mercredi 28 novembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Pas tout à fait deux heure du matin. C’est mercredi je réussis à me réveiller. Je bois mon café froid… Le voyage est encore loin, j’ai tout l’hiver à passé. Cette semaine j’ai rêvé un peu en regardant l’émission télé sur l’aéroport de Dubaï… Je me vois à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau attendant mon vol, les avions me fascinent… Le mercredi dans LaPresse+ y’a la page des aubaines pour les voyageurs. À San Francisco au printemps je devrais voir les cerisiers en fleurs, l’ami en charge de la programmation à l’institut m’a dit que les parcs sont magnifiques. Je salut mon lecteur de Deux-Montagnes j’espère que son insomnie est pas trop difficile. Je pense à la création collective de l’an passé comment j’ai aimé faire ça, après le spectacle c’était agréable de rencontrer tous ces gens. J’arrive pas à vous faire des phrases qui ont du sens à exprimer une idée, ce sont différents souvenirs épars comme celui de la baguette et du jambon beurre à Paris, je pense pas que c’est le bon temps pour se rendre en France trop de manifestations. Je pense que malgré tout mon choix de destination est le bon, j’ai un peu peur de me rendre à la prison d’Alcatraz mais ça devrais aller… J’ai beaucoup apprécié vos commentaires, j’aurai fait ça écrire… Hier soir j’ai mangé une salade de thon italienne c’était très bon, je me suis couché tôt c’est pourquoi je vous écris dans la nuit. J’ai une pensée pour les « vrais » écrivains, je suis pas vraiment un usurpateur mon titre d’écrivain je le compose un mot à la fois, un texte à la fois… La thématique reste la même mes réflexions intimes, y’a quelqu’un dans mon entourage que j’aime beaucoup mais j’ose pas l’invitée pour une sortie… Je trouve ça quand même confortable le célibat. C’est l’heure, les bars se vident, ça pue l’alcool et les gens éméchés, on rentre chez soi seul en se disant que ce seras la prochaine fois qu’on est que mercredi sans réaliser qu’on y passe ses soirées de semaine au bar en sachant très bien être alcoolique… J’ai une pensée pour mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord la nuit. Il doit en voir de toute les couleurs. Cette semaine c’est tranquille pas de comités, les dames de l’Éthique rédigent un texte sur la rémunération, je sais pas si c’est le bon mot l’enjeu est  là… La nuit y’a ces personnes qui désirent avoir l’air cool et n’y arrivent pas pendant que d’autre y arrivent d’une façon toute naturelle faisant des envieux, je sais pas si on peut appeler ça le savoir être mais c’est charmant. Voilà! J’en suis presque à la chute, encore quelques mots, j’hésite à dire mon désir, me semble que ça compte pas, comme toujours je sais pas comment terminer, tout à coup j’ai froid. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Partez pas tout de suite je vous dis à la prochaine je l’espère!!!
Bernard

mardi 27 novembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui y’a de la neige… Je crois que l’intervenante est malade. Je suis chez moi, le midi j’ai sommeil plutôt que de faire la sieste je me suis fait un café. Les voisins écoutent du rock métal, c’est vraiment la fin du mois… Je pense beaucoup à mon voyage… Y’a des gens quand ils me rencontrent ont des convulsions, je sais ce que c’est j’en ai eu quand j’ai rencontré Dan Bigras dans une conférence, c’était la dernière fois que ça m’est arrivé… Trop impressionné par quelqu’un et essayer de se calmer les nerfs ça donne l’effet contraire. Je pense à la jolie médiatrice culturelle, toute calme… C’est tôt cette année pour la neige, je fais pas de sport d’hiver je me contente de marcher j’ai trouvé mon rythme. Je vais essayer de le garder jusqu’à ma visite à San Francisco, j’ai hâte de voir les murales entre autre chose. Encore deux jours et la pension arrive, après y’a encore quatre mois avant le départ… C’est pas très bon pour un gars qui essais de vivre un jour à la fois. Sur la rue on voit plus de tacot, de minounes, les voitures sont toute bien entretenues.  Bon! Je pense à mon bôf qui me trouve fatigant avec mon écriture, il ne me reste que ça, j’ai cessé de faire de la peinture je préfère la poésie et la prose. Ce matin j’ai essayé de relire le guide de San Francisco, j’en ai lu une petite partie… Bientôt on va m’inviter à la radio pour parler du livre les fous crient au secours et de sa résonance aujourd’hui, ma vision de patient-partenaire. Hier je pensais à mes interventions au comité éthique et rémunération, je vois bien mes limites dans ce monde de cadre universitaire, mon langage est assez rudimentaire. Téléphone de l’ami, on est tous les deux mêlés… La grève de la poste est terminée, je me rappelle d’une époque où on postais pas de lettres parce que c’était sous juridiction fédérale, fallait tu être niaiseux… Souvenir des chèques de chômage dans la poste, j’attendais impatiemment le facteur, y’avait aussi cette obsession téléphonique où à toute les deux semaines je téléphonais pour savoir si on m’avait posté mon chèque, c’était de l’anxiété… Je suis pas fier de la vie que j’ai mené, sans boulot sans métier. J’essais d’aller en profondeur dans mon senti. Je sais pas si il y en a d’entre vous qui sont sensible. Le monde du travail permet pas l’expression de la sensibilité, je me rappelle je pleurais assis au banc et personne s’occupait de moi on en avait rien à foutre… Ce que vous lisez-là c’est une production à mon rythme, je pense au gérant de l’usine… Je me fait vieux, ils ont eu raison je suis pas devenus autre chose qu’un bum quoi que j’ai essayé de respecter mes valeurs. Voilà! Je termine encore une fois avec la même chute. Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
P.S. Je cherchais un mot c’est principe, semble que je les connaissait pas.

lundi 26 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je crois que vous avez pas apprécié mon texte précédent enfin cette nuit je vais passez à autre chose… Quand vous n’aimez pas ce que j’écris j’ai juste envie de me dénigrer de me traiter de faux-jeton. Je vous l’accorde ces gens-là ont plus de talent que moi si j’avais la moitié du leur ça se saurais… Le mieux c’est que je retourne à mon senti, mes émotions, jusqu’ici je les avais bien aimé les petits vieux disons que je suis ronchogneux… J’ai déjà une chanson de Noël qui me trotte dans la tête. Le malheur que j’ai c’est que je suis pas drôle du moins pas volontairement… J’ai là affaire à du monde ordinaire, ils en ont rien à foutre de mes critiques, tous ce qu’ils veulent c’est rire et s’amuser qui je suis pour reprocher? Envoyez moi vos bêtises, je suis prêt à les recevoir… Je vous avoue parfois je fais des erreurs et mon senti s’enlise… C’est toujours une tentative de dire la douleur de mon senti, je préfère que vous vous moquiez de moi plutôt que l’indifférence, dans le métro j’avais croisé une dame qui me regardais avec mépris, j’avais raconté ça à un gars qui attendais l’autobus avec moi, il m’avait répondu que c’est mieux que l’indifférence… J’ai souvent ce senti là que ma prose vous intéresse pas. Je pense à la série les Bougons que j’ai pas regardé, l’image du prestataire reste la même, je l’ai pas regardé parce que j’étais trop occupé à me rétablir… Je suis paralysé, j’ai peur que vous rigoliez de ma prose, que vous là parodiez, quoi que ce serait déjà quelque chose où vous preniez le temps. Avec moi c’est toujours ça les autres ont le droit de tout dire tout faire mais moi je dois me taire. J’ai tendance à croire que le sort du monde dépend de ce que j’écris, c’est des niaiseries mais j’aime les écrire. Je pense aux stigmates à comment m’en défaire il est un peu tard… Je me promène plus dans les bistros pour gueuler que je travaille en espérant qu’on m’accepte, je crois avoir longtemps travaillé pour une paye subventionner par le gouvernement, je passais d’un boulot à l’autre, d’un programme à l’autre, j’ai jamais rien appris, on m’a rien montré j’ai dû me débrouiller. Je vous entends gueuler « T’a yeule! Et prend ta moppe! » c’est justement ce que je veux plus faire… Cette semaine c’est la paye, la pension… Déjà le temps a passé et j’en suis rendu là, je pense encore à mon voyage à Lille ce printemps c’était bien. J’ai raconté qu’on était un pays riche qui se devait de pas laisser ses itinérants dehors surtout l’hiver. Je pense au programme Housing First https://www.canada.ca/fr/emploi-developpement-social/programmes/communautes/sans-abri/logement-abord.html  mais je m’en sort pas le gouvernement est toujours lié à ça et ça renforce la paranoïa. Voilà je termine avec une chute pas évidente. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me revoilà, ça me fait toujours plaisir de voir que vous me lisez…. Je viens d’entendre une mauvaise blague raconté par ailleurs par des bonhommes assez comique. Je cherche comment vous la raconter, je la trouve pas drôle quand un des protagonistes demande à l’autre si il prend des pilules, pour moi c’est pas drôle comme si y’avait quelque chose de mal à se soigner… Pour moi c’est une blague intolérante et stigmatisante toute deux des choses contre lesquels je me bats.  Les médicaments participent à mon rétablissement, si après avoir entendu cette farce je cessais de les prendre et me ramassait à la rue délirant c’est pas l’humoriste qui me ramasserais. Je me suis longtemps battu contre les médicaments jusqu’au jour où je me suis rendu à l’évidence qu’il fallait que je me soigne… Je sais, je devrais garder ça confidentiel que je prends des médicaments mais j’en parle parce que je me rétablis et j’aime pas les bonnes femmes ignorantes qui disent à leurs maris malades de pas en prendre… Souvent elles ont un sixième « sens » qui les fait me pointer du doigts en disant que je prends des « peanuts » incapable d’appeler les choses par leurs vrais noms. C’est mon senti d’aujourd’hui, je sais bien qu’il y a pas d’humour sans blesser personne, mais j’aime pas cette société dans laquelle ont vie où on rit de tout et pour rien, la maladie c’est triste parfois dramatique, la douleur morale ça fait pas rire, quand les personnages d’un show apparaissent ont vois pas souvent la souffrance qui va avec… Vous pouvez rire, je vaux une risée mais je préfère la tendresse, la délicatesse au cynisme. Je veux prendre ça en douceur, ce matin j’ai écouté des gens biens mais souffrant qui méritent mon estime, ont essais de s’aider l’un l’autre mais parfois on a plus envie de pleurer…Mais oui je me rétablis, mais ça m’empêche pas d’être souvent triste, c’est une émotion que je connais, comme si le bonheur parfois m’échappais, cet après-midi je ne pleure pas, je pense à tout ce temps passé à me détruire pourtant j’essais de me rebâtir bien que je sois maintenant un peu vieux… Tout ça c’est des tentatives d’expression… La difficulté elle est d’aller à la rencontre de l’autre quelque sois ses différences dans la souffrance, ont m’accueille je me dois d’accueillir.  Y’a longtemps que je me suis pas exprimer comme ça… J’entends les ouvriers dénigré les malades mental, je pardonne leurs réalité est pas mieux que la mienne. La maladie mentale ont préfère l’ignorer comme si elle n’existais pas mais j’ai fait un longs parcours à me soigner et à m’accepter comme je suis. J’espère qu’avec ce que je viens d’écrire j’ai pas fait mal aux amis, les autres je sais pas quoi leurs dire. J’écris pour vous et vous et vous… Voilà c’est la chute, l’épilogue, je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore à la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 25 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit j’ai dormis un peu, le café, c’est étrange, à un drôle de gout de chips. C’est la nuit de dimanche à lundi… Souvenir de différent voyages et de différentes personnes avec qui j’ai voyagé, le dernier je l’ai fait seul, je représentais l’institut et malheureusement j’ai pas eu de compte à rendre. J’écris malheureusement parce que j’aurais bien aimé parler de cette expérience. J’ai pas à me plaindre on m’a tout remboursé et les hauts-de-France c’est pas trop mal au printemps. Disons que c’est le point culminant pour moi des voyages avec l’institut, parfois j’ai l’impression « paranoia? » qu’on cherche à trouver mon point de rupture. Ce matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide, hier soir j’ai discuté avec mon lecteur de Deux-Montagnes, il m’a conseillé de pas m’en faire que ça arrive à tout le monde de faire des erreurs. L’atelier de photos est trop dispendieux pour ma lectrice de Terrebonne. J’arrive pas à donner une tonalité poétique à mes écrits. Encore quatre mois avant de partir pour l’ouest des états, la Californie… Quelques jours seulement mais c’est mieux que pas du tout, j’ai hâte d’être assis dans l’avion… Je pense à l’aéroport, à ce voyage comme une carotte après laquelle je courre, ça donne un but à mes jours gris et terne. J’ai finalement repéré le quartier, Tenderloin, où il faut pas que je mette les pieds c’est tout près de l’hôtel, j’irai pas la nuit… Hier je racontais à l’ami que le vol d’avion est pas si cher mais que la chambre d’hôtel est dispendieuse… Mon hôtel semble o.k. y’a pas l’air d’y avoir de vermine… J’entends les voisins qui ronflent… J’attends des nouvelles pour une participation à l’émission de radio, je vais parler de la désins en psychiatrie, de ce recul qu’on appréhende… J’ai toujours hâte de vous écrire même si parfois j’ai des délires d’envahissement, personne peut entrer chez moi sans permission, c’est mon château c’est mon domaine… J’espère que mon lecteur de Deux-Montagnes dors du sommeil du juste, cette nuit la voisine écoute un peu de musique, ça dure pas longtemps, elle se recouche assez vite… Parfois je suis fatigué de cette maladie mentale, je sais pas comment vous expliquer ces bouffées de peur et d’angoisse c’est difficile. J’imagine que si j’avais pas ça tout irait trop bien. Quoi qu’on fasse surtout en psychiatrie faut toujours qu’il y ait une pression. Voilà c’est ma « folie » ma maladie, j’ ai de la difficulté avec ceux qui se disent guéris, je reste à l’abri… Je vous aurai encore écris cette nuit, on m’envoi des courriels malicieux auquel je ne réponds pas. J’en suis à la chute, j’illustre ça avec une photo de Lille au printemps passé… Dans la soirée d’hier j’ai beaucoup discuter… J’essais de me soigner en prenant la parole, c’est presque terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Continuer encore un peu c’est presque finis, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai regardé le bulletin de nouvelles à la télé, j’ai jamais vus autant de publicités… Aujourd’hui bien que je sois pas sortis, je suis très paranoïaque… J’ai regardé la carte de San Francisco ai réussis à situer le quartier Tenderloin par rapport à mon hôtel… J’ai hâte de voir les murales dans Mission… Je regarde dehors je sais pas si c’est de la brume où de la pluie, on voit pas très loin… Comme toujours je veux vous écrire sur mon senti qui aujourd’hui est fait de peur et d’angoisse… Le temps passe quand même assez vite, je crois que mon lecteur et ma lectrice s’en vont au Mexique pour les fêtes, je dirais qu’on est une famille de voyageurs. Je pense à ces gars dans cette voiture hier, ils étaient quatre et me regardaient en riant, quand je vois ça, ça me dis que j’ai raison de faire ce que je fais… Je vais devoir me mettre à l’anglais mais je crois qu’il est pas si mal. Souvenir d’un retour de voyage à Toronto où j’avais entendus des insultes en montant dans le taxi, je sais pas pourquoi, le réalisateur m’avait invité à la projection de son film au Festival des films du monde de Montréal…  C’était peut-être ce qui faute de mieux on appelle les voix. Ça fait maintenant cinq six ans… Vous voyez je suis tout mêlé, les voix c’est à Toronto que je les avais entendues. Je reviens en arrière ça sert à rien, les gens à qui je raconte que je pars en voyage me disent tous que je vais en faire un beau… C’est pas un voyage de noce si j’avais attendus après ça je serais jamais partis. Je me donne la permission de voyager même en ces temps écologiquement défavorisé. Viens d’apprendre grâce au lecteur de Deux-Montagnes qu’il y a encore des gens honnêtes, ça me fait penser au chauffeur de taxi qui était venus me porter mon porte-feuille. Je leurs dis merci à tous ces gens. C’est un temps triste… J’ai presque terminé la lecture de mon recueil Spirou après je vais lire la première édition des Fous crient au secours de Jean-Charles Pagé, selon certains la psychiatrie connais un recul vers les années soixante. Je sais pas, ça me donne à réfléchir comme disait l’autre faut savoir ce que les malades veulent. Je crois que la stigmatisation dois cesser et que les malades de leurs côté doivent cesser d’utiliser leurs maladie comme alibi. Moi je crois qu’on me surveille pour me donner une bonne volée si je recommence à boire, c’est de la paranoïa quand même j’irai pas… Je sais pas comment terminer, j’ai eu conscience une fois d’être suivis c’est très désagréable. Mais comme on me dis souvent si y’avais quelques choses la police viendrais me chercher chez moi. Je termine en essayant de m’apaiser. Voilà, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour une chute décente. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis debout c’est la nuit. Je pense à tous ceux qui choisissent leurs drogues, le tabac, l’alcool où le cannabis plus moyen de consommer les trois en même temps. Je crois que c’est tant mieux. Je vous ferai pas un éditorial, je vais comme toujours y aller avec mon senti, j’ai beaucoup apprécié l’édition nostalgie de LaPresse+, je me fait vieux j’ai beaucoup de souvenirs, parfois ils sont douloureux. Me souviens des Nebraska et Ghost of Tom Joad de Bruce Springsteen https://www.youtube.com/watch?v=iir_xAbt-ak  la musique américaine à son meilleur toute en sensibilité assez effrayante, la mort, la méchanceté horrible mise en musique. Aujourd’hui c’est dimanche y’a longtemps que je ne vais plus à la messe. Je prie quand même, lentement le temps avance j’irai bientôt à San Francisco… Les snowbirds s’en vont aux états eux aussi mais plus longtemps… Je pense à ce que je vais manger pendant mon voyage, y’a cette chaudrée de palourdes dans un pain qui a l’air délicieuse… J’ai changé mon rythme de marche, plus lentement et ça va plus longtemps. On m’a demandé de parler réintégration dans un colloque le printemps prochain, j’ai dis oui… Vendredi j’avais un comité éthique et rémunération, je crois qu’ils vont avoir de bons arguments à présenter à la haute direction… Cette nuit je vous écris ça les pensées toutes agitées, j’ai vraiment plus mal au côté ça a finis par se calmer… Mon écriture c’est un homme seul qui discoure avec lui-même, c’est pathétique sinon pathologique, j’irai pas jusqu’à dire que c’est psychopathe j’entends une sonnerie d’anciens téléphones du temps où il n’y avait que celle-là… Je pense à l’intervenant, un ancien drummer, qui s’était adonné à l’écriture et qui à la relecture avait décidé que c’était n’importe quoi et avait abandonné. Je crois qu’il aurais du persévérer moi c’est ce que j’essaye de faire tenir dans la durée… Ai pris une douche quand ça va pas bien je me rappelle ce que c’était dans la maison de chambres, l’enfer! Mes lecteurs étaient au match hier, l’équipe locale a perdue… Encore quelques minutes pour finir d’écluser votre bière. J’ai jamais compris ce qui m’attirait tant dans la nuit… J’ai de la difficulté à trouver pour continuer, me rappelle du forum avec des colonnes, de la taverne Toe Blake j’étais encore qu’un enfant… J’espère que mon lecteur de Deux-Montagnes a trouvé le sommeil. Je voudrais pas l’endormir avec mes inepties. Une autre semaine qui commence, j’ai souvenir que comme travailleur je détestais le dimanche, le samedi soir aussi le vendredi était passé remplis de promesses pas tenues on arrivait dans la nuit de samedi pour tenter sa chance encore une fois on réussissais pas et voilà on était au dimanche avec les promesses brisées… Tout ça c’étais des illusions d’alcooliques, les gens sérieux buvaient pas pendant tout le week-end. Écrire, voilà ce que j’ai fait de moi cette nuit, je préfère ça… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard