mardi 13 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Mercredi! Ce soir ce seras encore les avions et le bijoux de maintenant notre premier ministre Air Transat, monsieur Legault en a été le fondateur et le président directeur général, une compagnie aérienne low- cost qui a du succès. Elle a créé des opportunités  de voyage pour beaucoup de québécois qui avant ne voyageaient pas. Y’a des chances que si vous allez vers une destination soleil cet hiver ce seras sur les ailes d’air Transat… Pas très poétique je me rabat sur mon senti, pense à ce voisin qui venait me visiter et qui tenais toujours ses mains sur sa poitrine, il était pas cardiaque mais plutôt angoissé… J’entends des voix qui me disent « Farme donc ta yeule! ». Elles me maltraitent je crois pas avoir mérité ça. Quand je voyage j’essais de garder mon esprit sur des choses positives, de marcher la tête haute pour bien voir et bien sentir où je suis.  Y’a une petite neige bien qu’il soit un peu tôt. Hier j’ai regardé un film sur les quarante dernière années politique au Québec avec nos regretté Gérald Godin et Pauline Julien, ils étaient magnifiques, un documentaire qui nous racontais la montée d’indépendance québécoise, juste avant j’en avais regardé un autre avec le regretté aussi Gaston Miron qui nous définissaient bien ce que c’était être aliéné, être étranger à soi. Je suis d’un peuple aliéné, un peuple qui se refuse à soi à lui, un peuple jamais libre qui n’a plus de désir pour lui, pour soi, un peuple qui a oublier malgré sa devise, un peuple qui ne deviens pas ni n’adviens pour emprunter les mots du poète , un peuple qui n’a de voix que pour les Costco et les Whalmart qui n’a de mots que pour les directeurs fourreurs de Bombardier qui n’en ont que pour les millions pendant que le petit dernier québécois crève de faim, un peuple de retraité qui s’en crisse… Tout ça c’est une espèce de poème inspiré de Miron, de Godin et un peu d’un regretté grand Michel Chartrand. Je me donne la permission de l’écrire. Moé je suis le gars de la pawnshop qui a vendu tous ses outils, qui ne travailleras plus, qui ne bâtiras plus… Je suis un alcoolique et je l’ai pas demandé vous croyez que j’ai plus de volonté mais je rêve encore du pays au crépuscule de ma vie, je suis pas un vieillard les jeunes diraient un bonhomme. Je pense au désir à comment il disparait dans l’aliénation, à comment on vomis ce peuple qui est le nôtre, qu’un jour il faudra bien avoir le dernier mot… Je ne suis d’aucune école j’ai essayé d’apprendre tous seul et j’ai perdus la musique des mots. Ça sert à rien d’être en beau tabarnak pour que l’anglais nous envoie la terreur. Je termine comme ça cette nuit, vous lirez la chute que je fait toujours de la même façon!!! Voilà je vous remercie d’avoir comme toujours lu jusqu’ici!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je trouve pas mon senti, je pense à tous ces artistes que j’ai croisés et qui sont devenue autre chose. Eux aussi leurs vies se terminent et ils auront mis l’art de côté, je crois pas qu’ils se soient réalisés, ils ont transcendé la création pour une famille… Moi, il ne me restais plus que ça écrire et j’ai été incapable de faire autrement. Je veux blesser personne la famille c’est fondamental moi j’ai été incapable, j’ai pas trouvé de femme… Y’a quand même pas de plus belles création que les enfants. Je vous écrirai pas longtemps là-dessus je connais pas ça y’en a pas eu dans mon senti dans mon vécu. Je suis quand même heureux que dans mes neveux et nièces y’en ait pas qui ont développé une maladie mentale… Je me suis toujours dis à quoi bon mettre des enfants au monde si c’est pour les voir souffrir intensément. Je sais c’est pas bon ce que je vous écris cet après-midi, je vous l’écris souvent… J’ai la larme à l’œil, j’écris toujours sous l’emprise de l’émotion, je peux pas dire l’avenir j’essais de vivre aujourd’hui, au présent, j’en ai de moins en moins à dire. Je devrais peut-être recommencer à trainer un petit calepin et aller écrire dans un café… C’est probablement un peu ce que je vais faire entre mes différentes visites culturelles à San Francisco. Je veux économiser pour ces visites… Dehors y’a un itinérant qui cherche des mégots, c’est difficile et dur à voir. Je sais qu’en ce moment nous les pauvres ont à plus d’argent, les cigarettes c’est un luxe, et je parle pas du cannabis que d’après moi plusieurs ont acheté pour le revendre et couper l’herbe, un mauvais jeu de mot, sous le pied du gouvernement. J’écoute le bruit urbain, la ville parle mais elle ne me rend pas psychotique. Je crois que la voisine héberge des itinérants, je les entends ronfler, ils ont pas du dormir de la nuit préoccupé par la maladie et la consommation. Ce journal s'auras été que ça les entrées de l’un et de l’autre… Je pense au mot asile à comment l’hôpital l’a longtemps portée aujourd’hui on parle de refuge les lieux ont changé, y’a personne qui veux se faire dire qu’il souffre d’une maladie mentale… Je suis heureux les murs ne me parlent plus, j’ai apprivoisé mon quotidien… J’écris pas pour me faire flatter, si c’était si bon ça se saurais… Je lis souvent les péripéties des autres en voyage ça me donne envie de partir, j’espère que rien va se gâter et que je vais partir bientôt. Souvenir de mon dernier départ pour les Haut-de-France à Lille, beaucoup d’émotions. Je vous ai pas écris les émotions que j’ai à lire des bandes dessinées, ça me ramène en enfance je croyais pas que c’était possible de revivre ça… Je suis rendus à la chute, c’est toujours difficile de terminer, je me répète c’est malheureux, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

lundi 12 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je croyais être plus avancée dans la nuit. Je vous remercie pour vos commentaires sur le post précédent… Je trouve pas quel propos vous tenir. La semaine débute à peine, je croyais être déjà vendredi. J’ose pas envoyer mes écrits chez un éditeur le format s’y prête pas beaucoup. Prose poétique? Je sais pas, ça peux avoir cet air. Je sens toujours cet urgence d’écrire. J’arrive pas à prendre mon temps… Dimanche dans le métro j’ai rencontré le fiancé d’une chanteuse que je « connais ». Je sais pas si l’ami historien de l’art a réussis à réparer son ordi. La femme avec qui j’ai jasé hier me disait qu’elle avait des démangeaisons, j’ai oublié de lui demander si elle avait pas des punaises de lit… Punaises, coquerelles morpions voilà les maux qui menacent les malheureux dans la misère noire ça se soigne pas avec des antipsychotiques et les propriétaires sont souvent irresponsable, heureusement chez moi c’est salubre y’a pas de bestioles… Y’a que de cette façon que je connaitrais la rechute et encore…  Encore un peu plus que quatre mois et c’est le départ pour San Francisco je crois que ça va passé très vite… Je retourne à mon senti, la dame avec qui hier j’ai jasé schizophrénie m’apparait après coup un peu trop « vivante » pour un début de schizophrénie. Si j’étais elle je chercherais un second diagnostic… On peut pas être volontaire comme ça avec une maladie pareille, s’attendre à ce que ça passe comme un rhume pendant que vous êtes battu et que ça bousille votre vie, sans trop savoir comme ça je dirais que la dame est borderline, personnalité limite. La schizophrénie c’est un diagnostic fourre-tout dont on abuse… J’entends un avion réacté qui passe… Je vous écris ça et après je regarde l’émission sur l’aéroport de Dubaï que j’ai enregistré. La dame semblait pas saisir que cette maladie là c’est pour la vie hallucinations comprises, et c’est vraiment pas agréables cette voix qui nous parle nous traite de moins que rien, c’est pour ça que j’écris je vais plus vite que la voix lui donne une direction. Je crois qu’elle voulait me faire mal en me disant qu’elle avait des démangeaisons que je me réveillerais et que j’en aurais aussi. J’ai dormis un peu, je salut mon lecteur de Deux-Montagnes au cas où il lirait cette nuit. Je pense au froid qui est là aux itinérants qui ont vraiment pas besoin de ça. Voilà! J’arrive à la chute ne lui souhaite que du bien à la dame, de toute façon le bas de la ville est remplis de gens souffrant de maladie mentale ça simplifie la vie quand on a besoin de recevoir des soins, où d’avoir des services. J’aime pas beaucoup l’adjectif normal, je crois que c’est une question de culture, une façon d’aborder et de tolérer le mal. Je termine là-dessus comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Les arbres sont défoliés. Y’a une dame qui a réussis à me rejoindre. Je lui ai téléphoné, elle voulait savoir à quoi s’attendre, ils viennent de lui diagnostiquer une schizophrénie. Je crois pas que je l’ai beaucoup aidé, je lui ais dis qu’il y avait autant de schizophrénie que de schizophrènes. Elle voulait savoir à quoi s’attendre moi je crois que personne peut prédire l’avenir, je suis surtout pas psychiatre, je peux pas faire de pronostic. Parfois je crois que les gens veulent que je leurs raconte vingt-cinq ans de maladie comme ça à la sauvette au téléphone, je trouve que c’est sans gêne j’espère quand même que j’ai répondu à ses questions. C’est difficile de décrire cette espèce de fébrilité dans les bras et les jambes, cette espèce de lourdeur déprimante avec laquelle on vie au début de la maladie, les voix aussi, les différents symptômes comme la peur et l’angoisse avec laquelle on vie, la façon de les raisonner… L’alcoolisme et la toxicomanie tout ça deviens bien mêlant… J’espère quand même qu’elle va s’en tirer avec les nouvelles molécules de médicaments. Je veux pas mal faire je lui ai raconté ce que j’ai vécu, je sais y’a des gens qui vont dire que je suis pas vraiment malade, moi je sais que de douter de cette maladie c’est mon arrêt de mort, je dois continuer à me soigner. J’ai pas à convaincre personne, c’est un peu étrange d’essayer d’avoir l’aide d’un paranoïaque, y’a quelques années je l’aurais jamais rappelé. Je lui ai pas dit les psychoses à répétition, les hospitalisations et tout ça qui tourne en rond. Heureusement c’est derrière moi tout ça, comme je l’ai appris quand j’ai des doutes sur les voix je vérifie et j’essais de vivre juste aujourd’hui. Y’a longtemps que je vous avais pas écris là-dessus, ma folie… Je me tiens loin de toutes ces fausses sensations que procurent l’alcool et les drogues de rue. Je lui ai pas parlé de mon groupe d’entraide ça aussi pour un paranoïaque c’est difficile, la peur de l’autre est très présente, le complot aussi. La dame elle devras vivre ce qu’elle a à vivre et s’en sortir de son mieux. Je lui ai pas parlé de l’immense sentiment de solitude, de l’affect tout déglingué… De ces boulots malheureux… Ça aussi c’est difficile à résumer ce long parcours dans la maladie, j’essais de mettre des mots dessus. La dame je sais pas si elle se rend compte de toute la douleur ramassée là-dedans, l’intelligence c’est pas suffisant. Voilà ce que j’ai à vous raconter j’espère que j’aide quelqu’un. Si vous avez un ami proche de vous qui souffre n’hésitez pas à lui conseiller de demander de l’aide. Y’a pas de mal à ça, la force elle est là… J’en suis rendus à la chute c’est très autobiographique aujourd’hui, je rajoute quelques mots et c’est terminé, Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!! Voilà!!!
Bernard

dimanche 11 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit de dimanche à lundi. Peut-être qu’il y auras pas de réunion du groupe d’entraide ce matin, quelques personnes ce sont désisté. Je vais quand même y aller au cas où? Je crois que la présence où pas au groupe c’est une souplesse. Hier dans le métro sur un siège de la station Berri-Uqam on a abandonné un des nombreux livres de Melody Beattie sur le bonheur, rapidement j’en suis venus à la conclusion que je suis heureux j’ai donc pas besoin du livre.. Hier aux actualités ils parlaient du retour sur le marché du travail des personnes agées. https://ici.radio-canada.ca/tele/le-telejournal-18h/2016-2017  les cinquante-cinq à soixante- quinze ans. C’est étrange cette nouvelle après ce que je vous ai écrit hier on y disait justement que les gens étaient malheureux au travail. Je sais pas quel genre de salaire et quelle condition de travail on va leurs offrir aux ainées. Moi je reste attaché à mon blog, je vous écris des textes entre le journal intime et la sociologie. Parfois je trouve que les recettes faciles pour le bonheur y’en pas, mon beau-frère serait d’accord avec moi maintenant qu’il est heureux à la retraite, hier à la conférence j’ai remarqué que le public était trier sur le volet. C’est assez terrible comment on veut renvoyer les gens à l’abattoir. De toute façon j’ai aucune idée du travail que je ferais faudrait que ça s’apparente à l’écriture… Cette idée du boulot me trotte négativement dans la tête. Je vois pas pourquoi j’irais vivre un autre échec ce serait une bonne façon de mettre fin à mes jours. J’aime pas beaucoup les livres de psychologie, je préfère la prière. Pour revenir à la conférence, ça fait longtemps que j’ai pas vus un public si distingué on a remplacé la messe par l’histoire de l’art, c’est aussi bien.  Quand même pendant que ça grenouille et manifeste je suis dans une foule bourgeoise et me fait raconter pour je ne sais depuis combien de fois le guillotinage de Marie-Antoinette. Dans ma paranoïa je me sens comme un contre-révolutionnaire la seule différence c’est qu’il y a pas de révolution, de toute façon je préfère fréquenter ces « gens » là que les bars de danseuses… Je regardais le public et je me disait, je suis pas déjà rendus là… Parfois je vois des vieux et je me dis que je veux mourir avant d’y être… Mais j’y suis , je commence à trouver difficile de me regarder dans un miroir. Voilà! J’en suis presque rendus à la chute, j’espère que donner une poignée  de main ça a encore un sens. Si ma lectrice médiatrice de théâtre me lis encore j’aimerais l’inviter ici à l’une des conférences sur l’histoire de l’art, je mets pas plus de détail elle va se reconnaitre. Je termine comme souvent avec des mots qui sont pas à propos. Je vous remercie quand même d’avoir lu  jusque-là!!! J’étire la sauce et vous souhaite encore bonne nuit. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Elle avait raison de dire à son copain que je suis un malade, c’est ça le problème, je le sais… J’ai des pincements à la poitrine, je sais pas si c’est cardiaque où de l’angoisse. J’ai pas vraiment envie d’aller attendre à l’urgence de l’hôpital, j’ai fait ça trop souvent dans ma vie. Ce matin j’ai assisté à une conférence café croissant, j’ai appris d’où venait le nom de l’architecture gothique, va falloir que je m’intéresse plus à ça que je fasse des lectures pour me rappeler.  Mon menu pour ce soir fèves, brocoli, carottes et pommes de terre avec côtelettes de porc, mon écriture passe de Charybde en Scylla, c’est pas fort comme journal du quotidien… Les légumes sont prêts je vais préparer les côtelettes. Voilà c’est fait j’ai mangé mon repas et maintenant j’écoute Springsteen et je pleure, des fois je suis tanné de ces gens qui me jugent, je leurs demande rien à eux… Je dois fermer mon senti, laisser leurs mots couler sur ma carapace comme une tortue, cet après-midi il fait très beau j’ai ouvert la porte pour aérer. Y’a longtemps que j’avais entendus le regretté Clarence Clemons et son saxophone. Je devrais pas m’en faire je suis bien chez moi… Une chose que je veux pas qui m’arrive c’est de tomber malade avant mon départ, y’a encore beaucoup d’eau qui va couler sous les ponts avant mon départ. Quand je mange bien ma santé mentale se rétablis, j’oublie souvent ce qu’une bonne alimentation peux faire pour un homme… Pendant la conférence on a eu droit à deux intermèdes musicaux, c’était très beau exceptionnel je dirais… Lentement le soleil se couche, Clemons étais vraiment exceptionnel sur la pièce Breakaway de Springsteen, ses chansons sont remplies de nostalgie de vécu américain c’est ce que j’aime des U.S.A. À la conférence ce midi ça s’est terminé par une image du Christ et avant y’avait toutes ces magnifiques illustrations de vitraux, comment dire? Ces ogives multicolores… J’ai pas retenus grand-chose mais j’en sais un peu plus sur l’architecture des temples et des cathédrales. Un peu d’étymologie aussi… Ça me fait quand même dire qu’il y a beaucoup de spirituel dans l’art. Je pense que je vous ai induit en erreur Springsteen jouait pas à la conférence, c’est moi qui écoute le C.D. chez moi. Ma façon de mêler les thêmes comme ça est schizophrénique.  On nous a expliqué l’architecture de la Cathédrale Notre Dame à Paris, je vais vous illustrer ça avec une photo que j’ai pris dans la capitale française. J’aimerais beaucoup être érudit comme le conférencier mais je comprends qu’il y a mis sa vie. C’est quand même mon senti que je vous écris ici. Quelques mots encore si vous avez la patience, c’était malgré tout un beau dimanche et je suis fou malgré tout. Je le répète vos commentaires sont toujours bienvenue et je vous en remercie surtout d’avoir lu jusque-là!!! C’est comme ça pour maintenant!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 10 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je me sent comme si le vaccin m’avait donné la grippe. Semble qu’il y a d’autre souche pour la grippe, je suis tout courbaturé… Ce soir l’équipe locale a gagné son match par un but. Oui! C’est vrai que pas d’écologie y’a pas d’économie. Je pense encore au pacte comment je m’engage un peu, je pense aux enfants de mes neveux et nièces… Souvenir de fête de Noël chez le patriarche avec toute la ribambelle, ça ne peut plus être comme ça, le patriarche n’est plus là et ils ont tous leurs familles. Y’a un neveu qui a déjà quarante ans, le temps passe et bouffe tout… J’ai jamais voulu partir même pour un boulot, les cousins du Lac trouvaient étrange qu’à Montréal je travaille pas… Je voulais pas faire de sale jobs qui me plongeraient encore plus dans la schizophrénie pourtant c’est tout ce que ça a fait… Locataire c’est ce que je suis, la matriarche dirais que j’ai pas besoin de plus grands, c’est vrai j’ai déjà eu un plus petit logis c’étais la folie. Je lisais dans un article que t’étais rien si t’étais pas propriétaire… Je pense aux amis disparus, des gens qui avaient passés toute leurs vie dans le quartier, y avait vue les choses changés. Quelques un sont décédé d’autre je sais pas ce qu’ils sont devenus. Cette semaine je suis invité dans une sorte de cinq à sept théâtral, je sais pas si je vais y aller ils offrent une bière à l’entrée c’est pas vraiment ma place. Ce matin je vais à la conférence sur le gothique de mon ami historien de l’art… J’ai pris du sirop qui goûte mauvais pour soigner ce début de grippe. Je sais ça deviens monotone ce que j’écris, à l’école à cette époque ci on pensait déjà aux vacances des fêtes… Moi je pense à mon voyage à San Francisco, j’espère qu’ils vont avoir éteins les feux en Californie. J’ai toute la difficulté du monde à retenir ce nom « le pacte ». J’ai un copain qui vivait seul en forêt c’était très écologique on l’a pas laissé faire. Je crois que c’est parce que il attendait la fin du monde… Ce pacte ça sonne un peu apocalyptique, survivaliste, j’ai envie de dire qu’ils changent les choses en haut on les changeras en bas, mais le pacte c’est pas ça faut faire les changements à son échelle moi ça me déprime… Après les vaccins, l’infirmière m’a dit que j’aurais mal au bras. Ces problèmes écologique je comprends pas qu’il ais pas vu venir ça dans les années cinquante. Je sais ça sert à rien de revenir sur le passé c’est « au présent ». Voilà où j’en suis cette nuit un vrai cauchemar, au moins les robinets coulent plus. Vendredi en faisant mes courses j’ai acheté un sac récupérable et réutilisable, je vais essayer de faire de mon mieux. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard