dimanche 7 octobre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est pas encore la matinée pourtant je suis réveillé et je vous écris. C’est un long week-end demain c’est le congé de l’action de grâce. La femme dans l’autobus semblait pas réaliser qu’elle puait le tabac ça nous donnait un indice pour savoir où elle avait passé la nuit. Un endroit où toute les consommations sont permises. J’ai trop mangé de sucré ça me donne des démangeaisons aux doigts. Hier le Canadien à gagner… Mais je vais quand même essayer de vous traduire mon senti en mots, c’est pas facile d’écrire l’émotion le sentiment. On a une pensée pour la super-maman de Cantley, y’a un autre recueil Spirou qui va arriver bientôt pour Antoine. Je termine mon café, dehors un gars chante dans la nuit. Lentement les nuits passent, je cherche des mots savants pour ce que je ressent, on dit de moi que je suis un hypersensible. Souvenir de ces nuits passées dehors avec un copain qui arrivait toujours au milieu de la nuit, il cherchait de l’argent pour la dope, on trouvait toujours quelqu’un pour nous en prêter. Je devrais pas écrire ça c’est tabou, mais c’est y’a longtemps je suis sortis de l’enfer. Me suis enduis les doigts de crème cortisone en espérant que ça apaise les démangeaisons, à l’époque de la maison de chambres j’avais un voisin qui étudiait en bibliothéconomie, je crois pas qu’il est réussis il utilisait trop les drogues dures injectables… Vingt-cinq ans et plus tous ça et pour moi c’est comme si c’était hier. Viens un moment où le temps passe si vite c’est épeurant, je pense à m’acheter des bottes de marche mais je veux économiser pour le voyage. J’ai pas l’intention de passer des nuits sur la bringue à San Francisco. Je vais m’amuser le jour. Je souhaite un bon retour aux amis de Brossard. Cette nuit c’est plus difficile de vous écrire, y’a toujours le bip de la machinerie qui recule. Je pense à tous ce monde que j’ai croisé et rencontré dans mon autre vie, si jamais vous vous reconnaissez je vous fait encore une fois des amendes honorables… Tous les moyens étaient bons pour avoir de l’argent et consommer, pour moi l’alcool c’est diabolique, maintenant je préfère m’abstenir de boire… Finalement je vous aurai toujours écris là même chose, mon abandon de l’alcool, j’écris pas un combat parce que j’ai cessé de me battre avec qui où quoi que ce soit.  Voilà! J’en suis presque à la chute, cette nuit je suis moins triste, je sais que les intoxiqués sont en mal de bavardage, de dénigrage moi je veux juste vivre et laisser vivre. Je viens juste d’avoir un court déjà vu, toujours mon thème de prédilection, lentement la nuit se termine encore quelques mots une pensée pour les enfants que je supplie de pas prendre le même chemin que moi. C’est presque finis pour cette nuit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 6 octobre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi je manque d’inspiration. J’ai appris quel quartier ne pas fréquenter à San Francisco, le Tenderloin c’est comme ça qu’il s’appelle. Aujourd’hui c’est vraiment l’automne les arbres ont commencé à changer de couleur, mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord semble heureux avec sa voiture électrique. Moi je suis préoccupé par les emballages de plastiques, les sacs. Ce matin je suis allé au supermarché avec mes sacs réutilisables semble que c’est pas suffisant faut acheter en vrac et dans des contenants de verre, je suis pas rendu à ça. Je recycle maintenant mais on demande toujours un effort de plus. À la télé on nous bombarde d’informations sur le plastique, les centaines d’années que ça prend à se dégrader la mer polluée et les animaux intoxiqués. Je crois que les façons de faire devront changé pas seulement pour le consommateur mais aussi pour les commerçants… Sur un autre plan semble que le marché du travail n’a pas depuis longtemps été si occupé, on manque d’employés c’est le plein emploi, moi je suis trop vieux pour répondre à ça. Dehors les cloches sonnent, y’a longtemps que je les ai pas entendues… Y’a toute cette controverse autour du voile intégral, le niqab et la burqa, je suis d’avis qu’on devrais l’interdire, d’un côté ça fait l’affaire des intégristes musulmans ça sème la zizanie dans nos pays et c’est ça qu’ils veulent qu’on se détruise… Ils veulent amener leurs combats en occident, si je peux pas voir à quoi tu ressemble ça m’en dis beaucoup sur ce que tu à dans la tête.  Les coutumes du Québec sont aussi valable que les coutumes musulmanes. Je vous écris ça et j’ai un peu peur, ils veulent qu’on se tienne coi, muselé, et veulent réinstaurer leurs règnes, faut pas laisser faire ça. Parfois on se croirais à l’époque des guerres saintes, c’est ce qu’ils veulent, la souffrance et le conflit. Je suis pas tellement qualifié pour parler de ça, j’ai pas connus le Québec religieux on essaye depuis longtemps d’avoir un pays athée, ou du moins un gouvernement, je crois que la foi est une affaire personnelle qu’il ne faut pas imposer aux autre… Parfois je crois que l’on veut amener les conflits du moyen orient en pays libre, je veux bien qu’on accueille les migrants mais je veux pas qu’ils nous imposent leurs « philosophie ». La liberté parfois ça se paye cher. J’ai préparé mon souper, fait chauffer les légumes, je sais je suis privilégié, j’ai un endroit où dormir quelques choses à manger c’est déjà beaucoup. Je dois avoir de la gratitude, je tiens pas à ce qu’on démolisse tout ça… Ce soir… Voilà ou j’en suis quelques mots pour la chute en espérant être encore capable de réfléchir et ne pas revenir soixante ans en arrière, c’est comme si depuis mon enfance y’avais toujours eu la guerre. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 5 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Nuit de vendredi à samedi, y’a beaucoup de monde dans le bas de la ville on fait la fête, on se cherche une blonde pourtant on va se perdre dans l’alcool et on auras rencontré personne… J’ai longtemps fait ça sortir la nuit pour trouver l’âme sœur… Je trouvais toujours une copine quand je sortais du circuit des boîtes de nuit. N’empêche je buvais quand même à part peut-être quand j’étais avec l’écrivaine bipolaire de la rive sud. Je me souviens l’avoir rencontré dans une soirée micro-ouvert où je lisais mes plus mauvais vers, tout de suite elle m’a amenée chez elle pour me montrer une guitare qu’elle avait à vendre… Je me souviens aussi de son frère qui étais venus me rencontré dans ma toute petite chambre, elle avait trouvé refuge dans une maison des femmes où elle devait rester jusqu’à la fin de ses jours, elle était dans sa phase down de la bipolarité, je sais pas si j’avais bien fait je l’avais aidé à déménager, c’est il y a plus de vingt-cinq ans à cette époque je crois qu’on en voulait à ma vie, elle se promenait entre les larmes et le rire quand à moi je crois que la mort m’attendais… J’en suis sortis j’étais à mes premiers pas dans la sobriété, j’avais fait la rencontre d’une chanteuse étonnante que j’avais amené en studio, ça été mon dernier contact avec le monde nocturne, le night-life. Je suis pas tellement au présent avec ça, cette nuit en est une de souvenirs. J’ai réussis à survivre, j’ai beaucoup rêvé ce soir y’avait le propriétaire qui transportais de la terre dans une brouette et qui me promettais du travail, y’avait aussi une photo dans le journal d’un grand chanteur country qui, c’était écris, avait été en tournée avec des grandes vedettes d’ici. Ce rêve et ce souvenir me font mal, j’ai toujours raison d’être paranoïaque, j’ai peur du monde interlope… Je me souviens de ces bars que je trouvais grands, j’y suis retourné à jeun et c’était tout petit , avec mon amie bipolaire j’avais rencontré le propriétaire slave d’un minuscule bar du bas de la ville… Je pense que j’endormais dans l’alcool mon désir d’écrire, l’amie en question se débattais entre ses hauts et ses bas alcoolisés. Je me rappelle de ça et je sens une menace pourtant j’ai jamais vendus personnes. La menace, la peur, l’angoisse c’est la schizophrénie… Pourtant j’aimerais bien rencontré une autre femme… Ouais! C’est vraiment une histoire du bas de la ville centrifuge qui attire ceux qui ne sont pas bien attaché vers le centre, les quartiers mal famé.  J’arrive presque à la chute en pensant beaucoup aux femmes. J’accueille plus personne chez moi. C’est plus simple comme ça, ma dernière relation je crois qu’elle voulait me faire déménager, paranoïa? Avec le temps j’ai appris que je devais rester chez moi. Voilà! C’est mon senti de cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

jeudi 4 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Y’a un spectacle d’Aut’chose et Lucien Francoeur début novembre, quelqu’un viendrais avec moi? J’ai toujours été un grand fan de Francoeur et des Rockers Sanctifiés, il vas y avoir plusieurs poètes aussi, Péloquin et Daoust entre autre… En attendant je compose et vous propose ma prose… Les yeux me ferment seul mais j’arrive pas à dormir, j’ai fait mon lit pour être plus confortable quand je vais y aller… J’ai démarré le climatiseur étrangement j’ai chaud, je pense à l’hôtel du nord à Besançon j’y avait fait un beau séjour, un charmant petit hôtel… Je suis incapable de prédire ce qui va arriver dans mon prochain voyage, je me rabat sur le passé… J’aurai vécu et je périrai avec des mots, une mort volubile, la terreur prosaïque et poétique, mes textes apparaissent pas sur mon fil de nouvelles… Ils vont surement être là dans quelques minutes. J’entends les réacteurs d’un avion qui passe… Je pense à ce copain qui étudiais en production théâtre à Sainte-Thérèse, au collège Lionel-Groulx ses collègues disait de moi que j’étais son serin pourtant j’ai jamais été le serin de personne. Je siffle pas… Nuit de jeudi à vendredi, nuit d’ivresse et de folie, on a tellement peur de raté quelques choses on se promène dans différents bars du quartier latin… Me rappelle de ce vieil écrivain alcoolique qui harcelais les femmes, je crois qu’il en faisait des histoires c’était un écrivain de la même école que Bukowsky, vieux saoul et frondeur. Je pense à mes cartes de crédit que je paye rubis sur l’ongle ça évite toute sortes de tracas… Bientôt vendredi en fait dans quelques minutes… Je pense aux solliciteurs des chaînes de télévision câblées, j’ai pas besoin de changé… Avant, y’a longtemps à cette heure-ci je dansais sur du Billy Idol, j’ai remarqué que les femmes aiment beaucoup danser. Une piste de danse c’est pas ce qu’il y a de mieux pour « cruiser » on s’entend pas, on se regarde et on reviens bredouille… Maintenant je suis trop vieux pour m’amuser à ces choses-là même dans un bar sans alcool, qui perd tout son esprit justement parce qu’il est sec, bon! Je vais y aller encore une fois avec mon senti, quand j’écris je suis loin de la méditation tous s’agite dans ma tête les mots se poussent et se bousculent comme des spermatozoïdes à la rencontre de l’ovule, pendant le trajet plusieurs sont mort, n’ont pas résisté et font de moi un auteur bouché… J’y suis presque à cette chute, bientôt je devrai mettre une capote pour écrire ça rendras mon écriture stérile, tout ça c’est presque pornographique sinon de mauvaises métaphores qui n’ont pas besoin de kleenex… Pourtant je suis quand même en terrain fertile… Hé oui! J’y vais pour quelques derniers mots en pensant à mes lectrices féminines. J’ai presque terminé et je rêve d’embrassé… Cette nuit c’est encore beau temps pour la moto. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je souhaite un bon retour à mes lecteurs de Brossard, ils m’ont fait rêver avec leurs photos de voyage en France. Hier j’ai failli être victime d’extorsion, on voulait me faire chanter pour des visites sur des sites pornographiques ou je ne vais jamais, heureusement j’ai profité des bons conseils de mon lecteur de Deux-Montagnes, il a confirmé ce que je pensais, ne pas en tenir compte… C’est tranquille aujourd’hui grâce encore au même lecteur j’ai imprimé correctement mon billet d’avion et mon voucher d’hôtel. J’ai eu d’autre bonnes nouvelles, je vous en parlerai plus tard… Je m’inquiète pour cette extorsion, je vous dirai pas que j’ai jamais regardé de pornographie mais ça fait plusieurs années plus qu’une dizaine que j’en regarde pas… Ça va pas avec mon mode de vie, mon programme de rétablissement. C’est une autre épreuve, y’a jamais eu rien de facile mais je continue à vous écrire… Ma lectrice de Gatineau dis qu’il faut réaliser ses rêves, je suis d’accord avec elle c’est pour ça que je voyage, le prochain départ est pour San Francisco au printemps, en attendant je me documente, je m’informe sur la ville des enfants fleurs. Plus tôt dans ma vie j’ai beaucoup rêver d’être un écrivain, je crois qu’aujourd’hui j’y arrive, ce que j’écris je crois que ce seras la littérature du futur, accessible à tous. Pour la pornographie la dernière fois que j’en ai vu ce sont les dessins de Cocteau au Musée des Beaux Arts de Montréal, ça aussi ça fait longtemps. Je sais pas pourquoi je suis angoissé j’ai rien fait de mal, je crierai pas au loup on me croiras pas. Je me promène entre ce texte sur Word et la page des nouvelles de Facebook, parfois je crois écrire pour rien quoi que je place ça dans mon rétablissement. C’est assez terrible ce chantage mais je crois pas qu’on peut identifier de la pornographie sur mon ordinateur. J’ai hâte à samedi, j’aime bien lire les chroniques voyage dans LaPresse+, ça me donne des idées pour de futurs départs. Je trippe vraiment sur les avions, le Canada est maintenant le deuxième pays le plus attirant pour construire des avions et je pense que Montréal tiens une grande place. Je dis merci à ma lectrice privilégiée de Gatineau d’avoir pris le temps de « liker ». En ce moment j’écris et je pense à personne en particulier. Lentement j’arrive à la chute, je sais y’en a qui trouvent ça malade que j’écrive comme ça, tant que ça, j’ai pas eu la chance de le faire plus jeune j’essais de me reprendre, de toute façon le format blog le permet. J’ai quand même hâte de me retrouver à l’aéroport, d’attendre et de partir sur un vol. Voilà! Il me reste plus grand-chose à vous raconter aujourd’hui, c’est toujours difficile de terminer et surtout de la bonne façon, le climatiseur viens de démarrer! Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 3 octobre 2018

Au présent

 Bonsoir! Bonjour! J’aurais aimé, mais j’aurais aimé tous ces jours que j’ai que j’ai contre la nuit et la pitié, le blé le blé… Je voulais dire mal-aimé et ses baisés, le temps des fleurs frisées et la poésie essayé puisque vous savez vous ne me lirez qu’au jour couché aux heures brisés et c’est jugé c’est jugé je suis pas un lettré juste un lecteur un peu pédé avec la peur avec la peur de la sexualité au cœur monté en manque d’idée, dites-moi dites-moi où vais-je allé avec la peur sans métier et au malaise donné, vous me corrigerez vous me corrigerez écrire comme ça c’est pas s’amusez n’importe qui peut s’y prêtez, vous savez vous savez… Que fait tu là? Que fait tu là? J’entends le glas et le trois mat des mousaillons qui tendent les bras, on me la fait pas, on me la fait pas, j’apprends toujours que sur le tas au bout de mes pas. Pourtant les bras c’est sacré bras sont sans compas et sans éclat. Que vais-je dire? Je ne sais pas j’en fais un plat, toujours heureux d’être dans le gras, le vers je le mesure pas il est comme ça tout un cola américain des états… J’ai pas d’école que des fariboles un cœur qui écoute le sol qui veux dire sibole comme une tête folle. Un autre jour, une autre nuit dans le puit des ennuis des rêves interdits comment ais-je dis? C’est de la rimaille de la ferraille de mill-machine qui brise l’échine, je patine, je patine dans un texte sans glace qui cherche une place à la façon d’un agace, ce que ça veux dire rien de sensé juste un délire on a vu pire amateur de soupir. Et j’aimerais tant j’aimerais tant comme un poète sbire, rire et rire à ces mots et sentir. Dites moi sire vous appréciez ce que je veux dire? Parce-que moi je sais pas je vise je rate et je mire… Je ne bois plus d’élixir. Voilà pour l’amour et le discours du haut d’une tour où chauffe un four pour, pour je ne sais quelle cour à quel détour. J’aurai aimé sans larme et sans pitié avec les mots comme arme pour battre la destiné… Sans éclat et sans reine de Sabbat je reste fat… Dite moi, dite moi c’est suffisant un toit et des armoires pour y mettre les grands et les petits plats… C’est des niaiseries que je laisserai à la conciergerie pour y mettre un peu de poésie et de sentis. Allons donc, allons donc, j’écris comme on souffle dans une conque où peut-être une arme que l’on tronque… Illégal comme un shoot de crystal, une pipe de métal je n’irai pas au bal, voilà pour terminer on pense au pal, au pays de l’Oural et à ma capitale. Je termine comme si j’avais écrits avec une barre à mine… Plus de mots pour la nuit de votre lecture je remercie. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Journée fraiche d’automne, mercredi milieu de semaine. Je pense à la taverne je n’irai pas. Je me cherche un nouveau propos… C’est toujours la même chose qui me passe dans la tête des souvenirs de jeunesse alcoolisés. J’ai passé bien des années à écumer les débits de boisson montréalais… Est venu un moment où la peur et l’angoisse étaient ultra-présente, j’ai pas arrêté je couchais dans des hôtels et des motels, je souffrais beaucoup. Je croyais être victime d’un complot… J’arrivais souvent à la brasserie très tôt. Je calais une bière pour chasser la peur, à la fin on débutait en me servant un café il était trop tôt pour boire. Je suis content de ne plus vivre comme ça… C’est comme si j’avais plus de souvenirs, tout ce que je me rappelle c’est mon alcoolisme actif, souvenir de l’usine à paysage un événement artistique où j’ai acheté de la bière une caisse que je n’ai pas bue, ça semblait important pour eux tout cet alcool, on m’avait même volé mon portefeuille. Je pense à ça, ça me fâche, je crois qu’ils auraient aimé trouver mon numéro d’identification personnel… Je vous écris ça je trouve ça nul, pas beaucoup de belles phrases. Toujours mais toujours la même chose, la même histoire… J’ai envie d’arrêter là, je sais pas quoi raconter, je me répète.  En ce moment je suis seul chez moi, je réfléchis à ce que je vais écrire je téléphonerai à l’ami sclérosé. Quand j’arrive là je veux m’auto-dénigrer. Je m’en veux d’être incapable de me renouveler. J’ai terminé la lecture d’un roman, c’était intense, j’ai débuté le recueil du journal Spirou et je lis mon guide de San Francisco. Je crois que je vous l’ai écris précédemment. C’est juste des niaiseries, j’arrive pas à vous écrire de beaux mots sérieusement. Je pense à ce marathon d’écriture inter-collégial c’était au mois de mars, quand j’écris il y a un peu de ça peut-être aussi de l’automatisme, j’ai peur que vous me tapiez sur les doigts. Je me cherche, je me suis toujours cherché j’ai laissé tomber mon vocabulaire de sacre et de jurons, c’est mieux… Parfois je le crois pas que je suis à la retraite comme je crois pas avoir soixante-deux ans, les années ont passés rapidement. Quand je vous écris c’est que je veux construire quelques choses laissé une histoire derrière, parfois je suis pas très fier de toutes ces années mais au moins elles ont passées dans la sobriété. J’espère qu’aujourd’hui vous allez me donner une petite chance, c’est un défi pour moi d’écrire une nouveauté, parfois j’y arrive pas mais j’aurai essayé c’est pas long à lire mais difficile à raconter… Je suis tout près de la chute, je sais ça peut vous sembler du délire tellement c’est loin d’un beau dire, d’une belle façon d’écrire. Je termine avec la larme à l’œil en pensant à tous les lecteurs. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard