mercredi 5 décembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis à me débattre pour supprimer un message non complété, la radio étais sur « Plus on est de fous plus on lit ». Beaucoup de conversation des choses pas vraiment essentielles, pas plus que ce que je vous écris en tout cas. Le chat du voisin est tout seul, il miaule d’ennuis… J’aimerais être capable de vous écrire comment je me sens, je pense toujours aux « mots pour le dire » de Marie Cardinal. J’ai pas une plume aussi fine c’est toujours de chercher comment nommer cette langueur douloureuse, l’essence de ce que j’espère avoir à dire. Mais oui j’ai été blessé souvent, on a défait mes ambitions pourtant eux savaient ils ne m’ont pas laissé de chance… J’ai rêvé pendant ma sieste à des gens que je ne veux plus avoir dans ma vie, je vous en ai déjà parlé… Je sais on aime pas que les anxieux écrivent… Dire ces douleurs au bord de l’autoroute en attendant qu’un bon samaritain veuille bien nous faire monter, le vent, la neige, la glace et de mauvaises bottes où je gelais des pieds. Je m’éloigne toujours de mon senti avec une peur de dire inconsciente, on cherche toujours à dire délicatement pour ne pas choquer… Parfois on pense à ces méchants prêtres  à ces méchants curés. Parfois les psychiatres sont pas mieux quand ils demandent une fellation à un psychotique à l’urgence… Quand je demande des soins je me sent bien seul surtout que ce genre de blessures est longues à guérir. J’ai pas de souvenirs ma détresse est finie. J’ai pardonné mais parfois la douleur surgit quand je ne m’y attends pas… Les gens préfèrent le silence où nommer les choses à coups de sacres de jurons, on sait pas trop ce que ça veut dire ce que la personne à subis. Je me souviens que je me respectais pas au milieu de la foule de corps qui circulaient et qui se frottaient contre moi, aucun respect pour ma bulle pourtant j’y retournais souvent. Le dire une fois que le mal est fait, on sait pas trop comment réparer, se rétablir… Si d’autre ont eu le courage, moi aussi je l’aurai, sur moi ils ont craché n’empêche je dis la vérité. Je pense aux gens qui croient qu’on répare ces choses comme une vieille voiture, le psychiatre comme un mécanicien de l’âme… Rien ne démarre dans la douleur. Je me tord le cœur, toujours à la recherche du bon mot pour donner de l’amour. Je sais plusieurs d’entre vous vont trouver que je suis sentimental, mais c’est bien de ça qu’il s’agit le senti et l’amour. Le constat c’est que j’ai pas beaucoup confiance en moi. Pourtant j’avance toujours sans savoir où et pourquoi? Aujourd’hui je vous aurai écris sur ma douleur, j’y arrive pas toujours avec beaucoup de talent… Voilà! Quelques mots encore pour une chute décente. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en espérant vous revoir pour une prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 4 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’attends le versement d’une petite somme, j’espère que je suis pas responsable de l’absence de l’intervenante. Dans deux semaines je participe à l’enregistrement de l’émission Folie Douce… On va discuter de la nouvelle édition du livre  Les fous crient au secours, de sa pertinence aujourd’hui… Je crois que la mafia est après moi, c’est de la paranoïa. Mardi soir, je pense tout de même à mon voyage. Je revise mon guide National Geographic de San Francisco. Y’a des quartiers à ne pas fréquenter la nuit, je suis pas tellement sorteux le soir. Je vais être prudent. Encore un peu moins de quatre mois avant de partir… Je vous en aurai causé de ce voyage… Ce soir j’essaye la poésie comme le funambule sur son fil, le vertige de la douleur m’habite, j’ai rien pour la transcendée, écoute et vois l’absence de lumière dans mes vers, je suis seul et cherche à vous dire, y’a pas de permis pour les flâneurs, la nuit me tue tranquillement et je m’oppose au changement je ne sais pas ce que je veux dire loin du silence herméneutique, des grands mots, je ne sais pas ce qu’ils veulent dire… Encore une fois c’est la limite, je m’accroche au virgule c’est pas la poésie du gouverneur général, attends-moi, attends-moi toi là-bas, je veux être de retour avant de partir… C’est juste des mots de malade mental avant la poésie. Une fine fleur m’oublie, le train de la douleur s’écrit en sanscrit. Rien n’arrive… J’ai la peine de l’esprit, de l’obscur désir de poésie, les gars croyait écrire n’importe quoi inconscient… J’étais jeune et je ne savais pas. Toujours à me demander pourquoi, sans grand talent juste quelque pas. Je me fais des accroire de mauvais poète, de ceux des mauvais mots qu’on ne glisserait pas dans une lettre. Je scande comme dans les récoltes de coton, esclave courbé à la tâche… Rien moins que rien, incapable d’être nègre pendant la récolte, d’un blanc laid au mal de doigts. La foi est partie, je me nourris de désespoir halieutique parce que ça ne mord pas… Le fish and chips… J’ai jamais osé pêcher d’autre que vous, c’est moi le poisson, l’appât, le vers tout à l’envers, sans bon sens… Fidèle je vous dis et je ressens votre incompréhension devant cette mauvaise versification. J’étale mon ignorance incapable de lire la portée musicale des mots. Faire mieux, toujours faire mieux malgré tout, la censure que je m’impose c’est pas de l’audace… Vous y voyez n’importe quoi, je réussis pas précisément à dire mon senti, je laisse aller, couler… Y’a pas de génie là- dedans, j’aimerais vous faire comprendre… Un peu de liberté voilà ce que c’est, je vous aurai donné à la première personne du singulier. Pas d’interdit pour le poète simplet. J’en suis à la chute, je termine comme à l’habitude j’ai pas cherché. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots avant de vous quitter pour un prochain je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui on voie un peu le bleu du ciel, parfois je crois que c’est pas permis d’écrire… Dehors il fait froid, je vois les itinérants qui cherchent un endroit chaud. Hier j’ai vu une femme qui déjà n’avait plus un sou pour prendre l’autobus. Plutôt que de faire la sieste je me suis préparé un café. Quand j’écris la difficulté c’est de me renouveler… Sur la rue la neige a fondue, il en reste dans le parc, j’y vais avec mon senti, je vais essayer de me tenir loin de mes thèmes habituels, quand j’écris ça c’est tout comme si je m’éloignais de moi. Y’a du soleil, il fait plus clair… Je pense au show de samedi passé, à un ami fan de musique métal qui aurais aimé ce personnificateur d’Ozzy Osborne, l’ami trippe beaucoup sur Iron Maiden et le groupe hommage Up the iron. Ce sont des souvenirs d’enfance à l’époque du début de Black Sabbath j’étais encore un enfant, l’adolescence que j’ai tant haï  s’annonçait… Hier soir dans le métro y’avait un jolie petit couple le garçon montrait ses dessins à la jeune fille, un artiste et sa copine, ils avaient l’air si heureux j’étais content que personne ne les déranges. Toujours ces bips de véhicules qui reculent… Les voisins ont commandé un repas du restaurant, c’est souvent comme ça au début du mois.  Je pense à la pièce a Love Supreme  de John Coltrane interprété par Carlos Santana et le Mahavishnu John McLaughlin https://www.youtube.com/watch?v=aaBCoXhj3FQ. J’ai toujours été fasciné par les guitars heros… Je sais pas pourquoi, j’aurais aimé savoir jouer plus que de gratter. Cette musique là elle est de l’époque des gourous et des ashrams, la culture indienne transposé dans l’américaine. J’avais assisté à un show de Mclaughlin à la place des nations à cette époque je me gelais… Je vous avais dit que j’éviterais mes thèmes de prédilections mais la culture musicale m’emmène drette là… Dans quelques mois je pars en voyage, j’espère que les réservations vont toujours être bonnes. Je reviens à mon senti, la musique m’a toujours permis de m’évader, j’avais vingt ans et je découvrais ces artistes de ma génération. Je faisait mon frais parce que j’achetais des disques, d’autre plus sérieux rêvaient d’en faire. Ce temps-là est passé pour le bonhomme, le mon’onk que je suis… L’importance qu’avais la musique, toute une génération s’y reconnaissais… J’étais sensible, hypersensible même je le reste, y’a des pièces de musique qui me touchent encore vraiment. J’écoutais en rêvant d’avoir une fiancée mais ça s’est pas réalisé. Je vous raconterai pas mes nuits vous devez vous en douter c’était musique et brandy… Je pense à ce copain qui je ne sais pourquoi ramassais les journaux.  Voilà! C’est presque terminé, j’ai arrêté de rêver et j’écris désabusé… J’aimerais bien vous faire une chute qui a du bon sens. Je termine toujours de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Me reste qu’à espérer que vous allez encore me lire dans les prochaines!!!
Bernard
 

lundi 3 décembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça s’est replacé cette nuit mais je vais tout de même en rester à mon senti… Hier j’ai regardé l’émission sur l’aéroport de Dubaï, y’avait un avion avec un moteur Rolls-Royce là où notre lecteur travaille depuis vingt-cinq ans, j’aime beaucoup voir les avions décollé, ça renforce mon désir de partir pour quelques temps. Y’a un voisin qui entends piocher sur sa tête il en deviens malade, je le comprends donc j’espère que les choses vont se replacer… Ces temps-ci quand je sors dehors je me sent comme à Lille dans le nord de la France c’est un sentiment qui est vraiment imprégné en moi… Noël approche j’ai pas le senti du temps des fêtes, le temps avance ce seras bientôt mon départ pour San Francisco. J’ai hâte d’être assis dans l’avion, je vais quand même laisser le temps à l’hiver de passer.  La douleur est partie cette nuit, la réunion du conseil d’administration du comité des usagers était bien. Je veux me tenir loin des phrases alambiquées mais je crois que je réussis pas… Y’a des gars qui sont incapables de rester entre quatre murs ils étouffent souvent ça fait d’eux des itinérants, ils ont la rue dans l’âme on les a trop emprisonné… Je pense toujours à mon lecteur de Deux-Montagnes j’espère qu’il dort sinon je le salut.  Je me laisse pas traiter comme un chien sale, j’ai proposé de déménager le groupe ailleurs, je sais pas si ça va marcher… Je vous en écris pas plus… Il est deux heure, j’entends les camions qui reculent dans la cour de la compagnie de gaz. J’ai toujours cru qu’en allant au plus intime ont atteint l’universel, mais j’y arrive pas… Je suis pas Shakespeare et j’ai pas de grandes illuminations. Mon senti est silencieux, j’ai pas la force de marquer. J’ai de la difficulté à trouver les mots, je fais ce que je peux avec ce que j’ai… J’ai pas encore changé d’idée, je continus mon chemin dans l’écriture. Quand je serai à l’aéroport j’y croirai… Y’a plusieurs repas des fêtes qui approchent, je veux pas me ramasser avec des gens qui vont me traiter comme un moins que rien… Je mérite d’avoir la paix. J’aime bien regarder l’écran qui se remplis de lettres, de mots, et de phrases… Je suis toujours étonné de voir lorsqu’on perd quelqu’un que la vie continue, on résume le où la disparue en une ou deux phrases et c’est tout juste si on les garde en mémoire, la mort est toujours là et on en fait pas de quoi. Je dis une courte prière pour nos chers disparus. Voilà pour cette nuit, je suis presque à la chute, j’aime bien quand vous commentez ce que j’écris. En attentant je rêve d’aéroport et d’avion. J’ y suis presque ce seras pas trop long encore quelques mots. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Et je termine en vous souhaitant à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!! Bye!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Parfois j’ai envie de tout abandonner… J’ai photographié des choses que je devais pas. Me suis mis les pieds dans les plats… Je continue quand même je peux pas plaire à tout le monde parfois dans ma vie je fais des erreurs… Écrire sur le web j’ai pas à demander la permission. Je sais pas trop quoi écrire aujourd’hui, mon senti est douloureux. Je vais essayer d’avoir un peu d’humilité… J’ai mal, j’ai mal, j’ai mal ça vous dis rien cette douleur parfois ça ressemble un peu à la psychose, ces gens-là ce ne sont pas mes amis… Parfois… Je dis bien parfois j’aurais besoin d’un refuge. J’écris probablement pour en venir à dire que je ne sais pas, c’est pas avec un secondaire trois pas terminé que t’apprend à écrire. Quand même je lis, ça me donne un peu d’espoir… Ça se targue d’aider les gens à se rétablir mais ça les détruits lentement, ils semblent incapable de dire qu’ils ne veulent plus me voir là. On nous à offert une salle mais je vais pas là pour me faire persécuter… J’entends un autre avion cet après-midi… Ce que je subis j’appellerais ça de la torture psychologique. Partout ils disent qu’ils faut s’exprimer mais il faut dire comme eux. J’ai téléphoné à une collègue pour lui dire que j’aimerais beaucoup qu’on change de lieu de réunion… La neige a cessé pendant que les socio-psychologues font leur beurre sur le dos des malades. Je suis à un passage où je m’auto-dénigrerais mais je le ferai pas ça ferait trop plaisir à mes bourreaux. Ouais! On s’en fout de ce que je deviens, je parle pas de mes lecteurs assidus mais des occasionnels qui ne lisent que d’un œil. Je sais pas quoi faire avec mes émotions troublées. Je suis pas assez fort je suis juste dérangé… Je reviens à tout lâché mais je saurais pas où aller… Je suis loin de la poésie aujourd’hui… Je m’endure pas… Pourtant je pile sur les pieds de personne. Je vous écris pour vous tenir au courant… J’arrive pas à me calmer demain j’aurai tout oublié. Mais non, je prendrai pas de médicaments c’est juste une réaction normale devant l’adversité. J’irai pas boire pour ça y’a pas de délicatesse dans le monde de la consommation… Ça y est j’ai de la peine, j’aimerais qu’on m’explique pourquoi je vie ça. Je suis certainement qu’un pauvre innocent, pourquoi? Comment?  Hypersensible paranoïaque c’est pas facile, je sais maintenant comment on s’y prend pour me déstabiliser… Ce que j’écris c’est à tué… C’est encore mon senti… Parfois il faut prier. Quelques mots encore et c’est la chute. Je vous ai juste écris mon malaise en essayant de me calmer. La beauté est pas nécessairement exprimé, c’était plutôt la douleur et le mal.  Ce soir je vais à l’institut pour les bonnes raisons. Voilà! Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! C’est ça pour aujourd’hui, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 2 décembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! De retour encore une fois, c’est la nuit de dimanche à lundi… Mon café s’est refroidis, la super maman a fait un passage au Centre Bell avec l’ami Antoine. J’espère qu’il a aimé ça malgré la défaite de l’équipe locale. Je pense aux insomnies du lecteur de Deux-Montagnes on va essayer de lui faire faire un bout de nuit… J’ai dormis toute la soirée, cette nuit je ne dors pas je vous écris. J’ai pris une douche, je me promène nu dans l’appartement, je pense au personnage de Bad Lieutenant du comédien Harvey Keitel qui se promène avec une bouteille de fort dans son logement… https://www.youtube.com/watch?v=oFvGeMDW7bw  ma vie de solitaire célibataire est pas aussi torride que dans ce film. L’ami sclérosé est déménagé j’espère qu’il va pouvoir recommencer à me lire… Je me suis parfumé ça fait du bien, lentement décembre avance, une journée à la fois comme on dis, on est le trois… Si ça fait le mois ça risque d’être assez plate. J’ai mangé une banane, lundi quelques réunions, j’essais de garder mon écriture vrai, j’utiliserai pas le mot ornières pour rien, souvent elles sont dans les pistes forestière mais pour moi c’est pas déjà une habitude. La véracité dans l’écriture c’est assez difficile, on en a toujours beaucoup trop appris pour que ça reste crû de la difficulté d’écrire selon le senti de son état. J’écrirai pas à la mort c’est inutile elle n’écoute pas… Je serai pas morbide, je pence à ça. Mes phrases par petites touches essaient de ressembler à des peintures impressionnistes, je suis quand même toujours plus près du cru… J’ai pas appris à écrire à l’université, je pense à la complexité des formulaires d’inscription que je suis incapable de remplir. Je sais pas pourquoi l’écriture me sécurise. Ils sont tous des artistes mais moi je me l’interdit… Poésie, j’aimerais bien y arriver vous pouvez quand-même m’imprimer… Je tiens des propos insignifiants pourtant ça donne du sens ça affirme mon senti… J’ai envie d’écrire à la gentille médiatrice culturelle ces vers de Lucien Francoeur « Prend une chance avec moé m’en va toute te donner… » J’aimerais ça écrire de bons vers comme ça, j’y arrive pas. J’entends une toune avec des cuivres pourtant les appareils sont silencieux c’est dans ma tête, Mile Davis! J’ai souvenir d’amis musiciens qui cherchaient à percer, ils y sont pas arrivé, maintenant il est un peu tard y’a une autre génération qui pousse… J’ai jamais trop compris ce que voulait dire le mot standard dans le répertoire de jazz. Bon! Je vais terminer avec les gilets jaune français qui vont malheureusement faire fuir plusieurs touristes, je pense au roman Paris brûle-t-il ? Je crois que oui. Voilà! C’est presque terminé encore quelques mots, ici on manifeste pour supporter les franco-ontariens à qui on brime des droits, le gouvernement ontarien semble pas comprendre la règle des deux peuples fondateurs. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard  

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Les pages lecture de LaPresse+ sont bien rare, un peu comme la chronique voyage hier où y’avait que quelques pages. J’ai lu qu’une maison d’édition acceptais qu’un manuscrit sur mille on va donc s’en tenir à une présence web. J’entends un avion réacté qui passe, j’ai ouvert la porte pour avoir de l’air frais, j’ai dormis un peu cet après-midi. Je sais pas pourquoi je pense à Saint-Denys Garneau à sa finesse que je n’ai pas… Mon écriture est toujours crû, j’ai lu qu’on allais vendre à moitié prix le stock de la librairie le Chercheur de trésors du regretté Gingras. Y’auras plus personne pour pousser l’œuvre de Vanier… Une odeur de tabac qui brûle entre chez moi. J’ai perdus les œuvres complète de Vanier première partie chez VLB, je sais pas si on jour on va avoir droit à la deuxième partie. Il pleut la neige fond, mes comptes sont payés. Je vais continuer mais comme toujours avec mon senti, j’hallucine pas trop c’est bon, chercher pas la finesse dans ce que j’écris, j’ai de la difficulté à en avoir, c’est pour ça que je préfère la prose à la poésie. Mon lecteur de Deux-Montagnes me faisait remarquer qu’il venait rarement en ville mais quand il est là c’est réjouissant. J’essais de pointer mes sentiments, de marquer mon senti, quand y’a pas de douleur c’est difficile semble que la souffrance crû est plus fertile… Je rêve toujours d’aéroport d’avions et de départ… Demain j’ai deux réunions, une de mon groupe d’entraide et une autre du comité des usagers. Je fais ça pour me rendre utile, essayer de combattre le stigmate. J’ai fermé la porte, c’est le silence malgré tout ça s’agite dans mon ciboulot. Nous sommes le deux du mois, je sais que plusieurs n’ont déjà plus un sou. Hier dans la nuit ils se sont défoncés et aujourd’hui ils sont très malheureux, c’est le cycle de la misère parfois je crois qu’on ne peut rien y faire… Faut voir la misère dans un pays riche est souvent, psychologique où psychiatrique personne ne crève de faim mais on cherche souvent un endroit où dormir, une misère toxique et alcoolique qu’on croit pouvoir combattre seul… Certains ont abandonné et vont crever, c’est triste mais c’est la réalité… J’abandonne là ce thème j’en ai déjà trop parlé, parfois je me demande si c’est la ville qui est toxicomane où alcoolique… J’ai de la difficulté à briser cette thématique… J’ai programmé le décodeur pour enregistrer l’émission sur l’aéroport de Dubaï, je crois que mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord aimerait ça. Je fais chauffé du pâté à la viande et je fais cuire du brocoli. Voilà la chute qui arrive, j’aimerais bien qu’il y ait le wi-fi dans l’avion pour San Francisco. Quelques mots encore, j’essais de terminer sur une bonne note, je vais rester sobre aujourd’hui. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en vous souhaitant à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard