mercredi 9 novembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Parfois je suis dans le vide, j’ai pas le sens de l’humour si je vous fait rire c’est bien involontairement, les poètes ça se nourris du triste du grave. Encore poète je sais pas, je pense aux défroqués religieux pas ceux qui portaient des froques de cuir et qui payaient cher les patchs c’est pas le même genre de vocation. Je me donne pas le trouble d’une apostasie… J’étais un amant du rock’n’roll je dis pas rockeur parce que c’est une connotation violente, disons rockeur musical  on disait let’s rock’n’roll et on partais pour une virée où on essayait d’être désagréable avec le plus de monde possible la musique le plus fort possible dans la voiture. Je reviens toujours à Francoeur à ses rockeurs sanctifiés qui ont bien définis le genre, quand même les vieux rockeurs c’est assez pathétique parfois le rock c’est criminel, la dope, les armes vaux mieux garder ça loin, y’avait les punks destroy aussi qui s’embêtaient pas a discuter ils frappaient toujours en premier vous lançaient des bouteilles de bière. J’étais pas fait de ce cuir là, juste un rockeur romantique ça m’a valus quelques coups de poings et quelques tapes sur la gueule parfois je m’évanouissait d’autre fois je pleurais. J’aurais pu manger des coups de queue de billard en pleine gueule on appelle ça une vie de trimpe. À la fin tout les soirs je risquais ma vie c’étais pas un opéra rock je faisait pas de la figuration dans Starmania c’étais pas aussi beau que West side story… Je sais pas pourquoi voici que je pense aux valeurs, le rock ça peux parfois vous enrichir mais l’argent c’est avec combien t’en a que les gens te jugent, j’étais, je suis pauvre. Les rockeurs c’est toujours à moto quand même rockeurs et motard c’est pas pareil et encore faut parler de motards criminalisés, là j’ai peur, je veux plus avoir affaire à eux. J’en ai finis de tout ça je suis maintenant un mon’onk tranquille qui essaye d’être poète dans des pensées folles. Mon rock était toujours accompagné de la musique de Stevie Ray Vaughan avec l’alcool ça me brûlait. J’ai changé je rocke plus je suis trop vieux j’ai jamais rien compris à la mécanique à une époque y’avait les mods contre les rockeurs. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

10/11/2022


mardi 8 novembre 2022


 

Bonsoir ! Bonjour! J’ai passé la journée d’hier au chum ça valait la peine mon œil est guéris. Toujours étonné de voir cette foule de monde qui se fait soigner en ophtalmologie. L’ophtalmologue qui me soigne a un nom d’Europe du Nord, Pologne? Ukraine ? Russie ? Je sais pas mais elle donne de bon soin elle a de l’expérience, ce soir c’est une chronique du quotidien. Mercredi j’ai dormis un peu, je me cherche de la poésie c’est difficile. Je me cherche un train, des gares les TGV européen souvenir de Milan et de Trieste j’ai retrouvé une carte Trieste c’est une petite ville, un petit port sur l’adriatique. Je reviens toujours cette écriture est effrayante de banalité. Je cherche toujours le bon le beau mot. L’animatrice radio racontait être entré en littérature tard quarante ans pour des études en lettre universitaire faut croire que ma façon d’écrire est pas littéraire j’ai pas fait d’étude de haut niveau pourtant c’est la sensibilité que je veux. Ma façon de voir les études littéraire c’est tous dans le même moule. J’ai un point de vue unique je suis un outsider, faut que je garde ça … Les études ça peut aussi être une quête d’amour qui une fois réalisé vous laisseras pour le meilleur devant une page blanche pour le pire dans la mort. Je cherche l’écriture virile trop souvent on ne la reconnais pas on préfère le facteur alcoolique. J’ai toujours les mêmes souvenirs je pense au bistro polonais du coin de la rue, j’aime bien aller m’y asseoir et ressentir un peu l’europe, le  café, les pâtisseries, les pirogis . Écrire c’est presque tout le temps le désir, le désir jamais remplis, la quête, «  l’inaccessible étoile » disait le grand poète belge … Je pense que je vais repartir, je me cherche une destination encore une fois Paris au printemps? Je sais pas mais j’ai quand même pas vue la moitié de ce que Paris a à offrir. Je pense à la guerre en Ukraine j’ai hate que ça finisse. Voilà ce que j’avais a raconter ce soir. Les grands savants sont à l’université moi, pauvre fou, je cherche la liberté. J’aurai donné à la folie, à la schizophrénie qui comme une noble cause m’habite depuis des années, Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

09/11/2022

lundi 7 novembre 2022

 

Bonjour! Bonsoir ! Une fois j’aimerais écrire quelque chose de beau, quelque chose où vous auriez les yeux pleins d’eau… Une histoire qui vous fait dresser les poils sur la peau. C’est difficile d’y arriver j’essais de m’inspirer je pense au camping de Granby de ces gens qu’ont va déplacer il n’avaient que des tentes pour coucher. Parfois la vie ça vous endurcis, on est moins ému à la vue des gens qui couchent dehors on se félicite de pas partager leur sort pourtant on a été si près de ça une chambre et on mangeaient dans les refuges, j’avais pas conscience d’être rendu là. Les années ont passées je me suis rétabli, redressé, Je pense à ce coloc toxicomane qui avait perdus ses parents très jeune grandir comme ça c’est difficile. J’admirais pas mon père mais aujourd’hui je sais que c’étais mieux de l’avoir lui que pas du tout. À la radio Unchained my heart par Joe Cocker un disque que ma regretté sœur m’avait offert. Les jours passent, on vieillis, j’essaie quand même de m’imaginer de me préparer un prochain voyage. Je pense à un cauchemar que j’ai fait hier, on cognait à ma porte dans la nuit j’ai ouvert y’avait un inconnus après je me souviens plus… L’écrivain disait préféré l’idée d’écrire à l’écriture elle-même. Moi j’aime bien écrire de ma solitude, j’ai pas vraiment quelque chose à dire mais vous êtes là lecteurs lectrices. La musique m’auras longtemps berçé un vrai bébé. Je suis loin du beau grand texte touchant que je voulais vous écrire au début. Quelques mots comme ça j’aimerais bien mériter un peu de considération. J’ai mes boites de manuscrits dans la penderie j’ai peur d’y jeter un œil. La nuit est à moi c’est l’avantage de la retraite on peux dormir le matin, Vous me verrai pas le matin m’élancer dehors pour trouver une job. Les jours sont comme des blocs lego que j’assemble un à la fois j’essais de faire une forme élégante. L’élégance !  Voilà une chose dont on parle pas beaucoup mais on devrais tous en avoir un minimum, on pardonne tout à quelqu’un d’élégant c’est un peu ça que je vais essayer de faire avec ma chute pas trop brutale. Réjouissez vous j’ai presque terminé. Voilà je vous quitte pour ce soir comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

08/11/2022


dimanche 6 novembre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour! Cet après midi les Alouettes de Montréal ont gagné leur participation à la demie finale de l’est ce seras à Toronto. J’ai beau lire tant et tant, le sport qui occupe un grand pan de notre vie nord-américaine est occulté dans la littérature personne ne va à un match où regarde un match à la télé serait-ce parce que le sport spectacle manque de sensibilité pourtant s’agit juste d’avoir jouer un peu pour comprendre l’émotion véhiculé dans une partie s’identifier à une équipe et être bouleversé quand elle compte quand elle gagne, notre vie est transformée pour un moment en pensant aux joueurs adulés. J’oublie pas que le cinéma, les séries télé en ont fait leur chou gras, le seul chroniqueur « littéraire » qui l’écrivait bien est maintenant à la retraite il avait une vision très européenne, une vision sensible de ce que ça prend pour être un athlète de haut niveau. Quand même le sport accepte pas d’être trompé par la littérature il tiens ses fans captifs marquant les statistiques des matchs c’est l’Olympe …. Les séries mondiales de baseball sont terminées, voilà un côté très littéraire, séries mondiales à ma connaissance y’a qu’au U.S.A qu’on joue au baseball professionnel dans les grandes ligues. Le sport c’est un exemple d’activité bi-polaire on y vie des hauts et des bas de grandes charges émotives qu’on ne retrouve qu’avec notre équipe préférée, per favor choisir l’équipe de sa ville. Au football on surveille beaucoup les commotions cérébrales avec un protocole parfois je soupçonne certains joueurs violents d’être psychotique pour résister à la douleur. C’est toujours étonnant de voir certains joueurs étoile tout sport confondu dominer leur sport… (133) Clémence Desrochers - Moi c'est le sport - YouTube  Vous allez me dire le sport c’est une affaire de beauf mais à Rome déjà ils réclamaient du pain et des jeux. Moi je suis un sportif de salon contrairement à un praticien ressource que j’admire qui pratique le ski de fond et le vélo en maître, n’empêche le tour de France a ses afficionados de la petite reine qui se massent le long du parcours. Voilà quand on est jeune on rêve tous de faire les grandes ligues, moi j’avais pas le talent, je me défendais quand même bien en vélo. Ce soir c’est ce que j’avais à écrire. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère.

07/11/2022


samedi 5 novembre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir y’a un type dévoré par la peur qui gueule dans la rue. Il crois qu’un type armé est après lui, avec ce temps chaud les sans domicile fixe ont une pause. Je sais pas comment je vais faire pour écrire un texte ce soir. J’ai un peu dormis, j’écris pour chasser l’ennuis… Le goulag centre-sud est peuplé de gars qui parlent seul, les ressources pour itinérants sont pas loin y’en a quand même beaucoup qui veulent pas de leurs services, cette chaleur du mois de novembre ça fait pensés à la fin du monde , à l’apocalypse, à la campagne on entends des coups de feu c’est le temps de la chasse plusieurs vont essayer de tuer l’ours de la dump. J’ai piqué un petit roupillon, je veux pas vous abandonner. Les voix sont toujours présentes l’idée c’est de faire le tri et de choisir ce que je vais écrire, parfois ça se superpose dans ces moments là j’arrête… Pauvre fou ! On fait pas de la littérature avec des symptômes de schizophrénie partis comme je suis on va confondre avec une forme de démence, je rajeunis pas. Je rêve encore de voyage peut-être encore à Paris mais pas tout de suite… Là c’est vraiment la nuit bientôt les bars vont fermer y’a longtemps que les jeunes filles sages sont rentrées à la maison. Je pense aux infirmières elles ont pas vraiment le temps de niaiser dehors. La fenêtre est ouverte j’entend des rires, mes convictions? J’en ai pas beaucoup j’essais de sauver mon âme, c’est un peu elle qui parle qui se confesse rien de bien méchant, une façon de me soigner, de rester en rétablissement, on a beau dire y’a un côté moral à la psychose une façon d’aller à l’envers du bon sens.  Quand j’écris comme ça je crois entretenir ma sobriété de toute façon c’est moins douloureux j’ai la tête moins grosse. Là je laisse la nuit m’emporter par monts et par vaux cette liberté je la garde elle m’est assignée, pas question d’ambulance et d’hôpitaux ce soir, cette nuit, faut pas avoir peur de la vie. Quand bien même je serais longtemps devant l’écran de la machine, je veux pas écrire l’impossible et encore j’ai rien dis. Voilà c’est terminé pour cette nuit, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

06/11/2022

 

 


vendredi 4 novembre 2022


 

Bonsoir ! Bonjour ! Vendredi soir il fait chaud comme jamais pour ce temps de l’année. J’ai toujours de la difficulté à rester assis. Je suis allé chercher le coupe ongle pour me débarrasser d’un cuticule. Une lectrice me disait qu’il y avait jamais eu autant de poètes que de nos jours. Mais pourquoi ? Après les semaines de quarante heures et maintenant la retraite ils décident d’être poète. On est pas poète à temps perdus c’est tout le temps de l’enfance à la mort. Riche pauvre, hétéro gay bi la poésie vous mange son homme sans parler des poétesses, ça donne quoi si c’est juste pour s’apaiser on doit être bouleversé à mort par l’horreur où la beauté. Je fait trop le poète. Ast’heure qu’ils sont vieux ils se découvrent une âme de bohême croyant accéder aux lettres mais on a écris avant malgré tout ignorant saigné par le présent. Quoi dire je ne porte pas les cheveux longs et y’a pas job plus sérieuse que la poésie sinon c’est des histoires de gros lard transpercé par un cran d’arrêt. Encore je devrais me cacher dans une armoire où sous un escalier et me laisser mourir étouffé… Quand on est vieux c’est plus le temps de se prendre pour Oscar Wilde pourtant j’ai cherché j’ai lu parfois y’avait du sens d’autre fois pas… On est pas a une époque où il est bon de parler des batailles de Stalingrad c’est là que les allemands ont perdus maintenant c’est une autre guerre, les russes essaient de faire croire que les Ukrainiens sont des nazis quelle folie, ils vont vider le goulag en faire de la chair à canons. Comme toujours je suis dans mon passage à vide, trop vieux pour étudier je fait avec ce que j’ai, parfois y’a des parfums de fin du monde ça semble impossible désormais de vivre en paix. Je sais pas pourquoi je pense aux graffitis dans les toilettes de la shop une sorte de défouloir j’ai fait rire de moi quand j’ai écris sur le tableau d’ardoise de la salle de toilette de la brasserie, je savais plus où m’inscrire… Plus beaucoup de temps devant moi, j’aurai écris le papier dans des boîtes de la penderie. Les études c’était pour les gens sérieux moi j’étais… Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

05/11/2022

jeudi 3 novembre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour! Écrire dans l’abyme internet, je sais pas où vous êtes. La gagnante du prix Goncourt a mérité dix euros mais on s’entend pour dire que ses ventes vont monter en flèche. Je pense à mon pauvre petit livre a compte d’auteur fallait quand même le faire on m’a beaucoup félicité de l’avoir fait, autour de certains lecteurs y’a personne qui aurais l’idée d’éditer un livre.  Gerry Boulet chantait « les limousines et les disques platines pour les avoir faut faire le mort » on sait bien que dans l’édition le scandale est vendeur pourtant la chanson semble dire le contraire. Y’avait un romancier aujourd’hui décédé qui menait une vie dissolue il touchait beaucoup les lecteurs de son âge au mode de vie décadent.  Le genre de gars a entré en transe créatrice pour un bon moment. Il écrivait son livre et quand il avait terminé il allait bambocher dans les bars du quartier latin comme si tout ce qu’il savait faire c’est jouer au pool et se saouler. À l’hôpital une infirmière m’avait dit de lui écrire, ce que j’ai fait l’internet commençait, il m’avait répondu ne pas lire quand il écrivait pour pas influencer sa création voilà ma tentative de relation épistolaire avec un auteur qui à l’époque étais remarquable. Tout ça c’étais rock’n’roll le samedi soir je passais au bistro, j’en buvais quelques une et je prenais le taxi pour les bars du bas de la ville. Alcool et rock’n’roll un n’allait pas sans l’autre c’étais parfois violent on risquais de finir tué dans une ruelle y’avait pas de musique là. Souvenir de l’académicien avec qui j’avais discuté au bar il avait pas encore de grandes ambitions il a quand même fait sa place dans le monde des lettres. Quand la poétesse est décédé on aurais voulu que j’anime des soirées de poésie micro ouvert à sa place, je pouvais pas faire ça dans ce milieu là je serais mort. Je sais pas ce que sont devenus les éditions Gaz Moutarde ils avaient une parole dure et franche… Le mot que je cherchais c’est patachon je l’ai volé à un poète lui aussi décédé. Au fond à part à Radio-Canada y’a plus grands place pour les poètes hors du circuit étudiant. Voilà je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère, au revoir !!! À bientôt !!!  Ciao !!!

04/11/2022