samedi 1 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu de retour du spectale des personnificateurs de Black Sabbath et de Led Zeppelin. Le groupe nommé Back Sabbath étais très réussis avec une réplique des Ozzi Ozbourne, Led Zepplica l’était un peu moins… Je suis arrivé tôt j’attendais devant le théâtre Olympia mon lecteur de Deux-Montagnes que j’accompagnais… J’ai jamais vus autant de limousine et de personnages à l’air louche qui trainais un parfum de cannabis, vers dix-neuf heure les environs de la place Gamelin était bondé de monde, faut dire que c’était le premier du mois un samedi, en plus les gens voulaient faire la fête. On pouvait apercevoir le gratin des rockers et la lie de la société qui vaquais à ses affaires de consommation, devant la salle y’avait deux scalpers qui vendaient des billets. J’attendais dans cette foule, je suis entré dans le hall d’un édifice où y’avait une jeune fille qui m’a gentiment prêté son téléphone pour appeler le lecteur, il étais là tout près. J’ai pas attendu longtemps, j’ai parlé un peu anglais c’était une répétition pour mon séjour à San Francisco. Mais revenons au show le premier groupe était extraordinaire, ça me rappelais mon adolescence et tous ces shows rock que j’ai vu dans ma jeunesse, rien que des succès pour le deuxième Led Zepplica, c’étais moins bien réussis, le gars avait la voix et ressemblais à Robert Plant dans ses belles années, mais le guitariste faisait pas la route avait pas le talent de Jimmy Page. J’ai pas entendus ce que j’aurais aimé entendre d’eux les covers que faisait les véritables Led Zeppelin des vieux bluesmen américain… J’ai gueulé pendant le show de Sabbath mais Zepplica a jeté une douche froide sur tout ce beau monde, peut-être avait ils des restrictions de copyright… Je reviens à mon arrivé en métro la place Gamelin était remplis de monde qui gueulait, ça m’a rendu un peu nerveux, c’était un peu comme la cour aux miracles. Y’a longtemps que je suis sortis la nuit comme ça… Les limousines je crois que c’est pour lier le pratique, on peu boire sans s’inquiéter de la conduite automobile pour le retour, à l’agréable… Sur scène c’étais comme dans le bon vieux temps, des excellents effets pyrotechnique pour Sabbath avec un énorme drum et de gigantesque colonnes de son, la foule était dedans… Devant moi les gars sous leurs siège ont trouvé un dix onces de rye, ils croyait que c’était à moi, j’ai arrêté tout ça en disant que j’étais trop fou pour boire et que si il voulait y goûter je lui dirais que c’est pas bon… Y’a un petit côté triste à tous ça, les musiciens à perruque ça me rajeunis pas… C’est la nuit de samedi à dimanche, les bars sont encore ouvert, j’étais heureux d’être en bonne compagnie et ce qui est encore plus extraordinaire à jeun. Voilà c’est la chute. Ce seras pas différent que d’habitude je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vous écris en écoutant de la musique à Radio-Canada, je sais pas pourquoi je pense à Pierre Foglia… Il est disparus des médias, je suis en retard pour payer mon compte communication, ça devrais se faire aujourd’hui. Le temps est gris et triste je rêve du soleil des Antilles… Ce matin j’ai entendu une chanson du regretté Claude Péloquin, Lindberg… Tranquillement les grandes voix de la littérature et de la poésie s’éteignent… J’ai toujours en tête le ciel bleu de Cuba, La Havane c’était beau c’était bien. Y’a longtemps que j’ai écouté de la musique aussi longtemps. La voisine se promène sur la passerelle, elle reçois beaucoup de visite, je sais un peu pourquoi, je suis vide, je pense à l’interprétation de Je t’attend de Michel Jonasz par Diane Dufresne c’est beau à pleurer… https://www.youtube.com/watch?v=kmaea095mq4 en fait ça s’intitule je voudrais te dire que je t’attends… L’automne c’est toujours dans la tristesse qu’on attend une amie. Ce soir sortie à l’Olympia de Montréal je devrais avoir du plaisir… À la radio ils parlent de magasinage de Noël une chose que je ne fais pas. Y’a une chanson de Noël techno c’est pas très bon… À la télé en France les gilets jaune manifestent… Ici y’a des manifestations pour les franco-ontariens… Je laisse ça là je préfère toujours vous écrire sur mon senti. Je regarde dehors, ça se bouscule dans ma tête… Je vous écrirai rien d’érotique où de pornographique j’ai rayé ça de ma vie. Le senti c’est le sentimental parfois le romantique, je crois que les femmes aiment pas ça… Ouais! Faut être viril, semble que je le suis pas assez y’a des femmes qui me traitent de tapette, j’aime pas ça… Je trouve pas, je trouve plus quoi vous écrire cet après-midi. J’arrive juste à écrire des insignifiances. Parfois je suis à court… Je reste chez moi, je sortirai plus tard. La musique ça me fait oublier mon discours intérieur, ce sont d’autre qui parlent… Y’a un parfum de pizza, les amis ont déménagé hier, je me souviens de mes durs déménagements l’hiver, j’étais itinérant, je couchais pas souvent au même endroit… Une excellente toune des Tragically Hips… Ouais! Je me souviens parfois je dormais sur le plancher, c’était raide c’était dur… Dormir faut le dire vite, je cuvais plutôt mon alcool. Souvent je retournais coucher chez le patriarche jusqu’à temps qu’il me mette à la porte. C’est le premier j’ai pas encore eu le reçu du loyer, ça devrais y être bientôt. J’angoisse j’ai payé je veux pas me faire jeter dehors… Voilà! Il me reste quelques mots à vous écrire, j’écoute ce que ça me dis, sans jeu de mots, je vous aurai encore écris quelque chose sans savoir ce que ça vaux. Lentement la nuit arrive, les jours raccourcissent jusqu’au vingt et un décembre, pas de lumière c’est difficile. Je termine c’est la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Enfin à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 30 novembre 2018

Au présent



Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’écris dans l’espérance et surtout pas pour gagner un concours… Je crois pas au prix de poésie, à la douleur quantifié. Je sais on peut écrire sans souffrir mais il me semble que c’est une perte de réalité, une souffrance muette reste morte. C’est la nuit de vendredi à samedi, ce soir je vais voir un spectacle rock avec mon lecteur de Deux-Montagnes je crois qu’on va avoir beaucoup de plaisir, deux hommages à des groupes mythiques de notre enfance… La salle de spectacle est pas très loin de chez moi… Hier mon lecteur m’a fredonné une pièce j’ai tout de suite trouvé de laquelle il s’agissait. J’espère que la section voyage de LaPresse+ vas être intéressante. Je me calme… J’écris ça, ça me rend muet. Je vais placer une vidéo du groupe à lequel on rend hommage https://www.youtube.com/watch?v=K8R7zjJMIfU  Ça promet c’est un aperçu pour mon lecteur, si le chanteur a la moitié de la voix de Robert Plant on y est… Since I’ve been loving you je la dédie aussi à ma lectrice médiatrice culturelle. Dans le temps on l’aimait bien cette toune là, ça nous permettais de danser un plain collé sur la copine, c’était la montée des hormones… Le drum aussi le batteur à fond de train qui bûchais et donnait ce son si particulier si original, on parleras pas de la guitare c’est la quintessence de l’originalité, un son très marqué… Le copain commandait ses disques chez Columbia moi j’allais les acheter chez Archambault une autre de nos institutions qu’on a défiguré cette semaine… Parfois j’allais dans l’ouest chez Sam The record man, j’y trouvais tout… Dans le temps on se prêtais nos disques, plus tard on enregistrais des cassettes après on brûlais des C.D. pour aujourd’hui se retrouver sur YouTube et partager ce qu’on écoute… Les trente-trois et un tiers de tour ça fait déjà longtemps… Je sais qu’il y a une nouvelle ferveur chez les Disc Jockey mais oui dans le temps on les appelait comme ça pas juste Dee Jay… La musique, les disques ça a beaucoup meublé mon adolescence, j’écoutais et j’avais moins mal me laissant emporter sur des rythmes rock d’avant le heavy metal, plus tard encore chanceux de pas être devenus sourd j’écoutais la tête dans l’enceinte au club. Je pense qu’ils étaient accroché aux années quatre-vingt… C’était y’a déjà longtemps tout ça, je suis parfois nostalgique, on a les livres numériques, les disques et les films ont peu se procurer tout ça sur les réseaux sociaux, sur l’internet mais parfois ça fait du bien de marcher jusque chez le disquaire jusqu’à la librairie pour mettre la main sur l’objet et sortir un peu du virtuel. Cette nuit c’est pas beaucoup mon senti du moins pas mon habituel… J’ai hâte à ce soir, on va rigoler… Je suis comme toujours rendu à la difficulté de la chute, je termine de la même façon c’est une habitude. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!


Bernard

jeudi 29 novembre 2018

Au présent

 Bonsoir! Bonjour! Souvenir de la dame qui pendant ses rages de dents faisaient des collages… Je me souviens avoir eu très mal aux dents, j’aurais tant aimé qu’on s’occupe de moi encore aujourd’hui je crois que ça a participé à développer ma schizophrénie… Hier j’entendais aux actualités qu’on développerait de nouvelles ressources pour les itinérants, qu’on allait ajouter des lits… J’espère qu’ils auront de l’aide pour réintégrer le monde. Moi je pense à ma réintégration  par la direction santé mentale et dépendance à date ça marche je ne consomme pas et ma santé mentale se maintiens. Je pense à la psychiatrie citoyenne comment j’ai peur de quitter ce milieu, j’arrive à m’y maintenir en équilibre… Vendredi! Dernière journée de la semaine, je veux tenir loin la psychose… Ils ont fermé la psychiatrie à l’hôpital Rosemont, si on veut se faire soigner faut se présenter sois à l’urgence générale de Maisonneuve sois à l’institut universitaire de santé mentale de l’est de Montréal… Souvenir du mépris de l’ami pour ceux qui appelaient l’urgence et qui se rendaient à l’hôpital en ambulance, un médecin me l’a déjà reproché mais elle semblait pas consciente que j’étais malade à en mourir… Je suis toujours dans cette douleur intérieure, je me suis promis de pas accusé la société de la fabriquer, la société elle est comme les humains bien imparfaite… Je crois qu’il est impossible de vivre sans douleur. Je sais pas, je sais plus… Je pense à Dubuffet avec sa collection d’art brut, je crois qu’il y avait des collages… Y’a cette difficulté avec l’expression de la douleur qu’on veut pas souvent révéler, l’idée d’être soi-même un artiste est parfois inacceptable on préfère souvent l’état de prestataire, artiste! Non merci! Je reviens sur mes longues nuits d’insomnie, j’avais mal je ne créais pas… Je suis revenus à elle la nuit, pour écrire dans le calme non j’ai pas de désarroi je laisse ça aux grands écrivains aux grands maitres. Bon! Je crois que la folie est commencé les rentes sont déposées… Pendant mes rages de dents j’aurais tant aimé qu’on m’amène chez le dentiste où à l’hôpital pour des soins… J’osais pas réveiller la matriarche où le patriarche, je souffrais en silence je suis quand même passé au travers j’ai eu du bon temps, jusqu’au jour où la psychose paranoïaque s’est présenté, l’angoisse l’anxiété la peur et la perte de contact avec la réalité, j’ai crié mais crié la voix voulait pas s’arrêter. Plus tard la douleur est disparue ne restait plus que la peur qui me gardait réveillé, les murs parlaient, le sol grinçait sans vous parler de ces autres nuits où le plafond claquait je crois qu’on voulait ma peau… On deviens itinérant à moins que ça… J’ai eu ma leçon, je ne bouge plus, j’habite au même endroit depuis plus de vingt ans. Voilà c’est la chute, j’y serai arrivé encore cette nuit, je termine de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La première neige fond, dans le parc un gars promène ses chiens, une camionnette passe. J’aimerais bien en avoir une équipé pour voyager. Je suis un peu jaloux des snowbirds… Je pars quand même en avril. Je sais pas trop quoi vous raconter? Que les bienheureux reçoivent leurs paye demain? Qu’il n’y auras pas de spéciaux au supermarché. Que je devrais, comme j’ai discuté avec mon lecteur de Deux-Montagnes, demander ma carte de l’âge d’or. J’aurais peut-être droit à des soldes sur les voyages. J’ai survécu aux années noire de l’alcool… Je pense aux amis disparus… Je commence mal avec la mort. À la radio les journalistes sportifs parlais de l’équipe locale comme d’une banale équipe de cinq cent de moyenne. J’écoute ce que dis mon monde intérieur, je vous écris en cherchant la paix, je veux pas être dérangé par un banal appel téléphonique, parfois j’ai envie de m’acheter un téléphone intelligent même si j’en ai pas vraiment besoin. Sur les réseaux sociaux ils parlent des invasions des plages par les algues. Souvenir de Varadero où on ramasse les algues sargasses je crois, un agent de voyages m’avait dit que les conditions étaient changeantes. J’avais essayé de m’étendre sur une chaise longue à la plage mais j’aime pas ça. Aujourd’hui je vois les gens monter leurs crédit au dépanneur en disant je vais te payer demain, pourtant c’est triste plusieurs ne le font pas. Cette nuit, surtout que c’est jeudi, ils vont se mettre tout propre et sortir dans les bars, ils se disent une fois par mois c’est pas trop, pourtant tout le temps la bière coule à flot… Tristesse mais tristesse de ceux qui n’ont pas su se faire une vie emprisonné dans l’alcool, le poète racontais qu’il était incapable de vivre sans, la première chose qu’on va savoir c’est qu’il est atteint d’une cirrhose du foie. Sans parler que l’alcool ça déprime, qu’on voie le monde plus noir que noir… Vous savez tout ça, la nuit s’en viens, le jour s’en va. Je me souviens de mes vingt ans à la brasserie où je commandais un coca-cola en croyant que j’allais arrêter de boire, c’était pas long que je me mettais à la bière. Alcoolique vous dites! Voilà où je suis rendu, dans le bas de la ville avec des voisins qui achètent de la bière en solde, les brasseries artisanales font des affaires d’or. Je radote toujours la même histoire, les voitures et les passants gueulent dehors, c’est loin toute cette histoire mais je m’en souviens très bien, je ne suis pas mort. Je suis, Clean and Sober comme dans le film… À Varadero les cubains voulaient que je boive mais je l’ai pas fait, je serais pas revenu. Je me tenais dans le lobby de l’hôtel et je buvais de l’excellent café. Rien de nouveau, le temps est toujours gris. Voilà la chute encore quelques mots, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en vous souhaitant à la prochaine j’espère!!!
Bernard

mercredi 28 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me suis préparé un café, noir ce soir… J’ai une sortie intéressante et amusante samedi, mon lecteur de Deux-Montagnes m’a invité à assister à un spectacle  hommage à Black Sabbath et Led Zeppelin par deux groupes différents. J’ai hâte… Si le batteur frappe aussi fort que le groupe original ça va être quelque chose. J’arrête là je vous en ferai une critique samedi. C’est la nuit de mercredi à Jeudi, j’ai des lectrices attentives consciente de ce que j’écris. On arrive à jeudi, c’est vraiment la fin du mois, demain on iras chercher notre pitance. J’en connais qui seront heureux quelques heures, ils reviendront aux paradis artificiel, c’est difficile… Le mensuel c’est un peu le rythme du toxicomane, j’en ai déjà vu qui se rendait à la caisse en taxi, de la folie!  Hé oui! Décembre déjà et on vieillis, les gens m’offrent leurs sièges dans l’autobus… La douleur que j’avais du côté du cœur dans le thorax, est disparue, c’est tant mieux. Je sais pas si je vous l’ai déjà écrit mais j’aime beaucoup ma famille, une mère, une sœur et des frères lumineux. Ils m’aident à pas rester longtemps dans la peau du poète maudit, dans la famille on connait ça la malédiction et on en rie. Mais oui le temps passe vite, je compte sur mes doigts le temps qu’il me reste avant mon départ pour San Francisco… Quatre mois, je vais essayer de bien me préparé. En attendant la tentative est toujours la même nommer l’émotion, le senti, c’est difficile de mettre des mots sur ce qui bourdonne et ressemble à la psychose… Je suis conscient que quand je suis pas chez moi j’ai pas que des amis, certains veulent s’amuser à me déstabiliser… Vous voyez cette nuit des choses comme ça me font mal, des gens qui marmonnent n’importe quoi… Ça se passe au local de réunion de mon groupe d’entraide, les responsables croient que je leurs veux du mal mais pas du tout… La vérité c’est que je sais plus quoi faire, pourtant j’essaye de me rétablir décemment, ça semble pas plaire à certains ça ressemble à ma paranoïa… Vous voyez je me dérange tout seul, je devrais mettre ça de côté et me centrer sur le positif. Je leurs donne même le droit de me détester, je pense au tabou devant le suicide comment il ne faut pas en parler , on a beau dire certains nous préfèrent mort quand même je continus cette chronique… J’essais de voir comment certaines personnes qui s’occupent de notre santé mentale sont saines d’esprit… Je devrais pas écrire ça c’est comme si je me peinturais dans le coin. Voilà! Je suis presque à la chute, mon écriture c’est un peu une réaction devant l’adversité. Je me laisserai pas tomber, il est presque une heure du matin et j’ai terminé. Encore quelques mots, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lentement j’écris quelques lignes en épilogue. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La neige a fondue, suis pas arrivé à mettre le fax en marche… Dehors c’est gris, un temps à faire rêver du soleil. J’ai beaucoup de difficulté à vous écrire aujourd’hui, un voisin est venus téléphoner ça me rappelle l’époque difficile où j’avais pas le téléphone c’est y’a longtemps plus de vingt-cinq ans… C’est dire comment le temps passe, j’ai fait la sieste, tranquillement je relis les fous crient au secours de Jean-Charles Pagé, ai terminé la lecture du recueil Spirou, je vais le poster au petit gars vendredi… Dans les années soixante y’avait à peu près six mille pensionnaires à l’institut si je compare ça au nombre de prestataires de la sécurité du revenu d’aujourd’hui c’est très peu. Quatre cent quelques milles en mars deux mille dix-huit.  Peut-être que je fais une erreur j’ai tendance à amalgamer la maladie mentale et l’aide sociale, si on avait à héberger et nourrir tout ce beau monde dans une institution ça couterais cher, je pense à tous ces programmes d’aide… On parle de deux mille deux cent hospitalisation pour trois cent soixante et quelques lits à l’institut. Je suis un peu dans le champ avec tout ça, pour moi les prestataires sont quantifiables en malades… Le voisin est revenus téléphoner. Je lui ai parlé de ses vêtements c’est un gars qui aime s’habiller à la mode, je délire grandement aujourd’hui avec l’aide sociale et la maladie mentale… Le voisin a regardé mes peintures accroché sur le mur, il m’a demandé si c’est moi qui les avait peint… Je vais retourner avec mon senti en laissant mes idées de malade derrière… J’essais de voir, de sentir ce qui fait de moi un malade mental, peut-être que mes émotions sont trop intenses et m’ont parfois menés à la psychose. Quand j’ai demandé de l’aide on m’a emmené en psychiatrie pas chez le curé… Une soucoupe, je suis une soucoupe perdue dans l’espace… Je viens de laver la vaisselle c’est pas plus littéraire que les statistiques… Bientôt ce seras les soupers de Noël des soupes populaires et la distribution des paniers… Je ne participe ni à l’un ni à l’autre. Y’a toujours mes restants de paranoïa qui sont là, je suis incapable de les arracher de les diminuer, c’est plus que de la peur c’est de l’angoisse. Je vous en parle souvent parce que c’est toujours là, ça viens et ça va. Souvenir de la douanière qui me demandait quel genre de maladie j’avais… J’espère pas avoir de problème quand j’irai à San Francisco. J’ose pas trop vous en parler je vais avoir l’air vraiment fou si je réussis pas à y aller. J’entends un avion, j’aime ça. Voilà, je vous aurai écris encore une fois, je crois que ça se tiens… Je termine et je passe à l’écoute de l’émission Folie Douce https://www.youtube.com/watch?v=YRGBFmkSqJk&feature=youtu.be&t=82&fbclid=IwAR3Q4VxlS8L7Xd4NFkWrTH8q3Dq6Mza4TJYkw_0ZWy8_bEqSbq5uILCp0Ws  c’est ce que j’avais à écrire pour aujourd’hui. Je suis maintenant rendu à la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard