dimanche 19 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je me prépare un café comme toujours la nuit le climatiseur s’arrête. C’est la nuit de dimanche à lundi. Hier j’ai regardé une émission voyage sur San Francisco, ça me semble une bonne destination. J’attends encore avant de me décider. Je crois que je me réveille quand le climatiseur s’arrête, au marché les étalages multicolore sont magnifique… J’ai pas pensé j’aurais dû acheter des tomates, si je me fie à ce qu’on voie au marché la récolte est bonne. C’était la journée de la fierté à Montréal je crois que cette nuit ils dansent dans le parc, des milliers de personnes… Ma fierté à moi c’est d’essayer de dé-stigmatiser la maladie mentale. Je pense au positif d’hier les gens qui me tiennent la porte, me disent merci et le chauffeur d’autobus qui me dis au revoir, c’est bien. Cette semaine ce sont des journées tranquilles. Me souviens de la matriarche qui m’envoyait ramasser des fraises et des pommes elle semblait pas savoir comment c’était pas payant et éreintant. L’auto-cueillette y’en a qui trouvent ça amusant, pas moi. La dernière fois que j’ai fait ça, cueillir des pommes on m’a renvoyé au bout de deux jours. J’ai eu ma leçon j’y retourne plus, je laisse ça aux étrangers. C’est un peu la preuve que travailleur agricole c’est pas pour moi. Souvenir d’un jeune garçon au verger avec un revolver à air comprimé, ça ressemble beaucoup à une vrai arme à feu. Au verger où on m’avait envoyé à Frelishburg y’avait une équipe de cueilleur français, je sais pas pourquoi ils faisaient pas les vendanges chez-eux? Je me souviens du propriétaire du bistro qui préparais ses plats en fonction des arrivages au marché. Il y allait très tôt en matinée pour les nouveautés. Le chef cuisinait tout ça, ils ont finis par se faire une excellente réputation, de la bonne cuisine. Moi je suis plus de ceux qui consomment, qui mangent. Quoi que j’aime bien me faire la cuisine, des plats simples avec des ingrédients acheté au supermarché. J’aime bien manger du saucisson, des chorizos même si c’est très salé, comme on dit « une fois n’est pas coutume ». Je sais pas vous mais moi quand je lis quand j’écris sur la bouffe ça me donne de l’appétit, j’ai faim… Cette nuit j’ai réussis à rester réveiller, je pense à l’amie… C’est frais dans le bachelor. Je vous ai pas dit que j’ai pas une grande surface pour cuisiner… C’est difficile pour moi de préparer des petits plats mais j’y arrive, le prochain je crois que ce seras un  « chili con carne » ma recette! J’irai à l’épicerie demain matin acheter tout ce qu’il faut je vais préparer et laisser mijoter. J’étais pas beaucoup dans mon senti cette nuit parfois c’est mieux comme ça, je m’arrache moins le cœur. Ça m’éloigne de ces sempiternelles mêmes thématiques, c’est plus convivial. Comme toujours terminer est difficile. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je suis allé prendre un café au marché Atwater avec une charmante amie. Je l’attendais pas au bon café on a finis par se retrouver on a flâné un peu le long de la piste cyclable. Je suis arrivé trop tôt au rendez-vous et je suis peut-être partis trop tôt. J’ai eu chaud, on a discuté c’était bien. Je trouve ça quand même difficile d’être dans la foule, y’avait beaucoup de monde. Je vous raconte pas tout ce que je vie, je me censure… La climatisation fonctionne bien. Je me suis rappelé les années où je vivais dans la Petite-Bourgogne. Y’a des dames anglophones qui m’ont demandé de prendre leurs photos. Je l’ai fait j’espère qu’elle était bonne. Ça m’a rappelé ces années où je partais de chez moi et je marchais le long de la rue Notre-Dame jusque dans le vieux Montréal pour ensuite suivre le canal Lachine, j’y allais tôt le matin y’avait moins de monde. J’ai un peu parlé voyage avec l’amie, c’est au Brésil qu’on parle portugais en Argentine on parle espagnol. Je sais pas si ce serais une bonne idée de partir pour Buenos Aires, je vais réfléchir m’informer. Je regrette un peu de pas avoir appris d’autre langue. Je reviens à mon senti, y’a des femmes qui n’aiment pas qu’on les regardes, faudrait marcher la tête entre les jambes… En regardant le trottoir, celle-là elles sont souvent accompagnées d’un compagnon jaloux , lentement le mois d’août passe et moi je vieillis. Je pense à l’anniversaire de la super-maman et de ses deux marmots. Si je me souviens bien le tango c’est Argentin, en anglais ils disent « it takes two to tango » y’a aussi cet instrument le bandonéon différent de l’accordéon. On se rappelle d’Astor Piazzolla un grand bandonéoniste qui nous a fait vivre l’émotion musicale argentine. C’est toujours sinueux ce que je vous écris, je saute d’un propos à l’autre… Cette semaine c’est tranquille, j’ai juste un pic-nic vendredi j’espère qu’il feras beau. Le soleil plombe, dehors on cherche l’ombre, y’a des cyclistes et des joggers le long de la piste, d’autre se contentent de marcher. Parfois quand je reviens chez-moi après être sortis c’est comme si j’avais pas le droit de vivre, je sais ce sont les propos d’un pauvre malade… Les gens passent et sont à leurs affaires… L’amie avait une belle plume qu’elle a perdue à la suite de son accident cérébral vasculaire. Je pense jamais à ça que je pourrais tout perdre le petit peu de talent que j’ai. Y’a des gens très courageux… Me suis servis une boisson à l’orange italienne. J’essaye de terminer avec un certain bon sens, si l’amie me lis je la remercie de m’avoir tenue compagnie ce midi. Encore quelque mots, c’était un beau dimanche d’été à Montréal. Cosmopolite à souhait chacun y a pris ce qu’il voulait. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! C’est pas terminé j’espère que vous serez là à la prochaine!!!
Bernard

samedi 18 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je me prépare un café j’ai dormis un peu. J’aime toujours l’odeur du café qui me rappelle le parfum des bistros de Paris. Ça deviens de plus en plus difficile de trouver des souvenirs. Je me rappelle d’une marche à la place d’Italie… Le climatiseur s’est arrêté tout seul… En France ils sont encore en vacance… En face de chez moi au parc Jos Montferrand ils ont installé un terrain de basket et des tables de ping-pong. Je remercie la lectrice privilégiée de Gatineau pour ses commentaires… De temps en temps un gars ivre passe en parlant tout seul. Hier j’ai vu l’ami passé, une longue barbe et il était tout calme il semblait  pas se sentir poursuivis… Je sais pas quoi vous dire, je vais essayer de lire le dernier roman de Michel Tremblay semble que ça parle de maladie mentale… Une infirmière m’a demandé pour participer à un groupe de discussion sur l’alcoolisme et la toxicomanie. Je l’ai référé à mon ami agent de programmation pour le dédommagement. Souvenir d’avoir découvert que j’étais assez fort pour entrer des poches de pommes de terre de cinquante livres, j’étais tout étonné sans parler de quand je fendais le bois à la hache. Tard l’automne quand je rentrais j’aimais bien faire une petite flambée dans le poêle à bois pour me réchauffer. Quand j’écoute tous les bruits chez moi je pense à la bande sonore des vieux films documentaires de l’Office National du Film. Voilà la nuit, je sais pas si demain l’amie veux toujours qu’on prenne un café au marché Atwater… C’est vivant la ville, ça se couche tard, viens de manger deux toasts au beurre d’arachide. Dans ma jeunesse je vivais dans une ville qui se souciais pas de la maladie et de la maladie mentale encore moins. Je pense à ces bungalows alignés le long de l’autoroute on était loin de l’hôpital celle du docteur Parent avait brûlé. À mon époque on soignait à Joliette où à Saint-Jérôme, Terrebonne avait perdus sa notoriété… Est venu un temps où Montréal m’a avalé. J’ai eu toute cette difficulté à dire la maladie mentale, c’est pas beau, ça se présente mal on préfère toujours la « noblesse » des maladies physiques… Des visites au centre d’emploi je suis passé aux visites des cliniques médicales pour ensuite visiter les hôpitaux et entrer dans le bal des maladies mentales… J’ai eu peur, j’ai eu très peur de ce que j’allais faire mais j’avais un sens moral assez fort c’est ce qui m’a sauvé mais malheureusement la schizophrénie c’est pas qu’une question de moralité… Je voulais tant me faire aimer, je me maltraitais, me prenais pour une poubelle. Je sais pas pourquoi d’ailleurs, j’ai toujours cherché une place ma place… Heureusement aujourd’hui je me sent moins seul, je vous en ai déjà parlé. Encore une fois j’en suis rendus à la chute, les mots tombent et parfois j’ai un peu d’espoir. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi j’ai l’âme en peine. Je cherche des souvenirs que je vous ai pas raconté. Y’avait ce qu’on appelait le centre civique à Terrebonne, ça n’existe plus c’est maintenant un parking pour le théâtre qui lui a pris la place du terrain de balle où le patriarche m’amenait voir le club junior de baseball. J’ai joué là moi aussi plutôt sur le banc mais j’encourageais mes coéquipiers qui avaient plus de talent. Ce sont des souvenirs qui ne vous diront rien. Le temps est couvert, le soleil va quand même se montré. J’ai écouté une magnifique chanson de Peter Gabriel https://www.youtube.com/watch?v=ZdxmSayxfPY  ça s’appelle Wallflower, je l’ai écouté en version acoustique. La photo qui illustre mon texte c’est le parc dans le vieux Montréal. Aujourd’hui j’ai mal je sais pas quoi faire… Je me rappelle des terrasses place Jacques-Cartier y’avait moins de touristes, j’y perdais mon temps en buvant une bière, je dis une mais c’était plusieurs. C’est pas ça du tout, c’est le passé je dois pas l’oublier tout en vivant le moment présent. Dans le moment c’est le week-end, j’aimerais savoir si y’a des gens qui pleurent à leurs travail. À l’époque je sais pas pourquoi on m’appelait le pur, c’était surtout les barmaids et les serveurs. Oui! Oui! Oui! Je suis triste c’est ma folie, la solitude et l’ennuis. J’arrive pas à trouver un autre thème. Je me vois lavant la voiture du patriarche et tondant le gazon, les copains étaient pas là je bâtissais des cabanes dans les arbres, la matriarche avait un poulailler, les poussins de Pâques qui avaient grandis. Parfois je prenais ma bicyclette et je me rendais jusqu’à la laiterie Raymond sur le boulevard Saint-Charles à Lachenaie. Je vais essayer de changer d’humeur d’être plus réjouissant, je suis plus un enfant. C’est difficile cet après-midi, parfois on partais en gang à bicyclette. Les amis avaient tous achetés des dix vitesses Peugeot mais pour moi le patriarche avait décidé qu’une bicyclette mauve Dumoulin serait d’appoint, c’était mon adolescence je voulais tellement être pareil et j’étais si différent. Je suis heureux d’être sortis de ces choses-là, je vie en adulte. Plus tard l’été on le passait dans le parc près de l’Île des Moulins, j’ai appris un peu tard que j’étais pas le seul jeune à faire ça. Je l’ai tant détesté cette adolescence… J’ai soixante-deux ans et parfois j’ai l’impression de pas en être sortis. Samedi après-midi, j’en fait pas assez que je me dis… Souvent pour sortir j’attendais la nuit je me rendais au repaire… Comme n’importe quel jeune bum c’était le pool room et les pins ball machine… Je vous raconte ça et ça me fait mal ma vie maintenant serait peut-être différente si j’avais été sérieux… Ce sont de vieilles histoires y’a rien a faire, j’écris je fait de mon mieux. Je construirai pas de châteaux en Espagne. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

vendredi 17 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce soir c’était soirée télé avec l’émission Des Racines et Des Ailes que j’avais enregistré. J’y ai vue de magnifique arrière-pays nouvellement désigné comme parc, ça m’a donné l’envie d’y aller… Je me souviens l’an passé j’étais à Barcelone c’était la journée de l’attentat sur la Rambla. J’avais laissé tomber pour la promenade, aujourd’hui je termine ma vingt-cinquième année de sobriété j’en suis bien heureux… Dans quelques minutes on seras dans la nuit de vendredi à samedi. Je vais essayer encore une fois de vous raconter mon sentis. Je me cherche toujours une destination, j’entends un avion qui passe, je crois que l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau ferme bientôt pour la nuit… En plus l’an passé j’avais commandé des tapas sur une terrasse, il était pas très bon, j’avais préféré ceux du bar à tapas au coin de Saint-Denis et Mont-Royal à Montréal malheureusement j’ai oublié son nom. J’ai envie de vous écrire sur le plaisir d’attendre à l’aéroport, d’être là bien à l’avance pour regarder la foule qui part et qui arrive, marché de long en large en attendant le bon moment pour enregistrer les bagages, avoir une discussion laconique avec  un autre voyageur qui m’enviais d’avoir un tel sac-à-dos, c’est vrai qu’il est bien. Je crois que j’ai oublié une chemise à l’hôtel en Espagne. Je suis toujours très nerveux quand je passe le check-point à l’aéroport. Je veux aller trop vite, trop bien faire je retarde tout le monde et me v’là sur le quai d’embarquement reste plus qu’à attendre pour savoir à quel numéro part l’avion. J’ai qu’à me détendre. Je passe à travers les boutiques hors taxe j’achète rien c’est encore trop cher, je marche et je regarde les gens, j’ai hâte d’être assis dans l’avion pourtant je sais que je vais y passer au moins six heures. C’est pas vraiment mon senti de cette nuit, le climatiseur s’est arrêté tout seul. Je porte attention à mon plexus solaire c’est un peu un concept tiré du yoga, en langage de tous les jours on parlerais du sternum. Y’a pas de douleur… Je suis insomniaque pourtant je pars pas demain… Hier j’ai salué le directeur santé-mentale de l’institut il était avec un sympathique psychiatre avec qui je m’étais rendus à Londres. Je suis toujours heureux de le rencontrer… Les nuits passent lentement à vous écrire, je sens de la fatigue. J’écoute ce que mon corps me dis dehors j’entends des passants discuter, les yeux me ferment tout seul j’ai sommeil, la nuit de vendredi en ville c’est très vivant, la jeunesse se cherche de la compagnie. Les filles sérieuses sont au boulot pendant que les bums sérieux se saoulent malheureux de pas les trouver. Cette nuit on est bien. Je cherche une façon pas ordinaire de terminer, me souviens d’un bar jamaïcain sur l’avenue du Parc, j’y restais jamais trop longtemps c’était tranquille. Voilà! J’apprécie toujours vos commentaires et termine avec cette désormais habituelle chute. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 16 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, pas besoin de l’obsédant climatiseur, il fait frais. Des démarcheurs de tout ordre entrent en contact avec moi par téléphone. Ce matin je vais à l’institut, cette nuit je sais pas trop quoi vous raconter, souvenir d’avoir essayé de dormir dans l’humidité et la rosée du parc Père Marquette, fallait être fou fallait être saoul… Dans ma tournée des bars je trouvais jamais personne avec qui parler… À l’heure qu’il est je me souviens du Lola’s Paradise et de ses miniatures au bar… Dehors de la musique lounge quelque chose qui ressemble au Buddha Bar. Même en voyage je ne fréquente pas les bars je ne sors pas la nuit. Je vais vous illustrer ça avec une photo de Madrid, heureusement que j’ai pas attendus le voyage de noce pour voyager je serais pas allé très loin. Maintenant que je ne bois plus j’en profite, souvenir de l’Alternative une sorte de thérapie provenant de l’hôpital Jewish pour arrêter de boire, on se réunissait le vendredi soir pour parler, ça m’a jamais empêché d’y retourner s’asseoir par terre sur des coussins ça marche pas… Plusieurs fois aussi à Dom Rémy, la dernière était la bonne aujourd’hui ça fait vingt-cinq ans précisément que j’ai pas consommer, que je suis clean and sober, un jour à la fois je réussis. Je sais y’a des gens qui trouvent ça quétaine, mais arrêter l’alcool c’est pas une question de mode c’est de la survie… Si vous saviez comme je suis content de pas boire, ce lourd poids sur mes épaules qui est disparus. J’en parle ici c’est une autre de mes marottes je veux combattre le stigmate que laisse l’alcoolisme et la maladie mentale… Je me souviens l’an passé je marchais dans les rues de Madrid c’étais bien… Quand j’entre chez moi ça sent bon, je ne fume plus, y’a un doux parfum… Souvenir encore du Café Campus à l’époque de la rue Decelles, les soirées de musique québécoise et les serveuses qui voulaient plus me servir parce que je buvais trop vite là aussi j’étais seul dans la foule. Dehors y’a un gars qui gueule, je salut mon lecteur retraité de Brossard… La profonde solitude je l’ai remplacé par un peu de spiritualité, de prière, ça me calme, écrire aussi pour moi c’est spirituel… J’ai décidé que j’irais pas faire rire de moi à la radio de Québec. Ça m’a marqué toutes ces années, je ne bois plus de bière sans alcool, ça aussi j’ai longtemps essayer d’arrêter avec ça mais c’était pas long que je retournais à la vrai… Le climatiseur à redémarré question de me garder au frais, mais non je fait pas mon frais j’ai rien pour ça. J’essaye de terminer sur des bons mots, je me dois d’accueillir l’étrange pour l’aider à se rétablir. Quelques mots encore, je suis pas rigolo, la soirée se termine c’est la nuit. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je dois pas être bon écrivain personne ne s’intéresse à ce que j’écris…Aujourd’hui je suis désoeuvré, monsieur Tremblay dis qu’il faut pas se censurer… J’ai envie de tout abandonner. Un homme seul qui souffre de schizophrénie et qui écris des bêtises voilà ce que je suis. Je suis trop vieux, je me prends trop au sérieux faut en rire de cette écriture. Toujours des souvenirs de ces journées où je me rendais au centre d’emploi de Terrebonne pour ensuite prendre l’autobus et me rendre au centre d’emploi Crémazie et après terminer coin Saint-Martin et Des Laurentides à Laval encore un autre centre d’emploi, si vous saviez comme c’était long et ennuyeux je répétais ça tous les jours parfois je marchais d’autre fois je faisais du stop, du pouce… J’ai jamais trouvé d’emploi que je voulais garder maintenant je suis à la retraite il est pas question que je retourne passé la moppe. Je passe mes journées comme un bonhomme de soixante deux ans qui essaye d’écrire… Je m’ennuis moins que dans ma vingtaine, j’avais tous laissé tomber je devais déménager avec un copain, je l’ai pas fait, j’ai lâché la job et me suis retrouvé seul et triste, je crois que c’est là que le patriarche m’a mis à la porte, je me souviens pas de la chronologie… J’avais plus d’argent pour me réfugier à la brasserie. Je sais pas si je dois écrire ça, mon malaise cet ennuis qui me détruisais, mes rendez-vous avec le psy ces recherches d’emplois souvent subventionné avec l’aide d’un bureau associé à l’hôpital. Je veux pas retourner là-dedans plutôt mourir… Je suis chez moi, je « travaille » mes écrits ça vous semble peut-être de la folie mais c’est le seul moyen que j’ai trouvé d’être heureux. Chaque jour j’en rajoute… Je pense qu’à la radio de Québec ils voulaient me payer la traite. Y’a longtemps que j’y suis pas allé je m’y étais rendus pour un congrès santé-mentale, c’était intéressant. J’avais rencontré une jeune fille qui conseillait des lectures selon votre caractère, ça s’appelait la bibliothèque Apothicaire elle m’avait prescrit comme lecture, Le livre des chemins d’Henri Gougaud et le loup des steppes d’Herman Hesse à lire aux petits soins. Tout à coup j’ai mal, j’ai quelques sanglots vous savez moi et les mots… Je savais pas si j’allais arriver à vous écrire aujourd’hui, j’ai pas de tonalités, c’est pas une chanson. J’apprécie quand même de savoir que vous me lisez qui que vous soyez. Demain j’ai une réunion à l’institut,le climatiseur s’est arrêté dans la nuit il a redémarré dans l’après-midi, ça vire à l’obsession tout ça… C’est jeudi y’en a d’autre qui ont leurs paye aujourd’hui à l’époque je vérifiais au guichet. Voilà! Encore quelques mots pas trop désespéré, si ils n’y croient pas j’y crois pour eux, l’écriture c’est censé m’aider par une espèce de catharsis. J’ai moins mal, j’espère que ça vous plait. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard