai confié mes projets de voyage à mes snowbirds. J’ai hate de partir c’est pour bientôt. Ce soir j’ai dormis un peu jusqu’au moment où le voisin a arrêté sa musique. J’écoute en me demandant ce qu’il reste a inventer comme instrument après la guitare électrique et le synthétiseur, pas grand-chose je crois que c’est l’approche des musiciens et des producteurs qui va être différente. Les vieux amplis pour qui sais s’en servir ça va toujours être efficace. Je pense aux auteurs compositeurs interprètes et aux émotions qu’ils nous font vivre souvent ils ont pas besoin de grosse machinerie, une guitare acoustique unplugged fait souvent l’affaire. Quand à moi pour l’écriture on peux me qualifier de late bloomer je continue pareil. Au fond j’espère être authentique pas trop alambiqué, j’ai appris tard a dire les choses et encore on les entendaient pas les tournaient en faiblesse en dérision… Mes valeurs étaient pas les leurs à quoi bon vivre sans émotions. J’écris ça avec en mémoire les gars avec qui je buvais comment je crois qu’ils me haïssaient mais c’est finis tout ça, je mène plus la même vie. Voilà! C’est la chute et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

20/02/2023

 

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit voilà pour la poésie, les étoiles murmurent des aurores boréales sans non sens, un chien loup traine à Montréal rue Sherbrooke près du musée on va l’empailler le taxidermisé. Le chauffeur attend un client qui ne sois pas un feu de paille. La fille attend dans sa robe rase plotte, elle a faim pour demain, le pimp l’attend à l’hôtel cheap, lui aussi a besoin des clients pour sa pipe a crack… Je me rappelle plus du nom de la nouvelle dope elle tue aussi on me demande si je sors je savais pas que ça se faisait encore, la place Gamelin est gelée, la fille va pisser métro Berri elle traîne son parfum acide sa gang dis que c’est une vache elle fait pas de pipe gratis où pour une poffe, c’est plus chaud dans le métro. Ça caille dans le village on sort des clubs de danse tout nus, on tiens deboutte au popper à l’ammoniaque voilà que ça rêve. C’est pas la lucidité qui étouffe à se prend pour la reine du rock’n’roll. La gang cherche encore où ça se passe les motels sont loin ont cherche de la roche, ont meurt en manque. Pis là! Pis là! Le malheur arrive avec sa face de détective, il inspecte les sacs les poches trouve un peu de poudre on est pas à Vancouver on va se faire brasser le cul dans un panier à salade, on implore les fées assis à côté d’un bébé déshabillé. Y’en a d’autre plein d’autre qui veulent juste se geler, fumer, dropper, sniffer sur le bord d’une table c’est encore la nuit, la reine est psychotique pense à son chum partis tout seul il cherche de quoi aussi, dans la rue on dis ça cherche tu de quoi ? Chacun chacune est un drame ça rend juste les autres fous pas nous c’est toujours une histoire de blow-jobs. Mesdames les biens pensantes seront malheureuses de l’apprendre, les travailleuses du sexe s’assument les plus jeunes les moins poquées font des danses à dix, pendant ce temps là le cave attend dans son taxi, il tchèque les talons hauts l’heure où tout va commencer. Les filles veulent faire une passe fumer pis aller se coucher à la chaleur. Voilà! C’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

19/02/2023