mercredi 30 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai retardé mon écriture aujourd’hui, beaucoup aimé les photos de la Nouvelle-Orléans des snowbirds, ça me donne envie de partir pour San Francisco. Hier j’ai reçu une confirmation de ma participation aux Journées Annuelles Santé Mentale, je vais y parler avec une collègue de mon implication dans les créations collectives au Théâtre du Nouveau Monde, en février on commence les répétitions et je crois qu’en mars y’a les bibliothèques vivantes vous voyez je me tiens occupé, ce sont toutes des implications qui me tiennent à cœur… Entre temps y’auras mon voyage à San Francisco que je prépare minutieusement. Tous les lundis y’a aussi les rencontres de Reprendre Pouvoir mon groupe d’entraide.  Je vais maintenant passés à mon senti, c’est important ce que je vous confie même si le psychiatre dis que c’est pas bon de faire ça, tout est dans l’expression vivante… Émotions, sentiments, vécu sont toutes des choses qui méritent qu’on s’y arrête et qu’on devrais signaler, j’allais dire d’une écriture particulière, en tout cas qu’il fait bon d’exprimer par-dessus la schizophrénie, parfois le senti est blessant on espère qu’il s’efface une fois exprimer, une psychologue m’a dit un jour que je suis hypersensible… Aujourd’hui je vous illustre ça avec la statue du poète romantique roumain Mihai Eminescu par Vasile Gorduz… Je sais pas trop pourquoi cette œuvre me touche, il y a un peu de schizophrénie dans le fait d’être incapable de dire pourquoi on apprécie une œuvre… Je pense que ma sinusite s’est calmée, les histoires de nez c’est pas très poétique à part peut-être pour les œnologues … Je pense aux snowbirds dans la Grande Courailleuse comment ça doit être agréable de revenir chez soi peut importe où on est… Moi je pense que je vais en profiter pas mal à Frisco, pour un vieux garçon comme moi l’hôtel c’est bien… Je me vois déjà assis dans l’avion, je vais demander combien coûte la connection Wi-Fi… Je suis certain que tout ça vous l’avez déjà vue, déjà lue je devrai prendre une pause, ça fait un bon bout de temps que je vous tiens ça. Parfois j’aimerais plonger dans l’écran et me colletailler avec les lettres et les mots poussée un e par ci trainé un certain par-là, je suis certain que l’accent aurais le dessus, chapeau… Je sais plus trop quoi vous raconter je prépare mon voyage, deux mois encore… Je prends des notes, y’a un esprit de compétition voyagiste dans lequel je veux pas monter, je voyage pas pour les concours mais pour m’amuser… Je pense que cette nuit j’ai réussis à vous écrire quelques chose qui a un peu de sens, je termine lentement en pensant à ceux qui savent sans pourquoi. Dehors y’a un gars qui chante c’est surement pour se donner du courage pas geler. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là! Quelques mots encore avant d’arriver à la chute c’est comme si j’en finissait plus d’écrire des épilogues. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je viens de regarder un extrait de documentaire aves Noam Chomsky, ça me rend triste je comprends le « principe » de la société égoïste https://www.facebook.com/rava.bakou/videos/2495850600487480/UzpfSTEwMDAwMjU0NTQ5MjY5MjoyMDUyOTkyMzIxNDYyMjY0/ . Seul devant son écran on achète en espérant le bonheur… Regardez l’extrait vous allez comprendre… Je pense aussi à la chanson du chansonnier « Quand toute les autres ont toutes pis toutes les autres ont rien ». Je voudrais avoir une pensée politique de gauche mais je n’étais qu’un pervers… Maintenant financièrement ça va mieux bien que je crois pas que le bonheur s’achète. Je suis incapable d’articuler une pensée politique qui se tiens. C’est le matin y’a longtemps que j’ai pas entendus de coq… Ceux qui veulent amener la campagne à la ville me font rire, ils ont oublié l’histoire de l’urbanité, les légumes sur le toit c’est bien mais c’est cher pendant ce temps-là je me nourris à la banque alimentaire des restes de la ville, dans le recyclage, les aliments naturels pour défendre ça y’a une question de sémantique que je suis incapable de développer, ça fait plusieurs choses qui me tiennent muet . Le peuple est arrivé en ville pour survivre plusieurs ont quittés leurs campagne natale en espérant trouver mieux, les « campagnards » comprennent pas qu’on peut vivre en ville sans travailler, que l’urbanité peux vous rendre fou dans sa course pour la consommation. Ce que je raconte ça vaux ce que ça vaux, j’ai bien essayé d’être un travailleur honnête mais j’ai pas réussis je me voyais pas avec la moppe pendant les vingt-cinq prochaines années. Je pense aux études où la aussi j’ai pas réussis… Méchant marxiste! Anarchiste! Qui n’a rien réussis incapable là aussi d’être syndicaliste. J’aurais du travailler et me bercer ça aurais été suffisant. Je vous parlerai pas de la vision nazi du dôme sur la ville… Pendant ce temps là, il est tôt le matin les prolétaires se préparent pour le boulot dans une atmosphère intenable, en anglais en plus, qu’elle est douce la retraite.  Je pense aux réseaux sociaux à toute cette activité médiatique qui me tiennent éloigné de l’essentiel mais elle est bien là la question, qu’est-ce que l’essentiel? Une fois que tu as mangé que tu est à l’abri en « sécurité »… Je reviens à l’urbanité qui permet de vivre avec le nécessaire plus facilement. Moi ce que je connais c’est une « certaine culture » pas vraiment l’agriculture, ça aussi j’ai essayé travailleur agricole ça à pas fonctionné. C’est un drôle de senti cette nuit, les snowbirds s’en vont visiter la Nouvelle-Orléans chanceux! Moi j’ai commencé à prendre des notes dans mon cahier pour San Francisco bientôt. Y’a longtemps que mon senti m’avait pas permis d’écrire si différent. Voilà! Quelques mots encore, l’écris est pas trop anarchique ce matin. Je vais essayer d’y aller d’une chute magistrale sans me faire mal. Je vous remercie tous d’avoir lu jusque-là comme toujours j’ai espoir de vous revenir plus tard!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Ciao!!!
Bernard
 

mardi 29 janvier 2019

Au présent



Bonjour! Bonsoir! Je suis pas très inspiré mais parfois il s’agit de démarrer. Je vais tout de suite y aller avec mon senti aujourd’hui il a neigé, je crois qu’il fait meilleur où sont les snowbirds au sud des États-Unis d’Amérique. J’ai finis de lire le roman policier c’est pas un grand roman du genre. Lentement je recommence à lire le guide Ulyssse de San Francisco, je vais prendre des notes pour me diriger. Je suis toujours étonné de voir toute cette circulation automobile. Hier dans le coin de l’Assomption y’a eu un énorme carambolage… Je reviens à moi, à mon passé ces années ou j’ai bu en dénigrant la copine d’un ami qui me faisait la délicatesse de m’engager, de me donner du boulot… J’en ai dit des saleté, je le regrette aujourd’hui mais ça sert à rien de revenir sur le passé… Je me souviens plus de ce que je racontais mais c’était assez pour me faire boire de l’urine. Ils partaient souvent pour le sud l’hiver moi je bambochais seul dans les bars de Montréal, y’a longtemps déjà que j’ai arrêté ça je serais mort. L’alcool c’est un moteur à solitude, on croit se faire plaisir et on se déprime. Vous voyez je suis tellement pas inspiré que je reviens avec ma thématique habituelle. Dans deux jours c’est février, deux mois avant de partir… Ce ne sont que de petites vacances, milieu février on commence les répétitions au Théâtre du Nouveau Monde, fin mars ce seras la bibliothèque humaine à l’auditorium de l’institut. Je veux pas écrire de bêtises… Pas de courrier encore aujourd’hui, je me dénigrerai pas j’essais de me remonter. Ce que j’écris c’est toujours des tentatives de je ne sais quoi, une description de ma folie cérébrale? Mardi c’est que le début de la semaine, j’ai l’âme en peine… Je ne boirai pas aujourd’hui, j’ai parlé à un ami qui sait lui aussi que si on bois ça vas aller plus mal… Je me creuse la tête pour vous écrire quelque chose de mieux de neuf, j’y arrive pas… J’ai pas envie de m’inspirer en fréquentant les cafés du bas de la ville pas plus que les centres d’achats, il recommence à neiger, ça deviens de plus en plus sombre j’ai envie de pleurer mieux vaut oublier… Si dans votre entourage vous avez quelqu’un qui souffre de maladie mentale parlez en… J’ai perdus y’a quelques années une sœur qui n’en parlait pas, moi j’en parle dans ce que vous lisez mon écriture est toujours empreinte de schizophrénie. Parfois écouter c’est le meilleur des remèdes… Mais rien ne remplace un bon professionnel même si le parcours vers le rétablissement est long. Y’a des journées de peine d’autre de joie mais la vie c’est ça. Voilà! Oubliez pas de faire une petite prière pour vos proches. Je termine à ma façon habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour une chute un épilogue des familles. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!


Bernard

lundi 28 janvier 2019

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’en peut plus de la beauté, je suis désolé me semble qu’une dose d’abject remonterais la valeur de mes crôutes. Je suis un imposteur j’ai jamais su peindre mais j’en ai trop vue de peinture voilà ce qui arrive au prétendant artistique. J’ai trop peur… La neige est pas encore commencé ma « peinture » je devrais la laisser aux autres elle manque de finis, je suis condamné à rien je suis pas assez inculte… Vraiment rien, j’en sais un peu trop un vrai goujat… Je devrais laisser les vrais artistes en paix et moi continuer mon vrai chômage d’ouvrier désoeuvré et sombrer dans la dépression du sans travail… Du niaisage pictural voilà tout ce que je sais faire, je suis incapable de vendre ma « salade » incapable d’auto-évaluation loin des valeurs du cru et de l’enfance. J’ai longtemps pensés à prendre ces « toiles » et les amener dans le parc en face pour y foutre le feu, de la cendre voilà qui complèterais bien « l’œuvre » comme chez les nazis, l’art dégénéré qu’ils disaient pourtant y’avait là parfois l’expression d’une grande et simple beauté… Je vois pas beaucoup d’œuvre qui innove qui met en question l’essence de l’art… Je sais pas ce qu’aurais à en dire l’ami historien de l’art… C’est difficile de faire son auto-critique ce que je fais c’est surtout écrire. Je me souviens qu’avec le praticien ressource à la retraite je me prêtais à ce genre d’exercice , je crois que c’est moi qui lui ai fait connaitre Le ciel de Québec l’œuvre du grand médecin et écrivain Jacques Ferron… Je pense aux petites madames tranquilles qui consultent en psychiatrie, elles prennent des notes et posent des questions, moi je crois que mon travail était tout intérieur, j’avais pas beaucoup de question j’étais la question. J’ai souffert longtemps mais je crois que ça a fait de moi un homme plus solide… N’empêche l’essentiel de ce que je fais passe par l’écriture, j’entends le clavier en écho… Je sais pas pourquoi j’ai Trois-Rivières en tête peut- être à cause des bateaux pris dans la glace. Je me souviens plus vous avoir raconté mon passage au port de Montréal à nettoyer des fonds de calle où à réparer de la tuyauterie les doigts sur le froid de l’acier… Le port je crois pas qu’il y ait un endroit plus froid à Montréal, les quais à Pointe-aux-Trembles. Mes excuses à l’ami historien de l’art mon discours sur la peinture il vaut pas des poux, piquant avec des démangeaisons. Ce sont des tentatives d’expression…  Voilà quelques mots encore pour terminer, je crois que ma « peinture » c’est un exemple de régression, cette nuit je suis tranquille j’ai pas d’hallucination et encore moins de psychose… Je cherche une façon de vous dire pour terminer, hier on me demandait comment allait mon blog, j’ai référé la personne à Google avec mon nom pour qu’elle voie par elle-même. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me suis ramassé un peu, c’est moins poussiéreux. Aujourd’hui y fait frette… Pas de courrier encore aujourd’hui, une ambulance passe lentement beau temps pour une hypothermie. Demain la météo annonce de la neige, le bôf à l’air confortable dans sa traversée du pont de la Nouvelle-Orléans… Nus’aut icitt on gèle pis on regarde les ptits oiseaux… Le ciel est d’un bleu, d’un bleu madame à pierre fendre… Peut-être que les snowbirds peuvent me faire entendre la musique qui joue à la radio là-bas. Je sais vraiment pas où j’en suis, je pense à l’ami qui à étudié longtemps et qui enseignais à l’université. Je vous écris ça et je vais noter différentes petites choses pour mon voyage à San Francisco… Aujourd’hui on m’a demandé si je me préparais …!! Bien sûr que je me prépare. Je serai partis que quelques jours c’est pas beaucoup mais c’est mieux que pas du tout… J’ai terminé la lecture du roman policier, il était pas très bon. Faut se préparer à rester enfermé pour les prochains jours une tempête s’annonce… Ce matin au groupe d’entraide y’avait de nouveaux visages, ça faisait du bien… Des gens qui en veulent des battants depuis longtemps. Ai lavé la vaisselle, y’avait un parfum de peinture pourtant avec ma sinusite je devrais être incapable de distinguer les parfums. Je fais une cure de silence et d’actualités, dans l’appart c’est désert et je veux rien entendre. Je suis chez moi, la neige ce seras pour cette nuit. Souvenir d’un hiver où mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord m’avait laissé son Chevrolet Monte-Carlo j’avais fait sauté le starter et abandonné la voiture sur la rue Chambord mes histoires de voitures c’est toujours comme ça. Y’a beau faire frette y’a des irréductibles qui font leurs jogging. La journée est passée, ce matin j’ai marché sur un dangereux trottoir glacé… Je regarde dans le ciel si je verrais pas ma passion un avion. Je pense au bonhomme à ville Saint-Laurent qui m’avait causé en anglais comme un attrape nigaud, c’est probablement un vieil anglophone qui crois encore aux colonies du commonwealth, je lui ai pas causé longtemps. Pas de respect! La circulation est dense les gens rentrent chez eux, quelques un se sont arrêté au bistro pour une bière… Les rames de métro sont pleine, ça se pousse devant derrière… Plusieurs parmis les plus pauvres sont épuisés et la semaine ne fait que commencer. J’ai mangé mon macaroni chinois, j’ai hâte d’être à l’hôtel de Frisco, le Beresford… Voilà! La journée s’achève sur quelques mots… J’ai hâte de « travailler » à la création collective du Théâtre du Nouveau Monde, ce matin on a encore parler de mon écriture. Vous en avez un exemple ici… J’en suis à la chute, j’entends sacrer dans ma tête c’est…. Je ne sais comment dire. Comme toujours et au même moment je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que ça vous plait. À la prochaine au revoir et à bientôt!!! Ciao!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 27 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! À part une visite au supermarché hier je suis pas allé très très loin. Comme toujours on rêve de voyage en regardant celui des snowbirds… Je mange des chips en vous écrivant, je les ai rangé ça donne des brûlements d’estomac, me suis versé un verre de jus d’orange. La dernière semaine de janvier est entamer après c’est le court mois de février, le mois de mars pour bien se préparer et ensuite les vacances à San Francisco. Les gens avec qui j’en parle me disent tous que je vais faire un beau voyage. J’ai hâte d’être à l’aéroport. Je crois qu’aujourd’hui les snowbirds seront en Louisiane, dans un autre ordre d’idée je termine la lecture d’un polar de Philip Kerr comme on dis quand on sait pas quoi dire c’est rafraichissant, quelques pages encore et ensuite je relis le guide Ulysse de voyage en prenant des notes. Je sais pas pourquoi les choses m’apparaissent verte pourtant je suis pas golfeur. J’en connais qui ont surement hâte d’aller jouer un neuf… Je sais pas si mon lecteur de Deux Montagnes va faire l’acquisition d’une autre voiture vintage?... Je m’égare, je voudrais vous parler de mon senti, pour être franc avec vous il est pas passé minuit. Je me suis allongé j’arrivais pas à m’endormir, la machinerie passe dans la rue, je me suis préparé un café… Je suis décongestionné et pour ce qui est de mon senti je trouve toujours ça agréable de vous écrire même si parfois ça ressemble à du chialage, mon senti est rarement transparent y’a souvent de la peine et des larmes c’est la rançon de celui qui veux être « vrai ». Je suis pas journaliste juste un bloggeur qui souhaite vous avoir comme lecteur de ses écritures quotidiennes… Je pense à mon enfance à ce nouveau voisin avec qui j’arrivais pas à m’entendre il me crachait dessus, ça se terminais toujours comme ça après avoir essayé d’échanger des cartes de hockey… Y’a cinquante ans de ça j’allais chercher un nouveau voisin pour me rendre à l’école, c’étais pour l’aider mais lui me bourrais de menteries ça été long avant que je réalise ça… À l’entendre il sortais avec toute les petites filles qu’on croisait, moi parfois j’avais des chances mais j’étais trop balourd, je rêve encore à elle cinquante ans plus tard. C’est vrai que je savais pas vraiment quoi faire avec les femmes ça été long avant de me déniaiser, encore aujourd’hui je suis pas tout à fait à l’aise… Je sais pas si tous ceux qui ont fréquenté le collège privé ont eu des vies meilleures que moi, ils sont rentré dans le rang moi je peux dire que j’ai pas pris le pas et j’ai vécu… J’ai pas appris à avoir de l’estime de moi, bien que j’en ai un peu plus… Voilà! Je sais pas ce que ça vous dis tout ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent



Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je me lève confus, je croyais pas qu’on est dimanche. Je pense à la super-maman et à son mari qui sont présentement à Cuba… Je me torture en pensant aux avions, j’ai beau me dire c’est pour bientôt je trouve ça long, j’ai jamais fait ça réservé un voyage si longtemps d’avance… Souvenir d’un voyage déprimant à Baie-Comeau sur la Côte Nord, j’aurais pu coucher dans le plus bel hôtel , je me suis ramassé au poste de police provinciale tellement j’étais angoissé tellement j’avais peur, on m’a offert un lit dans une maison de thérapie. J’étais tellement peureux perdus fanfaron, j’y suis resté une nuit et je suis partis incapable de rester là pour soigner mon alcoolisme ma toxicomanie, c’est une chose que j’ai réalisé beaucoup plus tard. Ça fait près de quarante ans tout ça, une chose que j’ai raté brûlante à ma mémoire… Maintenant je me rétablis un jour à la fois, mon angoisse se présente par pic, je la laisse pas me dominer, j’ai plus besoin de me cacher. À Baie-Comeau je sais pas pourquoi j’avais abandonné ma voiture plutôt que de l’amener chez le mécanicien. L’angoisse me torturais tellement, avec le temps ça s’est apaisé… J’aimerais pas que les petits enfants héritent de ça, c’est tellement lourd ça fait tellement mal et ça prend tellement de temps avant de trouver un moment où on est bien… Cette nuit c’est bien tranquille je peux me reposer, la solitude me pèse pas. Dehors quelqu’un crie je ne sais quoi, je pense à mes derniers moments de consommation… Parfois j’ai encore peur quand j’entends passé des gens dehors la nuit, pour moi les gens honnêtes sont à la maison à cette heure-ci… Itinérants, c’est probablement des itinérants qui gueulent dehors, ils cherchent à déranger… Avec ça je vous raconte toujours la même histoire, ma dernière thérapie je l’ai réussis j’ai pas consommer depuis c’est mieux comme ça… Je reste quand même toujours une personne anxieuse, parfois quand je suis pas là c’est comme si on envahissait mon chez moi… Je dis merci aux lecteurs assidus, ça fait toujours plaisir de savoir que ce que j’écris vous intéresse. Je sais pas quand j’ai perdus mon innocence, hier en me couchant je voulais me barricader chez moi, je crois que c’est l’apanage, une concession faite à la solitude. Pendant ce temps là pour terminer je suce des menthes, toujours une pensé pour les fabuleux snowbirds… Je pense à mon arsenal de produit contre le rhume et la grippe, de l’eau salée et des pastilles, du sirop et des comprimées je crois qu’avec ça ça va passer… Bon! J’en ai presque finis pour cette nuit quelques mots encore pour vous dire merci, je sais pas pourquoi je pense à Victor Lévi Beaulieu peut-être à cause de son grand talent. Je sais pas avec quoi je vais vous illustrer ça. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!


Bernard