lundi 28 septembre 2020

Gratitude


Bonsoir! Bonjour! Je commence par dire merci pour ses commentaires à ma lectrice privilégié. C’est toujours mon journal du confinement mais ce soir je vais essayer d’avoir un propos éloigné du virus…. J’ai un copain avec la sclérose en plaques il est admirable il en fait pas tout un plat, ce que j’essais de faire c’est de vous distraire y’a juste un problème je suis pas drôle, j’ai pas le sens de l’humour, le seul humoriste que je tolère c’est le vieux Lucien Boyer, en revenant de Rigaud! Il a fait les beaux jours des clubs dans les années soixante, on avait un de ses disques à la maison, on aimait l’écouter c’était un peu salé… Y’avait cette histoire des deux policiers qui se font demander ce qu’ils étaient par deux gay, ils répondent on est deux bœufs pour ensuite se faire répondre par les deux gay suivez nous on est deux vaches!!! Je devrais pas écrire ça on va dire que je suis homophobe mais c’est une farce je sais c’est pas politicaly correct… Je l’ai tant écouté ce disque là sur un petit pick-up… C’étais bien avant les frères Brosses, Paul et Paul, Ding et Dong et tout ces stand-up comique, est effrayante!!! Je pense à Claude Meunier un grand humoriste et à François Avard et ses Bougon… Me semble qu’en vieillissant je rie moins souvent… Le virus c’est pas assez drôle pour que ce que j’écris deviennent viral sur les réseaux sociaux… Quand y’a eu la première diffusion de la Petite Vie je la regardais pas j’étais mur pour le Arrête de boire!!! De Rock et Belles Oreilles…. Demandé moi pas des souvenirs du Bye! Bye! Le seul que j’ai c’est Olivier Guimond en soldat qui descend un escalier d’une maison de Westmount en décembre soixante dix… Pour un humour plus fin je me souviens de Bouchées Double avec les regrettés Chantal Jolis et Jean-François Doré les après-midi de semaine à la radio de Radio-Canada… Tout ça c’est de la nostalgie  un autre sur une chaine plus populaire Jacques Desrosiers et son Patof que parfois je regardais à la télévision de la brasserie avec le waiter sans oublier Claude Blanchard et son Nestor, l’énorme chaise berçante… Rire la maladie mentale m’a longtemps fait oublier ce que c’était. Le dernier show d’humour que j’ai vue en salle c’était Daniel Lemire que j’ai toujours trouvé extraordinaire… Je sais je vous fait pas rire mais si ça peux vous rappeler de bons moments ce seras ça… Quand-même j’aime bien les gens drôles ce sont souvent des personnes qui ont beaucoup souffert tout à coup je pense à Piment Fort et à Norman Brathwaithe… Bon ce seras ma nomenclature pour ce soir, j’espère que vous avez passé un bon moment, quelques mots encore faut que je fasse comme Pôpa et tchèker mes vidanges… Merci à tout les humoristes et merci à vous d’avoir lu jusque-là!!! Toujours la même conclusion!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir !!! À bientôt !!!
Bernard  

dimanche 27 septembre 2020

Songé


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je vous oblige pas à commenter, c’est un exercice que je fait… J’ai terminé le visionnement de deux téléséries, Cobra Kai pour les fans des années quatre vingt et Ratched que mon lecteur de Deux-Montagnes aimerais pour ses belles bagnoles des années quarante… Ratched c’est une fiction sanglante pleine de tortures de la psychiatrie des années quarante… Ils avaient des méthodes de soin très physique et ça nourris encore aujourd’hui les stigmates que laissent les hôpitaux et les soins psychiatrique, tout les clichés de la maladie mentale y sont dans ces années la société soignait autant les tueurs en séries que les lesbiennes… Les images sont très léchées et tout y est d’une propreté incroyable si la série a du succès on va surement assister a une vague rétro… Je pense à Émile Nelligan qui était hospitalisé dans ces années je crois pas qu’il ait été torturé à l’époque la schizophrénie était désigné comme de la mélancolie… D’autre parlaient de neurasthénie. L’hospice c’était l’endroit désigné pour les malades mentaux… Dans les années quarante on stigmatisait beaucoup encore aujourd’hui la maladie et ceux qui en souffrent sont parfois victime de cruauté dans la série presque tout le monde est violent mais aujourd’hui dans la vrai vie la violence est rare… Je sais plus comment vous dire toute mes implications vont dans ce sens là contre la stigmatisation, je pense à ceux qu’on appelle les béesses qui sont souffrant et victime d’incompréhension… On ne vois que les fous furieux pour certain la schizophrénie c’est ceux qui se mutilent les parties génitales… La folie c’est aussi une grande fatigue, je crois pas qu’à l’époque des sœurs c’était toléré on avait la thérapie par le travail quelle douleur… Santé mentale et Covid-19 des temps difficiles je sais pas si une infection peut causer une psychose, faut être prudent, je pense aussi à certains alcooliques toxicomanes qui consomment en groupe…À la télé ils parlent déjà de  Noel c’est un peu tôt… Souvenir de plusieurs passages à l’urgence psychiatrique, je sacrais à répétition tellement je souffrais on m’a jamais enfermé j’ai toujours été hospitalisé de mon plein gré… Y’a longtemps déjà que ça m’est pas arrivé je me rétablis… Je pense qu’avec le temps on a moins besoin on mène des combats pour ses pairs pas pour soi… Je pense à des poètes avec qui j’ai déjà discuté ils avaient rien d’extraordinaire c’étais des hommes de lettres… Souvenir d’une ergothérapeute qui m’a beaucoup aidé elle m’a dis c’est pas parce que c’est facile que ça a moins de valeurs… Dans les années quarante je crois que c’est les familles qui envoyaient les leurs se faire soigner… J’ai su très tôt que j’avais besoin de soin c’est peut-être idiot… Y’a toujours ce mot que je déteste « normal » je suis tout sauf ça. Par rapport à quoi? Voilà je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelque mots, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 26 septembre 2020

Émeraude


Bonsoir! Bonjour! Je suis pas capable d’écrire un texte comme on taille une pierre précieuse… Vous le savez avant la pandémie je sortais déjà pas beaucoup je continue donc mon confinement. Ça m’embêterais  de faire une visite et d’être infecté où d’en infecté d’autre… Je sais que j’ai des lecteurs qui mettent en doute la Covid-19, je préfère toujours ceux qui prennent des précautions… Ces jours ci le virus prend de l’ampleur y’a des éclosions un peu partout, je regarde la télévision et je pense partir pour tout de suite me souvenir que je peut pas sortir du pays, c’est tout juste si y’a des avions… Le sentiment que j’ai en ce moment c’est qu’on me hais parce que j’en demande trop…  C’est un samedi de télévision deux télésérie Cobra Kai et Ratched… J’ai  aussi fait un peu de ménage, en altitude en Suisse il a neigé vingt cinq centimètres… Je reste chez moi vingt huit jours ça va être difficile, si vous voulez me voir on peu toujours aller dans le parc en face… Je veux aller à la librairie mais je remet ça c’est pas essentiel et j’ai encore de la lecture… Aujourd’hui j’avais le souvenir du parfum des chambres d’hôtel trois étoiles, ça m’a rendus nostalgique… Cette semaine je me rappelais toutes les villes que j’ai visité ces dernières années, y’en a d’autre que j’ai pas vue j’ai hâte de pouvoir partir. Je regardais les images d’aéroports vides à la télé c’est désolant… J’ai lu que le Boeing 737 Max serait bientôt prèt j’espère qu’il vas y avoir des destinations, ça risque d’être long… Ce texte là il est pas vert comme une émeraude pas aussi précieux, je le taille quand même à la manière du bijoutier qui lui donne des carats, j’aimerais bien qu’il sois sertis dans une monture, une reliure…. Sa couleur me rappelle les plages des Antilles, douce et chaude… En ce moment y’a un voisin qui joue du tam-tam, je les aimais déjà pas au parc voilà que c’est chez moi… Bon ça semble terminé! Quand à la pierre… Je vais trop vite je vais ébrécher une facette elle est moins belle quand il y en a moins, c’est une question de valeurs… Les morales, les morales font que ça se tiens, ça parle, le reflet de la lumière, l’éclat du bien écrit… Je pense aux snowbirds qui ne pourront pas partir, je suis désolé… Je salut mes frères et ma sœur qui me lisent, je place tout ce que j’ai dans cette écriture, quand je vous écris je me sent moins seul, la solitude je veux pas que ce sois la maladie… Pourtant j’ai jamais été un amateur de bijoux même les meilleures montres se déréglaient sur moi  le chaînes ternissaient et les bagues me faisaient mal aux doigts… Je pense à mon neveu gemmologue qui collectionne les pierres une belle passion… Voilà c’est l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir !!!
Bernard


vendredi 25 septembre 2020

Adolescence


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je pense à mon adolescence, à ce type de l’Unité Permanente anti-corruption qui porte le même nom qu’un directeur du collège où on m’avait inscrit ça me rappelle la matriarche qui me cousait de beaux vêtements, pantalon carreauté, d’autre bleu azur avec turn-up et une joli veste du carreauté à la mode de cette époque, moi j’étais si innocent que je voulais pas les porter inconscient de leurs beauté. Je voulais pas être différent pourtant… Aujourd’hui je peux vous écrire que j’ai détesté mon adolescence, y’avait les vêtements et aussi cette bande d’amis que j’invitais quand les parents étaient partis  j’étais perturbé et je buvais déjà trop… Les autres semblaient toujours mieux… J’avais une paire de bottes d’hiver imitation cuir ça aussi j’aimais pas, j’aurais préféré du vrai cuir… Je sais ça se résume pas à quelques vêtements c’était difficile sinon dur. J’ai jamais réussis à raccrocher à l’école je dirais qu’au collège on m’a pas beaucoup aidé, on peux pas changer le passé parfois je m’amusait mais y’avait toujours cette mélancolie qui surgissait… Y’a des amis qui s’enrôlaient dans l’armée moi je l’ai pas fait… À un moment les cours secondaires se donnaient en après-midi et en début de soirée… Beaucoup de difficulté à me rappeler cette jeunesse j’ai commencé pas aller prendre un café au resto et ensuite plus vieux j’allait à la taverne j’étais pas sortis du trouble, y’a eu ce moment où je cherchais à me faire soigner je visitais différentes cliniques et médecins mais j’étais incapable d’exprimer mon mal, ma maladie mentale… C’étais lourd mais lourd. Si je reviens à l’adolescence je faisait de ces crises détestables pour avoir ce que je voulais… Parfois je me calmais en écoutant de la musique sur le système de son, je me souviens que parfois je revenais de l’école intoxiqué et j’allais m’étendre sur le sofa du sous-sol pour écouter Tubular Bells de Mike Oldfield à la radio…. J’imagine que je suis pas le seul a avoir vécu des choses pareilles, ça excuse pas mes bêtises… Ça fait longtemps j’ai finis par me rétablir… Je souffrais à vouloir en mourir… Quand je vous écris j’espère que ça passe que c’est réussis maintenant c’est comme ça que je m’apaise… Ce matin j’ai marché jusqu’au centre local de services communautaire ça m’a fait beaucoup de bien j’étais détendu… Faut rester confiné vingt-huit jours je vais le faire. J’ai déjà vécu accompagné des solitudes plus intenses… Je pense à mes nièces et neveux et leurs enfants c’est peut-être difficile… Avec l’écriture de ce qui précède vous pourriez croire que j’en veux à des gens mais non je souhaite que du bonheur. Je sais pas qui a dis ça mais c’est dans les épreuves qu’on grandis, on finis toujours par apprendre, quelques mots encore j’espère que ça vous a plu. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Voilà c’est l’épilogue juste une finale potable. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir !!! À bientôt !!!!
Bernard

jeudi 24 septembre 2020

Détente


Bonjour! Bonsoir! Pourquoi encore ce soir? Plus pour la détente que pour le savoir, la semaine est presque finie avec le télétravail c’est imperceptible… Parfois je réalise pas que j’ai soixante quatre ans, je me prends à rêver du genre de boulot que j’avais dans mon jeune temps. J’ai discuté avec un des ouvriers en charge de l’entretien de l’édifice on se racontais nos dix huit ans comment c’étais facile de changer de boulot, on finissait chez un le soir pour commencer chez l’autre le matin à cette époque j’étais pas trop malheureux mais y’a quarante ans je suis devenus fou… J’ai continué à travailler c’étais difficile… Psychose toxique et dépression alcoolique voilà de quoi étaient fait mes jours, rien pour me détendre…Avec le confinement le travail est rare, souvenir du bonhomme à la retraite qui faisait du débeurrage avec moi, il parlait des Lacordaire une vieille ligue de tempérance… Dans tout les boulots que j’ai fait j’avais jamais de masque, je respirais de la peinture, de la poussière de bois et de métal, de la colle… Y’avait vraiment de quoi devenir fou… au moins intoxiqué, j’oubliais le fume de la soudure, tout pour se rendre malheureux… C’est finis tout ça, c’étais pas la scolarité ni les études et j’ai continué à travailler… J’ai survécu jusqu’ici sans métier maintenant j’apprends avec le centre d’apprentissage santé et rétablissement Recovery College… Je reviens au masque avec la Covid-19 on est obligé d’en porter un pour pas infecter les autres. Je cherche quelque chose de léger à vous raconter, je trouve pas… Pourtant je rêvais de travailler dans un gratte-ciel du centre-ville j’ai jamais réussis, je travaillais souvent dans les petits quartiers industriel en périphérie… J’osais pas déménager un moment je me rendais à la job en faisant du stop, je trouvais que ça faisait beaucoup de chemin… Tiens un poème…
Vieux à mourir
Faible à finir
Pourquoi se punir
L’ignorance et l’avenir
La mort le soupir
C’est pas fort le respir
Oubliant le désir
Le rythme du fakir
Loin du plaisir
Tenir en mire
Tirer choisir
Pour partir
Ne plus revenir

Voilà ce qu’il fait le pauvre fou il écris des poèmes, j’aime bien  les grands poètes, à mon âge la poésie que j’écris peux pas être autre chose que décati. Les hommes encore plein de sève honorent les dames autrement qu’avec de la poésie… Je  vous parlerai pas du poète qui a cessé de lire, c’est selon moi justement ce qu’il ne faut pas faire… De toute façon je laisserai ça bien que je compte pas partir demain. Voilà, c’est l’épilogue comme toujours je cherche, la pandémie vous laisseras peut-être un peu de temps pour la détente. La lecture aussi, j’aimerais bien plaire à tous avec ce texte n’hésitez pas à commenter… J’aurai rêvé sans faire fortune quand même j’aime vous écrire. Je termine finalement en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore de la même manière de la même façon. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir !!!
Bernard

mercredi 23 septembre 2020

Attelage


Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai un grand sentiment de solitude. J’ai raté l’adresse à la nation du premier ministre tout ce que j’ai compris c’est qu’on est à la croisé des chemins… C’est toujours mon journal de confinement, je suis les consignes, distanciation, masque, lavage des mains et isolement… J’abandonne pas tant qu’on viendras pas à bout de ce virus. J’ai peur des promesses faites par le président américain… Ce soir je suis réfugié dans le silence j’ai un sursaut de paranoia vis-à-vis ma formation… J’aime beaucoup les télé-conférences Zoom pour rester en contact avec mes pairs… Je vieillis et j’ai parfois des poussées de maladie, la schizophrénie prends pas toujours de pause… La Covid-19 a fait  sauté les groupes, j’ai pas vue depuis longtemps mes semblables, je me suis rabattus sur le virtuel, je dis tout et son contraire… Confiné! Je peux plus m’échapper, je suis prisonnier de mon quartier, c’est vraiment devenus un goulag… J’ai des idées de fin du monde, ça va pas, ça va vraiment pas… Ça me tente pas de finir ma vie ici victime d’un virus me semble que j’ai encore des choses à vivre que j’ai encore à combattre la stigmatisation… Je continue à vous écrire c’est la meilleure façon que j’ai trouvé de vivre, de vous signaler que je suis vivant… Le complot! Cette folie s’étend maintenant dans la population c’est de l’ordre de la névrose grave… Cet après-midi j’ai discuté avec l’intervenante de ce qui faisait que les gens devenaient itinérants elle a jamais mentionné  la maladie mentale pourtant… J’ai lu une entrevue avec un écrivain qui a fait une dépression, un français, je sais pas si il se sent prisonnier… Chez moi c’est l’asile, le lieue où je trouve refuge… Souvenir d’un appartement avec un cubicule vitré dans le centre, on m’avait proposé d’y vivre j’ai dis non je voulais pas être en permanence sous observation… Mais non les policiers n’entreront pas chez moi à moins que je signale le neuf un un pour exprimer mon envie d’en finir, en ce moment c’est pas ça que je vie, on m’a laissé voyager après la pandémie je partirai encore. J’ai un passeport ce que biens des malades n’ont pas. La menace de maladie virale est réelle, j’y ai transposé ma maladie mentale ça ne fait qu’une lutte… C’est peut être la fin d’une sorte de civilisation, on devras se protéger encore longtemps… Plus de rapport intime, j’écris ça et y’a toujours le virus d’immuno déficience acquise dont on ne parle plus, il est toujours là, ça aussi y’en a pour dire que ça n’existe pas que c’est une invention… C’est triste ce soir, j’espère que mes concitoyens vont suivre les consignes… Qu’on seras pas obligé de vivre une autre quarantaine même si présentement j’en ai fait mon mode de vie.  Voilà! Personne avait prédis que ça se passerais comme ça. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Vos commentaires sont les bienvenue. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir !!!!
Bernard


mardi 22 septembre 2020

Souffle


Bonsoir! Bonjour! Quand la nuit tombe l’angoisse m’assaille tout deviens lourd… J’essais de bien respirer de prendre mon souffle, j’y arrive pas toujours… Angoisse où paranoia je suis un peu mêlé dans tout ça. Je trouve pas le rythme, la schizophrénie c’est pas un bon beat parfois je reste enfermé, une mesure contre la COVID-19. Je me souviens y’a longtemps de ça j’allais faire l’épicerie accompagné d’une intervenante ça m’apaisais, depuis j’ai vécu j’y vais seul… Aujourd’hui la caissière du supermarché m’a demandé si je voulais contribuer à un fond pour la santé mentale, j’ai dis non j’en avais pas entendu parler…Je lis un roman, une brique de Ken Follett c’est captivant… Ça s’intitule Une colonne de feu ça se passe dans les années quinze cent… Je sais c’est pas avec ce genre de commentaire que je vais vous toucher. Je reviens à l’angoisse je devrais me mettre au yoga pour faire taire mon discours intérieur. C’est toujours le même propos, le même babil que j’arrive parfois à faire plier. Je sais pas si c’est l’écriture qui me mène et m’amène, ça fait une longue histoire répétitive où je fait le tri des mots. Parfois ça donne des phrases bancales… Cette semaine j’ai parlé avec quelqu’un qui travaille en santé mentale et qui n’avais jamais vu le film Vol au dessus d’un nid de coucou, enfin c’est une question de culture générale, moi c’est le film Délivrance qui m’a longtemps empêché d’aller dans le bois l’automne… Cette année vue la crise je sais pas si il vas y avoir beaucoup de chasseur, le corona virus doit se faire rare dans le bois. En deuxième vague je pense pas qu’on puisse se louer un chalet l’automne et aller tendre des collets, perdrix où lièvres… Faut rester chez soi je crois… Pas de chevreuil en vue. Il faut rester prudent, respecter les consignes… J’ai remarqué qu’encore une fois deuxième vague oblige ils ont vidé les tablettes de papier de toilette… J’écoutais à Radio-Canada le gars de la circulation automobile, il a commenté d’un drôle de ton les campeurs de la rue Notre-Dame qui prenaient une petite bière, pourtant y’a rien de nouveau là, ils couchent pas dans des tentes parce qu’ils boivent du coca-cola… J’ai peut-être un préjugé moi qui veux combattre la stigmatisation je donne pas grand chance…  Je sais y’en a plusieurs qui souffrent comment les aider? Je crois qu’ils ont connus l’expérience des habitations à loyer modique c’est dur… Je suis intolérant y’a différentes façons de vivre la maladie mentale, la mienne est pas meilleure que la leurs. Je sais pas si les tentes c’est plus vivable qu’un logement… C’est certainement très humide, dormir par terre c’est pas évident même intoxiqué… J’aimerais beaucoup que de ce campement sorte un Woody Guthrie qui chanterais les misères de la crise. Bon! C’est la misère urbaine tout près de la gentrification… Voilà je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard