lundi 6 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! De mon silence rimbaldien j’ai écouté Lucien, il m’indique le chemin pourtant pour rien, Verlaine ne me tend pas la main, j’ai le feu certain, pourtant muet et niais j’écris des mots épais… Y’a pas de révolte dans mon écriture je réinvente rien, dès le début je vous le dis je suis muet, ils ont tout dis tout vécu fait de ma poésie un taudis de mots reçu, mais oui je suis perdu je ne le lis plus. Au devoir j’écris en espérant que c’est permis… Que de mots choisis à la barbe des vrais poètes espérant une prose concrète faute de brûler d’être une blette. Je me voudrais moderne je ne suis qu’ancien bon pour la poterne, allume allume ta lanterne tu vois bien tu est terne. Je cherche et cherche et cherche le bon mot au bout d’une perche, poète comme à la pêche pourtant je pèche par ignorance par une prose déserte, je garde mon âme ouverte pas de peur de perte et je joue je joue alerte. J’aimerais tant transmettre l’amour des mots le geste, mais tout ça c’est indigeste y’a qu’à lire c’est la peste. Je respire trop prend trop mon souffle et non je ne souffre que d’une chose je répète de prose sans découverte. J’irai j’irai au matin sans gelé dans la chaleur de l’été. J’aimerais tant j’aimerais tant avoir encore quatorze ans écrire des vers de sang. Non! Je ne le dirai pas, trop vieux pour ça, les beaux mots ne sont plus là et j’écoute j’écoute ici-bas c’est facile cet étât… Voilà! Voilà! Les grands fumaient du hasch, moi j’écris à la hache des vers facile pôtache. Ces jours ci l’absinthe reviens, on s’empoisonne au plomb plus rien ne nous soutiens on a besoin d’aplomb y’a rien. Tout ça c’est une esquisse une tentative une éclisse qui immobilise la poésie dans ce qu’elle a de plus laid, Dieu lui plait. Je respire trop suis sur un isthme cervical et bancal essais de trouver le canal… J’aurais tant aimé être poète je me la pète, j’ai rien d’une alouette pas même son chant c’est pas chouette. Vous lirez, vous lirez et lirez d’un œil suspect qui cherche la paix et moi j’écris sans monnaie comme une plaie. Je vous donne à lire on a vu pire… Ces mots ça manque de cire et de désir, polis polire, pas lire… Ce n’est qu’un jeu, j’y met ma vie, me réjouis de peu bavard comme une pie je remplie, de quel siècle suis-je? Cette histoire est dix-neuvième presque ancienne, antédiluvienne. Les poètes m’inspirent et je respire, reprend mon souffle encore en faisant un effort. Voilà j’ai essayé de me reprendre où j’ai cessé d’apprendre. Ces quelques mots font office d’œuvre on peut s’y méprendre. Je termine et ça ne paye pas de mine pense à la pine. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Gênez vous pas pour les commentaires!!! Ça se termine sur un ton grivois excusez-moi!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

dimanche 5 août 2018

Au présent

 Bonjour! Bonsoir! Les textes comme l’autre fois ça passe et faut être là pour le cueillir. Cette nuit j’y arrive tellement pas j’en bave, premier lundi du mois d’août… J’ai de la difficulté à mettre mes tripes sur la table, y’a rien qui dis que c’est plus poétique de s’arracher l’âme surtout que de cette façon je m’auto-dénigre facilement. Je vous avais débuté ça dans la soirée, j’ai dormis un peu et j’y reviens. Hier après-midi j’ai fait la sieste et j’ai beaucoup rêvé à des gens que j’ai rencontré à différentes périodes de ma vie. Je me battais parce qu’on avait volé des outils dans mon coffre et je marchais le long d’un viaduc pour aller prendre l’autobus… Comme tous mes rêves c’était pas uniforme je sautais d’une chose à l’autre et j’attendais l’autobus dans un endroit inconnus… C’est pas encore la nuit de dimanche à lundi, je vous illustre ça avec une installation de je ne sais plus quel artiste, je pense que ça évoque la disparition des sacs de plastique, les changements météorologiques et la canicule qu’on vie présentement. J’ai fait une recherche sur Google et y’a plusieurs variations sur le même thème… Le climatiseur fonctionne toujours, c’est plus frais qu’un ventilateur. J’y vais avec mon senti y’a beaucoup de monde qui retourne au travail ce lundi, me souviens de la shop et de ses grands ventilateurs poussiéreux dans les fenêtres, quand ils fonctionnaient c’était presque pire. J’ai une lectrice qui est un peu comme Donald Trump et ne crois pas au changement climatique, faut dire que ça s’évalue pas sur le temps de vie d’une personne ça prend beaucoup plus de temps… Aujourd’hui le journaliste va me téléphoner pour compléter l’entrevue… Je me suis préparé un café, retraité on se couche plus tard. Je suis en manque d’inspiration, je réussis pas toujours. Trop vieux pour être poète narcissique, les autres, le prochain a beaucoup d’importance, je vous vois en sueur au bar de la discothèque  après avoir dansé sur le techno beat … On s’entend que c’est pas fort cette nuit, j’aimais bien les endroits climatisés… Je souhaite un bon retour de voyage à mes lecteurs de Deux-Montagnes, ils ont fait un bon séjours dans les calanques espagnoles… Je vais continuer à réfléchir pour mon prochain départ, peut-être l’Amérique du sud cet hiver pour eux c’est l’été… Ce soir à la télé y’a des émissions voyages que j’aime bien. J’ai arrêté le climatiseur, cette nuit je suis toujours dans le délire ordinaire. De suite me viens le rapport au « normal » la norme qu’est-ce que ça veut dire, la chasse que font tous ceux qui souffrent de maladie mentale quand ils posent la sempiternelle question « C’est tu normal? » Voilà ce que j’ai à vous offrir pour cette nuit. Quelques mots encore pour terminer, la nuit se poursuit et moi je vais arrêter, c’est une finale bien ordinaire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Je vous souhaite de dormir au frais. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

samedi 4 août 2018

Au plaisir



Bonsoir! Bonjour! Le climatiseur est arrêté. Je crois pas pouvoir être plus poétique que dans le texte précédent. J’ai pas eu beaucoup de réaction peut-être que ça vous a pas plu, y’a juste l’ami lecteur enseignant à la retraite qui a réagis… Ce soir je pense aux avions, à l’aéroport qui est fermé la nuit… J’ai hâte de repartir, je crois que mon lecteur de Deux-Montagnes est de retour et qu’ils ont eu du bon et beau temps en Espagne, la lectrice toujours prête à l’aventure. Ça vous intéresse pas de savoir que je suis sortis de la douche me suis parfumé comme tout bon paranoïaque qui pue. Avec cette chaleur en Europe plusieurs villes ne vivent que la nuit. Y’a jamais fait chaud comme ça, c’est le réchauffement de la planète semble qu’à l’avenir faut s’attendre à des étés comme ça et Trump qui veux vendre son charbon ça aide pas. Le climatiseur viens de redémarrer, j’ai eu une réaction d’une lectrice pour le texte précédent, elle a adoré… C’est la soirée de samedi à dimanche, j’ai dormis un peu je peux pas toujours être poétique. Je pense aux plages de Guadeloupe là-bas il fait beau comme ça à l’année, vous savez… Encore une semaine de vacance de la construction. J’ai un atelier mardi prochain, si tout va bien je vais raconter mon histoire à la chargée de communication mercredi matin… Souvenir d’ivresse je n’avais pas de climatiseur, j’ouvrais la fenêtre de la chambre dans ces nuits torrides, glissais une cassette dans le lecteur et j’écoutais la musique à haut volume pour faire savoir que je souffrais. Tout à coup j’ai le senti un peu triste, je sais pas pour vous mais moi j’avais pas imaginé que ma vie serais comme ça. Viens de commencer la lecture d’un autre roman espagnol qui débute dans la magnifique Barcelone. C’est une drôle de sensation, lire et se dire qu’on a été là… Mais oui vous l’avez surement lu, l’an passé j’étais là pendant le carnage sur la Rambla. J’ai lu quelques part qu’à Barcelone ils en avaient assez des touristes, je comprends c’est pas évident… Le plus difficile quand on voyage seul c’est d’avoir personne avec qui discuter, souvenir du chauffeur entre l’aéroport, j’allais écrire hôpital mes vieilles habitudes, et l’hôtel à Madrid il était très gentil et sympathique et ce kabyle dans le train entre Lille et Paris on avait gentiment discuté. Mais oui je suis fêlé, parfois pour moi l’ouverture d’esprit c’est vraiment une fracture du crâne, le cerveau à l’air libre, la commotion… Lentement je vous aurai encore écris quelques choses de faibles, je regrette de n’avoir pu photographier le Guernica de Picasso mais au moins je l’ai vu de près, le vrai… Voilà, il est passé minuit, mes lecteurs ne sont pas tous insomniaques, quelques mots encore pour terminer. Je vais y arriver à cette chute j’aurai pas laisser tomber. Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!


Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi j’ai des larmes dans les yeux comme si on pouvait les avoir ailleurs peut-être des larmes de sang au cœur pour faire poète de malheur. C’est ma prose qui saigne parce que mal aimée en désir de vérité… Ce senti que je tente de dire, parce que souvent la mort me parle me rattrape moi l’angoissé prisonnier de la peur. J’aimerais tant, j’aimerais tant avoir les mots du vrai poète, du vrai poète heureux vivant. Comment y arrivé à ce bonheur promis, à ce poème trahis trop près du verbe loin du non-dit. Pourtant je prie, je dis merci une supplique espoir de paradis… et les genoux je plie dans le langage de la nuit je répète toujours mon espoir de poésie du bonheur le bris des heures l’ennuis, je vous écris, je vous écris avant le cri du temps maudit. Ce sont de mauvais mots frais, écris d’un trait, imparfait… Avant je voulais, maintenant je ne sais que cette prose que cette pique que ces phrases que je nique. Mais oui c’est sadique une sorte de phrase ludique et des mots impudiques. À vouloir tout dire on écris souvent le pire vendrais sa chair pour un empire… Je veux je vais au vent mauvais, le poète écrivais moi je parlais il écoutais… Je ramène à coups d’amen, ainsi soit-il toujours sur le fil et la peur pile. Faux prêtre j’invente des prières au plus fort que soi dans la soie, dans la foi sans savoir pourquoi. Y’a longtemps déjà j’étais là sans en faire de cas. Je trouve pas le rythme. Tout ça c’est un essais tentative d’écrire ce qui plait. Sans bon sens, sans maudit bon sens que l’automatisme comme un traumatisme dans une sorte de mimétisme, c’est à n’y rien comprendre juste à attendre de se faire prendre dans l’errance des mots l’espérance. Pourtant au fil de la phrase y’a comme des métastases de l’adéène sans extase, juste le mal de la base. Puisqu’il faut y voir avant le grand soir dans une sorte d’espoir une saveur de poire, que je tiens devant le miroir. Le terroir, le terroir non le tiroir de son linge de soir de ses habits qu’il faut voir. Je ferme l’armoire des mots sans pouvoir pour revenir au désespoir, vous me direz c’est le garde-robe mais je cherche l’opprobre… J’aurai écris malgré tout, malgré qui… Eux ils savent moi j’ai pas appris, en mode survie. Je pense que c’est correct ce que j’écris, vous y arrivez moi je relis. Y’a pas de thèse ni de parenthèse si je m’écoutais j’écrirais je baise, je baise les fraises. Voilà! Je disparait dans quelques mots, dans quelques mots idiots, vous l’avez tant je suis sans marmots. Ce seras ça ma poésie pour aujourd’hui, j’espère que ça vous a plus, lentement je termine en essayant d’écrire une chute joués à la flute, un gars qui s’en va voir les putes. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 3 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! La nuit débute et je suis encore debout… Je crois que j’ai des amis aussi insomniaques que moi.  J’ai envie de vous illustrer ça cette nuit avec un marteau et une faucille sur téléphone… J’ai longtemps eu des idées progressistes comme on dit maintenant pour ne pas dire communistes, je suis plus Québec Solidaire que Libéral. Je crois au salaire pour tous, au revenus garantis ça éliminerait la pression au travail et la peur de se retrouver à la rue… Y’a des moralistes qui diraient que c’est encouragé le vice pourtant on songe bien a installer des endroits pour boire sécuritaire pour les itinérants ça s’appelle des « wet shelters » et je crois que ça existe déjà… Je sais pas trop comment ils font la différence entre le delirium tremens et la psychose… Je sais pas pourquoi y’a beaucoup d’alcoolique qui sont idéalistes qui croient au grand soir à l’arrivée d’un monde meilleur, Ils sont irritables quand ils n’ont plus d’alcool et aussitôt qu’ils ont de quoi boire ils veulent changer le monde souvent à la manière anarchiste comme des révolutionnaires bourgeois. Moi j’y crois plus beaucoup à la révolution, je suis trop vieux quoi que en y pensant bien si je change pour le mieux je vais contribuer au changement du monde.  Y’a longtemps que j’ai pas fait mon autocritique un exercice que je faisais avec le praticien ressource maintenant à la retraite . Y’a plein de flashs qui passent par la tête, les khmers rouges, le retour à la terre, et parfois les produits du terroir. Je mêle tout, je pense au quota pour les fermes laitières, au fromage de lait crû et aux fonctionnaires barbus, longtemps la jeunesse a cru faire mieux que la génération précédente… Je crois que le terrain fertile pour la gauche politique est en ville, ça complote devant un verre dans les petits cafés, on repousse parfois les plus pauvres en dehors du centre là où ils peuvent trouver les services et les groupes communautaires dont ils ont besoin ça s’appelle la gentrification, moi je suis heureux on m’a donné les moyens d’habiter le Centre-Sud. Chez moi y’a une odeur de pâtisserie comme si pas loin on faisait de la tarte avec des petits fruits frais… Le bolchévisme c’est plus tellement à la mode et tout ce qui tiens du socialisme y’a que les prestataires de la sécurité du revenu qui croient à ça. Quand j’étais plus jeune j’ai participé une couple de fois à des manifestations à Ottawa. Je crois qu’au Québec c’est un état de sociale démocratie, on fait pas de morts pour des idées politiques. La folie du national-socialisme il faut s’en souvenir pour ne pas la reproduire mais ce qui m’étonne c’est qu’il y ait encore autant de dictature dans le monde. C’est rare que j’ai des écrits « politique » c’est loin de mon senti. J’arrive à la fin je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est encore pas mal chaud. Je vous écris d’un grand vide cet après-midi. Demain dans LaPresse+ c’est le cahier voyage, ça va peut-être me donner des idées… J’espère que le déménagement de mes lecteurs d’Aylmer à Gatineau va bien se passer. En attendant moi je rêve toujours de partir mais c’est pas vraiment le temps de se rendre en France avec toutes ces grèves dans les transports… Je me répète, je sais pas pourquoi je pense à la mort, peut-être parce-que mon assurance vie se renouvelle ces jours ci, ça va prendre un peu d’argent pour creuser le trou. J’ai bien aimé mon dernier voyage à Lille, je pense que cet automne je vais faire un compte rendu de ma participation au colloque sur l’empowerment… Parfois j’ai une petite idée de la détresse de ceux qui sont très malades… Ça m’irrite de les entendre parler à côté de la plaque mais j’écoute c’est ce dont ils ont le plus besoin, une oreille… Je vie beaucoup ça dans les réunions de travail, personne ose leurs dire que ce qu’ils disent c’est faux et c’est pas à moi de le faire. C’est toujours ma difficulté avec la différence. Ça questionne mon sens des valeurs, je dirais que c’est peut-être une question de culture. De là toute ma difficulté à dire que je suis autodidacte, ceux là se contentent de peu quelques références justement didactiques et ça y est on plonge tout de suite dans « l’art »… Je vais vous parler des arts ménagers de la cuisine, ce soir c’est foi de veau avec pomme de terre carotte et brocoli. Voilà pour l’art du souper,  je me laisse aller, j’arrive pas à vous écrire que c’est de l’art « crû », je suis cuit très très cuit, un autre dirais que je suis « faitte à l’os » on en a pas pour le bouillon. Tout ça se sont de mauvais jeux de mots… Je suis pas une grosse légume, pas un sou qui m’adore, pourtant je crève pas de faim… Hier avec l’ami je parlais de gratitude, de comment il faut dire merci. Ça pourrais être pire… Aujourd’hui je vais illustrer ça avec un meuble photographié au musée d’art nouveau à Barcelone c’est pour faire plaisir à un nouveau lecteur qui va se reconnaitre… Vous voyez ici toute mon incapacité à garder le fil d’un texte… Je m’égare dans les arcanes d’internet… Écrire sans vouloir faire d’histoire c’est impossible, mais je raconte souvent la même chose. C’est bête ce que j’écris, le jour comme la nuit, je sais bien que je devrais pas me dénigrer et garder un minimum d’estime de moi. Me reste que quelques mots à écrire avant de terminer. Mon illustration c’est une œuvre soit de Busquet soit de Homar où soit de Gaudi je me souviens plus… Je suis pas assez connaisseur. Toute mes excuses! Voilà! Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots pour souhaiter vous revoir à la prochaine!!!
Bernard

jeudi 2 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Le climatiseur s’est arrêté, mon compte de banque a pas encore été débité du paiement de mon assurance vie. C’est pas très grave mais ça m’énerve… Je vais rapidement y aller avec mon senti. C’est la nuit de jeudi à vendredi, je vous écris et après je vais regarder Des Racines et des Ailes que j’ai enregistré. Il est minuit trente et j’entends des enfants dehors je sais pas ce qu’ils font là. Je reviens sur ma sortie avec l’amie c’était très bien. Le marché Jean-Talon c’est winner! Tous ces fruits et légumes ces fleurs et la couleur c’est magnifique. J’aime bien aussi les lectures attentives que fait ma lectrice secrétaire retraitée du syndicat des enseignants du CÉGEP de l’Outaouais. Vous voyez mes écrits sont tout sauf linéaire, vendredi la semaine est terminée, y’en a toujours qui bambochent  dans les débits de boisson, ils vont faire du présentéisme en se présentant à la job sans être très productif, ils vont essayer de dormir dans les toilettes… Je connais ça je l’ai fait dans un autre temps. Je suis pas fier de ça… Je les vois toujours au bar à essayer d’endormir à grandes rasades d’alcool ce qui se passe dans leurs têtes, parfois ils penchent la tête sur le bar mais on les laisse pas faire, tu bois debout ou pas du tout. Je suis heureux de pas être là cette nuit. Y’a toute la difficulté à nommer l’émotion comment l’angoisse peut parfois faire très mal sans parler de mon délire paranoïaque. Je sens que je me répète, y’a pas de vol direct Montréal-Beyrouth, une correspondance à Londres à l’aéroport Heathrow on doit attendre six heures, souvenir de ce magnifique et immense aéroport lors d’un voyage à Londres, le métro s’y rend c’est excellent , l’amie m’a montré ses photos du Liban, c’est un peu sa vie d’avant.  J’ai la chanson « Long cool women in a black dress » https://www.youtube.com/watch?v=lP94PlEtsEQ  dans la tête. Que du bonheur le café avec l’amie j’y reviens ça arrive pas souvent… Je lui ai parlé du plaisir que je prends à attendre dans les aéroports à attendre qu’on annonce le vol, l’enregistrement des bagages, le passage aux douanes. Je suis nerveux quand je fais tout ça mais d’une bonne nervosité, je préfère attendre à l’aéroport qu’à l’urgence de l’hôpital… Je vais essayer de me préparer un départ pour le printemps prochain en attendant je vais rêver en regardant les émissions voyage à la télé… J’aurai donné un peu de sommeil en échange de « l’œuvre » on a rien pour rien. Quelques mots encore pour vous emmener dans ce que j’appelle la chute, la finale pour ce soir, cette nuit, le climatiseur a démarré et je me sens bien au frais. Sincèrement je cherche comment terminer, je pense aux cahiers je devrai m’y remettre. Voilà j’ai presque terminé je me suis pas laissé emporter… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt Arrivederci!!! Ciao!!! Bye!!!
Bernard