mercredi 12 octobre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour ! Cette nuit il fait doux, la fenêtre est ouverte. Ce matin je serai au salon des ressources en santé mentale de l’est de Montréal. C’est toujours intéressant. Hier j’ai participé à une formation Recovery College sur la stigmatisation, j’ai beaucoup apprécié. C’est un combat quotidien mais avec des activités comme ça on y arrive, c’est une lutte permanente. Ça prend aussi de la poésie dans ce monde dur et difficile même la poésie ne se plie pas à qui veux bien, on est pas poète on y travaille, les mots ne se laissent pas faire ils nous emmènent dans des cités interdites de notre monde intérieur. L’âme la grande place où on s’immole où on brûle la connaissance de soi pour mieux dire l’impossible encore… Je suis un peu révolté contre ceux qui après quelques vers de mirliton se disent poète, la poésie demande beaucoup plus que ça, le stigmate est toujours présent par défaut. Tout ça vaut ce que ça vaux une construction brinquebalante qui essais comme toujours de dire la difficulté d’être avec la foi du charbonnier, oubliez pas c’est une composition, une espèce de mise à jour de l’affect poétique revue avec l’analyse. La poésie on en donne aux oisifs qui n’en ont que faire moi je suis un peu vieux pour me prêter à ce jeu. J’écris parce qu’il n’y a plus autre chose à la fin de sa vie on avait demandé au patriarche de l’écrire, je sais pas quel fantôme se cachait il l’a jamais fait. C’est à mon tour d’être une personne âgée, je sais les religieuses trouvent que soixante six ans c’est jeune je ne demande qu’à les croire mais je sens déjà le poids des années de dérive. Si je reviens à hier je crois que j’ai aidé que j’ai fait de mon mieux plus je peux pas. Je vous ai pas dis qu’on m’envois de très beau mots pour mon livre même avant de l’avoir lu. Je crois que les cols bleu, poète si il en est, se préparent pour l’hiver. Encore hier j’ai très bien travaillé avec ma collègue on a très bien collaboré. Je sais pas pourquoi cette nuit y’a plus de circulation automobile, je pense a ce cours de discours poétique à ce professeur sympathique c’est un peu lui qui m’a guidé vers l’écriture. Voilà, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là.

13/10/2022


mardi 11 octobre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour ! André Brassard est décédé , les amoureux d’art dramatique sont bien malheureux semble que c’était tout un personnage avec beaucoup de caractère. Ça faisait un moment qu’il étais malade parfois on pouvait le voir marcher sur le plateau, il n’avait plus de projet significatif. Il a laissé dans la tête des spectateurs d’immense projet d’art dramatique. Un homme qui a lui seul a marqué le théâtre québécois ses mises en scène laissait voir un homme avec du talent. Il a longtemps été l’acolyte de l’auteur Michel Tremblay qu’il a servis comme un génie. C’est un peu du Québec moderne qui disparait toute nos sympathies à ses proches. Ce matin je me rend à l’institut pour une photo d’un projet d’excellence. On a pas vraiment besoin de m’hospitaliser j’y vais de moi-même rencontrer la direction, pourquoi? Aller donc savoir, je pense à tout ses hommes de lettres qui ont fréquenté l’institution autant du bord des soignants que des soignés. On en vois plus de ces artistes marquant présent dans la culture québécoise et qui ont consulté et été hospitalisé en psychiatrie. Je crois pas que Brassard était un de ceux là. Moi pour l’instant je donne des formations sur le rétablissement, ces écrits en sont une partie constituante et sur la stigmatisation qui n’est pas très simple mais qui exige qu’on la combatte pour la faire disparaitre. Mes pairs ne méritent pas ces jugements dévalorisants. Encore aujourd’hui je fait de mon mieux on ne peux me demander plus. Quand j’étais plus jeune je voulais créer une œuvre mais je prenais pas le temps aujourd’hui je crois qu’on peux considérer ce que je fait comme de l’art de petit vieux. Parfois l’âge ça permet la distance, je me donne la permission, y’a déjà longtemps que j’écris… Mais elle est où la poésie? On peut jamais la tenir c’est toujours un départ une incompréhension, écrire des vers émouvants c’est pas donné. Les grands écrivains sont souvent concis. Je sais pas pourquoi j’arrive toujours à un moment où je me dévalorise m’auto-stigmatise. C’est la nuit, encore l’insomnie voilà pour ce soir ce seras tout, quelques mots encore pour donner du corps pour la chute. Soudain je respire un gentil parfum. Parfois je me dis que sur le lot de texte que j’écris y’a forcément quelque chose de bon. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère.

12/10/2022  

 


lundi 10 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! J’espère que tout ceux qui ont commandé le livre l’ont reçu ça semble plaire à ceux qui l’ont reçu j’ai aucun commentaire si ça veut dire quelque chose. Y’a une alerte fumée qui fonctionnait, j’ai eu un peu peur pour le feu c’est revenus au silence heureusement.. C’est l’automne les arbres ont des couleurs de feu. Hier l’équipe de football canadien a perdus son match je crois pas qu’ils soient aspirants à la coupe Grey… Je plonge dans mon monde intérieur l’introspection m’amène au taxi que plusieurs grand poètes ont pratiqué pour le pain et le beurre. Tout ça c’est toujours je veux dire je ne sais quoi quand y’a pas de politique ça fait des poèmes ennuyeux. Le gouvernement élu nous a promis cinq cent dollars va-t-il tenir sa promesse? Je suis loin des mots de mon âme, je souffle et je souffre mon cœur bat tranquillement j’essais de trouver quoi dire avant qu’il ne s’arrête…. Sur le boulevard Montparnasse le café terrasse s’appelait la Rotonde j’y ai passé de bons moments comme toujours j’étais à la recherche et à l’écoute de mon monde intérieur… Je vais repartir je ne sais quand c’est trop agréable de voyager,  un ami praticien ressource à la retraite est à Paris en ce moment quand je suis revenus de là-bas il m’a rendus visite et demandé les prix des restaurants pourtant je suis certain qu’il est plus en moyen que moi. Ce matin je donne une formation sur le rétablissement, J’ai le trac pourtant c’est pas la première fois que je le fait, dites vous savez quel bruit ça fait un cœur qui bat ? Mais je me trompe c’est pas le cœur mais l’âme qu’il faut écouter je la laisse s’épivarder ça fait moins mal, parfois ça me monte à la tête et je délire. Je crois que cette journée de congé plusieurs l’ont passé au bar en buvant pour essayer de calmer le bruit cervical. Ça donne rien on tombe rapidement dans la psychose et ses hallucinations. Étrangement j’ai jamais vu personne lancer sa bouteille dans le miroir au fond du bar, une façon de briser le sort, Narcisse s’aime tellement il en est incapable. Quelques mots encore et je termine la finale c’est toujours difficile. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Au revoir à la prochaine je l’espère !!! Bye !!! Ciao !!! Arrivederci !!!

11/10/2022


dimanche 9 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je voudrais te dire avec les mots du quotidien comme j’aime la vie que le poème est mien parfois j’ai besoin de soutien pas de poème alambiqué au mots mystère prétentieux pas de mots vaporeux de la passion juste un peu. Juste dire l’amour en  attendant le jour sans peur de faire un four. Te dire bonjour parce que les gens ont besoin d’espoir avant de dire au revoir. Pourtant c’est souvent noir avant que je vous ait écouté, entendus, garder ça dans la simplicité dans la mesure du courage en sachant que la poésie prend de l’âge que les poètes meure aussi et même leurs poésie. Les éternels sont pas ici je te dis avec humilité que je peut pas t’écrire juste t’aimer. Je sais je sais je deviendrai sénile ça feras pas des piles. Mais oui j’écris ça pour toi avec tout mon doute avant de t’adresser une prière en oubliant la bière. Écrire avant de devenir dément, je t’entends le poète avait besoin d’amour infinis. J’ai pas su lui donner j’étais pas assez instruit. On a besoin d’humanité de sororité d’efficacité, encore ce soir je serai pas arrivé à te toucher dans cette langue d’assassiné. Ma chaire c’est le trottoir c’est là que je raconte avant d’entrer au mouroir j’espère que ce seras très tard, fessons, vargeons allons y au coton  avant que ça finisse en abysse… Bon! Vous voyez bien que je suis pas sain juste des mots de taré, d’éclopé. Je sais pas comment faire pour vous rassurer que cette nuit on est en sécurité que j’emploierai pas les mots des chirurgiens que je nommerai pas leurs outils. À trop vouloir faire de poésie on écrit que des absurdités à quoi bon délirer dans la cité. Tu m’entend j’espère c’est pour toi tout ça, je n’irai pas lire dans les bars  de ce côté-là j’ai assez donné j’ai plus personne à séduire même si j’ai besoin qu’on me dise je t’aime. De toute façon mes poèmes définitifs je les ai écris y’a plusieurs années le reste c’est de la broderie. Voilà pauvre fou finis qui veut entrer en poésie comme on entre dans les ordres, austère et consacré. Une profession de foi dans les mots. Voilà! C’est terminé, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Bye, Ciao !!!

10/10/2022


samedi 8 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! Ce matin c’était coupe de cheveux. Je vais dire, je vais dire, je vais dire la liberté essayer par cet écrit de me rapprocher et dire que parfois l’amitié est pas réciproque, l’amour singulier c’est difficile de pas se répéter. Je me réfugie souvent dans mes souvenirs de Paris comment mon passage à l’embarquement a été court simple et facile. J’arrache à mon âme les  mots les plus durs les plus difficiles ça ne me soulage pas. À la radio un chanteur pop des années quatre vingt, ça me fait mal, je pense à ces jeunes filles que je fréquentais sans jamais réussir a me faire une blonde « steady », un lourd passé à ne pas savoir comment m’y prendre avec les femmes parfois je couchais avec une où l’autre mais celle que j’aimais se défilais. Je me noyais toujours dans la bière, dans mon enfance le samedi soir on allais souvent au cinéma voir des films pour adultes parfois sexy. Je vous laisse ça c’est un peu mon journal, je suis pas Saint-Denys-Garneau tout en beauté en retenus il est jamais revenus. Ma prose est pas très stylé, c’est une écriture engourdie qui rêve de nature d’arbre et d’herbe. Aujourd’hui j’écris pour enrayer la maladie, les émotions déglingués je les vie souvent, je pleure pour rien … C’est toujours le même doute parce que j’écris sans avoir étudier. J’ai pas les moyens intellectuels des grands écrivains. À la radio c’est les chansons romantiques de la fin de mon adolescence avec les copines et les copains ma vie commençait à se déglinguer. Je les aimais bien les filles, les sœurs, des années marquantes je sais pas ce qu’elles sont devenues aujourd’hui elles sont certainement retraitées. Je regrette pas l’adolescence c’étais trop difficile j’ai pas aimé ça. J’en aurai toujours le souvenir j’en suis jamais revenus. Écrire c’est la forme « d’art » qui me conviens des moyens minimaux où j’essais de composer, je crois qu’on diras jamais que je suis un vrai artiste, je sais j’ai pas de thème je brode autour de mon vécu présent. En ce moment j’ai de la difficulté je réussis pas à me faire des amours, des amitiés littéraires. Voilà je me dénigrerai pas je fait de mon mieux. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici, c’est la chute et je vous souhaite è la prochaine je l’espère. Au revoir!!!

09/10/2022


 

Bonsoir! Bonjour ! Samedi déjà. Je regarde le temps passé et je vieillis C’est affolant quand ça va pas bien je me rappelle les bons souvenirs de voyage. La poésie c’est souvent laconique, j’aime bien quand vous commenter. Mon livre est toujours en vente contactez moi et je vous le posterai. J’écoutais le poète parler de son séjour dans les rues de New-York, aujourd’hui ici les itinérants se cherchent un toit pour l’hiver. On attend les premières gelées avant l’été des indiens. J’écoute Radio-Canada cette nuit y’a de la bonne musique, du rap, du hip-hop … Je suis loin de mon monde intérieur cette nuit. Je pense aux gens qui disent « honnêtement » à tout moment est-ce parce qu’ils sont malhonnêtes.  «  La nuit je ment » le regretté Alain Bashung, j’écoute, j’essaye de sentir mon monde intérieur… Dire mes souvenirs musicaux d’il y a quelques années quand je me promenais dans les clubs avec une valise … C’est loin tout ça je vois plus personne parfois je crois que la culture c’est pas pour les vieux bonhommes comme moi. J’ai envie de tout laisser ça la et d’aller me coucher, c’est souvent comme ça, l’animatrice radiophonique veux se remettre de ses émotions En ce moment ce que j’écris c’est pas très émouvant, je trouve pas, j’aimerais m’engager dans une écriture politique pourtant c’est les sentiments que j’essais de dévoiler. La schizophrénie ça rend froid on exprime pas nos émotions au bon endroit. J’écris mais je veux pas que ça se termine dans la violence je veux être le contraire des assassins . Y’a pas de douleurs au fond de mon âme, j’irai pas coucher dans la ruelle avec les rats… J’ai des souvenirs d’adolescence le grand chef scout nous amenait sur une espèce d’auberge à Saint-Roch-de-Mékinac on mangeais et on discutais ça semblait pas déranger nos parents. Voilà, c’est vieux tout ça les gars sérieux travaillaient nous on s’amusait. Je me souviens pas vous l’avoir dis, j’ai eu ma dose de rappel. Quelques mots encore c’est pas mal saccadé ce texte, ça sent le pain frais, la levure, beaucoup de parlotte mais peu savent. Je pense aux valeurs de la société et aux miennes parfois ce sont pas les mêmes… Tiens c’est finis comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici, à la prochaine je l’espère, au revoir !!! À bientôt !!! Bye !!! Arrivederci !!!

08/10/2

jeudi 6 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Soirée de jeudi à vendredi, la semaine prochaine on commence nos co-construction. C’est important de le dire on fait pas ça tout seul chaque participant est invité à mettre l’épaule à la roue. Depuis que je suis retraité le stigma est moins présent, je me bat pour les plus jeunes ceux qu’on soigne encore à l’haldol, ceux qui souffrent des symptômes positifs de la maladie, ceux qui veulent mourir , ceux qui souffrent de parkinson. Comment vous dire que vous avez le droit de vivre que vous êtes des êtres cher pour qui je suis prêt à me battre pour qu’on vous fasse une place. Souvent on mésestime ceux qui souffrent on oublie que pour un moment vous serez incapable de travailler et c’est vous-même malgré la maladie qui voulez réintégrez le marché du travail … Mon expérience de travail en est une d’emploi subventionné et de longues périodes de chômage, on tenais pas à ce que je sois un artiste mais malgré tout aujourd’hui j’essais d’écrire de faire de la littérature c’est ma façon à moi de ne pas oublier les heures sombres. Je pense à un camarade ancien gardien de nuit qui a finis sa « carrière » à l’entretien ménager, j’ai un immense respect pour lui mais il me semble qu’il méritais mieux. Il étais malade mais s’infligeais la routine pour le normal. Moi j’ai été incapable de garder un boulot, avec un secondaire trois pas terminé je pouvais pas en demander beaucoup et pour un psychotique les études c’est très difficile. Souvent le stigma est que les collègues nous considèrent pas comme des vrais malades ils croient qu’on fait semblant et on nous place dans des emplois sans stimuli pour atténuer les symptômes pourtant on aime bien qu’on fasse appel à notre intelligence … Je raconte mon histoire pleine de révolte dans les années noire a écouter du psychobilly. Encore aujourd’hui même à la retraite on me dis que j’ai pas le droit de manger, je devrais me laisser crever de faim comme un vieux chiens plein de puces quand même avec le temps la mort se rapproche et je sais que mes pairs novice dans la maladie vivent une époque fertile pour le travail. Souvent le problème c’est pas la job c’est les collègues mais encore ça peut-être soi. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère.

07/10/2022