mercredi 28 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me suis préparé un café, noir ce soir… J’ai une sortie intéressante et amusante samedi, mon lecteur de Deux-Montagnes m’a invité à assister à un spectacle  hommage à Black Sabbath et Led Zeppelin par deux groupes différents. J’ai hâte… Si le batteur frappe aussi fort que le groupe original ça va être quelque chose. J’arrête là je vous en ferai une critique samedi. C’est la nuit de mercredi à Jeudi, j’ai des lectrices attentives consciente de ce que j’écris. On arrive à jeudi, c’est vraiment la fin du mois, demain on iras chercher notre pitance. J’en connais qui seront heureux quelques heures, ils reviendront aux paradis artificiel, c’est difficile… Le mensuel c’est un peu le rythme du toxicomane, j’en ai déjà vu qui se rendait à la caisse en taxi, de la folie!  Hé oui! Décembre déjà et on vieillis, les gens m’offrent leurs sièges dans l’autobus… La douleur que j’avais du côté du cœur dans le thorax, est disparue, c’est tant mieux. Je sais pas si je vous l’ai déjà écrit mais j’aime beaucoup ma famille, une mère, une sœur et des frères lumineux. Ils m’aident à pas rester longtemps dans la peau du poète maudit, dans la famille on connait ça la malédiction et on en rie. Mais oui le temps passe vite, je compte sur mes doigts le temps qu’il me reste avant mon départ pour San Francisco… Quatre mois, je vais essayer de bien me préparé. En attendant la tentative est toujours la même nommer l’émotion, le senti, c’est difficile de mettre des mots sur ce qui bourdonne et ressemble à la psychose… Je suis conscient que quand je suis pas chez moi j’ai pas que des amis, certains veulent s’amuser à me déstabiliser… Vous voyez cette nuit des choses comme ça me font mal, des gens qui marmonnent n’importe quoi… Ça se passe au local de réunion de mon groupe d’entraide, les responsables croient que je leurs veux du mal mais pas du tout… La vérité c’est que je sais plus quoi faire, pourtant j’essaye de me rétablir décemment, ça semble pas plaire à certains ça ressemble à ma paranoïa… Vous voyez je me dérange tout seul, je devrais mettre ça de côté et me centrer sur le positif. Je leurs donne même le droit de me détester, je pense au tabou devant le suicide comment il ne faut pas en parler , on a beau dire certains nous préfèrent mort quand même je continus cette chronique… J’essais de voir comment certaines personnes qui s’occupent de notre santé mentale sont saines d’esprit… Je devrais pas écrire ça c’est comme si je me peinturais dans le coin. Voilà! Je suis presque à la chute, mon écriture c’est un peu une réaction devant l’adversité. Je me laisserai pas tomber, il est presque une heure du matin et j’ai terminé. Encore quelques mots, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lentement j’écris quelques lignes en épilogue. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La neige a fondue, suis pas arrivé à mettre le fax en marche… Dehors c’est gris, un temps à faire rêver du soleil. J’ai beaucoup de difficulté à vous écrire aujourd’hui, un voisin est venus téléphoner ça me rappelle l’époque difficile où j’avais pas le téléphone c’est y’a longtemps plus de vingt-cinq ans… C’est dire comment le temps passe, j’ai fait la sieste, tranquillement je relis les fous crient au secours de Jean-Charles Pagé, ai terminé la lecture du recueil Spirou, je vais le poster au petit gars vendredi… Dans les années soixante y’avait à peu près six mille pensionnaires à l’institut si je compare ça au nombre de prestataires de la sécurité du revenu d’aujourd’hui c’est très peu. Quatre cent quelques milles en mars deux mille dix-huit.  Peut-être que je fais une erreur j’ai tendance à amalgamer la maladie mentale et l’aide sociale, si on avait à héberger et nourrir tout ce beau monde dans une institution ça couterais cher, je pense à tous ces programmes d’aide… On parle de deux mille deux cent hospitalisation pour trois cent soixante et quelques lits à l’institut. Je suis un peu dans le champ avec tout ça, pour moi les prestataires sont quantifiables en malades… Le voisin est revenus téléphoner. Je lui ai parlé de ses vêtements c’est un gars qui aime s’habiller à la mode, je délire grandement aujourd’hui avec l’aide sociale et la maladie mentale… Le voisin a regardé mes peintures accroché sur le mur, il m’a demandé si c’est moi qui les avait peint… Je vais retourner avec mon senti en laissant mes idées de malade derrière… J’essais de voir, de sentir ce qui fait de moi un malade mental, peut-être que mes émotions sont trop intenses et m’ont parfois menés à la psychose. Quand j’ai demandé de l’aide on m’a emmené en psychiatrie pas chez le curé… Une soucoupe, je suis une soucoupe perdue dans l’espace… Je viens de laver la vaisselle c’est pas plus littéraire que les statistiques… Bientôt ce seras les soupers de Noël des soupes populaires et la distribution des paniers… Je ne participe ni à l’un ni à l’autre. Y’a toujours mes restants de paranoïa qui sont là, je suis incapable de les arracher de les diminuer, c’est plus que de la peur c’est de l’angoisse. Je vous en parle souvent parce que c’est toujours là, ça viens et ça va. Souvenir de la douanière qui me demandait quel genre de maladie j’avais… J’espère pas avoir de problème quand j’irai à San Francisco. J’ose pas trop vous en parler je vais avoir l’air vraiment fou si je réussis pas à y aller. J’entends un avion, j’aime ça. Voilà, je vous aurai écris encore une fois, je crois que ça se tiens… Je termine et je passe à l’écoute de l’émission Folie Douce https://www.youtube.com/watch?v=YRGBFmkSqJk&feature=youtu.be&t=82&fbclid=IwAR3Q4VxlS8L7Xd4NFkWrTH8q3Dq6Mza4TJYkw_0ZWy8_bEqSbq5uILCp0Ws  c’est ce que j’avais à écrire pour aujourd’hui. Je suis maintenant rendu à la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Pas tout à fait deux heure du matin. C’est mercredi je réussis à me réveiller. Je bois mon café froid… Le voyage est encore loin, j’ai tout l’hiver à passé. Cette semaine j’ai rêvé un peu en regardant l’émission télé sur l’aéroport de Dubaï… Je me vois à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau attendant mon vol, les avions me fascinent… Le mercredi dans LaPresse+ y’a la page des aubaines pour les voyageurs. À San Francisco au printemps je devrais voir les cerisiers en fleurs, l’ami en charge de la programmation à l’institut m’a dit que les parcs sont magnifiques. Je salut mon lecteur de Deux-Montagnes j’espère que son insomnie est pas trop difficile. Je pense à la création collective de l’an passé comment j’ai aimé faire ça, après le spectacle c’était agréable de rencontrer tous ces gens. J’arrive pas à vous faire des phrases qui ont du sens à exprimer une idée, ce sont différents souvenirs épars comme celui de la baguette et du jambon beurre à Paris, je pense pas que c’est le bon temps pour se rendre en France trop de manifestations. Je pense que malgré tout mon choix de destination est le bon, j’ai un peu peur de me rendre à la prison d’Alcatraz mais ça devrais aller… J’ai beaucoup apprécié vos commentaires, j’aurai fait ça écrire… Hier soir j’ai mangé une salade de thon italienne c’était très bon, je me suis couché tôt c’est pourquoi je vous écris dans la nuit. J’ai une pensée pour les « vrais » écrivains, je suis pas vraiment un usurpateur mon titre d’écrivain je le compose un mot à la fois, un texte à la fois… La thématique reste la même mes réflexions intimes, y’a quelqu’un dans mon entourage que j’aime beaucoup mais j’ose pas l’invitée pour une sortie… Je trouve ça quand même confortable le célibat. C’est l’heure, les bars se vident, ça pue l’alcool et les gens éméchés, on rentre chez soi seul en se disant que ce seras la prochaine fois qu’on est que mercredi sans réaliser qu’on y passe ses soirées de semaine au bar en sachant très bien être alcoolique… J’ai une pensée pour mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord la nuit. Il doit en voir de toute les couleurs. Cette semaine c’est tranquille pas de comités, les dames de l’Éthique rédigent un texte sur la rémunération, je sais pas si c’est le bon mot l’enjeu est  là… La nuit y’a ces personnes qui désirent avoir l’air cool et n’y arrivent pas pendant que d’autre y arrivent d’une façon toute naturelle faisant des envieux, je sais pas si on peut appeler ça le savoir être mais c’est charmant. Voilà! J’en suis presque à la chute, encore quelques mots, j’hésite à dire mon désir, me semble que ça compte pas, comme toujours je sais pas comment terminer, tout à coup j’ai froid. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Partez pas tout de suite je vous dis à la prochaine je l’espère!!!
Bernard

mardi 27 novembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui y’a de la neige… Je crois que l’intervenante est malade. Je suis chez moi, le midi j’ai sommeil plutôt que de faire la sieste je me suis fait un café. Les voisins écoutent du rock métal, c’est vraiment la fin du mois… Je pense beaucoup à mon voyage… Y’a des gens quand ils me rencontrent ont des convulsions, je sais ce que c’est j’en ai eu quand j’ai rencontré Dan Bigras dans une conférence, c’était la dernière fois que ça m’est arrivé… Trop impressionné par quelqu’un et essayer de se calmer les nerfs ça donne l’effet contraire. Je pense à la jolie médiatrice culturelle, toute calme… C’est tôt cette année pour la neige, je fais pas de sport d’hiver je me contente de marcher j’ai trouvé mon rythme. Je vais essayer de le garder jusqu’à ma visite à San Francisco, j’ai hâte de voir les murales entre autre chose. Encore deux jours et la pension arrive, après y’a encore quatre mois avant le départ… C’est pas très bon pour un gars qui essais de vivre un jour à la fois. Sur la rue on voit plus de tacot, de minounes, les voitures sont toute bien entretenues.  Bon! Je pense à mon bôf qui me trouve fatigant avec mon écriture, il ne me reste que ça, j’ai cessé de faire de la peinture je préfère la poésie et la prose. Ce matin j’ai essayé de relire le guide de San Francisco, j’en ai lu une petite partie… Bientôt on va m’inviter à la radio pour parler du livre les fous crient au secours et de sa résonance aujourd’hui, ma vision de patient-partenaire. Hier je pensais à mes interventions au comité éthique et rémunération, je vois bien mes limites dans ce monde de cadre universitaire, mon langage est assez rudimentaire. Téléphone de l’ami, on est tous les deux mêlés… La grève de la poste est terminée, je me rappelle d’une époque où on postais pas de lettres parce que c’était sous juridiction fédérale, fallait tu être niaiseux… Souvenir des chèques de chômage dans la poste, j’attendais impatiemment le facteur, y’avait aussi cette obsession téléphonique où à toute les deux semaines je téléphonais pour savoir si on m’avait posté mon chèque, c’était de l’anxiété… Je suis pas fier de la vie que j’ai mené, sans boulot sans métier. J’essais d’aller en profondeur dans mon senti. Je sais pas si il y en a d’entre vous qui sont sensible. Le monde du travail permet pas l’expression de la sensibilité, je me rappelle je pleurais assis au banc et personne s’occupait de moi on en avait rien à foutre… Ce que vous lisez-là c’est une production à mon rythme, je pense au gérant de l’usine… Je me fait vieux, ils ont eu raison je suis pas devenus autre chose qu’un bum quoi que j’ai essayé de respecter mes valeurs. Voilà! Je termine encore une fois avec la même chute. Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
P.S. Je cherchais un mot c’est principe, semble que je les connaissait pas.

lundi 26 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je crois que vous avez pas apprécié mon texte précédent enfin cette nuit je vais passez à autre chose… Quand vous n’aimez pas ce que j’écris j’ai juste envie de me dénigrer de me traiter de faux-jeton. Je vous l’accorde ces gens-là ont plus de talent que moi si j’avais la moitié du leur ça se saurais… Le mieux c’est que je retourne à mon senti, mes émotions, jusqu’ici je les avais bien aimé les petits vieux disons que je suis ronchogneux… J’ai déjà une chanson de Noël qui me trotte dans la tête. Le malheur que j’ai c’est que je suis pas drôle du moins pas volontairement… J’ai là affaire à du monde ordinaire, ils en ont rien à foutre de mes critiques, tous ce qu’ils veulent c’est rire et s’amuser qui je suis pour reprocher? Envoyez moi vos bêtises, je suis prêt à les recevoir… Je vous avoue parfois je fais des erreurs et mon senti s’enlise… C’est toujours une tentative de dire la douleur de mon senti, je préfère que vous vous moquiez de moi plutôt que l’indifférence, dans le métro j’avais croisé une dame qui me regardais avec mépris, j’avais raconté ça à un gars qui attendais l’autobus avec moi, il m’avait répondu que c’est mieux que l’indifférence… J’ai souvent ce senti là que ma prose vous intéresse pas. Je pense à la série les Bougons que j’ai pas regardé, l’image du prestataire reste la même, je l’ai pas regardé parce que j’étais trop occupé à me rétablir… Je suis paralysé, j’ai peur que vous rigoliez de ma prose, que vous là parodiez, quoi que ce serait déjà quelque chose où vous preniez le temps. Avec moi c’est toujours ça les autres ont le droit de tout dire tout faire mais moi je dois me taire. J’ai tendance à croire que le sort du monde dépend de ce que j’écris, c’est des niaiseries mais j’aime les écrire. Je pense aux stigmates à comment m’en défaire il est un peu tard… Je me promène plus dans les bistros pour gueuler que je travaille en espérant qu’on m’accepte, je crois avoir longtemps travaillé pour une paye subventionner par le gouvernement, je passais d’un boulot à l’autre, d’un programme à l’autre, j’ai jamais rien appris, on m’a rien montré j’ai dû me débrouiller. Je vous entends gueuler « T’a yeule! Et prend ta moppe! » c’est justement ce que je veux plus faire… Cette semaine c’est la paye, la pension… Déjà le temps a passé et j’en suis rendu là, je pense encore à mon voyage à Lille ce printemps c’était bien. J’ai raconté qu’on était un pays riche qui se devait de pas laisser ses itinérants dehors surtout l’hiver. Je pense au programme Housing First https://www.canada.ca/fr/emploi-developpement-social/programmes/communautes/sans-abri/logement-abord.html  mais je m’en sort pas le gouvernement est toujours lié à ça et ça renforce la paranoïa. Voilà je termine avec une chute pas évidente. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me revoilà, ça me fait toujours plaisir de voir que vous me lisez…. Je viens d’entendre une mauvaise blague raconté par ailleurs par des bonhommes assez comique. Je cherche comment vous la raconter, je la trouve pas drôle quand un des protagonistes demande à l’autre si il prend des pilules, pour moi c’est pas drôle comme si y’avait quelque chose de mal à se soigner… Pour moi c’est une blague intolérante et stigmatisante toute deux des choses contre lesquels je me bats.  Les médicaments participent à mon rétablissement, si après avoir entendu cette farce je cessais de les prendre et me ramassait à la rue délirant c’est pas l’humoriste qui me ramasserais. Je me suis longtemps battu contre les médicaments jusqu’au jour où je me suis rendu à l’évidence qu’il fallait que je me soigne… Je sais, je devrais garder ça confidentiel que je prends des médicaments mais j’en parle parce que je me rétablis et j’aime pas les bonnes femmes ignorantes qui disent à leurs maris malades de pas en prendre… Souvent elles ont un sixième « sens » qui les fait me pointer du doigts en disant que je prends des « peanuts » incapable d’appeler les choses par leurs vrais noms. C’est mon senti d’aujourd’hui, je sais bien qu’il y a pas d’humour sans blesser personne, mais j’aime pas cette société dans laquelle ont vie où on rit de tout et pour rien, la maladie c’est triste parfois dramatique, la douleur morale ça fait pas rire, quand les personnages d’un show apparaissent ont vois pas souvent la souffrance qui va avec… Vous pouvez rire, je vaux une risée mais je préfère la tendresse, la délicatesse au cynisme. Je veux prendre ça en douceur, ce matin j’ai écouté des gens biens mais souffrant qui méritent mon estime, ont essais de s’aider l’un l’autre mais parfois on a plus envie de pleurer…Mais oui je me rétablis, mais ça m’empêche pas d’être souvent triste, c’est une émotion que je connais, comme si le bonheur parfois m’échappais, cet après-midi je ne pleure pas, je pense à tout ce temps passé à me détruire pourtant j’essais de me rebâtir bien que je sois maintenant un peu vieux… Tout ça c’est des tentatives d’expression… La difficulté elle est d’aller à la rencontre de l’autre quelque sois ses différences dans la souffrance, ont m’accueille je me dois d’accueillir.  Y’a longtemps que je me suis pas exprimer comme ça… J’entends les ouvriers dénigré les malades mental, je pardonne leurs réalité est pas mieux que la mienne. La maladie mentale ont préfère l’ignorer comme si elle n’existais pas mais j’ai fait un longs parcours à me soigner et à m’accepter comme je suis. J’espère qu’avec ce que je viens d’écrire j’ai pas fait mal aux amis, les autres je sais pas quoi leurs dire. J’écris pour vous et vous et vous… Voilà c’est la chute, l’épilogue, je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore à la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 25 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit j’ai dormis un peu, le café, c’est étrange, à un drôle de gout de chips. C’est la nuit de dimanche à lundi… Souvenir de différent voyages et de différentes personnes avec qui j’ai voyagé, le dernier je l’ai fait seul, je représentais l’institut et malheureusement j’ai pas eu de compte à rendre. J’écris malheureusement parce que j’aurais bien aimé parler de cette expérience. J’ai pas à me plaindre on m’a tout remboursé et les hauts-de-France c’est pas trop mal au printemps. Disons que c’est le point culminant pour moi des voyages avec l’institut, parfois j’ai l’impression « paranoia? » qu’on cherche à trouver mon point de rupture. Ce matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide, hier soir j’ai discuté avec mon lecteur de Deux-Montagnes, il m’a conseillé de pas m’en faire que ça arrive à tout le monde de faire des erreurs. L’atelier de photos est trop dispendieux pour ma lectrice de Terrebonne. J’arrive pas à donner une tonalité poétique à mes écrits. Encore quatre mois avant de partir pour l’ouest des états, la Californie… Quelques jours seulement mais c’est mieux que pas du tout, j’ai hâte d’être assis dans l’avion… Je pense à l’aéroport, à ce voyage comme une carotte après laquelle je courre, ça donne un but à mes jours gris et terne. J’ai finalement repéré le quartier, Tenderloin, où il faut pas que je mette les pieds c’est tout près de l’hôtel, j’irai pas la nuit… Hier je racontais à l’ami que le vol d’avion est pas si cher mais que la chambre d’hôtel est dispendieuse… Mon hôtel semble o.k. y’a pas l’air d’y avoir de vermine… J’entends les voisins qui ronflent… J’attends des nouvelles pour une participation à l’émission de radio, je vais parler de la désins en psychiatrie, de ce recul qu’on appréhende… J’ai toujours hâte de vous écrire même si parfois j’ai des délires d’envahissement, personne peut entrer chez moi sans permission, c’est mon château c’est mon domaine… J’espère que mon lecteur de Deux-Montagnes dors du sommeil du juste, cette nuit la voisine écoute un peu de musique, ça dure pas longtemps, elle se recouche assez vite… Parfois je suis fatigué de cette maladie mentale, je sais pas comment vous expliquer ces bouffées de peur et d’angoisse c’est difficile. J’imagine que si j’avais pas ça tout irait trop bien. Quoi qu’on fasse surtout en psychiatrie faut toujours qu’il y ait une pression. Voilà c’est ma « folie » ma maladie, j’ ai de la difficulté avec ceux qui se disent guéris, je reste à l’abri… Je vous aurai encore écris cette nuit, on m’envoi des courriels malicieux auquel je ne réponds pas. J’en suis à la chute, j’illustre ça avec une photo de Lille au printemps passé… Dans la soirée d’hier j’ai beaucoup discuter… J’essais de me soigner en prenant la parole, c’est presque terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Continuer encore un peu c’est presque finis, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard