samedi 12 septembre 2020

Dire


Bonjour! Bonsoir! Il fait beau temps mais je suis un peu triste… Je devrais pas le voisin s’est calmé, chez moi c’est tranquille. Je sais pas pourquoi parfois quand j’écris je pense à mon beau-frère d’Aylmer peut-être parce qu’il raconte si bien, j’aimerais faire comme lui avec ma prose… Je suis solitaire et je pense à ce voyage à Boston avec la douce du moment… Je me dis qu’une fois la pandémie stoppé j’irai passé du temps en France à Paris et en Provence… Ce matin j’ai lu les chroniques voyage de LaPresse+ c’est ce qu’on peut faire au Québec, malheureusement j’ai pas de voiture… Je pense aux enfants de mes sœurs et aux petits enfants, j’espère qu’ils font un beau retour à l’école, je crois qu’il y en a un qui patine et joue au hockey, c’est bien… Moi je continue mon cheminement dans la sobriété ça va bien, un jour à la fois… J’essais de méditer un peu et de prier… Je pense aux changements de personnalités de ceux qui consomment de l’alcool les plus aimables et sociables deviennent dangereux et détestable… Pour vous je sais pas mais pour moi c’est comme ça. Je voudrais pas perdre cette stabilité chèrement acquise… Hier soir je regardais la télévision et je me disait que j’aurais pas été capable d’imaginer avoir un écran haute définition et un ordinateur performant, merci à mes lecteurs, celui qui est chauffeur d’autobus de la couronne nord et l’autre qui habite Deux-Montagnes, je mentionne même pas ma tablette ça fait beaucoup de bébelles… Je vous mentionne pas mes lectures, un bon livre ça bat bien des amusements… Vous écrire c’est aussi un plaisir. Je prends le temps…
Poésie?
Soir et nuit
L’envie
Le désir
Pire
Soupir
Un où deux mots
Escargots
Lents qui mirent
Désir
Vouloir sentir
 C’est une autre tentative d’une sorte de poème impressionniste, j’arrive pas toujours à toucher… Les grands textes savants c’est difficile. J’ai beaucoup lu avec l’âge je me rends compte que rien ne bat l’expérience vécu, parfois les grands maitres écrivains décrivent bien mais on comprend qu’une fois dedans… Quand j’écris je pense souvent à nos grands auteurs ceux qui m’ont accompagné pendant toute ces années autant dans mes bibliothèques que dans la Grande Bibliothèque… J’ai toujours aimé le papier… J’aborderai pas le sujet de l’intelligence au Collège d’Enseignement Général et Professionnel on m’a dis que je comprenais pas ce que je lisait pourtant… Hugo, Flaubert, Stendhal c’est quand même bouleversant de beauté n’avoir compris que ça ce serait suffisant… La littérature celle que j’essais d’écrire est souvent remplie d’orgueil pourtant je termine souvent en pleur quand les mots me font mal… Y’a aussi le savoir l’adresse à trouver le bon mot, c’est difficile, je me répète… Voilà! C’est presque la chute, vous êtes lecteurs mes seuls juges, toujours la difficulté d’une conclusion…. Je termine en épiloguant comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore je souhaite que ça vous plaise. À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

vendredi 11 septembre 2020

Copier


Bonsoir! Bonjour! Je viens de finir un atelier une formation je sais plus trop sur Zoom. Ici j’en suis qu’au copier-coller, j’apprend un peu les fonctionnalités de Zoom. Je suis perdu dans tout ça j’avais oublier qu’on expérimentais les modes de présentation virtuelle. J’avoue que je trouve pas ça facile, je doute de ma place parmi ces docteurs ces étudiants universitaires… Pourtant au départ j’ai passé une entrevue et on m’a engagé mais comme toujours au moindre obstacle je veux abandonner… Je suis triste je vois bien que je suis pas tellement intelligent… J’essaye de me rétablir… J’ai oublié de prendre le nom de l’artiste qui présente cette magnifique enseigne de motel, ça rappelle les années cinquante l’époque où on en cachette tout étais permis, l’enfance aussi et le moment où pour la première nuit il a fallu quitter le domicile familial… Si vous voulez voir l’enseigne elle est dans l’exposition Aires ouvertes dans le quartier gay… Les motels miteux le long de la deux on s’y arrêtais pour une passe rapide, une petite vite comme on dis… À un moment dans ma paranoia je ne couchait plus chez moi, c’est là que j’ai connus les mauvais hôtels et motels. Je sais pas si vous vous souvenez du Two Hundreds Motels de Frank Zappa j’avais eu le disque en cadeau même aujourd’hui je sais pas comment le qualifier, du rock abstrait? De la musique absurde? En fait les albums de Zappa c’était toujours des concepts étranges… Il avait réussis à intituler une pièce « Shut up and play your guitar » faut le faire, c’était un grand critique de la musique populaire américaine… Mais disont que je lui laisse ses muses les Mothers of Inventions. Mais oui la semaine passée je me suis acheté de la lecture heavy et j’ai marché sur la maintenant désolante rue Sainte-Catherine, c’est triste les terrasses ouvrent tard… Plus de karaoké ça va faire des malheureux mais j’ai jamais rencontré le bonheur dans les bars… Pour revenir à Zappa le magazine Rolling Stone avait toujours des critiques particulières de ses shows… Je crois qu’avec Cheecch & Chung ils étaient l’esprit californien, c’étais pour Zappa sauté à jeun… La musique c’est plus ce que c’étais y’a différent courant chacun trouve sa niche… Je m’excuse à l’artiste qui a créé l’enseigne j’ai pas trouvé son nom, si vous le savez dites le moi je le mentionnerai. Quand je vous écris ça m’apaise, je reste un sans génie mais j’y met tout mon cœur, j’essais d’être honnête… La musique à l’époque j’écoutais celle des plus vieux, ceux qui allaient à l’université, vous voyez je tourne en rond jamais à ma place… C’est mon senti pour aujourd’hui je vous permet de rire… J’écris c’est pas la vie de rock star, je pense à la cent dix sept du regretté Tabra interprété par Éric Lapointe. Voilà! C’est la chute, la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir ! À bientôt!!!
Bernard

jeudi 10 septembre 2020

Fatras


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis fatigué, vous me dites c’est pas de la littérature on trouve ça dans les bouquins… Une autre semaine de passée. Je reste confiné ne participe à aucune activités de groupe. J’aurai vécu quelques crises sans parler de toute ces périodes de chômage et de maladie. Je me souviens je regardais les annonces classées des journaux pour trouver un emploi, une job, j’ai jamais été capable de les garder, maintenant je suis en pré-retraite dans un an ce seras vraiment ça… Le football américain commence ce soir… Y’a eu un temps où je fréquentais des bandits, j’avais raison d’avoir peur. Je me vois marchant seul dans la foule sur la rue Sainte-Catherine ouest, j’étais déjà déprimé la schizophrénie s’en venait… Je vous parlerai pas des femmes j’ai jamais su comment m’y prendre avec elles… Souvent je discutais avec les femmes qui avaient déjà un copain, sans parler lorsqu’elles étaient deux a s’asseoir avec moi. Je devenais fou je savais pas laquelle choisir… Tout ça c’est des confidences un psy dirais de pas vous les faire… Je pense à un cousin avec qui j’avais traversé le pont Pie-IX pour se rendre au baseball du parc Jarry, c’étais probablement quelqu’un de plus fréquentable que ma gang… Je vous raconte ça c’est des enfantillage on peux pas revenir sur le passé… Aujourd’hui je pensais à Charlie, moi j’étais un fan du magazine Charlie Mensuel, les articles et les bandes dessinées en série… À part la littérature j’ai jamais eu de grandes passions, j’étais plutôt dépendant affectif, c’étais mon malheur qui se conjugue très bien avec schizo… Je viens de terminer la lecture d’un roman cruel, ça donnait pas dans l’Arlequin… C’est toujours étonnant mes retours sur le passé quand je vous écris… J’ai jamais su diriger un canot… Mais oui, je suis vieux et j’écris pour ne pas tout rater à la fin il resteras ça et encore qui liras? La culture c’est une affaire de sociologue, ça prend du temps et parfois c’est pas tout beau, les prolétaires comme moi c’est tout juste si je sais me servir d’un couteau et d’une fourchette, je mange avec mes mains… C’est quand même fascinant de voir l’intérêt pour les téléséries je crois pas que ça existais y’a cinquante ans… Ouais! Parlant culture cette année ça auras pas été le B.B.Q. l’automne s’en viens et je crois vous avoir déjà raconté mes expériences de cueilleur de pommes… J’irai plus passé la nuit au Dunkin Donuts de Granby… Je crois que les campeurs de la rue Notre-Dame sont toujours là bientôt il va faire froid, ils ne se contenteront pas d’un refuge ça va leurs prendre un logis, la ville a acheté un édifice rue Hutchison, ça va être convertis en logement si les paliers de gouvernement s’y mettent. Quand même je sais qu’il y a encore plusieurs itinérants juste en passant Square Gamelin. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 9 septembre 2020

Trait


Bonsoir! Bonjour! Ce soir c’est calme, je viens de terminer une petite réunion virtuelle de travail d’une fois à l’autre la mémoire me joue des tours… En ce moment je lis un roman difficile qui traite de pédérastie chez les prêtres comment peut-il y avoir des gens aussi cruel… Ça me tord le cœur. Juste de vous écrire ça je crois que vous allez vous éloigner de moi. Je sais pas trop… Le temps passe si vite et les stigmates sont toujours là, j’aurais pas cru me rendre à soixante quatre ans, je suis encore curieux de voir où la vie va m’amener… Encore réparé une chaise je vais devoir pensés a m’acheter du mobilier… J’ai parlé du voyage à Londres avec un collègue, du thé et des sandwichs que j’avais pris avec la charmante directrice. Elle était très occupée au téléphone c’était à l’époque de la réforme Barette dans le système de santé, j’avais parlé devant un auditoire de professionnel, ça devait pas être marquant je me souviens plus de mon propos je devais délirer. Par la suite à l’institut j’ai rencontré des psy français qui étais là et qui se souvenait de moi. Je continue à m’impliquer au centre d’apprentissage santé et rétablissement, Recovery College… J’essais de voir les effets de la COVID-19 sur les gens qui ont un problème de santé mentale, moi le premier. La pandémie a stoppé toute les activités, tout les comités administratifs où je pouvais participer à partir de mon savoir expérientiel… Je sais pas comment maintenant on traite les psychotiques à l’hôpital… La santé on entends parler que de ça, je me tiens loin… J’ai changé de chaise avant de me péter la gueule… Marcher dans Londres, Abbey Road, Hyde Park, Speakers Corner, Trafalgar Square, la Tamise, les pubs… C’était bien. J’ai raté la relève de la garde… Je reviens dans mes vieilles affaires c’est la nostalgie ces petits bars dans les rues où tout le monde se connait, le restaurant de poissons frais… Le temps passe j’espère un autre voyage je ne sais où après le vaccin, tout ça c’est comme si ma vie était en suspend. Cette semaine le football américain commence, je sais pas comment ils s’arrangent avec la pandémie moi j’irais pas probablement qu’ils vont jouer pour la télévision dans des stades vides. C’est long apprendre à vivre avec cette maladie qui rôde… J’ai sommeil pendant ce temps là le monde brûle… Le voisin du dessus piatonne, pas moyen d’avoir un peu de calme… Le goulag occidental ce seras toujours ça avec ses poches de solitude et de pauvreté… Bon! Je suis presque rendu à la chute ici ça circule plus le soir que le jour… Les artistes ont de la misère ils peuvent pas donner de show autre que virtuel, ça me fait de la concurrence…. Faites vous en pas j’y arrive, j’espère que vous aimez ça. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est la conclusion je termine à la prochaine je l’espère !!!
Bernard

mardi 8 septembre 2020

Averse


Bonsoir! Bonjour! Ce soir ça va mal, les voisins piochent au plafond dehors ça sent la pluie qui tombe… J’ai peur des américains qui se promènent armés… Le voisin a recommencé a gueuler sur la passerelle, j’ai peur qu’il me tue il dit qu’il s’en fout… Je comprends l’amie qui habitais une habitation à loyer modique mais qui a laissé tomber, ils fument  ils boivent ils délirent comme plusieurs autre… Je sais pas pourquoi il est comme ça je lui ai rien fait, il se rend pas compte de tout ce monde qu’il dérange… Je laisse passer. Ça me rappelle plein de choses, j’ai pas envie d’aller coucher à l’hôtel… Maintenant c’est plus tranquille, ça sent la bouffe de « greasy spoon »… Y’a pas de littérature a faire avec le malheur, dans un refuge personne endurerais ça, je crois que ce voisin sort de prison… C’est une difficulté dans ma vie, je sais pas quoi faire c’est difficile de vous écrire. Le gars je veux pas le stigmatiser mais il est trop malade, il a pas toute sa tête la schizophrénie cogne fort, j’en ai connu des comme lui un moment, ils se sont enlevés la vie… Dans ces moments là je pense à ma puissance supérieure, j’ai pas envie de recommencer la même vie que dans la maison de chambre… J’aimerais qu’il y ait une intervention avant qu’il arrive un malheur, je suis bien seul là-dedans… Je vais rester tranquille et vous écrire… Aujourd’hui j’avais du courrier pour ma pension de vieillesse, j’en ai parlé à mon lecteur de Deux-Montagnes qui va me donner un coup de main. Je sais pas pourquoi j’ai peur de vous avoir écris ça, je vais rester aussi pauvre… Les histoires de petit vieux ça fait pas de la bonne littérature… Je pense au centre d’apprentissage santé et rétablissement, j’en ai encore à apprendre… Ce soir je me sent abandonné, mon lecteur technicien à la Rolls-Royce a fait une bonne pêche, de la truite,  un bon poisson… Demain déjà mercredi en ce moment c’est silencieux et angoissant… J’essaye de comprendre ce que je fait pourquoi je suis ici, j’en suis responsable… Faites vous en pas trop je suis pas psychotique, mon âme est vivante… J’ai toujours cette folie de vouloir savoir comment ça seras quand j’aurai finis mes jours… Je suis juste le fils d’un commis de camp de bûcherons dans son temps dans le bois il travaillait encore avec des chevaux… Encore une bonne odeur, du café… Des chevaux aux machines, du bureau au télétravail une nouvelle façon de faire qu’ils avaient annoncés… Bon! Je sort le moins possible, j’essaye de me tenir loin de la Covid-19, le virtuel ça vaux pas le présentiel mais on verras avec l’expérientiel, ce sont quand même un peu des mots désincarnés. Voilà! Je veux terminer sur une bonne note, pendant ce temps là on cogne les portes. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir!!!
Bernard


lundi 7 septembre 2020

Esprit riche


Bonsoir! Bonjour! La fête du travail se termine si ce n’étais de la Covid-19 tout rentrerais dans la normale… Quand je suis très fatigué la télévision m’abrutis. J’y entend des mots comme abattoir et au visionnement d’émissions françaises y’a des images où est inscrit le journal de Québec et dans le même programme un gars avec un fleurdelysée pas rapport sur son chandail… Un journaliste parlait des gens qui cherchent la notoriété, je me demande ce qu’il faisait là… Je pars à la chasse de mon senti de mon monde intérieur. J’écris ici parce que j’essais de donner du sens à ma vie… Blogueur! Je sais pas… Je préfère me considérer comme un écrivain du vingt-et-unième siècle comme j’ai déjà écrit je veux mettre un peu de poésie dans cette machine, un peu de ce qu’il y a de bon dans l’être humain… Souvenir de sœur Sauvé qui enseignait, elle nous montrais comment écrire l’arobas sans nous dire à quoi ça pouvait servir à l’époque le courriel existais pas… Ça remonte au temps du téléphone à roulette, les copains ont tous finis par se marier et faire des enfants maintenant ils sont à leurs retraite… J’écris pas beaucoup sur Terrebonne où j’ai fait plein de boulot, j’ai fabriqué des skis, des portes de garage, j’ai été assembleur taqueurs comme on disait dans le temps… Je travaillais toujours assez longtemps pour avoir droit à l’assurance chômage, souvenir encore de voyager en automobile avec le patriarche on roulait sur l’autoroute vingt-cinq en écoutant Jacques Proulx qui nourrissait mes angoisses du matin… Je suis devenu ça, un homme qui essais de combattre la stigmatisation due à la maladie mentale… Je me rétablis j’ai beaucoup plus de temps fait derrière que devant… Le patriarche est décédé y’a un moment de toute façon j’arrivais plus à communiquer avec lui… J’ai plus de démangeaisons et de courbatures ça fait du bien. Parfois ma lectrice de l’Outaouais me manquait, elle et son mari on fait leurs vies dans ce pays, ils ont eu deux beaux enfants qui à leur tour ont fondé une famille… Y’en a une autre qui parfois me manque mais elle est partie pour de bon elle était malade… Elle serait fière de son fils et de sa fille… Pour l’instant ce que je regrette le plus c’est de ne plus pouvoir voyager, je reviens souvent là-dessus mais c’est une grosse part de ma retraite… Voilà! C’est mon senti y’a longtemps que je m’en était pas servis, ça me rend triste… Y’a un parfum de savon ça sent bon, avant j’avais pas peur de sortir mais j’avais pas d’argent pour les courses maintenant j’ose pas sortir…. Ça tire à sa fin pour ce soir, si jamais vous y pensez faites une petite prière pour moi c’est toujours utile. C’est un peu ça l’esprit riche la prière et la méditation, bien respirer aussi… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez- pas on y est, à la prochaine je l’espère !!! Ciao.
Bernard


dimanche 6 septembre 2020

Dérangé


Bonsoir! Bonjour! Pour le voisin qui crie je sais pas trop quoi faire. J’ai peur que ce sois un terroriste… Ça me paralyse… J’ai téléphoné au centre de crise semble qu’il n’y a que la police qui peut intervenir. Je deviens tout mêlé je confonds un voisin avec l’autre mais ce soir c’est assez calme… Je comprends mieux la stigmatisation mais l’échange le dialogue semble impossible… J’ai peur de décompensé de faire une psychose… L’ami m’a rassuré c’est bien évident que si ça devient dangereux j’appelle la police… Pourtant la journée avait bien commencé, j’ai fait une marche d’une heure et demi, me suis acheté de la lecture, un roman dur entre autre… C’est assez facile de parler rétablissement quand autour y’a que des gens qui vont bien…  Je suis très angoissé, je viens de parler avec le voisin en question, lui ai demandé si il avait besoin d’aide, il m’a répondu non mais moi à première vue je crois qu’il décompense… Je lui ai aussi précisé que si je l’entendais encore j’appelais la police, j’espère que ça va le calmer un moment… Voilà! Ça fait plus de vingt ans que j’habite ici, j’en suis toujours à ça pourtant je fais de mon mieux… Ce soir… Comment dire? J’interagis tout mes préjugés remontent à la surface pourtant je devais pas le dire que je téléphonerais à la police… Souvent les gens qui ont le plus besoin d’aide la refusent. Je comprends aussi que dans le parc en face ça crie…  Je vous livre ça à chaud sobrement. Je vais essayer de m’enligner sur autre chose, je pense à Lou qui dans le temps me parlais du « Grand Salon du Domaine Mascouche » un endroit où j’ai passé de bien belles heures, tout ces musiciens, tout ces bands à toutes les fins de semaine… Moi qui ais tant aimé la musique j’en écoute plus. J’étais à jour dans mes connaissances du hit-parade ça me permettais de discuter avec mon lecteur enseignant à la retraite et ancien disc-jockey… Lentement je me calme, j’apprécie les commentaires de ma lectrice                       secrétaire exécutive de syndicat à la retraite. J’entends plein de choses que j’ose pas écrire, y’en a qui sont encore dans le traffic de vélo volé, vingt piastres le prix d’un quart de coke… Je vous illustre ça avec un bouquet d’hémérocalle dans le parc en face…. Le voisin a qu’a parler sur un ton normal ça me dérange pas, je crois que c’est ce qui est difficile pour lui…. L’automne arrive lentement, les enfants sont à l’école y’en a qui finissent leurs saisons de baseball… Le bruit c’est un ressac ça part et ça reviens, je m’apaise… Pourtant quand je l’entends c’est l’enfer… Voilà quelques heures de ma soirée, encore un stigmate que j’ai pour les campeurs rue Notre-Dame selon moi ils sont la cause de tout ce brouhaha. Voilà c’est finis je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Si vous voulez vos commentaires sont toujours bienvenus. À la prochaine je l’espère!!!
Bernard