mercredi 21 septembre 2022


 

Bonsoir! Bonjour! Je suis content le scanner est redevenu  utilisable là où je le suis moins c’est dans la réception des bouquins c’étais pas clair. Y’a toujours ce chant de la blessure poétique. Cet air, cette mélodie qui est devenus une contrition. Amenez moi  amenez moi vers des nuits de mer tranquille loin de l’orage et de la tempête montrez moi la voie avec le compas pour que j’avance à l’aveugle. Bientôt on y seras dans la joie et l’espoir la nuit disparaitras et on chanteras Alleluia, Tout à vous j’ingurgiterai de l’espoir en restant dans l’humble évidence que je ne suis pas un grand poète. Je vole son titre a Ti-Mé je suis le poète des sacs vert mon nom est maintenant au dépotoir, Dans la poésie y’a de la place pour l’humour mais faut le faire avec sérieux . Cette nuit j’ai pas de symptômes cognitif c’est bien. Vous me connaissez  je fait plus de paranoïa, je dois être prudent c’est pas parce que je vais mieux que je vais arrêter les médicaments, Comment vous dire que je déteste le mot, normal, ça n’existe pas on a tous quelque chose … Souvent le normal ça démarre à la brasserie entre quelques bières d’alcoolique finis. J’écris tout ça pour accoucher d’une souris, y’a de l’orage, la matriarche en avait peur superstitieuse elle allumait des chandelles. Dans ma jeunesse j’arrivais pas à être heureux dans des boulots miteux, la copine de l’époque me harcelait parce que je trouvais pas de travail. Maintenant c’est l’envers y’a plus de boulot que de travailleur. Je m’en tire y’a un an que je suis à ma retraite. Ouais! Mon histoire ça en est une de raté rien d’édifiant, je me retrouverai pas dans le Sélection du Reader’s Digest , ce soir je vous vomirai pas mon malaise, La schizophrénie je la vivais beaucoup dans l’alcoolisme, je me poursuivais d’un débit de boissons à l’autre, j’allais voir si j’étais là … Je me suis tant cherché dans mes virées j’y étais pas, juste des inconnus. Veuillez m’excuser pour cette écriture c’est jamais la bonne mais je m’autodénigrerai pas, Je pense à cet individus que j’aurais aimé être, la tête bien droite, les deux pieds biens ancré sur terre, un exemple. Comme toujours je termine sur les mêmes mots, je suis content de vous avoir comme lecteurs, lectrices. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

22/09/2022

 

mardi 20 septembre 2022

 

Bonsoir! Aujourd’hui je vous écris de la soirée. Ce matin je vais préparer une formation avec une collègue c’est toujours difficile de démarrer en écrivant son monde intérieur. Encore quelques heures et je devrais avoir les livres. J’essais de trouver des souvenirs que j’ai pas utilisés plus souvent qu’autrement ça tourne autour des bars et des brasseries de Villeray-La Petite Patrie y’a rien de plus tristes que de boire en jouant au billard parfois y’avait des endroits avec des machines à boules des pinball machine ma carrière de bum a commencée jeune à la tabagie où je me frottais sur les filles de passages. Les gars de mon âge, sérieux, travaillaient pourtant plus tard j’ai trouvé du travail, là encore on ne me gardait pas. Je réalisait pas que j’allais vivre le calvaire du marché du travail a passés d’un job à l’autre. L’émotion on la vie en espérant la traduire pour la lecture. J’aimerais bien être émouvant, je pense au commis d’épicerie qui semble pas m’apprécié j’essayais d’éviter sa caisse mais on l’a placé aux caisses libre-service pas moyen de l’éviter. Hier en attendant l’autobus une femme est passée elle gueulait qu’elle avait un poignard qu’elle allait tuer quelqu’un ensuite elle a demandé des cigarettes personne ne lui en a donné, elle a continué son chemin. Trois gars qui riaient d’elle sont entré à la brasserie ils riaient inconscient que ça pourrais leurs arriver, ça m’a choqué. C’est un peu à quoi ressemble la rue Ontario. Je pensais à l’itinérance aux maisons de chambres comment certains ne peuvent plus y vivre victime de paranoïa parce qu’on pause trop de questions pour le loyer qu’on deviens facile à localiser et que c’est quand même difficile vivre dans une chambre faut être prêt. Dans la rue on est bien seul sans protection, les chambres c’est beaucoup la promiscuité malsaine s’agit pas d’étudiants mais bien d’itinérants avec toutes sortes de problèmes, c’est tellement difficile vivre là dedans que plusieurs y mettent fin à leurs jours. Je dis pas que c’est la seule raison ça en est une parmi tant d’autre, on a plus le choix ce sont des espèces de mouroir où on perd toute espérance d’avoir un meilleur logis. La vie est dure, dure en maudit l’hiver arrive faudra se trouver un abri. Voilà où j’en suis je termine comme ça, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère.

21/09/2022


lundi 19 septembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore aujourd’hui, bientôt ce seras officiellement l’automne. Comme toujours j’écoute mon âme qui parle. La nuit m’emporte et m’apporte un spleen nocturne. Je pense aux gars que je ne vois plus que sont ils devenus, ils sont certainement pensionnés eux aussi. Parfois j’ai peur de les rencontrés, c’est assez horrible la conscience d’avoir toujours les mêmes souvenirs, on a pas deux vie notre point de vue est unique. Je pense à mon court passage pour travailler sur des bateaux au port de Montréal, c’était l’hiver, février je crois, la tuyauterie qu’on devais réparé étais très froide on se gelait les mains c’étais pas un endroit pour les sensibleries, j’y ai passé très peu de temps … La nuit comme ça y’a pas de voix c’est moi qui mène ma matière grise. Je plonge au fond de ce que je suis incapable de nommer. Ce matin je vais chez l’optométriste, un examen de la vue de routine. Mon monde intérieur est riche il participe à ma spiritualité au fond ces écritures sont une prière, un acte de foi pour l’avenir … Cette semaine je devrais recevoir mes bouquins, j’ai hâte. C’est difficile de placer des mots sur ce que je vie, je souffre beaucoup moins qu’il y a plusieurs années tout ça c’est une thématique récurrente. Je pourrais intituler tout ça de l’utilité des mots, je pense à la haine, je haï personne mais y’a des gens que je préfère ne pas voir. Je n’écris plus d’un trait tout ce qui me passe par la tête je sais qu’on doute de ma santé mentale mais tant que je suis pas psychotique ça va. J’essais de faire du sens c’est difficile pour le pauvre fou, je crois qu’il ne pleut plus, l’écriture parfois ça me soulage. J’ai souvenir de cet intervenant qui avais abandonné l’écriture parce qu’il trouvait qu’elle avais pas de sens pourtant si on pose un regard psychanalytique tout en a. On peut se blesser avec l’écriture, avoir mal mais le but c’est de se libérer. Ouais! Tout ça c’est de l’ordre de l’analyse d’un néophyte, qui s’y frotte s’y pique. Je sais pour l’avoir vécu qu’il y a encore de la place pour mon rétablissement c’est de l’ordre de la sensation physique une espèce de légèreté qui est passée, Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère. Ciao!!!

20/09/2022


 

Bonjour! Bonsoir! J’espère que vous allez bien pour commencer la semaine. C’est la nuit de dimanche à lundi. Je vous signale que c’est difficile pour moi de pas être « personnel » je parle que de ce que je connais et j’ai pas autre chose que mon vécu. J’ai souvenir de ces psychoses à la shop c’était très dur je m’étais ouvert au patriarche il savait pas quoi faire de moi. Balayeur même si la paye étais bonne c’est pas ce que je rêvais de faire de ma vie. L’expression se faire mettre dehors dis bien la difficulté de perdre sa job, c’est difficile dehors a essayer de survivre avec ses semblables, des parias. À la shop je voulais monter les échelons mais c’était impossible de toute façon je détestais ça. Si vous saviez le nombre de boulots que j’ai fait. J’étais souvent au chômage certains se font une fierté de n’avoir jamais demandé de chèque d’assurance chômage, moi c’est allé jusqu’à la sécurité du revenu comme tout ceux là j’attendais avec impatience le début du mois. Maintenant je suis retraité même si on nous demande de retourner au travail j’irai pas. La vieillesse m’a libéré de toute façon je suis occupé avec des activités de santé mentale. Je me suis jamais si bien porté. Je trouve que la vie passe vite. Je vais essayer de vous faire un portrait de mon  état intérieur, les soirs de week-end j’ai souvent envie de mourir j’ai encore beaucoup d’effort à faire pour bien me rétablir, je veux pas être un imposteur quand même je suis beaucoup mieux que j’étais, un jour à la fois j’y arrive faut jamais que j’oublie l’humilité. Retour à la shop l’été dans l’huile et le compound pour les machines c’étais difficile … Je travaillais et je passais mon temps a regarder l’heure où je pourrais sacrer mon camp et après j’ai drifté longtemps. La vérité c’est que dans le travail en usine en série il se passait jamais rien toujours les mêmes pièces une après l’autre c’étais long. J’ai pas réussis cette nuit à vous traduire mon sentis. J’ai un peu dormis ça m’a calmé, engourdis un peu le malaise. Je travaillais sur des pièces d’avion, maintenant je prends l’avion c’est mieux. Voilà ce seras tout, j’espère que ça vous a plut, je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère. Au revoir !! À bientôt !!!

19/09/2022

 


samedi 17 septembre 2022

 

Bonjour! Bonne nuit! Ce matin je réalise qu’on peut se payer ma gueule avec mes voyages à Paris pourtant … J’ai jamais été aussi bien que pendant  ce dernier voyage. Je sais pas trop de quel propos vous entretenir. Hier j’ai regardé le football européen, le soccer, Montréal a une bonne équipe on a gagné. Je dois revenir a l’expression de mon état intérieur comme toujours à cette douleur sourde comme si je veillais un mort. Je dois me parler me dire que je fait rien de mal et de mon mieux. J’ai démarré le climatiseur c’est dimanche et j’ai toujours la même complainte, y’a longtemps de ça je faisait du stop pour aller voir les copains et les copines à Terrebonne y’a un moment que j’y suis allé maintenant je déteste cette ville qui a pas su me loger, m’aider dans mes moments les plus noirs. C’est vieux tout ça je devais devenir plus mature pour me rétablir. Je le fait un peu un jour à la fois. Je pense a ce fait que une personne sur cent souffriras de schizophrénie, je suis celle là. Je crois que ma sœur disparue étais bipolaire ça va aussi dans les statistiques c’est malheureux de finir et de ne  devenir qu’un nombre. À ce stade ci j’écoute mon discours intérieur c’est pas très poétique, je creuse ma « pensée » pourquoi ma vie ont me la ôtée j’en ai presque finis, je suis quand même un demi vieux . Je pense encore à cette banlieue où je vivais comment les gens y sont chauvin, plusieurs sont partis de Montréal pour aller y vivre moi j’ai fait le voyage contraire. Je suis pas resté là il étais question de ma santé mentale, je l’avais pas mal perdue. Cette nuit j’ai oublié la poésie, je suis gris et décati c’est pour éviter les ennuis je fuis dans cette typographie où j’ai rien dis mal pris pourtant c’est pas une tragédie c’est sans esprit. J’écris rien d’interdit, j’essais de devenir plus aguerris… J’ai presque terminé mes textes sont toujours moins fort à la première personne du singulier, tu est  là, tu me lis, tu te demande qu’est-ce qui dis ? Voilà pour cette nuit comme toujours j’aurait fuit dans les mots. Je termine et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!!

18/09/2022


vendredi 16 septembre 2022

 

Bonsoir! J’en suis au passage de la nuit de vendredi à samedi . Tant de différences culturelles entre deux pays si rapprochés me souviens d’un gars qui voulait m’y laisser lors d’un voyage au Vermont. J’étais assis sur le petit bout de siège qu’on appelle Kotex chez les motards propriétaire d’une Harley Davidson. C’était très inconfortable un long voyage. Je dirais que la différence est plus urbaine que rurale. Je reviens à mon monde nocturne, je me suis installé au Centre-Sud pour oublier cette banlieue nord inhospitalière. Maintenant je suis vraiment Montréalais et ça me permet de voyager. J’écoute cette longue et douloureuse parole intérieure en pensant à ceux qui ne croient pas à la force de l’écriture. Je pourrais qualifier ça de violence municipale, la lourdeur de l’âme pendant la nuit c’est son avancée maudite dans le torse ça ne s’annonce pas dans la tête c’est pas une psychose, laissez moi vous dire que je préférais l’ambulance au siège de la Harley… Après un bon moment j’ai quitté cette ville et j’ai vécu seul dans des studios parfois infestés de vermines. Je pense à la coiffeuse devenue serveuse avec laquelle j’ai vécu le martyr, un psychiatre nous avait même visité pour nous dire que tout étais normal mais moi j’avais mal, j’ai finis après d’horrible souffrance affective, par la quitter et j’ai trainé comme ça de logis en logement de studio en appartement je couchais sur les planchers. Le pire c’est ce grand vide dans l’estomac qu’on ne peux remplir. Je pense à ce moment magnifique de bien être à Paris dans la chambre d’hôtel je ne sais comment faire pour le reproduire c’est surement possible une deuxième fois. Ouais! Samedi pour un retraité ça veux pas dire grand-chose, je pense à la pénurie de main d’œuvre. Y’a un moment de ça on trouvais pas de travail du moins rien de valorisant. La tension est partie pour un court moment c’étais magnifique j’étais vivant… Vendredi soir c’est le last-call les gens rentrent chez eux, je me rappelle j’étais ivre et je voulais pas partir, lentement ils allumaient l’éclairage et on voyais les dégâts de la soirée, les verres cassés renversés, les mégots de cigarettes ça prenait un moment pour réaliser l’odeur, la puanteur. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. Au revoir ! À bientôt ! À la prochaine je l’espère ! Ciao ! Bye!

17/09/2022


jeudi 15 septembre 2022

 

Bonsoir! Une autre semaine de passée. La semaine prochaine je devrais recevoir un tirage de mon livre. Je devrais ce soir trouver de beaux mots. Il fait frais c’est la nuit je compose en espérant écrire quelques mots poétique. Les mots incestueux de la même famille s’embrassent entre eux, aratoire et oratoire font prier la nature. Je plie lentement ma voix distortionné, l’abus c’était de laisser toucher mon corps dans la foule c’était de la folie, j’y retournais j’en redemandais. Inconscient du mal que je me faisait. L’étrange approchais étirais le bras et me touchais encore saoul je m’éloignais pas. Y’avait que des hommes dans cette boîte là plusieurs frenchais se roulais des pelles pourtant je me suis jamais identifié au monde gay. Je dansait avec les femmes j’ai jamais réussis à en embarquer une … Les plus sages s’assoyait au bar et buvais sans se déplacer, ils restaient devant le miroir, l’été dans ce club c’étais torride malgré la climatisation. J’ai tant perdus de temps là dedans, les jeudi jour de paye je dépensais tout. C’étais y’a longtemps déjà j’y ai fait que des mauvaises rencontre une bière attendait pas l’autre on m’appelait la moppe sur la piste de danse tellement je suais. Ça exultais au son d’Offenbach  et de Billy Idol parfois même les Doors et Steppenwolf rajoutons en les Rita Mitsouko.  Longtemps mais longtemps les musiques suivaient pas le temps c’étais toujours le rock des belles années pas de musique punk, à cette heure on demandait « who’s gonna drive you home tonight » c’était dans le bas de la ville j’avais tout dépensé plus d’argent pour rentrer. Beaucoup plus tard on m’a dis que la bouteille de bière valait plus que ce qu’il y avait dedans, on accommodait les buveurs avec de la draught des verres de bière en fut moins chères… Au fond dans cette boîte il se passait jamais rien, j’attendais toujours en espérant qu’un visage connus allait arriver. Tout ça je vous l’ai surement déjà écris ailleurs je m’en excuse. On essayait de se placer sous la climatisation quand il faisait trop chaud cet endroit c’est maintenant un terrain vague  voilà de quoi était fait mes nuits j’aurais pu en mourir mais heureusement j’ai trouvé l’envers du décor, des réunions civilisées. Voilà c’est encore une vieille mémoire que je vous donne à lire cette nuit. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là. À la prochaine j’espère.

16/09/2022