lundi 8 octobre 2018

Au présent





Bonjour! Bonsoir! Action de Grâce, faut avoir de la gratitude… J’ai regardé un documentaire sur le quartier Tenderloin à San Francisco, ça me fait un peu pensés au Centre-Sud à Montréal, y’a beaucoup d’itinérants… Viens de recevoir un appel téléphonique pour les propriétaires je le suis pas… Lentement je me prépare pour mon prochain voyage c’est encore loin… Je me suis préparé un café, je lis le recueil Spirou, les dessins sont magnifiques et les pages d’histoire du journal sont très intéressantes, les entrevues avec les dessinateurs aussi on y apprend comment ils font techniquement, je crois que ce sont de très grands artistes. Je regrette pas d’avoir recommencé la lecture de bandes dessinées… Je passe un après-midi dans le silence, je lis aussi toujours le guide de voyage à San Francisco du National Geographic, c’est intéressant je m’ennuirai pas pendant mes dix jours là-bas… Bon! Je me dirige vers mon senti, je me crois dimanche on est lundi… Mes prochaines lectures ce seras peut-être Jack London où Dashiell Hammett, London est né à San Francisco et pour Hammett c’est là que ça se passe. J’essais de pas être triste je suis privilégié… Y’a un ami qui cherche de l’hébergement pour un jeune français qui viens à Montréal, j’ai aucune idée ou il pourrais coucher. Moi je voyage comme un vieux je vais à l’hotel… L’odeur et le goût de cannabis sont disparus, j’avais discuté de ça avec mon voisin dans le train entre Lille et Paris, je lui racontais que selon moi les urgences d’hôpitaux allaient se remplir de psychotiques, le voisin comprenait pourquoi je lui racontais ça… Une fois le pas vers la légalisation fait on pourra plus revenir en arrière, moi je crois que ça va faire plus de mal que de bien pour certains le cannabis ça mène vers les drogues dures. Je sais y’a la réduction des méfaits mais quand t’a plus une cenne et que ça te prend ta dose, tu vas facilement vers les cambriolages, les petits larcins et le shylock, ça aide personne… Quand je consommais j’étais pas du monde et les psychiatres et travailleuses sociales avaient pas pitié de moi. Je suis heureux d’être sortis de ce cycle-là, de moins en demander aux professionnels. Je vous raconte ça et j’ai de la peine c’était y’a plus de vingt-cinq ans, j’espère qu’ils m’ont pardonné… J’essaye de m’amender. C’est assez terrible mon besoin d’amour… Je dois m’occuper de moi et tout va bien aller, je veux pas être un cas un multi-poqué… Je me rétablis je crois… J’ai pas la réponse à tous les problèmes d’ordre mental mais laissez-moi vous dire que la psychose ça fait mal, la paranoïa aussi, tu veux juste te renfermer et ça deviens pire, les murs te parlent. Voilà! Je réussis à vous écrire encore, me reste que quelques mots pour terminer, lentement j’y arrive j’espère que vous avez aimé, je termine comme toujours avec les mêmes mots, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!


Bernard



dimanche 7 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Lundi de l’action de grâce, on souhaite la bienvenue aux voyageurs de Brossard. Aujourd’hui c’est une journée fériée qu’on ressent moins quand on est à la retraite. Je pense aux autobus de nuit que je prenais rue Saint-Denis pour me rendre à Cartierville où je dormais c’était long à n’en plus finir… J’avais tout bu plus d’argent pour me payer un taxi, hier devant l’édifice y’avait une odeur de cannabis, j’ai peur de ce parfum, que ça me gèle inconsciemment  mais je crois pas je ressent rien, je sais quand je fumais je devenais très paranoïaque. Y’a l’ami sclérosé à qui je rends visite et qui fume devant moi la fumée secondaire me gèle pas. Avec la nouvelle loi on pourras pas s’en tirer va falloir accepter l’odeur partout. C’est ce qu’on appelle la promiscuité… J’ai mis la lecture du guide de San Francisco un peu de côté, je sais pas pourquoi j’ai un gout de cannabis dans la bouche pourtant j’ai pas fumé… S’il vous plait mon Dieu éloignez de moi ce calice de rastafarian, Bob Marley je l’aime bien à la radio pas chez moi… Mon ami est trop malade il est plus capable de tenir maison, il va demander qu’on lui trouve une place à Saint-Charles Borromé, c’est pas drôle tout ça… Je reviens à mon senti, je me suis couché tôt c’est pour ça que je vous écris à cette heure-là… Je crois que le temps de la chasse est commencé, me souviens des tirs d’armes à feu à Saint-Charles-de-Mandeville ça fait beaucoup de saints au même prénom… Je pense à mon départ le printemps prochain, j’ai hâte de monter à bord de l’avion pour aller voir le Golden Gates. Je me calme question cannabis, j’ai pas fumé et je fumerai pas… J’ai toujours hâte de manger ce chowder dans un bol de pain de voir Alcatraz aussi, les magnifiques maisons victoriennes et Haight- Ashbury la terre, la rue de naissance des hippies et des diggers d’Emmet Grogan , tout ça ça fait presque soixante ans, les hippies en ont menés large et influencé toute une génération. Je vais essayer de me trouver un vrai poster psychédélique des familles. Y’a aussi la mythique salle du Fillmore West que je vais essayer de voir je sais pas si elle existe encore, je pense au légendaire producteur Billy Graham… Je suis toujours content de voir l’écran se remplir de mots et de caractères. Je pense que je vais devoir cesser de vous écrire sur mon futur voyage je tiendrai pas le coup… Je vous illustre ça avec un avion au départ tôt le printemps c’est presque encore l’hiver. Quelques mots encore pour la chute c’est une nuit d’insomnie, j’ai quand même dormis. Dehors un gars passe il a tellement peur il parle seul. Voilà! Je termine avec ces éternels même mots, j’ai des rapports gastriques, je crois qu’on m’a piégé avec du cannabis, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je me sentais bien mais ça s’est gâté dans la journée. J’ai rédigé le compte rendu de la réunion de mon groupe de patients partenaires. Je me prépare un café, la semaine prochaine c’est la marche pour la santé mentale… Souvenir de la taverne, de ce bonhomme qui assis à une table parlait tout seul… Je pense au quartier « Tenderloin » de San Francisco semble qu’il ne faut pas le fréquenter mais je crois pas qu’on va me volé mes vieilles godasses, si je me laisse aller à la peur j’irai pas loin, je me ferai pas de scénarios. Vous le savez je suis paranoïaque et la seule façon de soigner ça selon moi c’est la prière et la confiance… J’ai encore le temps de bien me renseigner. J’ai visité pas mal de ville dans le monde et je vois pas pourquoi ce serait pire aux U.S.A. Je pense aux snowbirds qui ont beaucoup voyagé chez nos voisins du sud et qui ont pas eu beaucoup de problèmes. J’ai le temps encore six mois.  Faut jamais oublié quand on a été infesté par les cafards, je suis bien chez moi y’en a pas… Je me souviens être allé dans Central Park à New-York c’était la matinée et j’ai pas eu de problèmes… Je répète beaucoup ce mot peut-être que ça va m’en attirer, superstition ?  Je me calme je pars pas demain, j’ai tout mon temps. Je sais pas pourquoi on me parle des choses négatives en voyage, la semaine passée les amis me disaient tous que j’allais faire un beau voyage. J’ai plus peur des coquerelles que des criminels, j’ai la navette de l’aéroport à l’hôtel en tête me souviens de celles de Barcelone et de Madrid c’était très agréable surtout à Madrid où le chauffeur était très sympathique. Ce soir c’est foie de veau, je pense au Starbucks de Washington ils sont partout pareil… Ça se tiens pas ce que je vous écris en cette fin d’après-midi, je suis perdus, je me questionne… C’est loin, c’est loin ce voyage encore beaucoup de temps. Bon! Voilà que je suis raciste! Moi mon combat c’est la stigmatisation, la « marque » que laisse la maladie mentale comme si c’était écris dans mon front, en vieillissant c’est moins pire on a pas à se justifier d’être à sa pension. C’est difficile de décrire comment on sent ça le stigmate, je suis du genre à me faire dire que mes pareils ont devrait les garder à l’asile, ou du moins dans une maison de santé… J’ai de la difficulté a terminer, les gens, j’aime pas employer ce mot là, j’irais plus pour mes semblables, qui justement ne veulent pas l’être, sont toujours à dire qu’il fasse donc comme moi et il auras pas de problème, la stigmatisation c’est pas mal du racisme pour ses pairs quand quelqu’un parle et m’associe à un groupe en disant vous autre… Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est pas encore la matinée pourtant je suis réveillé et je vous écris. C’est un long week-end demain c’est le congé de l’action de grâce. La femme dans l’autobus semblait pas réaliser qu’elle puait le tabac ça nous donnait un indice pour savoir où elle avait passé la nuit. Un endroit où toute les consommations sont permises. J’ai trop mangé de sucré ça me donne des démangeaisons aux doigts. Hier le Canadien à gagner… Mais je vais quand même essayer de vous traduire mon senti en mots, c’est pas facile d’écrire l’émotion le sentiment. On a une pensée pour la super-maman de Cantley, y’a un autre recueil Spirou qui va arriver bientôt pour Antoine. Je termine mon café, dehors un gars chante dans la nuit. Lentement les nuits passent, je cherche des mots savants pour ce que je ressent, on dit de moi que je suis un hypersensible. Souvenir de ces nuits passées dehors avec un copain qui arrivait toujours au milieu de la nuit, il cherchait de l’argent pour la dope, on trouvait toujours quelqu’un pour nous en prêter. Je devrais pas écrire ça c’est tabou, mais c’est y’a longtemps je suis sortis de l’enfer. Me suis enduis les doigts de crème cortisone en espérant que ça apaise les démangeaisons, à l’époque de la maison de chambres j’avais un voisin qui étudiait en bibliothéconomie, je crois pas qu’il est réussis il utilisait trop les drogues dures injectables… Vingt-cinq ans et plus tous ça et pour moi c’est comme si c’était hier. Viens un moment où le temps passe si vite c’est épeurant, je pense à m’acheter des bottes de marche mais je veux économiser pour le voyage. J’ai pas l’intention de passer des nuits sur la bringue à San Francisco. Je vais m’amuser le jour. Je souhaite un bon retour aux amis de Brossard. Cette nuit c’est plus difficile de vous écrire, y’a toujours le bip de la machinerie qui recule. Je pense à tous ce monde que j’ai croisé et rencontré dans mon autre vie, si jamais vous vous reconnaissez je vous fait encore une fois des amendes honorables… Tous les moyens étaient bons pour avoir de l’argent et consommer, pour moi l’alcool c’est diabolique, maintenant je préfère m’abstenir de boire… Finalement je vous aurai toujours écris là même chose, mon abandon de l’alcool, j’écris pas un combat parce que j’ai cessé de me battre avec qui où quoi que ce soit.  Voilà! J’en suis presque à la chute, cette nuit je suis moins triste, je sais que les intoxiqués sont en mal de bavardage, de dénigrage moi je veux juste vivre et laisser vivre. Je viens juste d’avoir un court déjà vu, toujours mon thème de prédilection, lentement la nuit se termine encore quelques mots une pensée pour les enfants que je supplie de pas prendre le même chemin que moi. C’est presque finis pour cette nuit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 6 octobre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi je manque d’inspiration. J’ai appris quel quartier ne pas fréquenter à San Francisco, le Tenderloin c’est comme ça qu’il s’appelle. Aujourd’hui c’est vraiment l’automne les arbres ont commencé à changer de couleur, mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord semble heureux avec sa voiture électrique. Moi je suis préoccupé par les emballages de plastiques, les sacs. Ce matin je suis allé au supermarché avec mes sacs réutilisables semble que c’est pas suffisant faut acheter en vrac et dans des contenants de verre, je suis pas rendu à ça. Je recycle maintenant mais on demande toujours un effort de plus. À la télé on nous bombarde d’informations sur le plastique, les centaines d’années que ça prend à se dégrader la mer polluée et les animaux intoxiqués. Je crois que les façons de faire devront changé pas seulement pour le consommateur mais aussi pour les commerçants… Sur un autre plan semble que le marché du travail n’a pas depuis longtemps été si occupé, on manque d’employés c’est le plein emploi, moi je suis trop vieux pour répondre à ça. Dehors les cloches sonnent, y’a longtemps que je les ai pas entendues… Y’a toute cette controverse autour du voile intégral, le niqab et la burqa, je suis d’avis qu’on devrais l’interdire, d’un côté ça fait l’affaire des intégristes musulmans ça sème la zizanie dans nos pays et c’est ça qu’ils veulent qu’on se détruise… Ils veulent amener leurs combats en occident, si je peux pas voir à quoi tu ressemble ça m’en dis beaucoup sur ce que tu à dans la tête.  Les coutumes du Québec sont aussi valable que les coutumes musulmanes. Je vous écris ça et j’ai un peu peur, ils veulent qu’on se tienne coi, muselé, et veulent réinstaurer leurs règnes, faut pas laisser faire ça. Parfois on se croirais à l’époque des guerres saintes, c’est ce qu’ils veulent, la souffrance et le conflit. Je suis pas tellement qualifié pour parler de ça, j’ai pas connus le Québec religieux on essaye depuis longtemps d’avoir un pays athée, ou du moins un gouvernement, je crois que la foi est une affaire personnelle qu’il ne faut pas imposer aux autre… Parfois je crois que l’on veut amener les conflits du moyen orient en pays libre, je veux bien qu’on accueille les migrants mais je veux pas qu’ils nous imposent leurs « philosophie ». La liberté parfois ça se paye cher. J’ai préparé mon souper, fait chauffer les légumes, je sais je suis privilégié, j’ai un endroit où dormir quelques choses à manger c’est déjà beaucoup. Je dois avoir de la gratitude, je tiens pas à ce qu’on démolisse tout ça… Ce soir… Voilà ou j’en suis quelques mots pour la chute en espérant être encore capable de réfléchir et ne pas revenir soixante ans en arrière, c’est comme si depuis mon enfance y’avais toujours eu la guerre. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 5 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Nuit de vendredi à samedi, y’a beaucoup de monde dans le bas de la ville on fait la fête, on se cherche une blonde pourtant on va se perdre dans l’alcool et on auras rencontré personne… J’ai longtemps fait ça sortir la nuit pour trouver l’âme sœur… Je trouvais toujours une copine quand je sortais du circuit des boîtes de nuit. N’empêche je buvais quand même à part peut-être quand j’étais avec l’écrivaine bipolaire de la rive sud. Je me souviens l’avoir rencontré dans une soirée micro-ouvert où je lisais mes plus mauvais vers, tout de suite elle m’a amenée chez elle pour me montrer une guitare qu’elle avait à vendre… Je me souviens aussi de son frère qui étais venus me rencontré dans ma toute petite chambre, elle avait trouvé refuge dans une maison des femmes où elle devait rester jusqu’à la fin de ses jours, elle était dans sa phase down de la bipolarité, je sais pas si j’avais bien fait je l’avais aidé à déménager, c’est il y a plus de vingt-cinq ans à cette époque je crois qu’on en voulait à ma vie, elle se promenait entre les larmes et le rire quand à moi je crois que la mort m’attendais… J’en suis sortis j’étais à mes premiers pas dans la sobriété, j’avais fait la rencontre d’une chanteuse étonnante que j’avais amené en studio, ça été mon dernier contact avec le monde nocturne, le night-life. Je suis pas tellement au présent avec ça, cette nuit en est une de souvenirs. J’ai réussis à survivre, j’ai beaucoup rêvé ce soir y’avait le propriétaire qui transportais de la terre dans une brouette et qui me promettais du travail, y’avait aussi une photo dans le journal d’un grand chanteur country qui, c’était écris, avait été en tournée avec des grandes vedettes d’ici. Ce rêve et ce souvenir me font mal, j’ai toujours raison d’être paranoïaque, j’ai peur du monde interlope… Je me souviens de ces bars que je trouvais grands, j’y suis retourné à jeun et c’était tout petit , avec mon amie bipolaire j’avais rencontré le propriétaire slave d’un minuscule bar du bas de la ville… Je pense que j’endormais dans l’alcool mon désir d’écrire, l’amie en question se débattais entre ses hauts et ses bas alcoolisés. Je me rappelle de ça et je sens une menace pourtant j’ai jamais vendus personnes. La menace, la peur, l’angoisse c’est la schizophrénie… Pourtant j’aimerais bien rencontré une autre femme… Ouais! C’est vraiment une histoire du bas de la ville centrifuge qui attire ceux qui ne sont pas bien attaché vers le centre, les quartiers mal famé.  J’arrive presque à la chute en pensant beaucoup aux femmes. J’accueille plus personne chez moi. C’est plus simple comme ça, ma dernière relation je crois qu’elle voulait me faire déménager, paranoïa? Avec le temps j’ai appris que je devais rester chez moi. Voilà! C’est mon senti de cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

jeudi 4 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Y’a un spectacle d’Aut’chose et Lucien Francoeur début novembre, quelqu’un viendrais avec moi? J’ai toujours été un grand fan de Francoeur et des Rockers Sanctifiés, il vas y avoir plusieurs poètes aussi, Péloquin et Daoust entre autre… En attendant je compose et vous propose ma prose… Les yeux me ferment seul mais j’arrive pas à dormir, j’ai fait mon lit pour être plus confortable quand je vais y aller… J’ai démarré le climatiseur étrangement j’ai chaud, je pense à l’hôtel du nord à Besançon j’y avait fait un beau séjour, un charmant petit hôtel… Je suis incapable de prédire ce qui va arriver dans mon prochain voyage, je me rabat sur le passé… J’aurai vécu et je périrai avec des mots, une mort volubile, la terreur prosaïque et poétique, mes textes apparaissent pas sur mon fil de nouvelles… Ils vont surement être là dans quelques minutes. J’entends les réacteurs d’un avion qui passe… Je pense à ce copain qui étudiais en production théâtre à Sainte-Thérèse, au collège Lionel-Groulx ses collègues disait de moi que j’étais son serin pourtant j’ai jamais été le serin de personne. Je siffle pas… Nuit de jeudi à vendredi, nuit d’ivresse et de folie, on a tellement peur de raté quelques choses on se promène dans différents bars du quartier latin… Me rappelle de ce vieil écrivain alcoolique qui harcelais les femmes, je crois qu’il en faisait des histoires c’était un écrivain de la même école que Bukowsky, vieux saoul et frondeur. Je pense à mes cartes de crédit que je paye rubis sur l’ongle ça évite toute sortes de tracas… Bientôt vendredi en fait dans quelques minutes… Je pense aux solliciteurs des chaînes de télévision câblées, j’ai pas besoin de changé… Avant, y’a longtemps à cette heure-ci je dansais sur du Billy Idol, j’ai remarqué que les femmes aiment beaucoup danser. Une piste de danse c’est pas ce qu’il y a de mieux pour « cruiser » on s’entend pas, on se regarde et on reviens bredouille… Maintenant je suis trop vieux pour m’amuser à ces choses-là même dans un bar sans alcool, qui perd tout son esprit justement parce qu’il est sec, bon! Je vais y aller encore une fois avec mon senti, quand j’écris je suis loin de la méditation tous s’agite dans ma tête les mots se poussent et se bousculent comme des spermatozoïdes à la rencontre de l’ovule, pendant le trajet plusieurs sont mort, n’ont pas résisté et font de moi un auteur bouché… J’y suis presque à cette chute, bientôt je devrai mettre une capote pour écrire ça rendras mon écriture stérile, tout ça c’est presque pornographique sinon de mauvaises métaphores qui n’ont pas besoin de kleenex… Pourtant je suis quand même en terrain fertile… Hé oui! J’y vais pour quelques derniers mots en pensant à mes lectrices féminines. J’ai presque terminé et je rêve d’embrassé… Cette nuit c’est encore beau temps pour la moto. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard