mardi 8 janvier 2019

Au présent

Bonjour! Bonsoir! «  Nancy Nancy Beaudoin, Chérie veux-tu être ma, Barbie en vie veux-tu être ma, Ruby Tuesday ma blonde steadée » Quoi dire de ces vers essentiellement américain de Lucien Francoeur, le rock’n’roll enflammé, la passion rock « Fille de nuit lune de miel, Fille de vie parc d’amusement, Mon char d’assaut mon film de guerre, Mon overdose d’amour ma fin du monde » On lit, on entend l’amour la passion, une idylle vécu comme un combat viril. «  Nancy Nancy Beaudoin,Chérie veux-tu être ma, Barbie en vie veux-tu être ma, Maggie M’gill ma blonde steadée » C’est du rap avant l’heure, je pense à la vrai Nancy Beaudoin, c’est peut-être d’elle qu’il s’agit, j’aime bien le récitatif « Chat sauvage fille en chaleur, mon char de peau mon sentier d’guerre, mon overdose de vie ma fin du monde t’es ma sortie d’urgence » il l’aime elle le sauve, j’ai pas entendue beaucoup de chose du genre c’est très nord-américain et musical, ce sont les mots d’une culture macho « Je l’aime ma blonde, A parait ben, R’garde-la aller » Il veut l’avoir la fille la possédée comme une vedette rock, une culture de possession toute masculine et contemporaine, un rocker qui fait une prière à sa blonde. C’est un poème chanson, on aimerais tous avoir écrit ça, l’avoir dit… On peut y entendre une sensibilité de rocker, c’est difficile d’en parler sans utiliser le même vocabulaire avoir une espèce de rock attitude, quand même j’y entends une sorte de désespoir, le désir d’une relation à tout prix. Une poésie des rues aussi de salles de danse des années soixante. Monsieur Francoeur c’est un maudit bon poète je crois qu’il se démode pas, cette chanson poème je l’ai toujours eu dans la tête et je pense à Nancy… Quand même je suis pas certain que les « vrais » rockers ont cette sensibilité-là. Le rock pour moi c’était la pétarade des motos, les jeans tâché d’huile et le perfecto… J’ai jamais réussis à en être un, j’étais plutôt un citoyen. J’étais une sorte de grano… https://www.youtube.com/watch?v=hW-8YUpnZ74  Y’avait une sorte d’iconographie toute américaine, Lucien c’était une rock star avant la lettre. J’imagine Nancy Beaudoin blonde avec une grosse poitrine… Une espèce de Marlyn Monroe québécoise… Je vois Lucien et Nancy dans une grosse Chevrolet décapotable sur la route sixty-six en route pour l’Amérique et ses petites pilules qui tiennent réveillées. Je les vois dans un dîner au bord de la route callant des bières avant de louer un motel pour y passer la nuit, Lucien inspiré sur le bord de la table écrivant une ode à l’Amérique. En français… Francoeur ça me fait quand même réfléchir sur le « Sur la route » de Jack Kerouac. Je vois aussi Francoeur en tutu à New-York, tout urbain… J’en aurai vu des choses dans cette courte chanson, je termine avec la même chute que d’habitude. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots À la prochaine j’espère!!!
Bernard et Lucien Francoeur

lundi 7 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Dehors c’est tout blanc c’est vraiment l’hiver, ça rappelle les magnifiques vers du poète dans Soir d’hiver « Ah! comme la neige a neigé! Ma vitre est un jardin de givre. Ah! comme la neige a neigé! Qu’est-ce que le spasme de vivre A tout l’ennui que j’ai, que j’ai… » J’ai jamais compris pourquoi on tournait en ridicule de si beaux vers. Émile je l’ai rencontré j’avais treize ans dans une classe de français, je suis tout de suite tombé sous le charme, je crois pas que notre poète utilise le mot, on le doit à Baudelaire y’a un spleen chez Émile. Je l’appelle Émile parce qu’il est parent dans la folie et l’institution, encore aujourd’hui je suis toujours ému à le lire « Ah! Comme la neige a neigé! Ma vitre est un jardin de givre. Ah! Comme la neige a neigé! Qu’est-ce que le spasme de vivre. A la douleur que j’ai que j’ai » Émile c’était toute la fermeture qu’une certaine société imposait à un poète, pour écrire de si beaux vers y’avait surement quelque chose de malade chez lui. « Tous les étangs gisent gelés mon âme est noire! Où-vis-je? Où-vais-je? » Émile on l’auras charrié comme un parent pauvre jusqu’au vingt et unième siècle. «  Tous ses espoirs gisent gelés : Je suis la nouvelle Norvège, D’où les blonds ciels s’en sont allés. Pleurez, oiseaux de février. Au sinistre frisson des choses. Pleurez oiseaux de février, Pleurez mes pleurs pleurez mes roses. Aux branches du genévrier. » Un grand poète réduit à la parentelle des psychiatrisés c’est pathétique, pour qui écris on peut pas l’éviter Émile, first fallait bien le loger notre Émile la sécurité sociale existais pas à cette époque pour le jeune homme que j’étais y’avait quelque chose de romantique dans cette destinée asilaire. Après lui on en auras fait de beaux vers, Émile c’est du classique il prend quand même pas la pose du poète. Je suis pas certain qu’il croyait que sa vie, que ses vers allaient traverser le temps. Dehors il neige toujours, la poésie me rentre dans le corps. Je regarde ça tomber, j’ai plus tellement le temps de m’amuser à écrire des vers d’adolescent, j’écris ceux d’un bonhomme qui essairait de plaire aux plus jeunes, je crois qu’ils carburent à la débauche ce qui leurs plait c’est une incertaine poésie alcoolique… J’aime bien les silences. J’ai souvenir du maire Jean Drapeau comment il aimait Émile pour avoir nommé son restaurant le Vaisseau D’Or d’après un sonnet d’Émile et c’est pas des vers que j’écris je le répète c’est de la prose, cette nuit j’ai été effronté j’ai utilisé les vers de l’ultime poète du dix-neuvième siècle. Je pense aux slammeurs à comment c’est ça la poésie aujourd’hui des mots scandés sur des beat. Voilà! Quelques mots encore, j’ai pas choisis les vers les plus rares mais les plus beau selon moi. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard et Émile Nelligan

Au présent

Bonjour! Bonsoir! On annonce une dizaine de centimètres de neige. L’ami a fait une grave infection il est passé près de la mort heureusement on l’a traité à temps. Lundi tout le monde est rentré au boulot, janvier avance tranquillement moins de trois mois avant les vacances à San Francisco. J’aime bien quand il neige, mon senti est toujours un peu débâtis mais ce ne sont que des émotions. Je n’ai qu’à les vivres parfois je réussis à écrire quelque chose qui a du sens. Y’a pas de soleil le temps est gris, le parc en face est enneigé. J’aime bien être à la retraite et m’impliquer pour aider. Pour nos réunions de groupe on a changé d’endroit, je préfère ça, je me sent plus à l’aise dans les locaux de l’institut… La semaine prochaine il devrait se rajouter des pairs. Ce matin dans le métro j’ai rencontré une copine d’il y a longtemps, une écrivaine bipolaire qui a ce que j’ai compris veux cesser sa médication, ça fait des années qu’elle se bat avec ça, je comprends pas pourquoi… Les médicaments c’est pas un mal si ça vous permet de mieux vivre c’est toujours une question de stigmatisation et ceux qui disent ne plus en prendre quand c’est faux comme si on pouvait pas se soigner. Cette femme-là est très intelligente je crois que c’est ce que les gens aiment pas chez elle, sans mentionner la souffrance qu’elle a vécus qu’on devrait permettre à aucun être humain… C’est qu’une histoire dans Hochelaga-Maisonneuve, une femme qui essais de survivre entre ses deux pôles… Parfois ça ressemble à un grave trouble de personnalité limite. Ce matin à la réunion on parlais du transfert des soins de santé mentale de Maisonneuve- Rosemont à l’Institut, je pense que la spécialisation d’un hôpital en santé mentale contribue à raviver les stigmates que tout un chacun peut avoir. C’est l’histoire de la bâtisse qui marque, les lieux qui ont longtemps été ceux de l’enfermement… Je réfléchis sur la maladie mentale et le travail de la pensée, comment c’est pas uniforme que dans l’idéal chacun devrait en avoir une positive sans stigmates sans préjugés. C’est toujours chez soi qu’il faut se battre, je suis pas un grand philosophe mais parfois je m’accepte, je suis comme je suis et je fais de mon mieux. Je reviens aux soins qui une fois demandé doivent être accepté, le rétablissement bien que parfois difficile est possible, parfois on parle de se faire une tête d’avoir des pensées encore une fois positives. Je vous avoue que depuis longtemps je sais que je suis souffrant mais pas tout le temps, le rétablissement de la schizophrénie fluctue. Y’a longtemps que j’ai pas vécu de crise et j’espère ne plus en vivre. Je fais tout mon possible pour pas devenir psychotique. Voilà! C’est lourd ce que je vous écris aujourd’hui. Je termine comme ça avec cette chute. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris en toute liberté pourtant je me sens quand même prisonnier d’une forme de langage. J’aimerais en réinventer un mais le risque c’est l’incompréhension, l’idée c’est pas de glisser un néologisme ici où là mais de réformer la langue en faire une espèce de poésie permanente réjouissante. Je vous écris ça et je pense à l’Étal Mixte de Claude Gauvreau qui allait vers la poésie pure. Y’a aussi le Ulysse de James Joyce qui lui a pris quinze ans à réinventer son langage. Dans mon écriture pour l’instant tout est trop clair j’arrive pas à me placer dans un état inventif… Je pense aussi à Artaud mais je crois que je suis dans le champ, pas le lexical mais la prairie de l’ignorance… Ce sont quelques fous de génie qui seraient mal accueillis aujourd’hui dans les chroniques journalistiques littéraires, on en a que pour la poésie claire. Je prétends pourtant… Faire savoir en quelques mots et se tenir loin du formalisme, je crois que les quelques auteurs que je viens de vous nommer étaient tous formalistes. Moi j’ai pas la science pour m’attaquer à la forme j’y vais plutôt pour le fond mon senti. Je sais ça ressemble à de l’écriture d’abrutis mais c’est la mienne avec toute la difficulté de nommer émotivement… Les seuls qui utilisent un nouveau langage ce sont les schizophrènes mais ils me blessent… Je vais donc vers mes semblables qui se rétablissent mais qui dans la société occupent toujours un milieu psychiatrique, l’asile n’a plus de murs on y dort plus mais vous restez fou de huit à quatre pour le reste c’est qu’une vie ordinaire qui utilise le téléphone pour dire son angoisse, ses pensées mortifères, ici faut faire attention à comment on s’exprime on pourrait vous juger près pour la mort. La folie suicidaire puisque c’est de ça qu’il s’agit en a inspiré plusieurs. Je crois qu’ils étaient psychotiques et en avaient assez du malaise, de l’incompréhension. Ils avaient le désir de nommer l’innommable, le tabou mais n’y sont pas arrivé, dans une publicité le psychiatre sur un ton péremptoire dis que le suicide est pas acceptable… Je suis loin de mon langage du début. J’essais de comprendre pourquoi les gens se tuent. Peut-être qu’avec un nouveau langage on en viendrait à une compréhension plus précise de ce qui fait chavirer… Quoi que j’entends ici ces débâtisseurs de phrases, ils me font peur…  Voilà! Je peux dire que cette nuit c’est mon senti littéraire. Je me consacre à écrire sur cette machine en pensant à Gutenberg… Je sais pas si un jour ça deviendras de la littérature. Toujours les mêmes questions, le personnage de Victor Levi Beaulieu dis « on le sait jamais avant mais toujours après! » Voilà, j’arrive à la chute, à la conclusion, quelques mots encore pour bien terminer, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là, j’ai pas de surprise pour la fin. J’y met les mots que je peux. À la prochaine j’espère!!!
Bernard
 

dimanche 6 janvier 2019

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je regardais le match de football américain, j’ai cessé à la mi-temps… Le dimanche y’a deux matchs éliminatoires ça m’intéresse plus ou moins. Trop de télévision c’est pas bon pour moi… Je préfère vous écrire c’est plus actif… Je m’en fait un peu avec les documents d’impôts que j’aimerais recevoir cette semaine. C’est pour l’office municipal d’habitation… Je vais pas plus loin avec ça. Le ciel se dégage un peu on voie du bleu. Je me souviens des dimanche après-midi devant la grosse Admiral noir et blanc, je regardais le match commenté par le regretté Raymond Lebrun… Hier l’équipe de hockey locale a perdue, ce que je vous écris maintenant ça ressemble à une chronique sportive… J’y vais avec mon senti, parfois on jouais au ballon balai sur la glace de la patinoire quand on recevais le ballon sur une cuisse où une jambe sans parler du visage, ça pinçais. Je vous ai déjà raconté que je m’étais fait péter les dents par un manche de balai, je me souviens par qui je crois qu’il voulait me donner une leçon… Au froid les dents brisées ça fait mal. Mais c’est le sport et les blessures, parfois je passais les dimanches après-midi à l’aréna à regarder les autres jouer au hockey. Y’avait aussi les samedis soirs à la brasserie là aussi je regardais le match sur un énorme écran pour l’époque, ça fait plus de quarante ans. Est venu un moment dans ma vie où tout ça ne me disait plus rien, la schizophrénie faisait ses ravages, plus d’intérêt dans rien pas même le cinéma et tout juste la lecture que j’ai jamais abandonné… Je suis alcoolique-toxicomane avec en plus la maladie mentale je savais pas quoi faire avec ça… Aujourd’hui je veux pas être en position autre qu’on m’écoute, je veux pas demander plus que ça et moi aussi je dois écouter attentivement ce que les autres ont à me dire. C’est l’hiver, je devrais marcher, faire du sport mais seul ça m’ennuie. Je sais pas comment faire pour m’y remettre, demain je devrai marcher pas mal, de chez moi au métro et ensuite du métro jusqu’au Pavillon Bédard de l’institut, c’est déjà ça… Je regarde ma jeunesse j’étais actif, l’été en vélo… Je pense au praticien ressource à la retraite qui a eu un accident mais qui a repris ses activités sportives. Je le trouve pas mal bon. Il vente pas mal, j’entends le vent siffler… Souvenir de moment de la maladie où j’avais essayé de m’adonner à la course à pieds, quelques mètres et je restais aussi fou dans ma tête, me semble que si le sport m’avais soigné je l’aurais su avant. Vraiment à ce moment-là tout ce que je voulais c’est me cacher et mourir. Heureusement, j’ai choisi le rétablissement, la prière et la sobriété. Je vous l’ai déjà écrit et voilà j’en suis à la chute, encore quelques mots comme conclusion pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir!Bonjour! Dimanche, je me suis tapé de la musique en rafale, Crosby Still Nash and Young, les Doobie Brothers et Led Zeppelin maintenant je sais pas pourquoi j’ai Léo Ferré en tête, Il n’y a plus d’après à Saint-Germain des Près mais l’auteur c’est pas Ferré c’est Guy Béart et l’interprète c’est Juliette Gréco ça se rapproche de Ferré surtout par l’esprit rive gauche parisienne. https://www.youtube.com/watch?v=_6pAS3gexS8  Ferré c’est plutôt Il n’ y a plus rien… Je pense encore à Paris c’est plus ce que c’était avec ces manifestations de gilets jaune, je dis ça les français ont toujours été reconnus pour leurs manifestation leurs esprits contestataire. Maintenant je reviens à mon senti hier je me suis mis à angoissé sur mon départ, j’ai quand même hâte de prendre l’avion… Un peu moins de trois mois avant de partir. J’espère que tout va bien se passer. Mon lecteur de Deux-Montagnes est je crois de retour du Mexique aujourd’hui… Quand je me suis levé je croyais que c’était lundi, mais non c’est dimanche. Je sais pas pourquoi y’a une odeur de charcuterie, à l’heure qu’il est tous les endroits où on vend de l’alcool sont fermé à part quelques clandestins fréquenté surtout par des toxicomanes… Y’a toujours le Casino de Montréal qui est ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre, j’y suis jamais allé et je crois pas mettre les pieds là. J’ai pas envie de développer des problèmes de gambling, à Noël j’ai eu quelques gratteux en cadeau j’ai pas accroché, les prochains ce seras pour l’an prochain… Le matin s’en viens, j’ai commencé à rédiger tôt, le gambling c’est remplacer une addiction par une autre… Étrangement j’entends des petits oiseaux… C’est plutôt mon nez qui sile. Je retournerai pas vivre à Terrebonne, j’ai rien à faire là, ma vie est dans le goulag occidental de Montréal. J’arrive pas à écrire de grands textes d’idées, développer une façon de penser structurée. Mon écriture est toute en éclats. Je crois qu’aujourd’hui il va neiger, l’équipe de hockey locale a perdue. Je sais pas pourquoi je pense aux monteurs de ligne d’Hydro-Québec j’aurais jamais été capable de faire ça, j’ai le vertige… C’était le métier de certaines de mes connaissances. Je reviens encore à la « job » comme si j’étais incapable de me résigner à la retraite… J’aimerais aller plus en profondeur dans mon senti essayer d’écrire ça dans un langage que tout le monde comprend. Arraché le malaise pour en sortir heureux et resplendissant, être vrai aussi pas faire de bullshit, je crois vous l’avoir déjà écris j’y reviens souvent… Je pense à ceux qui me parlent en défaisant le langage avec des phrases schizophréniques. J’ai hâte de voir comment ça va se passer ce voyage, on me dis qu’il vas être beau… Je crois qu’aujourd’hui il va faire froid, je ne cherche plus les comploteurs, je termine là-dessus, quelques mots encore pour une chute décente. Merci d’avoir lu jusque-là!!! J’étire un peu la sauce, à la prochaine j’espère !!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 5 janvier 2019

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Demain c’est déjà la fête des Rois, l’épiphanie, je me souviens que dans mon enfance la matriarche nous faisait célébrer ça. Elle plaçait une fève dans un gâteau et celui où celle qui l’avait devenait roi ou reine, c’était amusant et ça terminais bien la saison des fêtes. Y’avait aussi l’anniversaire du regretté patriarche encore une fois on célébrait… Dernière fête pour entendre le regretté parrain à l’accordéon. Voilà et l’hiver allait s’étirer jusqu’en avril, souvenir d’hiver où y’avait beaucoup de neige j’étais quand même heureux avant la maladie, je faisais de la raquette et du ski, c’était facile pour le jeune homme que j’étais de rester en forme plus tard je patinais… La maladie a jeté une chape de plomb sur mes épaules quand j’ai pris conscience que le long discours dans ma tête n’arrêterais pas, j’ai eu peur… Maintenant je me rétablis, je m’excuse de vous en parler si souvent mais c’est important. Heureusement il est arrivé le rétablissement, parfois j’ai des reculs mais j’en parle ça allège le tout… Avec un peu de foi le désespoir me quitte, j’essais de vivre un peu de spiritualité dans ma vie. J’en ai qu’une de vie et elle passe rapidement aussi bien la vivre heureusement. Je me fait vieux. Aujourd’hui je me suis reposé ça m’a fait du bien. Lundi les activités reprennent, j’espère encore participer aux activités du Théâtre du Nouveau Monde je crois que ce seras au printemps. Je souhaite que ce soit après mon voyage à San Francisco. Voilà le temps passe, mon écriture est toujours là, j’espère que ça vous plait, c’est un peu autobiographique, avec mon rétablissement j’essaye de faire moins de mal… Je crois que mon apprécié lecteur de Deux-Montagnes seras de retour du Mexique demain. Parfois je ne sens plus le lourd poids de la maladie mentale, je me répète, je sais que demain je serai pas obligés d’aller travailler avec des gens que j’aime pas, de subir la pression du travail à tout prix. Ce que je vous écris c’est ça mon travail en plus d’essayer d’aider de donner de l’espoir à des plus jeunes qui souffrent et faire savoir que le rétablissement est possible. Je sais, le rétablissement passe par le travail, mais souvent on se rends plus malades en travaillant dans certains milieux… C’est toujours la même chose on peut pas plaire à tout le monde et à son père, des gens d’une agence de placement me disais que c’était possible de vivre sans travailler. J’en ai jamais fait autant depuis que je ne travaille plus officiellement. Je sais pas pourquoi j’essais de me justifier comme ça. C’est mon fond de culpabilité judéo-chrétienne… Ce que je ressent c’est du jugement même si le travail est une torture. Voilà! Je suis encore dans la même thématique je fais mon chemin… Quelques mots encore pour une chute qui a du bon sens. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard