jeudi 25 février 2021

Luminosité



 

Bonsoir ! Bonjour ! Journée occupée, j’ai pas terminé la réunion de la communauté de pratique Recovery College, Centre d’apprentissage santé et rétablissement … Dehors y’a une magnifique luminosité, la lumière rebondis sur la neige … Ils vont commencer le vaccin à grande échelle disont que l’âge prime sur la beauté. Encore une fois c’est mon journal du confinement. Ils parlent d’un passeport vaccin mais ils savent pas quand faut lui laisser le temps de travailler. J’ai la tête dans les nuages je pense aux avions, j’ai un texte à apprendre par cœur c’est difficile … J’espère que l’entrevue à Radio-Canada était bonne. J’ai pas à m’auto-dénigrer je fait de mon mieux … L’état d’esprit encore faut il croire en une forme de spiritualité peut être que je mêle les affaires avec la foi … Ce week-end je vais peut-être aller à la librairie, j’hésite faut réduire nos déplacements au minimum, ils appellent ça la distanciation. Je sais pas si au printemps on seras débarrassé de la Covid-19, j’aimerais bien. Je cherche, je fouille dans mon monde intérieur pour y trouver les mots de la douleur, les mots de la solitude qui m’accompagne mais que je préfère à la présence de pauvres bougres bandits décadents qui en cette fin de mois cherchent des dollars pour nourrir leurs habitudes. Parfois je reviens à ça  le comédien parlais de parrain alcoolique qu’on en avait tous un . Cette semaine quelqu’un est passé chez moi et m’a dis que j’avais de belles toiles sur les murs, j’ai dis merci …  C’est jeudi pour plusieurs c’est le jour de la paye en revenant du boulot ils vont s’arrêter à la Société des Alcools du Québec d’autre vont arrêter à la Société du Cannabis du Québec de toutes façons ils vont se geler. Je reste chez moi. Dans le moment je suis dans le silence avec toujours la même difficulté à dire mon senti où celui de l’autre. J’y vais pas avec la colère c’est pas nécessaire ce serais plus la jalousie, la déception de ne pas être un grand écrivain au vocabulaire sans fin. Je pense aux écrivains qui n’ont plus de quartier latin, qui écrivent dans le confinement impuissant. Les histoires sont souvent les mêmes servie à une autre sauce, ces jours ci c’est l’inceste dans le monde des lettres francophones, y’a toujours quelques choses de dégueulasse de monstrueux à briser l’innocence d’un enfant. Déjà adolescent je m’étais laissé épater par le grill de l’hôtel des Milles-Îles… Parfois j’étais trop idiot pour réaliser qu’on voulait ma peau. Je prenais une grosse Mol devant le scopitone. Y’a des moments où je me suis fait assommer encore c’étais pas assez pour que je lève les pîeds. C’est loin tout ça je retournerai jamais là. Je vous parle pas des gars de Saint-François … J’y reviendrai peut-être c’étais la pègre. Voilà ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!

Bernard

mercredi 24 février 2021

Social


 

 Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir il neige, c’est toujours mon journal du confinement. Je sais pas comment traduire cluster, une éclosion ? J’ai terminé la lecture de L’OBS de la semaine, différents auteurs y sont allés de textes sur Flaubert c’est intéressant, le style, la forme, le fond, j’écris sans trop me casser la tête avec tout ça … À l’époque en même temps que je suivais le football américain je lisait Flaubert et Stendhal, j’ai un bref souvenir de Julien Saurel… J’étais trop jeune pour maintenant avoir un souvenir de Madame Bovary je devrais relire …  C’étais les lectures du secondaire de ma lectrice privilégiée. Le Rouge et le Noir j’ai lu ça avant de m’enfoncer dans la maladie, j’avais une voiture je faisait faire ma lessive par la matriarche. Ça fait longtemps tout ça … Tout est blanc demain je serai pas mal occupé. Je réalise que les journées sont courtes entre le ménage la lecture l’écriture et la télé parfois j’écoute la radio. J’y vais comme souvent quand je sais pas m’y prendre avec mon senti, je pense à l’ami décédé qui avait passé beaucoup de temps à l’institut légal Louis-Philippe Pinel, il a pas vraiment eu le temps de vivre sa vie. Après la pandémie quand ce seras terminé j’aimerais bien qu’on reprenne les rencontres dans le cadre des bibliothèques vivantes. L’émotion c’est simple à écrire mais si difficile à faire vivre, on reste seul avec ses souvenirs où aucun lecteur se reconnait, aujourd’hui ce qui va marquer la journée c’est le congédiement des entraineurs de l’équipe de hockey locale, on étais pas partis pour la coupe. J’aimerais beaucoup que vous vous reconnaissiez dans mon senti des émotions fugaces sinon furieuses où presque fugueuses. Je sais les grands auteurs aiment pas qu’on s’amuse avec les mots comme ça. Je croyais pas qu’il neigerais beaucoup … Je sais pas pourquoi j’ai souvenir de la très belle pièce Un carré de ciel, inspiré de l’œuvre du grand docteur Ferron et joué magistralement par monsieur Robert Lalonde. J’aime le théâtre et c’est une pièce qui m’a marqué. Tout à coup je pense aux amis disparus avec qui j’ai passé du bon temps à discuter ils étaient intéressants « Que sont mes amis devenus que j’avais de si près tenus et tant aimé » des souvenirs qui aident à passé la solitude du présent. Je sais plus quoi vous raconter, j’aime bien discuter littérature mais les amis ne lisent pas, c’est un peu pour ça que je vous écris pour pas que ça reste en moi. Lentement j’arrive à la conclusion, j’ai envoyé le texte précédent à LaPresse+ je serais étonné que ce sois publié … J’espère que vous trouvez ça intéressant, je sais ce ne sont que des mots mais je trouve ça important. Voilà c’est l’épilogue la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!!  Abandonnez pas tout de suite ce sont les salutations d’usage !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard


mardi 23 février 2021

Euthanasie


 

 Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir  j’aborde un sujet délicat, l’aide médicale à mourir pour ceux qui souffrent de maladie mentale ce serais vous mentir que de dire que j’y ai jamais pensé y’a longtemps déjà j’en avais discuté avec une docteure à l’urgence de l’hôpital Saint-Mary elle avait pas de réponse et c’est tant mieux comme ça je suis toujours vivant. L’aide médicale ça ruine selon moi le message que le rétablissement est possible, y’a aussi le fait que la maladie mentale souvent brûle le raisonnement on deviens tellement désespéré qu’on crois plus au mieux. Il faut accompagner les gens dans une grande détresse essayer de leurs insuffler le désir que ça aille mieux, c’est quand même difficile de sortir du désespoir, c’est un suicide assisté de l’euthanasie, y’a une part d’égoïsme là dedans on pense pas a nos proches ceux qui nous entourent. J’essais de pensés à cette descente dans la psychose qui fait de soi un mauvais juge, la schizophrénie et le discours solitaire là aussi il faut écouter … Y’a le mot victime qui me viens en tête, ces voix et ce long discours qu’on essaye de raisonner, s’agit pas de les aider à mourir mais à se rétablir. Je pense à la maladie mentale en général comment chacun de nous à différent niveau peut en souffrir comment la souffrance ça se mesure pas. On a beau dire qu’il faut s’exprimer c’est ce que le schizophrène fait mais souvent le rétablissement viens pas. Je peux comprendre que ce soit intolérable et j’ai pas de remède miracle parfois y’a des passages moins lourd… Parfois on dis qu’il faut tuer le père, je sais pas, la psychanalyse et la schizophrénie font pas bon ménage… Tout ce que je sais de la maladie mentale je l’ai vécu et je l’ai lu parfois ça reviens mais avec le temps ça s’est amélioré. Je dirais au psy d’écouter parfois y’a que ça qui fonctionne la médication est pas efficace. Entendre des voix par-dessus le silence avoir le sentiment que la télé nous parle personnellement c’est difficile, voilà pourquoi parfois il faut lire. Si tu lis ça et tu me crois pas je te dis que c’est possible de se rétablir d’apprivoiser la maladie lentement, tu verras les voix et l’angoisse ne seront plus omniprésent, tu reconnaitras ta sensibilité et laisseras les autres t’aider. Je veux pas être fleur bleue je sais qu’il y en a qui n’y arrivent pas et c’est pas une question de volonté mais je te dirais d’essayer … Parfois je pense encore au complot aux agents qui m’en veulent, aux nuits où je me sens envahie mais j’aime quand même bien la vie. J’ai vécu jusqu’ici si tu lis ça et que t’est mal pris fait moi signe je pourrai peut-être t’aider. Ce soir je vous ai pas écris sur la covid-19 je suis certain qu’il y en a qui voulait pas mourir. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine j’espère.

Bernard

lundi 22 février 2021

Présent



 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je parlais avec  ma lectrice privilégiée d’une exposition que j’ai vu au musée d’Orsay, le suicidé de la société Van Gogh selon Artaud. J’y ai vu l’œuvre de Van Gogh mais c’étais fascinant de voir la présence cinématographique d’Artaud un personnage à la voix et à l’apparence inquiétante, les films noir et blanc où on peut apercevoir Dali je crois font un énorme contraste avec l’œuvre lumineuse de Van Gogh. Artaud c’est autre chose, l’angoisse et la « folie » démultiplié qui donne a pensés aux films de Bunuël. Artaud c’était le début du vingtième siècle c’est assez étonnant qu’on entende plus parler de cette œuvre marquante. Van Gogh il est mort avant qu’on découvre son génie c’est un peu le propos de cette exposition que j’aimerais bien revoir … Je vais vous illustrer ça avec l’énorme rhinocéros qui garde l’entrée du musée. Vous êtes toujours dans mon journal du confinement, je pense qu’à Montréal c’est pas le bon moment pour aller au musée, c’est certain qu’on a pas la grandeur l’espace et la beauté des musées de Paris. Pour une fois je veux que ce sois clair https://fr.wikipedia.org/wiki/Van_Gogh_le_suicid%C3%A9_de_la_soci%C3%A9t%C3%A9  c’est une œuvre que je devrais étudier, Artaud y vilipende tout ce que la société n’a pas rendue à la grande œuvre de Van Gogh, je vais aussi placer une mauvaise photo d’un autoportrait de Van Gogh à l’oreille coupée vu au musé Tate de Londres. Artaud c’est un poète radical… à la voix de fausset épeurante. J’y vais avec mon senti, j’aime bien quand mon beau frère me fait des suggestions, un homme cultivé qui sait que je l’apprécie quand je regarde la télé je pense à lui. C’est le couvre-feu, je vais devoir avec deux collègues préparer une présentation sur le rétablissement et une autre sur la stigmatisation sans vous écrire sur le monologue en préparation … Voilà ! Je retourne vers mon monde intérieur celui qui à l’époque d’Artaud n’était pas accepté où tout ce qu’on avait trouvé pour le soigner c’étais la lobotomie et l’électrochoc c’était cruel, en fait c’étais l’expression de la folie qu’on acceptait pas, la catatonie ça dérangeait pas trop… Au Québec on a eu un grand poète suicidé défenestré, une grande œuvre on avait cherché à le soigner mais c’étais pas réussis. C’est de Claude Gauvreau dont il s’agit lui aussi parfois on l’oublie. Je mentionne ces grands artistes j’arriverai jamais à me mesurer à eux. Je suis trop orgueilleux … Revenons donc j’espère que dans quelques années je serai encore en vie pour retourner en Europe, c’est presque terminé pour ce soir mon âme ne hurle pas, je ne suis pas au trépas ne me demandez pas pourquoi. Quelques mots encore , c’est la chute, l’épilogue, la conclusion jamais facile, y’a un parfum de friture lentement j’y arrive voilà comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Arrivederci !!! Bye !!! Bernard



 

 

dimanche 21 février 2021

Soso

 

Bonsoir ! Bonjour ! Me voilà encore, on en est à la dernière semaine de février, y’a des odeurs de fin du monde. Je veux pas faire de désinformation je m’en tiens à mon senti. Aujourd’hui en passant le balai j’ai trouvé une vis œillet par terre, je sais pas d’où elle viens comme si quelqu’un l’avait déposé là pour me faire vivre de l’angoisse, enfin c’est mon problème des restants de schizophrénie … J’aimerais beaucoup écrire un texte définitif celui qui décrirais ce que je vie et qui serais clair, un texte par jour c’est beaucoup toujours mon journal du confinement … Ce soir je pense à mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes. Je vais illustrer ça avec une Citroën deux chevaux, j’aime bien cette voiture je me verrais bien en conduire une sur la Côte d’Azur, un jour peut-être. Je me gave d’actualités françaises les nouvelles de France deux, France vingt quatre, Soixante quatre le monde en français sur TV5, les brèves sur la France de LaPresse +, L’Obs et les émissions littéraire, une affaire de fou je vous dis mais c’est faute de ne pouvoir me rendre en France. Parfois je me dis que je serais mieux de m’intéresser aux États-Unis c’est plus près mais de toute façon là non plus je ne peux m’y rendre. J’ai lu aussi quelques romans contrairement à un poète de ma connaissance qui avoue ne pas lire, c’est bête le français c’est toujours a apprendre. Y’a rien de mon senti dans tout ça parfois c’est bon de s’écouter de se laisser conduire où la voix veux nous mener. Je vous citerai pas d’auteur j’en ai beaucoup lu mais j’ai pas retenus grand-chose, la lecture ça me plait sur le moment quand ça m’amène sur de nouveaux sentiers, je retiens l’histoire en gros mais à quoi ça servirais de vous écrire que les Illusions Perdues de Balzac est un grand livre sur le journalisme de même que le Ulysse de James Joyce. Je vous en mentionne pas plus parfois mon écriture c’est un tic … Au Québec selon moi l’Europe est jamais loin… Je ressent plus la tension du solitaire malade, l’angoisse viens par coups quand un détail de ma vie s’estompe. Quelques minutes encore et c’est le couvre-feu, les gens restent chez eux … À vingt ans je savais pas mais j’aurais bien aimé pouvoir exprimer la maladie et la soigner comme aujourd’hui. Ouais! Demain lundi une réunion zoom le matin. Je dois aussi préparer une formation sur le rétablissement je crois que mon sentis à beaucoup à voir avec ça me permettre de le vivre en sachant que la douleur n’est que passagère. C’est difficile de terminer de trouver les mots de la fin vous le savez je vous le répète souvent. Voilà y’a longtemps que je vous l’ai pas demandé mais soyez indulgent. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas on y est presque !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard


samedi 20 février 2021

Si tôt


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ça m’a fait du bien de voir les photos des enfants heureux de faire leurs glissades sur la bute. Le bonheur est encore possible moi je suis sortis ce matin j’ai trouvé ce que je voulait. J’ai changé mon horaire je vais regarder les actualités plus tard, j’ai préparé mes légumes pour accompagner une côtelette de porc  papillon. J’aimerais beaucoup écrire quelque chose de réjouissant.  Je vous entend déjà dire à la matriarche que je me prend pour un autre que ma façon de faire de vivre est pas la bonne… Vous êtes le plus gros obstacle à mon écriture enfin c’est pas grave je fait comme je veux … Je l’ai déjà utilisé on dis bien, nul n’est prophète en son pays ! Ici aussi dans le parc Jos Montferrand ils ont fait une bute pour que les enfants glissent et s’amusent… Je pense pas  qu’on puisse aller patiner dans le vieux Montréal c’étais plaisant avec la douce de l’époque. Dehors les enfants crient de joie… Ce matin j’ai couru devant l’autobus pour ne pas le manquer je me suis presque étalé de tous mon long sur l’asphalte, leçon à mon âge on ne courre plus… J’ai laissé le téléviseur en marche, j’ai souper qu’est-ce que vous en pensez ? Je crois que lentement vous rentrez chez vous. Je lis toujours beaucoup je manque de temps, cet après midi j’ai eu une rencontre pour préparer une formation sur le rétablissement, je m’ennuis pas. Je sais pas pourquoi en ce moment je suis ému, je pense aux études que j’ai pas faite à mon âge il est trop tard, je marche au bord de la route… Sur le bas côté, on en a pas finis avec la pandémie. Je reste seul chez moi, une solitude moins intense qu’au début de la schizophrénie. Je rêve de France aujourd’hui ils ont un redoux, malheureux ils ne respectent pas les consignes, le confinement … Je pense que je suis malade j’attends des nouvelles du médecin dans deux semaines peut-être… Je développe des bobos. Parfois je répète mon délire, le soleil se couche … Les lampadaires sont éteint, à là télé c’est autour de ceux qui n’ont pas de bouffe, les pauvres faut les aider augmenter les salaires, je vais vous avouer ça fait longtemps que je suis conscient de ça, ça me fatigue on veux pas me donner le choix de ce que je mange. À soixante quatre ans je réalise que je suis un cave de pas être allé à l’école. Bon ! J’arrête là j’ai appris ce que j’ai pu. Y’a des émissions de télévision où les gens parlent comme si y’avais pas de publicités. Voilà! J’ai presque terminé, le lampadaire devant éclaire, je pense au regretté Kurt Cobain le père du grundge. C’est ici à la conclusion que c’est le plus difficile, l’épilogue, la chute, toujours la même. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard

 

vendredi 19 février 2021

Viral

 

Bonsoir ! Bonjour ! Février tire lentement à sa fin, j’ai plus de mots plus de phrases. Je me ruine l’inspiration romanesque, c’est la nuit, il a neigé, j’ai trop bu de café l’ estomac me brûle. J’ai apprécié la répétition d’hier j’essais d’accueillir tout le monde dans leurs couleur, C’est toujours mon journal du confinement, j’ai finis de lire le dernier numéro de l’OBS, je vais acheter le prochain. Je crois que ce seras un bon show … Jeudi prochain je vais être pas mal occupé cet après midi je rencontre un collègue sur Zoom on prépare un atelier sur le rétablissement dans le cadre du centre d’apprentissage santé et rétablissement : Recovery College. Mon expérience théâtrale est de l’ordre du sucré salé c’est difficile de mémoriser le texte… J’ai hâte de vous présenter tout ça, ça va faire du matériel pour le printemps. Je crois que bientôt on va travailler avec la directrice … Je croyais en avoir finis avec tout ça mais jamais autant travaillé que depuis ma retraite. Hier un collègue m’a dis que je lui faisait pensés à Bukowski Oui! Mais l’alcool en moins une constituante de ce personnage … C’est agréable de travailler ça même si parfois le texte est dur et difficile. Le temps passe vite bientôt on va commencer le tournage, y’auras trois caméras… Ce soir je suis très éloigné de mon senti, j’avance dans la nuit, le voisin écoute la station rock de Montréal. Dans tout ce que je fait le rétablissement à une place très importante, ça me garde en vie… Hier j’ai appris que la matriarche avait été vacciné c’est bien. J’ai dormis un peu, je sais pas pourquoi je me sent comme à la veille d’un départ pourtant c’est toujours loin … J’aime pas qu’on déconfine trop vite. J’espère que la semaine de relâche va bien se passés, un voisin semble pas comprendre que la nuit il dois rester chez lui… C’est comme ça que le covid-19 se promène. Hier on nous a enregistré pour le vaccin ça devrais être bientôt. Mais oui! Je fait de l’art dramatique même si le mot n’y est pas ça reste thérapeutique dans le sens que lui donnerais les impatients, ça fait du bien comme toujours cette fois ci j’ai hâte de voir le produit finis c’est beaucoup de travail. Souvenir comme ça qu’il y a bien des années on avait commencé et terminer une pièce de théâtre rendus en vidéo, c’était plutôt réussis… Je sais pas pourquoi j’ai ces vers du grand poète Lucien Francoeur en tête « Prend une chance avec moé m’en va toute te donner »  « Ch’t’aime pis j’t’en veux, ch’t’aime pis je te veux » des grands vers d’amour rock’n’roll malgré tout … Voilà ! Abandonnez pas on est presque à la conclusion, à la chute, à l’épilogue, ce seras ça pour cette nuit la même finale, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard