jeudi 24 septembre 2020

Détente


Bonjour! Bonsoir! Pourquoi encore ce soir? Plus pour la détente que pour le savoir, la semaine est presque finie avec le télétravail c’est imperceptible… Parfois je réalise pas que j’ai soixante quatre ans, je me prends à rêver du genre de boulot que j’avais dans mon jeune temps. J’ai discuté avec un des ouvriers en charge de l’entretien de l’édifice on se racontais nos dix huit ans comment c’étais facile de changer de boulot, on finissait chez un le soir pour commencer chez l’autre le matin à cette époque j’étais pas trop malheureux mais y’a quarante ans je suis devenus fou… J’ai continué à travailler c’étais difficile… Psychose toxique et dépression alcoolique voilà de quoi étaient fait mes jours, rien pour me détendre…Avec le confinement le travail est rare, souvenir du bonhomme à la retraite qui faisait du débeurrage avec moi, il parlait des Lacordaire une vieille ligue de tempérance… Dans tout les boulots que j’ai fait j’avais jamais de masque, je respirais de la peinture, de la poussière de bois et de métal, de la colle… Y’avait vraiment de quoi devenir fou… au moins intoxiqué, j’oubliais le fume de la soudure, tout pour se rendre malheureux… C’est finis tout ça, c’étais pas la scolarité ni les études et j’ai continué à travailler… J’ai survécu jusqu’ici sans métier maintenant j’apprends avec le centre d’apprentissage santé et rétablissement Recovery College… Je reviens au masque avec la Covid-19 on est obligé d’en porter un pour pas infecter les autres. Je cherche quelque chose de léger à vous raconter, je trouve pas… Pourtant je rêvais de travailler dans un gratte-ciel du centre-ville j’ai jamais réussis, je travaillais souvent dans les petits quartiers industriel en périphérie… J’osais pas déménager un moment je me rendais à la job en faisant du stop, je trouvais que ça faisait beaucoup de chemin… Tiens un poème…
Vieux à mourir
Faible à finir
Pourquoi se punir
L’ignorance et l’avenir
La mort le soupir
C’est pas fort le respir
Oubliant le désir
Le rythme du fakir
Loin du plaisir
Tenir en mire
Tirer choisir
Pour partir
Ne plus revenir

Voilà ce qu’il fait le pauvre fou il écris des poèmes, j’aime bien  les grands poètes, à mon âge la poésie que j’écris peux pas être autre chose que décati. Les hommes encore plein de sève honorent les dames autrement qu’avec de la poésie… Je  vous parlerai pas du poète qui a cessé de lire, c’est selon moi justement ce qu’il ne faut pas faire… De toute façon je laisserai ça bien que je compte pas partir demain. Voilà, c’est l’épilogue comme toujours je cherche, la pandémie vous laisseras peut-être un peu de temps pour la détente. La lecture aussi, j’aimerais bien plaire à tous avec ce texte n’hésitez pas à commenter… J’aurai rêvé sans faire fortune quand même j’aime vous écrire. Je termine finalement en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore de la même manière de la même façon. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir !!!
Bernard

mercredi 23 septembre 2020

Attelage


Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai un grand sentiment de solitude. J’ai raté l’adresse à la nation du premier ministre tout ce que j’ai compris c’est qu’on est à la croisé des chemins… C’est toujours mon journal de confinement, je suis les consignes, distanciation, masque, lavage des mains et isolement… J’abandonne pas tant qu’on viendras pas à bout de ce virus. J’ai peur des promesses faites par le président américain… Ce soir je suis réfugié dans le silence j’ai un sursaut de paranoia vis-à-vis ma formation… J’aime beaucoup les télé-conférences Zoom pour rester en contact avec mes pairs… Je vieillis et j’ai parfois des poussées de maladie, la schizophrénie prends pas toujours de pause… La Covid-19 a fait  sauté les groupes, j’ai pas vue depuis longtemps mes semblables, je me suis rabattus sur le virtuel, je dis tout et son contraire… Confiné! Je peux plus m’échapper, je suis prisonnier de mon quartier, c’est vraiment devenus un goulag… J’ai des idées de fin du monde, ça va pas, ça va vraiment pas… Ça me tente pas de finir ma vie ici victime d’un virus me semble que j’ai encore des choses à vivre que j’ai encore à combattre la stigmatisation… Je continue à vous écrire c’est la meilleure façon que j’ai trouvé de vivre, de vous signaler que je suis vivant… Le complot! Cette folie s’étend maintenant dans la population c’est de l’ordre de la névrose grave… Cet après-midi j’ai discuté avec l’intervenante de ce qui faisait que les gens devenaient itinérants elle a jamais mentionné  la maladie mentale pourtant… J’ai lu une entrevue avec un écrivain qui a fait une dépression, un français, je sais pas si il se sent prisonnier… Chez moi c’est l’asile, le lieue où je trouve refuge… Souvenir d’un appartement avec un cubicule vitré dans le centre, on m’avait proposé d’y vivre j’ai dis non je voulais pas être en permanence sous observation… Mais non les policiers n’entreront pas chez moi à moins que je signale le neuf un un pour exprimer mon envie d’en finir, en ce moment c’est pas ça que je vie, on m’a laissé voyager après la pandémie je partirai encore. J’ai un passeport ce que biens des malades n’ont pas. La menace de maladie virale est réelle, j’y ai transposé ma maladie mentale ça ne fait qu’une lutte… C’est peut être la fin d’une sorte de civilisation, on devras se protéger encore longtemps… Plus de rapport intime, j’écris ça et y’a toujours le virus d’immuno déficience acquise dont on ne parle plus, il est toujours là, ça aussi y’en a pour dire que ça n’existe pas que c’est une invention… C’est triste ce soir, j’espère que mes concitoyens vont suivre les consignes… Qu’on seras pas obligé de vivre une autre quarantaine même si présentement j’en ai fait mon mode de vie.  Voilà! Personne avait prédis que ça se passerais comme ça. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Vos commentaires sont les bienvenue. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir !!!!
Bernard


mardi 22 septembre 2020

Souffle


Bonsoir! Bonjour! Quand la nuit tombe l’angoisse m’assaille tout deviens lourd… J’essais de bien respirer de prendre mon souffle, j’y arrive pas toujours… Angoisse où paranoia je suis un peu mêlé dans tout ça. Je trouve pas le rythme, la schizophrénie c’est pas un bon beat parfois je reste enfermé, une mesure contre la COVID-19. Je me souviens y’a longtemps de ça j’allais faire l’épicerie accompagné d’une intervenante ça m’apaisais, depuis j’ai vécu j’y vais seul… Aujourd’hui la caissière du supermarché m’a demandé si je voulais contribuer à un fond pour la santé mentale, j’ai dis non j’en avais pas entendu parler…Je lis un roman, une brique de Ken Follett c’est captivant… Ça s’intitule Une colonne de feu ça se passe dans les années quinze cent… Je sais c’est pas avec ce genre de commentaire que je vais vous toucher. Je reviens à l’angoisse je devrais me mettre au yoga pour faire taire mon discours intérieur. C’est toujours le même propos, le même babil que j’arrive parfois à faire plier. Je sais pas si c’est l’écriture qui me mène et m’amène, ça fait une longue histoire répétitive où je fait le tri des mots. Parfois ça donne des phrases bancales… Cette semaine j’ai parlé avec quelqu’un qui travaille en santé mentale et qui n’avais jamais vu le film Vol au dessus d’un nid de coucou, enfin c’est une question de culture générale, moi c’est le film Délivrance qui m’a longtemps empêché d’aller dans le bois l’automne… Cette année vue la crise je sais pas si il vas y avoir beaucoup de chasseur, le corona virus doit se faire rare dans le bois. En deuxième vague je pense pas qu’on puisse se louer un chalet l’automne et aller tendre des collets, perdrix où lièvres… Faut rester chez soi je crois… Pas de chevreuil en vue. Il faut rester prudent, respecter les consignes… J’ai remarqué qu’encore une fois deuxième vague oblige ils ont vidé les tablettes de papier de toilette… J’écoutais à Radio-Canada le gars de la circulation automobile, il a commenté d’un drôle de ton les campeurs de la rue Notre-Dame qui prenaient une petite bière, pourtant y’a rien de nouveau là, ils couchent pas dans des tentes parce qu’ils boivent du coca-cola… J’ai peut-être un préjugé moi qui veux combattre la stigmatisation je donne pas grand chance…  Je sais y’en a plusieurs qui souffrent comment les aider? Je crois qu’ils ont connus l’expérience des habitations à loyer modique c’est dur… Je suis intolérant y’a différentes façons de vivre la maladie mentale, la mienne est pas meilleure que la leurs. Je sais pas si les tentes c’est plus vivable qu’un logement… C’est certainement très humide, dormir par terre c’est pas évident même intoxiqué… J’aimerais beaucoup que de ce campement sorte un Woody Guthrie qui chanterais les misères de la crise. Bon! C’est la misère urbaine tout près de la gentrification… Voilà je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard


lundi 21 septembre 2020

Lalala


Bonsoir! Bonjour! Voilà la deuxième vague de la COVID-19, je reste chez moi et poursuit mon journal du confinement. Je veux pas me rendre malade ni rendre personne d’autre malade, faut dire que mon studio accueillerais pas beaucoup de monde, j’ai qu’un sofa et deux chaises en plus je bois pas d’alcool… J’entends ceux qui me connaissent et qui consomment encore casser du sucre sur mon dos… Pas question d’être dans un groupe, j’irai me promener seul autour du parc… À la conférence de presse du gouvernement ils parlent déjà de Noel, je vais essayer de rester vivant jusque-là… Souvent les consommateurs se valorisent en descendant les autres, ils cherchent le prestige… Les campeurs de la rue Notre-Dame sont toujours là il va faire froid, si j’ai bien compris les refuges sont plein… Le camping d’hiver c’est difficile, je regardais un campement qu’on a démantelé à Paris je crois, il étais peuplé de toxicomanes difficile de ne pas croire que c’est comme ça ici aussi, la fin du mois approche on va payer le shylock acheter un peu de bouffe et une bouteille de vin sans oublier tout ce qui va avec après c’est vogue la galère… Je sais pas si y’a des gens infectés, c’est pas le genre de monde à attendre pour un test où être hospitalisé… Je sais qu’il y a des itinérants qui préfèrent la vraie solitude, ils ont été trahis trop souvent et seul se croient plus fort pourtant… C’est compliqué ces histoires là… Moi j’ai demandé à une travailleuse sociale de m’aider ça fait longtemps qu’elle m’a pas téléphoné, y’a deux semaines déjà le médecin a demandé des prises de sang de celles et d’urine, je les ai fait je crois pas être malade on m’a pas téléphoné… Tiens! Ce soir y’a une odeur de friture, je pense à Lille au nord de la France j’avais bien aimé mon séjour… Je crois que la COVID-19 a fait cessé toute les activités autour de la santé mentale, faut s’en remettre au virtuel  c’est difficile, je sais pas si on est plus fragile… Je me dis une chose je dois éviter l’hospitalisation… Je lis pour éviter la maladie, la psychose ça m’amène dans d’autre monde faute de pouvoir voyager… J’espère que les gens vont suivre les consignes… On est passé au travers de la première vague on devrais être capable de surmonter la deuxième… Parfois j’ai souvenir des réunions virtuelles comme si c’étais des réunions présentielles, elles sont toutes là comme si je m’étais rendus au bureau, c’est étrange… Ouais! Faudrait pas que la ville crève du virus, c’est déjà désolant pour les commerçants… Parfois le quartier est calme, j’ai pas à sortir. Encore ce soir j’aurai écris autre chose avec mon sentis, c’est presque finis j’arrive à la conclusion, j’aurai fait de mon mieux… J’essais de vous écrire l’épilogue, la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est terminé, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Bye!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 20 septembre 2020

Mirador


Bonsoir! Bonjour! On reviens aux mesures de confinement, je vais limiter mes sorties supermarché et c’est tout. Pour ce qui y est des bars y’a longtemps que je met plus les pieds là c’est pas des endroits pour les gens honnêtes…Ce matin j’ai regardé l’émission télé La grande Librairie c’était très intéressant on y parlais de littérature, d’écriture et de lecture… Avant j’ai lu les pages littérature de LaPresse+ mes dimanches sont fait de ça et de lecture en ce moment je lis un énorme bouquin d’au moins mille pages, une épopée de l’époque de Marie Tudor… Je rêve toujours et encore de partir en voyage. Cette semaine j’aurai quelques réunions virtuelles, je pense aux femmes qui me lisent et je leurs dis merci… J’ai pris une douche je croyais avoir perdu une débarbouillette elle étais sous la pile de serviettes, me suis parfumé ça me rappelle toujours de bons souvenirs, surtout les hôtels et les voyages… Les parfums je trouve ça important, ceux de la bouffe, les pizzas et ceux de toilettes qui me font sentir bien… Je rêve, je rêve, je rêve de départ outre-mer de village médiéval, j’ai lavé la vaisselle ai mangé du foi de bœuf sauté à l’huile d’olive c’est pas mal… Je pense aux consignes contre la COVID-19 faut les respecter ça me dérange pas de rester seul, y’a toujours le téléphone… Faudra que je me méfie mon sens olfactif va bien, je vous ai déjà raconté prendre ma douche trois où quatre fois par jour parce que je crois sentir mauvais, je m’embaumais à l’eau de cologne… Eau de Floride peut-être?  Rien qui rappelle l’ail y’a longtemps que j’en cuisine plus  c’étais bon surtout avec du vin, du rouge… Des tartines de beurre à l’ail c’est pas mal, je ne bois plus de vin de toute façon les bouteilles avaient pas de fond… J’aimerais retourner à Paris prendre un café dans un bistro rue Mouffetard je songe même à une chambre d’hôtel sur cette rue avant de me rendre en Provence mais je dois attendre trois où quatre ans avant que les choses reviennent à peu-près à la normale, si c’est possible…  Avec cette pandémie on ne peux plus prendre de longues marches, faut rester chez soi pas aller trop loin… Je m’inquiétais pour rien y’a un valorisateur qui cherche des contenants dans les bacs à recyclage. J’ai pas d’ami à Paris, pas de sofa, pas de chambre de bonne, ça coûte cher je verrai… En attendant je regarde des séries documentaire sur la France. Souvenir de mon arrivé à Montréal dans un petit meublé je me voyais pas vivre là-dedans j’avais peur, pendant plusieurs années j’ai essayé de mieux me loger j’ai pas réussis j’étais trop fou… Ça fait maintenant plus de vingt-cinq ans que je suis au même endroit ma dérive est finie… Voilà! C’est la conclusion, je sais pas après quoi je courrais… Souvenir de nuits de grands tapage douloureux. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard



samedi 19 septembre 2020

Pauvreté


Bonsoir! Bonjour! Je continue malgré tout malgré les larmes malgré les pleurs… Malgré la pauvreté malgré la peur… Je fait le choix d’écrire c’est mon bénévolat, je veux juste dire peu où pas… Entendez moi je suis pas un scélérat. Je me vide le cœur je sais pas pourquoi, j’écris de ma vieille patte qui fait déjà date… Ç’est déjà finis ça jamais commencé… Y’a pas vraiment de douleur autre que l’angoisse causée par une télésérie sur la psychiatrie des années cinquante et la lobotomie… Comme toujours la fiction utilise tout les clichées stigmatisant de la schizophrénie… Faut que je me le dise je suis une bonne personne… Lentement je vais y arriver je cherche comment vous raconter, je regardais par la fenêtre la police les pompiers l’ambulance étaient là heureusement c’étais pas pour moi. Quand j’écris j’essaye d’avoir du calme et de vous en donner, je pense à l’humilité à comment c’est difficile… Ça me sert à rien d’avoir la grosse tête, c’est juste un blog comme il y en a des millions. Je rêve toujours de partir mais ils disent que les choses vont revenir à la normale en deux mille vingt-quatre… Ça me rend triste j’avais trouvé là une certaine passion, les aéroports les avions… Samedi soir ça a toujours été calme après la bringue de la nuit de vendredi… Le samedi j’allais regarder le hockey chez un copain qui avait la télé câblé et quand le match étais finis je descendais boire dans le bas de la ville… J’avais l’affect dérangé je croyais que les autres allaient changer ma vie, bien plus tard j’ai pris conscience que quand je buvais j’étais très désagréable… Je pense que comme schizophrénie c’est schizo-affectif… La ville est grande je ne combats plus, y’a des gens que j’ai perdue de vue. Je vous ai déjà écris sur la peur, maintenant je suis prudent un peu moins paranoiaque… J’ai toujours de grand rêve d’écriture mais je suis un peu vieux… Enfin c’est toujours mon journal du confinement, ce matin j’ai fait les courses et après je me suis isolé… Votre ami le pauvre fou vous écris, allez-vous me lire dans la nuit? La source est taris me reste que ma pauvre imagination, la chambre d’hôtel où je dormais à Sorel on la démolissait, j’aurais pu me faire ensevelir sous les ruines… Ouais! La vie sous la pandémie est difficile mais ça donne une bonne raison de rester chez soi… Je suis assis devant l’écran d’ordi je pense à ce que je vous écris… C’est le fouillis dans ma tête, quelques mots encore au son des sirènes d’ambulance, c’est pas le moment d’être hospitalisé… Quelle chance je suis en rétablissement, la maladie mentale est pas si pire, les journées passent trop vite… J’ai l’impression de pas avoir assez fouillé au fond de mon âme, de manquer de vocabulaire pour vous écrire ce que je sent. C’est la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

vendredi 18 septembre 2020

Singerie


Bonsoir! Bonjour! Ce soir après souper j’ai fait la sieste ça fait du bien. J’ai beaucoup rêvé mais j’ai tout de suite oublié… On est bien sans climatiseur il fait frais… J’ai regardé des épisodes de deux séries, Cobra Kai et Ratched j’essais de voir comment s’est écris, y’a une multitude de détail, on sait jamais peut être que je pourrais en écrire une… J’avoue c’est un art mon journal du confinement est pas très télégénique…On dis toujours que l’aventure est à deux pas de votre porte… Je pense à vous qui suivez religieusement les téléromans québécois, moi j’ai de la difficulté avec les publicités dans ce qu’on appelle aussi les « soap ». J’affute mon écriture, je pense à l’ennemi complotiste, je reste à l’abri chez moi heureusement on a pas encore de patrouille de milice de droite… Ce week-end la police va faire des décentes dans les bars ça deviens désagréable d’aller boire et c’est tant mieux, ça me rappelle la loi du cadenas je sais plus si c’étais Duplessis où Drapeau, le red light avait souffert. Je savais pas que l’escouade de la moralité existait encore avec les danses à dix y’a longtemps qu’on a oublié Lili Saint-Cyr l’effeuilleuse. Je sais pas comment s’en tire l’intarissable Mado, la « reine » des nuits de Montréal. Je me rappelle Jacques Normand le regretté qui chantais les nuits de Montréal, avec le temps les cabarets se sont raffinés on y entends du blues et du jazz et pour les plus torrides de la salsa qui rappelle les Antilles, y’en a pour tout les gouts mais on ne peux plus danser… Y’avait aussi toute ces consommations illégales qu’on pouvait se procurer assez pour devenir fou ça « aidait » à vivre dans la nuit, le troubadour chantait « ce que le monde veulent ce que la loi veux pas ». Dans tout ces endroits y’avait toujours un petit traffic… Depuis que le cannabis est décriminalisé je sais pas où les gens fument? Un peu peut être à la maison avant de sortir… Souvenir des afters hours où on nous servait de l’alcool fort dans des tasses à café… Y’a des personnages public qui osent pas dire qu’ils ont consommé autre chose que de l’alcool, qu’ils connaissent ça… Ils en parlent pas font les innocents quand on sait très bien que les soirées bien arrosées se prolongeait avec les substances… On se la faisait canaille dans de petits bars que l’ami disait être un « hole in the wall »… Avec la Covid-19 les nuits de Montréal sont surement mortes, le masque et l’interdiction de se déplacer, la consigne de boire assis… Faut pas se mentir les gens vont dans les bars pour cruiser ça semble plus possible… On espérait toujours faire la rencontre qui changerais notre vie, c’est un problème de l’affect… Avec le last-call qui arrive plus tôt c’est plus difficile de s’étourdir. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard