jeudi 9 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Voilà j’ai dormis un peu, me suis fait un café ai démarré le climatiseur, on est pas encore vendredi. Aujourd’hui j’ai une activité à l’institut… J’espère qu’on va me donner le dédommagement  pour le cabaret littéraire et théâtral du mois de mars côté senti ça va bien… Les gens de la direction santé mentale et dépendance travaillent fort. Je suis privilégié d’avoir accès à eux, j’ai une autre idée de base dans mon rétablissement, essayé de se mettre le moins possible dans la position du demandeur je sais pas si c’est valable, on me dédommage je ne me prostitue pas… Ce sont là de vieux discours de malfaisant. Je pense que la rentrée scolaire c’est à la dernière semaine du mois d’août. Moi à la date d’aujourd’hui j’avais hâte, j’avais fait le tour du jardin j’étais pressé de rencontrer les copains. J’avais hâte d’avoir les fournitures scolaires, livres, cahiers et crayons et leurs odeurs particulières parfois dans tout ça se glissait un livre de comics… Ça m’a pris du temps avant de réaliser que j’étais ordinaire à l’école sinon j’y serais resté, souvenir du secondaire ou à la rentrée on changeait de case pour la partager avec un copain… Pour moi le changement du primaire au secondaire a été difficile, je crois que j’étais déjà malade mental… Je me reprends je souffrais déjà d’une maladie mentale, au début j’étais juste assez ordinaire j’attirais pas l’attention mais quand j’ai vécu des échecs on m’expulsait des cours et j’avais de la difficulté à me reprendre… J’ai tant essayé de raccrocher, j’ai pas réussis, jamais rien terminé et j’ai décroché, comme adulte du cégep aussi. J’étais et je reste incapable de remplir un formulaire… Je pense que j’étais destiné aux programmes sociaux. J’étais tellement pas à ma place dans cette école de décrocheurs les jeunes avaient seize-dix-sept ans j’en avais vingt-trois vingt-quatre toujours mésadapté… Je crois qu’au secondaire j’ai passé plus de temps dans les corridors qu’en classe… Je me souviens entre frères et sœurs on se traitait d’ortho, mais c’était nous qui aurions eu besoin d’orthopédagogue, je vous le disait trop ordinaire pour qu’on s’occupe de nous. J’avais ramassé quelques médailles d’honneur au primaire mais c’est tout. Le midi je rentrais pas manger à la maison, je préférais niaiser avec les copains à la cafétéria, j’ai encore l’odeur en mémoire quand ils où elles rentraient en classe j’allais m’installer à la bibliothèque ça faisait pas des notes fortes, j’étais déjà perdus… Je regrette, je sais qu’on ne peut pas revenir sur le passé, j’étais un pauvre innocent ma voie était pas toute tracée, le moment est venus où il a fallu trouver une job quand on est jeune c’est assez facile mais ça se gâte en vieillissant. Me souviens d’une rencontre avec le patriarche et le directeur d’école naïvement je disais que je voulais rencontrer du monde, c’est ce que j’ai fait mais j’ai pas rencontré les bonnes personnes. Voilà! Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je partirai pas en voyage, y’a trop de conflit dans les compagnies de transport, les compagnies aériennes… Devant chez-moi ils ont terminé les travaux la rue est ouverte, encore aujourd’hui j’ai un peu de bonheur, certains trouvent indécent d’écrire ça comme si la vie devais être toujours noire… Je pense à l’ami sur la rechute, l’alcool endort son angoisse mais après la dépression fait des ravages. Ce matin on discutais comment écrire la psychose, c’est difficile à exprimer, à mettre des mots sur ce mal proche du delirium tremens. Je manque de talent pour décrire le psychotique. Ce bruit dans la tête, ce sentiment d’être sale de puer, je prenais ma douche trois ou quatre fois par jour. C’est de la vieille histoire je vous l’ai déjà raconté… J’aimerais écrire avec sérénité mais ma vie est trouble je suis incapable de vous expliquer. Je garde quand même mon calme… J’aime beaucoup voir les photos d’avions sur les réseaux sociaux et à la télévision, je dis que je partirai pas mais je pense à mon prochain voyage, peut-être cet hiver… L’ami me demandait si j’avais déjà vue les Rocheuses mais non. Ça coûte plus cher d’aller dans l’Ouest Canadien qu’en Europe. Je radote toujours la même chose, c’est difficile de réinventer ce blog. Je pense que je deviens trop exigeant avec ma lectrice secrétaire retraitée du Cégep de l’Outaouais. Je vais essayer de me calmer le pom-pom, c’est quand même ma lectrice privilégiée. Elle a quand même raison des fois Facebook ne remplis pas ses promesses. J’ai hâte qu’on puisse se servir du wi-fi dans les avions. Demain j’ai un peu de boulot pour terminer la semaine… C’est tout mélangée cette « littérature » en tout cas c’est pas à moi de dire si ça en est, c’est très laid comme phrase. C’est toujours mon senti et j’aime ça vous l’envoyer crû, cuit c’est un peu pompeux et ça prétend, j’y arrive jamais au confortable de l’écriture… Je continue à rêver des avions, comme mon lecteur technicien à la Rolls-Royce avant je travaillais sur certaines pièces mais j’avais pas la santé et le caractère d’un gars d’atelier. C’est peu vous dire que je préfère voyager en avion… Aujourd’hui c’est encore la journée du climatiseur… Ce soir à la télé y’a de bonnes émissions françaises, je vais un peu rêver. Je sais pas pourquoi je pense à ces refuges ou on peut consommer de l’alcool, c’est très contrôlé, je suis heureux de pas avoir à me rendre là, heureux de ne plus consommer. Je pense à cette jeune fille au supermarché avec un chandail qui criais son besoin de boire, elle connaissait pas encore les malheurs de l’alcoolique je crois. Elle achetait une caisse de bière, enfin j’ai pas à faire la morale y’en a qui préfèrent avec je préfère sans. Voilà ce que j’avais à écrire aujourd’hui, je vous laisse à ma manière habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mercredi 8 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je vous illustre ça avec une peinture de mon ami historien de l’art et artiste Édouard Lachapelle, j’espère qu’il ne m’en voudras pas, sa peinture pour moi évoque le drame de Lac Mégantic et les différents feux de forêts un peu partout sur la planète, la track, le poète se demandait « su quel bord s’en va la track » mais cette phrase là évacue le dramatique de la toile,  l’artiste écrivait sur sa toile intitulé le chemin de fer
« Il y a des voies qui sont tracées en dur dans le paysage qu’elles défigurent. Des autoroutes  bétonnées qui éventrent des collines pour aller porter les mesures de leur volonté en droite ligne plus loin, plus rapidement. »
 
« Il y a des sentiers qui promènent, sans les compter, des pas dans les souples courbes de leurs lents détours. »
 
« Affleurements sans bruit, chemins du silence, lignes pliées à la mémoire qui ne dit pas son nom. »
C’est du grand art, je pense un peu à une révolte devant tous les drames provoqués par le transport du pétrole, le chemin de fer à longtemps fait vivre le pays paradoxalement maintenant il charrie la mort… J’aime beaucoup cette poésie triste et profonde, le souvenir de ces gens disparus qui ne demandaient qu’à vivre et s’amuser, je vois la cicatrice au cœur de la ville, le feu la flamme qu’on essaye d’éteindre mais qui s’emporte et brûle les habitations… Parfois dans mon enfance on allait jouer sur la « track » sur « le pont des chars » on se faisait de petites frayeurs… Le chemin de fer c’est aussi celui qui coupe les routes qui parfois arrache à la vie les promeneurs immobilisés sur le passage à niveau… Tant de drame qu’évoquent le train quand on l’entend siffler, hurler et le feu qui crépite de chaque côtés. J’essaye d’écrire quelque chose à la hauteur du tableau, les flammes la flamme ça peut aussi être une passion, un cœur qui brûle sur la traverse. Y’avait aussi tous ceux qui jumpaient le train, pour se rendre je ne sais où peut-être aider à éteindre l’incendie. Je brûle, je brûle les wagons désuets ont tué et plusieurs sont restés blessés. Le chemin de fer défonce, un jour il a été à la mode, on y monte maintenant pour se rendre en banlieue. Ils étaient à l’hôtel profitaient de la nuit pour boire quelques bières, ils n’attendaient pas la faucheuse et la mort comme d’habitude s’est présenté sans qu’on l’attende. Alors j’y vais m’assois sur la track et attend le dernier moment pour sauter avant que le train passe. Le feu c’est aussi la chaleur les cendres et l’étouffement. Et ça saute, ça crépite on se dis plus jamais mais on sait bien qu’il y auras un autre plus jamais… Pendant ce temps-là on est enfermé chez soi et la forêt brûle. J’en ai assez fait pour cette nuit. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
P.S. Merci à Édouard

mardi 7 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Encore merci à tous pour vos vœux de bonne fête. Ce matin je vais raconter mon histoire pour une publication de l’institut. Déjà mercredi, j’ai eu une très belle journée d’anniversaire, dans la tête j’ai le clair de lune de Debussy, c’est beau!  Je vais encore tenter d’y aller avec mon senti. Hier on a eu une coupure d’eau, ils ont laissés plusieurs litres d’eau à la porte, je les ai tous rentré avec l’aide des voisins. Cette nuit l’eau est revenue je vais pouvoir prendre une douche c’est important. Par des temps pareil je suis très heureux d’avoir la climatisation. Cette nuit je me sens bien, devant l’immeuble la rue est bloquée, hier en revenant des ateliers je suis passé sur le chantier, me suis rendus compte à quel point c’est dangereux.  Je suis à court de poésie, j’ai un peu mal à la tête j’ai eu trop chaud hier… Je souhaite un bon retour à mon lecteur technicien de la Rolls-Royce, me voilà repartis pour une autre année… Je passe ma vie en revue pour la raconter à l’amie des communications. Je crois que j’ai bien fait de pas prendre l’avion cet été, trop de dérangements au départ et à l’arrivée, je pense un peu à l’Amérique du Sud pour cet hiver le Mexique c’est trop dangereux, l’Argentine peut-être… Mon loyer est pas encore passé dans mon compte, ça m’inquiète j’ai peur de me faire mettre à la porte. Pourtant j’ai signé mon bail avec l’office municipal d’habitation, je devrais pas m’inquiéter. Je souhaite une bonne pendaison de la crémaillère à mes lecteurs d’Aylmer bientôt de Gatineau. J’espère que la super-maman a reçu le recueil Spirou pour les enfants. Mon but c’est toujours le même, aider, et mettre un peu d’émotion dans cette machine des réseaux sociaux. Beaucoup apprécié les ateliers santé mentale hier, c’était enrichissant à tous les points de vue. J’écoute ce que ça me dis, je pense à l’eau qu’on a rangé dans le hall d’entrée, parfois je crois que je pue d’autre fois j’ai le parfum de l’eau de toilette… Hier j’ai regardé l’émission Stupéfiant où on parle d’art, hier c’était sur les scandales et la controverse, j’ai bien aimé le reportage sur la pyramide du Louvre. Le vieux Louvre c’était pas mal finis avec sa grandeur et ses deux ou trois salles de toilette, disons que si ça pressais fallait être chanceux… Cet été avec ces canicules, ces tremblements de terre et ces feux de forêts c’est un peu apocalyptique… Ça sent le souffre d’une fin du monde, va falloir s’y habituer ils prévoient ça pour plusieurs années. Hier en revenant de l’institut je regardais la lumière je trouvais qu’elle était belle qu’elle avait quelque chose de prémonitoire. Je sais pas quoi… Voilà les vacances sont terminées, bientôt ce seras la rentrée, les enfants vont cesser de s’ennuyer, je me rappelle je terminais l’été en jouant dans le champ derrière la maison. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 6 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis réveillé j’ai tous mes sens. Dans quelques minutes ce seras ma date d’anniversaire, je croyais pas que j’arriverais là soixante-deux ans! Sans oublier  que dans quelques jours j’aurai vingt-cinq ans d’abstinence. J’aimerais bien comme toujours vous écrire sur mon senti. J’arrive pas à pasticher les grands maitres eux c’était les grands sentiments pas les brûlures d’estomac… Je crois que certaines associations veulent me faire taire, c’est probablement encore ma paranoïa… Je souffre d’un mal moderne appelé schizophrénie, lentement je me rétablis, je serai jamais guéris ça resteras toujours la folie. Quand j’écris je veux juste montrer qu’il y a autre chose à faire que le mal. Je veux partager mon expérience et combattre la stigmatisation, dire aux gens que c’est correct de se faire soigner quand on y met de la bonne volonté… Je sais y’en a qui ne jurent que par les méthodes en douze étapes moi j’ai besoin de plus que ça si j’arrête ces soins je peux en  mourir. Faire un excès de délire psychotique et avoir affaire à la police comme beaucoup d’autre dans le bas de la ville. Je vous avoue que ça me fait peur. Je vous écris ça c’est pas ma liste d’épicerie… Après Baudelaire, Verlaine et Rimbaud ça deviens difficile d’écrire faut être humble et s’atteler quand même à la tâche. J’aurai quand même rien redéfinis je suis pas de ceux qui pensent refaire le langage, renouer l’espoir d’une langue féérique qui mène à la paix et au calme… Je pense à l’orient de Baudelaire après lui je me demande à quoi ça sert d’écrire? Peut-être une quête toute personnelle. On a tout vu, tout lu et j’en rajoute au commerce de la « littérature », voilà le dérèglement de tous les sens d’Arthur Rimbaud ça devrais faire l’affaire et je devrais me taire. Je les ai dérégler mes sens à en devenir psychotique et j’ai rien écris de magique. Je dois m’avouer battus, la folie ne m’a pas rendu voyant juste délirant de nos jours on préfère les poètes sensés calme et vivant. Faut pas trop dérangé mais de la façon de la douleur ce n’est qu’à nous qu’on fait mal, la folie n’est pas garante du chef d’œuvre. Comment dire que j’avais une vision romantique de l’écriture faut toujours se mettre à l’ouvrage, Ouais! Un travail arrosé d’alcool, rien qui a fait école plusieurs en sont mort, on mis fin à leurs jours d’ être allé tout au fond de la connaissance de soi. J’aimerais retourner à Paris chez les maîtres, mais maintenant je ne serais qu’un touriste de plus sans façon de retrouver la grande poésie, devrais-je aller vendre des armes en Afrique belle façon de mourir de nos jours… J’irai peut-être en Argentine un pays d’Amérique du sud qui semble calme et inspirant, l’exil du poète ça fait du sens? Je sais pas… Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore je termine en vous souhaitant à la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! De mon silence rimbaldien j’ai écouté Lucien, il m’indique le chemin pourtant pour rien, Verlaine ne me tend pas la main, j’ai le feu certain, pourtant muet et niais j’écris des mots épais… Y’a pas de révolte dans mon écriture je réinvente rien, dès le début je vous le dis je suis muet, ils ont tout dis tout vécu fait de ma poésie un taudis de mots reçu, mais oui je suis perdu je ne le lis plus. Au devoir j’écris en espérant que c’est permis… Que de mots choisis à la barbe des vrais poètes espérant une prose concrète faute de brûler d’être une blette. Je me voudrais moderne je ne suis qu’ancien bon pour la poterne, allume allume ta lanterne tu vois bien tu est terne. Je cherche et cherche et cherche le bon mot au bout d’une perche, poète comme à la pêche pourtant je pèche par ignorance par une prose déserte, je garde mon âme ouverte pas de peur de perte et je joue je joue alerte. J’aimerais tant transmettre l’amour des mots le geste, mais tout ça c’est indigeste y’a qu’à lire c’est la peste. Je respire trop prend trop mon souffle et non je ne souffre que d’une chose je répète de prose sans découverte. J’irai j’irai au matin sans gelé dans la chaleur de l’été. J’aimerais tant j’aimerais tant avoir encore quatorze ans écrire des vers de sang. Non! Je ne le dirai pas, trop vieux pour ça, les beaux mots ne sont plus là et j’écoute j’écoute ici-bas c’est facile cet étât… Voilà! Voilà! Les grands fumaient du hasch, moi j’écris à la hache des vers facile pôtache. Ces jours ci l’absinthe reviens, on s’empoisonne au plomb plus rien ne nous soutiens on a besoin d’aplomb y’a rien. Tout ça c’est une esquisse une tentative une éclisse qui immobilise la poésie dans ce qu’elle a de plus laid, Dieu lui plait. Je respire trop suis sur un isthme cervical et bancal essais de trouver le canal… J’aurais tant aimé être poète je me la pète, j’ai rien d’une alouette pas même son chant c’est pas chouette. Vous lirez, vous lirez et lirez d’un œil suspect qui cherche la paix et moi j’écris sans monnaie comme une plaie. Je vous donne à lire on a vu pire… Ces mots ça manque de cire et de désir, polis polire, pas lire… Ce n’est qu’un jeu, j’y met ma vie, me réjouis de peu bavard comme une pie je remplie, de quel siècle suis-je? Cette histoire est dix-neuvième presque ancienne, antédiluvienne. Les poètes m’inspirent et je respire, reprend mon souffle encore en faisant un effort. Voilà j’ai essayé de me reprendre où j’ai cessé d’apprendre. Ces quelques mots font office d’œuvre on peut s’y méprendre. Je termine et ça ne paye pas de mine pense à la pine. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Gênez vous pas pour les commentaires!!! Ça se termine sur un ton grivois excusez-moi!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

dimanche 5 août 2018

Au présent

 Bonjour! Bonsoir! Les textes comme l’autre fois ça passe et faut être là pour le cueillir. Cette nuit j’y arrive tellement pas j’en bave, premier lundi du mois d’août… J’ai de la difficulté à mettre mes tripes sur la table, y’a rien qui dis que c’est plus poétique de s’arracher l’âme surtout que de cette façon je m’auto-dénigre facilement. Je vous avais débuté ça dans la soirée, j’ai dormis un peu et j’y reviens. Hier après-midi j’ai fait la sieste et j’ai beaucoup rêvé à des gens que j’ai rencontré à différentes périodes de ma vie. Je me battais parce qu’on avait volé des outils dans mon coffre et je marchais le long d’un viaduc pour aller prendre l’autobus… Comme tous mes rêves c’était pas uniforme je sautais d’une chose à l’autre et j’attendais l’autobus dans un endroit inconnus… C’est pas encore la nuit de dimanche à lundi, je vous illustre ça avec une installation de je ne sais plus quel artiste, je pense que ça évoque la disparition des sacs de plastique, les changements météorologiques et la canicule qu’on vie présentement. J’ai fait une recherche sur Google et y’a plusieurs variations sur le même thème… Le climatiseur fonctionne toujours, c’est plus frais qu’un ventilateur. J’y vais avec mon senti y’a beaucoup de monde qui retourne au travail ce lundi, me souviens de la shop et de ses grands ventilateurs poussiéreux dans les fenêtres, quand ils fonctionnaient c’était presque pire. J’ai une lectrice qui est un peu comme Donald Trump et ne crois pas au changement climatique, faut dire que ça s’évalue pas sur le temps de vie d’une personne ça prend beaucoup plus de temps… Aujourd’hui le journaliste va me téléphoner pour compléter l’entrevue… Je me suis préparé un café, retraité on se couche plus tard. Je suis en manque d’inspiration, je réussis pas toujours. Trop vieux pour être poète narcissique, les autres, le prochain a beaucoup d’importance, je vous vois en sueur au bar de la discothèque  après avoir dansé sur le techno beat … On s’entend que c’est pas fort cette nuit, j’aimais bien les endroits climatisés… Je souhaite un bon retour de voyage à mes lecteurs de Deux-Montagnes, ils ont fait un bon séjours dans les calanques espagnoles… Je vais continuer à réfléchir pour mon prochain départ, peut-être l’Amérique du sud cet hiver pour eux c’est l’été… Ce soir à la télé y’a des émissions voyages que j’aime bien. J’ai arrêté le climatiseur, cette nuit je suis toujours dans le délire ordinaire. De suite me viens le rapport au « normal » la norme qu’est-ce que ça veut dire, la chasse que font tous ceux qui souffrent de maladie mentale quand ils posent la sempiternelle question « C’est tu normal? » Voilà ce que j’ai à vous offrir pour cette nuit. Quelques mots encore pour terminer, la nuit se poursuit et moi je vais arrêter, c’est une finale bien ordinaire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Je vous souhaite de dormir au frais. À la prochaine j’espère!!!
Bernard