mercredi 22 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui je vais essayer de mettre en mots des épisodes schizophréniques, ces moments dans la réalité où les objets perdent leurs poids et leurs noms, ces mots perdus que je ne retrouve pas comme cette recherche qui me fait croire qu’on a enlevé des mots de mon ordinateur que les grands comploteurs brisent l’harmonie nominale… Je pense à ces accès de somnambulisme où j’oublie, je cherche endormie et je me réveille debout en ne sachant pas ce que je cherchais, ça fait mal de vivre ça je pense que je suis pas assez clair… Ces mots perdus qui sont là juste pour me faire mal, je peux pas vous les nommer ils sont perdus ce sont des espèces d’hallucinations, des défauts de mémoire parfois j’ai peur que ce soit annonciateur des maladies du grand âge c’est difficile de décrire une hallucination parfois ça a encore l’aspect de la mémoire, l’oublie d’un endroit et des gens avec qui ont à passé un bon moment. Souvenir de cet après-midi je ne sais plus où ou je me suis assis sur une chaise que je croyais repeinte et où j’ai discuté avec une femme, son compagnon lui a dit en anglais que je venais du pays de Céline Dion, je me souviens plus si j’ai rêvé ça ou si ça se passait à Cape Cod à Provincetown. Parfois je me dis que c’est de l’angoisse accumulée… Dans mon univers hallucinatoire les choses bougent, je ne croise jamais l’envahisseur persécuteur en anglais ont dit « delusion »… Pour moi c’est très difficile à décrire, je me perds là-dedans ça fait partie de la virulence de la paranoïa. Je dirais que je manque d’emprise sur mon monde… Je sais qu’il y en a d’entre vous qui vivez des choses semblables mais ça à jamais l’ampleur que je donne à ça. C’est ça aussi mon senti, une réalité déformée, une temporalité débridée. C’est ce qui fait que j’aime bien la nuit je crois que j’ai plus de prise. J’apprécie aussi de ne plus avoir à faire de rapport à personne on me laisse me débattre avec la folie et par-dessus ça j’ai plus à me rendre travailler. N’empêche parfois j’ai envie d’en finir les pensées mortifères sont toujours présente vous voyez ici l’amalgame de mes différents problèmes… Pourtant j’aime la vie y’a juste les épisodes de persécutions qui me font mal, je trouve jamais les coupables rationnellement ça à pas de bon sens on engagerais pas des gens à trente milles dollars par année pour me persécuter. Cette nuit c’est à ça que ressemble mon senti… Probablement que ça vous plairas pas mais je veux juste un peu vous faire toucher à cet état, parfois je doute de la schizophrénie c’est un symptôme de la maladie… Voilà pour cette nuit! Je reste responsable et j’essais de vivre ma pleine citoyenneté. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots j’aimerais bien vous retrouver un peu plus tard!!! À la prochaine!!!
Bernard

mardi 21 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour ! Pour répondre à l’ami qui voulait des anecdotes sur mon été au symposium de sculpture. Je me souviens que j’étais très nerveux, j’aidais un sculpteur à fabriquer des blocs de ciment qui devaient tenir ensemble grâce à la gravité, j’étais très impressionné et quand il me disait quoi faire je répondais je sais, je sais au bout d’un moment il s’est tanné et il m’a dis « cou donc tu sais tout toé » laissez-moi vous dire que j’étais pas gros dans mes culottes, il a pas redemandé mes services, la sculpture à été un échec, les blocs tenaient pas le ballant, c’est là que j’ai appris à me taire et à écouter quand on me montre quelques chose. Ce matin je vous illustre ça avec une photo de tous les sculpteurs et des aides chantiers.  Ça démarre rapidement cette nuit, je reviens avec mon senti, ce matin y’a de émissions sur San Francisco au canal Évasion, je vais les regarder… Je vais essayer de bien préparer ce voyage, l’ami m’a conseillé d’y aller au moins deux semaines y’a tant de choses à voir.. J’écoute ma voix intérieure, le bruit du frigidaire me dérange plus, le climatiseur est arrêté. Je me souviens aussi de ce gars qui travaillait pour Kino-Québec et qui me faisait courir tous les matins avec mon attirail de travailleur mes bottes de travail, c’était soi-disant pour me tenir en forme mais heureusement je l’étais déjà pour courir autour de l’île. Je pense que tout ça je l’ai raconté ailleurs, ce sont de drôles de souvenirs. Je vous parle pas de cette soudure que j’avais trop grindé et qui avais laissé un creux, heureusement en s’oxydant c’était moins apparent. Faut pas oublier que j’étais un jeune travailleur et tout ce que j’avais appris c’était sur le tas. Je crois surtout que le commissaire du symposium avait été impressionné par la lettre que j’avais envoyé, j’étais fort de la plume. Encore une fois je reviens avec mon senti, hier soir j’ai écouté l’émission Stupéfiant qui traite de l’art faudrait que j’aille à Florence y’a tant d’œuvres à voir parait qu’on peut en faire une maladie. Cette nuit je me perds dans la vitesse d’écriture, je sens rien… Ou du moins je suis pas trop malheureux. J’essaye de m’accrocher à quelque chose, y’avait aussi ces énormes formes qu’on avait fabriqué pour soutenir les sculptures elles sont enterrés mais elles ont presque deux fois le volume des œuvres. On avait fait ça soi-disant pour empêcher qu’on se défasse des sculptures, je crois qu’avec le temps les gens les aiment bien. Voilà! C’était pour répondre à une demande spéciale d’un lecteur, c’est vieux tout ça mais je vais toujours m’en souvenir ce sont les derniers moments où j’ai été heureux avant de tomber malade. Je me souviens aussi qu’avec mon lecteur de Brossard on était partis pour l’Outaouais à bicyclette ça avait été très agréable. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait encore chaud cet après-midi. Je veux pas vous écrire comme si j’étais un noble planteur du sud américain , je suis pas encore au coton et je travaille pour des peanuts. Suis comme on disait quand j’avais vingt ans, un bonhomme… Cette semaine je suis pas occupé, c’est difficile. Ce matin je suis allé voir l’ami sclérosé, je suis pas resté longtemps y’a un moment où on a plus rien a dire… Je pense à l’arrêt à Boston que j’avais fait avec la douce. On s’était engueulé j’étais trop paranoïaque dans la foule. Je pense qu’après ça notre idée était faite à tous les deux on allait se laisser. J’ai quand même aimé le port de Boston ses bâtiments, ses ferrys,  on était arrivé en train et le chef avait dit qu’il voulait pas entendre personne jurer dans son train, il était plein… C’est étrange maintenant je voyage seul et je trouve ça moins compliqué, comme si je pouvais me cacher de la foule. Ça m’a aidé à voir que j’avais la force pour être au milieu des gens maintenant comme je vous l’écris souvent j’adore prendre l’avion, attendre pour aller m’asseoir à ma place. Ce midi j’ai mangé mon « chili con carne » il est bon. Quand je dîne, je vais mieux suis moins anxieux. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord m’a un peu raconté le voyage qu’il avait fait sur la côte de Californie. De San Diego à Los Angeles semble que c’est très beau… Moi je crois que je vais me concentrer sur San Francisco en pensant à la littérature contemporaine. Je pense déjà aux grandes côtes et au tramway, j’ai peur… Mais je vais y aller quand même je vais me procurer un guide papier. Ça va m’aider… Disons que la forme que je donne à mon senti est différente. Je m’éloigne un peu du malaise, je vais essayer de faire des économies jusqu’au printemps prochain pour pouvoir partir sereinement… Pour ce qui est de l’amie agent de voyage y’a rien qui presse… Tout à coup y’a un parfum, une douce odeur agréable, j’aime ça… Je pense au journaliste qui a raconté mon histoire dans le journal, il est très humble et si il me lis je lui dis merci. Voilà! Quand la douleur est pas là c’est comme si j’avais rien à dire pourtant c’est possible d’écrire dans le « bien-être ». Je me souvenais pas du nom du directeur santé mentale du CIUSSS de l’est de l’île de Montréal maintenant c’est revenus. Lentement je vous raconte ce qui se passe dans ma tête c’est pas tout à fait le brouhaha mais c’est un peu mêlé. Je me calme, respire par le nez, j’espère que vous aimerez… J’ai presque terminé quelques mots encore et je fais fuir l’anxiété, l’idée c’est de pas y rester… J’y arrive, j’y arrive, ce seras ça pour la journée. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent












 

Bonjour! Bonsoir! J’ai regardé le tarif des vols d’avions et des chambres pour Frisco c’est pas si cher que ça. Je réfléchis encore, je crois que ça seras mon prochain départ au printemps. Je vais probablement prendre un vol sans escale. Il faut que je contacte l’amie agent de voyage. Aujourd’hui je me suis levé en croyant que j’avais une réunion, j’ai pas reçu de courriel pour me signaler, j’en ai pas… J’essaye de revenir à mon senti, je suis heureux que ça vous plaise… Je crois que je vais partir pour dix jours, lentement je sors du sommeil. J’ai vu qu’il y avait des vols sans escales mais c’est beaucoup moins cher avec escale. Je vais demander pour un hôtel trois étoiles avec petit déjeuner. J’ai pas beaucoup dormis, j’ai plutôt viraillé dans mon lit… Je suis debout cette nuit, je me sens mieux. Comme toujours je me visualise à l’aéroport même si je pars pas de si tôt…, oui je crois que ce seras Frisco. Je pense à Haight-Ashbury la capitale des hippies et à la mythique salle de spectacle le Fillmore west où tous les grands ont joué. Je vais m’acheter un guide de San Francisco. Le climatiseur s’est arrêté, je rêve déjà à mon prochain départ je fouille les réseaux sociaux pour des renseignements. Je crois que je vais vous illustrer ça avec une photo prise à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau. J’espère que les nouveaux résidents de Gatineau passent une bonne première nuit dans leur nouvelle maison. Aujourd’hui c’est la vrai journée d’anniversaire de la super-maman, je lui en souhaite une belle. Cette nuit je suis de bonne humeur je suis content d’avoir trouvé ma prochaine destination… Je pense à mon budget, je crois que c’est encore permis d’être un touriste… J’irais au musée de la Beat-Generation. Tout est partis de là, les enfants fleurs, le peace and love, l’amour de la route,  y a pas beaucoup de monde qui sait ça. Je pense à Kenny Wisdom alias Emmett Grogan, le père des diggers. C’est loin déjà, c’était au début des années soixante j’étais un enfant, l’esprit de ces années-là est surement disparus, mais je vois mon voyage comme une sorte de pélerinage où je devrai faire attention aux sectes. L’époque des hippies, le psychédélisme à beaucoup influencé la musique, y’a plusieurs jeunes qui dans ce temps là était à la poursuite d’un idéal se sont retrouvé à Frisco. Wisdom discutait « le bout de gras » avec les commerçants pour pouvoir nourrir les enfants fleurs gratuitement. C’est de la vieille petite histoire parfois dans nos villes on cherche des choses comme ça, y’a Heads and Hands dans Notre-Dame-de-Grâce qui dans les années soixante-dix ressemblait un peu à ça. L’esprit communautaire viens un peu de là… La Californie a longtemps été l’avant-garde, maintenant c’est Silicone Valley mais je m’éloigne de Frisco. Encore quelques mots où j’oublie parfois mon senti, c’est pas grave. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Je termine, au revoir et à bientôt!!!

Bernard


lundi 20 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! À soir je suis battu. J’ai rien fait de la journée juste préparé mon chili con carne. Il est bon j’en ai mangé. Je sais pas quoi vous raconter, je suis vide, je suis déprimé. Pourtant ce matin j’ai fait ce que j’avais à faire, suis allé au supermarché acheter les ingrédients pour le chili, pourtant… J’accroche sur les gens qui sont négatifs avec moi, je pense au caissier. Je me serai pas baigner une fois cet été, pas sortis de la ville. Je crois que ma déprime je la dois au climatiseur. J’ai pas envie de sortir et de croiser des itinérants. Encore une fois j’aurai raté le festival de poésie de Saint-Venant… Si vous saviez comme je suis plus capable, dans le temps on me disait fait toi une routine et tiens-toi en à ça. J’y crois pas… Les amis anciennement d’Aylmer sont déménagé à Gatineau aujourd’hui. Je leurs souhaite que du bon. L’été est pas encore terminer… San Francisco parais que c’est cher, je verrai Paris aussi c’est pas donné, en voyage je ne sors pas la nuit et je suis pas maniaque de restaurant. La chaudrée de palourdes de Frisco semble extraordinaire… Je vais essayer de vous dire la douleur de mon senti ce sentiment de vide au sternum ça ne s’invente pas… Me semble qu’assis dans l’avion ça me calme, j’ai hâte de repartir, je sais pas quand, je sais pas où mais je partirai. Quelques jours ailleurs, ce matin quand je suis sortis je me suis dit je vais faire comme quand je suis en voyage, la lumière était belle. J’ai marché et pour revenir j’ai attendu l’autobus, il faisait beau… Ce soir j’ai décidé que je regardais pas les actualités, je suis assez déprimé comme ça. Encore un mois qui passe, demain c’est l’anniversaire de la super-maman on lui en souhaite un joyeux. Je continus quand même l’écriture, je m’accroche à ça… Je crois qu’il y a des gens qui sont encore en vacances, tant mieux pour eux, hier matin en attendant l’amie j’ai flané sur la terrasse d’un café marché Atwater, ç’étais bien j’avais encore une fois l’impression d’être en voyage. Ce soir chez moi il fait frais,  C’est une bonne chose, y’en a beaucoup. Je crois que retardé l’écriture de mon blog ça me fait mal, j’en ai besoin autant que de manger, ça me redresse, ça me replace. Je veux pas terminer mais j’ai quelques règles que j’essais de respecter va bien falloir que je cesse un jour si je veux écrire quelque chose de plus ambitieux… Je pense au spleen du poète, ça peut-être ça le monde des lettres. Longtemps j’aurai rêvé éveillé, l’idée c’est d’écrire malgré tout d’entretenir une sorte de vie littéraire, je sais vous ne donnez pas crédit à la machine mais moi j’y crois. Je suis trop vieux pour la presse, je m’en tiens à ces espèces de pensées. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 19 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je me prépare un café comme toujours la nuit le climatiseur s’arrête. C’est la nuit de dimanche à lundi. Hier j’ai regardé une émission voyage sur San Francisco, ça me semble une bonne destination. J’attends encore avant de me décider. Je crois que je me réveille quand le climatiseur s’arrête, au marché les étalages multicolore sont magnifique… J’ai pas pensé j’aurais dû acheter des tomates, si je me fie à ce qu’on voie au marché la récolte est bonne. C’était la journée de la fierté à Montréal je crois que cette nuit ils dansent dans le parc, des milliers de personnes… Ma fierté à moi c’est d’essayer de dé-stigmatiser la maladie mentale. Je pense au positif d’hier les gens qui me tiennent la porte, me disent merci et le chauffeur d’autobus qui me dis au revoir, c’est bien. Cette semaine ce sont des journées tranquilles. Me souviens de la matriarche qui m’envoyait ramasser des fraises et des pommes elle semblait pas savoir comment c’était pas payant et éreintant. L’auto-cueillette y’en a qui trouvent ça amusant, pas moi. La dernière fois que j’ai fait ça, cueillir des pommes on m’a renvoyé au bout de deux jours. J’ai eu ma leçon j’y retourne plus, je laisse ça aux étrangers. C’est un peu la preuve que travailleur agricole c’est pas pour moi. Souvenir d’un jeune garçon au verger avec un revolver à air comprimé, ça ressemble beaucoup à une vrai arme à feu. Au verger où on m’avait envoyé à Frelishburg y’avait une équipe de cueilleur français, je sais pas pourquoi ils faisaient pas les vendanges chez-eux? Je me souviens du propriétaire du bistro qui préparais ses plats en fonction des arrivages au marché. Il y allait très tôt en matinée pour les nouveautés. Le chef cuisinait tout ça, ils ont finis par se faire une excellente réputation, de la bonne cuisine. Moi je suis plus de ceux qui consomment, qui mangent. Quoi que j’aime bien me faire la cuisine, des plats simples avec des ingrédients acheté au supermarché. J’aime bien manger du saucisson, des chorizos même si c’est très salé, comme on dit « une fois n’est pas coutume ». Je sais pas vous mais moi quand je lis quand j’écris sur la bouffe ça me donne de l’appétit, j’ai faim… Cette nuit j’ai réussis à rester réveiller, je pense à l’amie… C’est frais dans le bachelor. Je vous ai pas dit que j’ai pas une grande surface pour cuisiner… C’est difficile pour moi de préparer des petits plats mais j’y arrive, le prochain je crois que ce seras un  « chili con carne » ma recette! J’irai à l’épicerie demain matin acheter tout ce qu’il faut je vais préparer et laisser mijoter. J’étais pas beaucoup dans mon senti cette nuit parfois c’est mieux comme ça, je m’arrache moins le cœur. Ça m’éloigne de ces sempiternelles mêmes thématiques, c’est plus convivial. Comme toujours terminer est difficile. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je suis allé prendre un café au marché Atwater avec une charmante amie. Je l’attendais pas au bon café on a finis par se retrouver on a flâné un peu le long de la piste cyclable. Je suis arrivé trop tôt au rendez-vous et je suis peut-être partis trop tôt. J’ai eu chaud, on a discuté c’était bien. Je trouve ça quand même difficile d’être dans la foule, y’avait beaucoup de monde. Je vous raconte pas tout ce que je vie, je me censure… La climatisation fonctionne bien. Je me suis rappelé les années où je vivais dans la Petite-Bourgogne. Y’a des dames anglophones qui m’ont demandé de prendre leurs photos. Je l’ai fait j’espère qu’elle était bonne. Ça m’a rappelé ces années où je partais de chez moi et je marchais le long de la rue Notre-Dame jusque dans le vieux Montréal pour ensuite suivre le canal Lachine, j’y allais tôt le matin y’avait moins de monde. J’ai un peu parlé voyage avec l’amie, c’est au Brésil qu’on parle portugais en Argentine on parle espagnol. Je sais pas si ce serais une bonne idée de partir pour Buenos Aires, je vais réfléchir m’informer. Je regrette un peu de pas avoir appris d’autre langue. Je reviens à mon senti, y’a des femmes qui n’aiment pas qu’on les regardes, faudrait marcher la tête entre les jambes… En regardant le trottoir, celle-là elles sont souvent accompagnées d’un compagnon jaloux , lentement le mois d’août passe et moi je vieillis. Je pense à l’anniversaire de la super-maman et de ses deux marmots. Si je me souviens bien le tango c’est Argentin, en anglais ils disent « it takes two to tango » y’a aussi cet instrument le bandonéon différent de l’accordéon. On se rappelle d’Astor Piazzolla un grand bandonéoniste qui nous a fait vivre l’émotion musicale argentine. C’est toujours sinueux ce que je vous écris, je saute d’un propos à l’autre… Cette semaine c’est tranquille, j’ai juste un pic-nic vendredi j’espère qu’il feras beau. Le soleil plombe, dehors on cherche l’ombre, y’a des cyclistes et des joggers le long de la piste, d’autre se contentent de marcher. Parfois quand je reviens chez-moi après être sortis c’est comme si j’avais pas le droit de vivre, je sais ce sont les propos d’un pauvre malade… Les gens passent et sont à leurs affaires… L’amie avait une belle plume qu’elle a perdue à la suite de son accident cérébral vasculaire. Je pense jamais à ça que je pourrais tout perdre le petit peu de talent que j’ai. Y’a des gens très courageux… Me suis servis une boisson à l’orange italienne. J’essaye de terminer avec un certain bon sens, si l’amie me lis je la remercie de m’avoir tenue compagnie ce midi. Encore quelque mots, c’était un beau dimanche d’été à Montréal. Cosmopolite à souhait chacun y a pris ce qu’il voulait. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! C’est pas terminé j’espère que vous serez là à la prochaine!!!
Bernard