jeudi 26 juillet 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’amorce la rédaction toujours au milieu de la nuit, comme souvent j’ai de la difficulté à démarrer. J’attends que l’amie responsable des communications me contacte pour savoir où on va luncher demain. J’ai bien dormis cette nuit… Je cherche des souvenirs à vous raconter… J’espère que les lecteurs lectrices de Cantley et de Gatineau ont pas été inondés hier… Les thèmes de cet été canicule et inondations… Je pense à ce commis d’épicerie qui se dit victime d’intimidation par un « caïd », c’est à son travail, il a de la difficulté et peur de se faire agresser… Je crois que c’est de la paranoïa de la maladie mentale, il dis avoir contacté des gens, sous entendue la pègre au cas où il lui arriverait quelque chose. Je crois qu’il se sent tellement rien c’est une façon de se donner de l’importance. Schizophrénie? Probablement, sans dire qu’il est toujours de retour à l’institut au prise avec la psychose. Je connais ça, ça m’est arrivé, la peur, l’angoisse, la paranoïa parfois je vie ça… Quand je vous écris la nuit, le temps passe rapidement. J’ai le Clair de Lune de Debussy dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=ruf5I4eQHY8  c’est beau… Me suis fait un sandwich aux tomates, toasté. La paranoïa, je sais pas comment les psychiatres appellent ça ce sentiment qu’on complote contre soi. Selon moi dans la peur y’a toujours quelque chose de vrai… À une époque où je rencontrais le psychiatre à toute les semaines, je me disait qu’il savait que j’allais être vivant la semaine suivante sinon il m’aurais pas donné de rendez-vous. J’étais malheureux mais si malheureux quand je prenais le bus sur le boulevard Rosemont, je croyais que tout le monde savait que je me rendais à l’hôpital. Le bus étais remplis d’étudiant, je crois que j’étais déjà stigmatisé. Y’a longtemps déjà de ça, maintenant les gens m’offrent leurs place dans l’autobus… Ouais! C’était le grand vide, je me débattais quand même dans cette descente, le désespoir me poursuivais, je vivais mal mais je vivais maintenant ça va mieux je me suis inventé un métier d’écrivain. Je dis jamais que je suis autodidacte je crois que c’est pas assez exigeant et j’ai suivis quelque cours. L’écriture, cette chère écriture j’y ai mis tant d’espoir, je risque d’être déçu… Je continue contre vents et marée… Je veux pas me défaire, débâtir mon senti même si mon écriture c’est de la folie. Le climatiseur fonctionne toujours, il s’est pas arrêté cette nuit. J’ai ouvert la porte pour voir le temps qu’il fait c’est encore humide… Tout à coup j’ai plus rien à dire, je pense à quelques crapules qui travaillent en santé mentale. Ils sont supposés nous accompagner pas nous dénigrer. Ils aimeraient beaucoup que je crashe… Pas aujourd’hui, je remets plus ma vie dans les mains des employés d’un hôpital. Le dispositif de santé mentale est là, reste plus qu’à s’en servir décemment. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 25 juillet 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le temps est lourd, suis allé faire quelques achats au supermarché. Y’a deux policiers qui ont arrêté un gars sur la rue Dorion. J’ai sommeil pourtant ce n’est que l’après-midi. Il pleut et je crois qu’il vas y avoir un orage, le climatiseur fait du bon travail. Je voulais pas vous le dire mais j’ai donné une entrevue au Journal de Montréal, ça s’est bien passé. Mercredi, la semaine achève y’en a plusieurs qui sont en vacances. Ce matin j’ai lu le recueil Spirou, c’est intéressant, c’est pas que pour les enfants, je voulais aller en Chine mais l’agence de voyage à rabais est sous tutelle. Je fais réchauffer des pommes de terre, des carottes et du brocoli que je vais manger avec un bifteck au poivre intérieur de ronde. J’ai eu quelques petits problèmes avec le clavier mais j’ai réussis à les régler. Je me sens bien aujourd’hui, la pluie c’est un peu désolant pour les gens qui sont en vacances mais c’est quand même mieux que ce qui se passe en Grèce… On a une pensée pour eux. Quand j’ai des petits pépins j’arrive à me calmer avec une prière, ça fait la « job ». On a fait une séance photo avec une jolie photographe qui avait pas l’air née de la dernière pluie. Je vous fait une confidence, je prie à genoux, pas longtemps mais quand-même… Je vais essayer de terminer avant les actualités de dix-sept heure. Les légumes sont prêt je vais faire cuire mon bifteck. Bon! J’ai souper, c’était bon, beaucoup de légumes je crois que c’est santé, la télé diffuse… et moi je suis confus… Le journaliste se faisait pas d’illusion sur la lecture de ses entrevues, ça prend quelque chose d’accrocheur. Bientôt on va me dédommager pour le cabaret littéraire et théâtral. Souvenir des randonnées au Mont-Tremblant sur le site Pimbina à Saint-Donat, ça faisait des pique-nique agréable avec la douce, c’était les bons côtés de cette relation, la dernière fois que j’y suis allé on a faillis frapper un chevreuil. Je sais pas si l’orage s’en viens ici mais au nord le ciel est noir. Je prends mon temps pour vous écrire mon senti à la vue de ce ciel affolant. Ça passe au-dessus, il tonne mais ça se dégage… Parfois à l’intersection y’a des accidents, bon la pluie a repris. J’ai bien fait de sortir cet après-midi. Les agriculteurs vont être content…la pluie… Vous me direz, « il a pas grand-chose à écrire » c’est possible mais mon écriture je la traque dans mon senti et pour le moment il se cache au plus profond de mon âme. Lentement j’y arrive, les mots et les phrases font des sauts. J’ai parlé du regretté Maurice G. Dantec j’aimais bien sa prospective fiction pas toujours simple à comprendre mais ça faisait partie du plaisir. Quelques mots encore pour terminer si vous vous êtes rendu ici vous avez surement un peu aimé. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

mardi 24 juillet 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis de retour, hier j’étais trop vidé par la chaleur… J’ai eu des nouvelles à propos du dédommagement, ça devrais se faire bientôt. Ce matin je reçois un journaliste… Le climatiseur est arrêté, j’ai dormis, je pense à mon histoire que je vais raconter. La matriarche est revenue elle m’a téléphoné, je crois qu’elle était fatigué ça paraissait dans sa voix. Je travaille à une façon de donner des cours sur le rétablissement… C’est intéressant. C’est la nuit de mardi à mercredi quand je suis occupé je pense moins voyage, présentement y’a un ami qui fait de la marche dans les Alpes, le chanceux, c’est magnifique. Je reviens avec mon senti, je veux pas vous fatiguer mais c’est le fond de mes écritures, j’entends des gens gueuler dehors, lentement je sens l’humidité, j’allais écrire l’humilité, s’installé, le climatiseur devrais démarrer. Je l’ai démarré… Les choses sont revenues dans l’ordre avec Facebook, je vous entends dire arrive! Accouche! Viens en au fait! Comme introduction on a déjà vu mieux, cette nuit j’ai pas mal et je veux pas mettre le feu. Je sais pas si je vous ai dit que j’ai enregistré ma passe d’autobus, si je l’égare j’aurai pas tout perdu, j’aurai juste à acheter une nouvelle carte et signaler une perte à la Société des Transports de Montréal. Jusqu’à maintenant je vous ai rien écris de très sensible, je suis loin du dire de mon senti… Je vais essayer de bien faire aujourd’hui, d’expliquer un peu la schizophrénie et de dire que le rétablissement est possible… Je pense à ce gars décédé aujourd’hui qui croyais qu’on lui devait un château la maladie, sa conscience de la maladie le rendait si important, il s’est tué… Plusieurs comme ça qui sont passé comme des éclairs ont pas survécu incapable d’arriver au rétablissement. Je baille, pourtant je suis bien réveillé, hier l’ami à sortis une liasse de billets de vingt dollars, il m’a dit qu’il avait besoin de ça dans ses poches pour être bien!... Soudain y’a une odeur de bouillon de poulet, qui mange ça la nuit? Cette nuit comme souvent je cherche les mots, l’insomnie ne me fait plus peur, je suis seul dans mon espace et je dérange personne. Souvenir de cette peur de cette paranoïa quand j’ai loué mon premier studio j’ai été incapable de l’habiter, j’ai été incapable de respecter le bail et j’ai payé pour… Cette nuit ça reviens souvent cette incapacité, la folie avait commencé à m’habiter. Je cherche où se loge mon senti cette nuit, je pense à ce statut d’invalide que j’ai, j’essais de pas le laisser m’envahir de continuer à être actif… Ça fait déjà dix ans que le groupe d’entraide existe, y’a beaucoup de monde qui sait comment on fonctionne, y’en a qui nous font des reproches pourtant avec ça je me rétablis. Si j’échoue c’est pas faute d’avoir essayer. Voilà je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

lundi 23 juillet 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ça semble rentré dans l’ordre avec Facebook mes lectrices et lecteurs peuvent me lire. Cette nuit je me cherche un propos, un dire de mon senti. J’ai dormis quatre heures… Cet après-midi, je crois que je vous l’ai dit précédemment, je participe à une recherche santé mentale… Aujourd’hui je vous illustre ça avec une sculpture qu’on peut voir à Val-David c’est une œuvre de deux mille cinq par Claude Desrosiers qui s’intitule la mère du nord. Tout de suite je retourne à mon senti, je prends mon café, le climatiseur travaille, je crois qu’il fait très chaud dehors. J’écoute j’essais de vous écrire ce qui est de l’ordre de mon senti, j’ai réaffiché mon dernier blog, je crois que vous l’avez lu, je m’en viens avec celui-ci disons que mon écriture elle est à aire ouverte, tout y passe… J’ai réaffiché le premier post, il est disparus on le retrouve que dans les alertes chez moi. J’espère que celui-ci va apparaitre, la machine parfois ne répond pas… Parfois j’écris dans la douleur c’est pas meilleur, je sais pas si à votre tour vous avez du senti… Parfois j’ai peur de toute ces machines à laquelle on est branché. Le doux ronronnement du climatiseur est apaisant. J’ai une pensée pour la famille dans l’Outaouais, elle déménage en fait ils font plus que déménager ils vident la maison, ils doivent vivre toute sortes d’émotions… Moi je ne déménage plus je l’ai trop fait dans une partie de ma vie maintenant après plus de vingt ans je suis installé. Je suis un peu nostalgique de l’époque où mon neveu venait me visiter mais je comprends maintenant il a une blonde et un enfant, les vieux mon’Onk radoteux… Je sais pas comment dire, ça aussi c’est mon senti je vous le dis pas souvent mais parfois je m’ennuie pas comme à l’époque où j’étais très malade c’était pas de l’ennui mais de la torture, de la peur, de l’angoisse de la paranoïa… J’aime ça vous écrire, j’espère que vous aimez me lire. C’est pas nécessaire qu’à tout coup je m’arrache le cœur mais j’aime bien parfois mettre mes tripes sur la table, m’arracher douloureusement la peine rajouter de la souffrance à la souffrance pour ne plus sentir qu’un malaise sourd qui me garde… Là c’est les larmes qui remontent, je regarde ce que je vous écris, je suis ému… Je sais vous avez pas le temps pour les émotions, la peine, les larmes c’est souvent perçu comme quelque chose de négatif… Je viens de me booker autre chose pour la semaine prochaine. Je reste pas longtemps arrêté c’est mieux comme ça. Souvent je me perçois comme une vieille épave au milieu des récifs de corail qui s’accrochent à son étrave. Ce sont les mots qui me gardent et que je regarde, parfois j’y vois une prose à la poésie douteuse. Voilà pour moi cette nuit, blanche mais fertile. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai un paiement à faire à une agence de recouvrement, il est d’un peu plus de douze dollars. Je l’ai fait par internet mais j’ai peur qu’il ne passe pas et bousille mon crédit… Je sais pas si ils calculent la fin de semaine comme des jours ouvrables. J’ai téléphoné ça en est pas. Encore une fois je vous parle de mon senti intime, de ma situation financière. J’arrive pas à faire une phrase qui a du sens, je prépare mon souper pomme de terre, brocoli et harengs. J’ai un peu de travail demain pour une recherche en santé mentale, voilà il est un peu tôt mais j’ai mangé, c’était bon. J’aimerais avoir l’urgence de vivre, je deviens vieux… Pense encore à un voyage, encore une fois je devrai partir seul et discuter avec mon ombre, mettre ma parole dans un cahier… LinkedIn m’envoi des offres d’emploi mais j’en cherche pas je suis pas assez qualifié.  Tout ce que je connais c’est un manche de moppe où de balai… Cet après-midi j’ai une, encore une fois, urgence d’écrire, les gars comme moi quand ça parle de ça c’est souvent l’ambulance et l’hôpital mais y’a rien qui presse de ce côté-là. Le climatiseur est toujours en marche je vous en aurai parlé souvent ces derniers temps. J’aimerais évoquer plus que de décrire, vous faire sentir mon malaise… Y’a des percées de soleil dans les nuages. Je sais pas si parler de mon rétablissement ça va me mener à la rechute, je crois pas j’ai de la gratitude. J’aime bien être à jeun, l’ami collègue m’a dit avec raison qu’on gaspille pas vingt-cinq ans de sobriété sur un coup de tête. Vous aussi quand vous me lisez vous m’aider bien que je trouve pas toujours les mots pour vous décrire mon senti. Je me cherche pas d’excuse pour retourner dans ce monde sordide, où je m’écraserais dans la mort. La psychose aussi c’est pas agréable, j’ai atteint une sorte d’équilibre, je veux la garder pas me détruire. J’essais d’être vrai, au contraire de ce gars aujourd’hui décédé qui me disait de mettre un masque, c’était là de la vrai folie, c’est pas toujours facile d’être authentique mais c’est mieux comme ça… Écrire! Sans artifice et dire son état son senti, présentement j’ai pas mal à l’âme. J’essais, tout est une tentative, parfois j’y arrive pas, d’exprimer mon désir de rétablissement. J’ai un voisin qui se rétablis, je crois qu’il veut sortir du monde de la psychiatrie, c’est difficile encore plus pour lui qui a eu des problèmes avec la justice, on arrête pas comme on veut, moi je me sens pas, je me sent plus prisonnier. Le rétablissement pour moi c’est ça ne pas avoir à passer devant un juge, ça m’est jamais arrivé, j’espère que ça va rester comme ça. Mes tickets sont payés, je suis pas un criminel. Voilà! Ce que j’avais à vous raconter. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 22 juillet 2018

Au présent



Bonsoir! Bonjour! Quand ça dors pas ça dors pas, insomnie, aussi bien me lever et vous écrire… Je pense à la bibliothèque de l’école secondaire polyvalente où j’ai passé beaucoup de temps à lire la série signe de piste. Y’a aussi la matriarche et les deux « oiseaux » qui seront de retour aujourd’hui. Me suis préparé un café, suis bien réveillé, le climatiseur s’était arrêté il a redémarré, voilà où j’en suis, des histoires domestiques… Nuit de dimanche à lundi, beaucoup d’activités cette semaine… Les neveux et les nièces sont de retour de vacance, je devrais dire les nièces et leurs familles, le neveu est dans un petit chalet du Maine avec sa famille, ils ont surement beaucoup de bon temps et arrivent à décrocher du quotidien. Je suis jaloux, j’arriverai bien à partir dans l’année qui viens… Je reviens sur mon rôle de Fabiola un transgenre dans la pièce Je veux, de l’amour. C’est des bons souvenirs récents après avoir joué ça les gens me sont apparus sympathique. Cette nuit je vous écris parce que ça me procure une sensation de bien-être et laisser faire vos farces plates. First! Je suis retraité! La ville est tranquille, les montréalais sont partis, y’a cinquante ans et un peu plus on allait en vacance à Terrebonne, maintenant c’est devenus une banlieue cossue de la couronne nord. Y’a plus longtemps encore on passait ses vacances le long de la rivière des Prairies à Montréal-Nord, souvenir des émissions radio Balcon-ville diffusée en direct d’un balcon de Montréal, les gens passaient leurs vacances assis sur le balcon à regarder passé les autos , c’était l’arrivée des stations de radio et de télé populaire… Dans mon adolescence, on organisaient ce qu’ils appelaient des bavarois, c’était pour financer une cause où une autre, on y vendait beaucoup de bière et la musique était celle d’un disc-jockey avec des platines, souvent on se retrouvait là même si on avait pas l’âge, l’idée c’était de payer pour entrer et se procurer assez de ticket pour échanger contre un grand verre de bière, étonnez-vous pas si je vous dis qu’on cherchait l’ivresse… Hier je faisais le compte des bars, brasseries, hôtels  disparus y’en a beaucoup, je pense â l’hôtel des Mille-Îles, à l’hôtel Central, au Sommet à la brasserie des Seigneurs, et plus à Montréal au Hasard au Passeport  , la Cervoise et plusieurs autre dont je me souviens pas ce sont tous des endroits en bon alcoolique que j’ai fréquenté, je ne suis plus de mode, du moins de celle-là, la mienne est maintenant spirituelle. Ce fut une longue dérive, on disait avec raison que j’étais un drifter mais tant que j’ai fréquenté les mêmes personnes j’ai bu. Je croyais pas vous revenir avec ça cette nuit. Semble que je vais terminer comme ça, les habitudes d’un alcoolique, j’écris pas vieux parce que je l’étais pas, c’est finis tout ça, merci d’avoir lu jusque-là, j’essaye de terminer un peu trop vite. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!


Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai sommeil pourtant j’ai dormis cette nuit. Je rêve encore de voyage, je me vois à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau en avançant comme ça, il deviens plus difficile de rédiger du nouveau… Y’a une odeur de tabac de cigarette, je sais que ça pue je ne fume plus. Demain c’est lundi, beaucoup de gens sont en vacance. Je pense à ce gars qui avait décidé d’aménager la cour de l’appartement où il vivait, il y avait trouvé un vieux réservoir d’huile, tout rouillé, y’a longtemps déjà on y avait fait du remplissage avec un peu n’importe quoi. Je crois qu’il est déménagé sur la rive-sud pas longtemps après parce qu’il disait qu’Hochelaga-Maisonneuve c’était pas un bon environnement pour ses enfants pourtant aujourd’hui il est séparé et se débat toujours avec son alcoolisme… Mon ordi a planté mais j’ai réussis à récupérer les données, je l’ai redémarrer. Je trouve pas je trouve plus, si l’ami me lis qu’il me téléphone, le temps a passé personne ne va le reconnaitre… C’est pas fort comme écriture, je suis à me convaincre d’arrêter tout ça pourtant je me souviens plus pourquoi j’avais commencé. Si la super-maman me lis, je lui signale qu’elle va recevoir un recueil Spirou bientôt. Je le lis et tout de suite après je le poste au petit gars. Cette semaine je suis pas mal occupé, une recherche sur l’expression des émotions si j’ai bien compris et deux entrevues sur mon vécu. Je veux comme toujours juste essayer d’aider et d’expliquer le stigma comment je vie avec la schizophrénie, que je suis pas un schizophrène mais que je souffre de cette maladie et que je réussis à faire des choses positives.  Je sais que la plupart de ceux qui souffrent d’une maladie mentale se cachent, ils gardent tout ça pour eux. Pourtant juste de faire savoir qu’un rétablissement est possible qu’un pauvre gars comme moi se rétablis ça devrais donner de l’espoir. Ça va bientôt faire vingt-cinq ans que je me rétablis, pas de présence, de consultation en psychiatrie à l’urgence de l’hôpital, que deux ou trois rendez-vous avec le médecin de famille et pas pour des questions de santé mentale. Parfois je doute que raconter tout ça aide, mais souvent quand on m’entend on me dis souvent de la raconter mon histoire. J’ai quand même peur de me briser, d’y retourner je donnerais pas cher de ma peau. Mes souvenirs m’aident à me rétablir, la maladie a tant fait de ravage, comme à l’habitude ce que j’ai fait je le met sur le compte de mon caractère pas de la maladie ni de la société, maintenant je met mes valeurs et mes principes à la bonne place. J’espère que ce texte vous dérange pas trop, parfois j’ai besoin d’y revenir à ça, mon rétablissement, comment c’est important autant pour moi que pour mes proches. Ce soir je ferai une prière, il n’y en a pas de petite. Je vous remercie de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard