mardi 24 juillet 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis de retour, hier j’étais trop vidé par la chaleur… J’ai eu des nouvelles à propos du dédommagement, ça devrais se faire bientôt. Ce matin je reçois un journaliste… Le climatiseur est arrêté, j’ai dormis, je pense à mon histoire que je vais raconter. La matriarche est revenue elle m’a téléphoné, je crois qu’elle était fatigué ça paraissait dans sa voix. Je travaille à une façon de donner des cours sur le rétablissement… C’est intéressant. C’est la nuit de mardi à mercredi quand je suis occupé je pense moins voyage, présentement y’a un ami qui fait de la marche dans les Alpes, le chanceux, c’est magnifique. Je reviens avec mon senti, je veux pas vous fatiguer mais c’est le fond de mes écritures, j’entends des gens gueuler dehors, lentement je sens l’humidité, j’allais écrire l’humilité, s’installé, le climatiseur devrais démarrer. Je l’ai démarré… Les choses sont revenues dans l’ordre avec Facebook, je vous entends dire arrive! Accouche! Viens en au fait! Comme introduction on a déjà vu mieux, cette nuit j’ai pas mal et je veux pas mettre le feu. Je sais pas si je vous ai dit que j’ai enregistré ma passe d’autobus, si je l’égare j’aurai pas tout perdu, j’aurai juste à acheter une nouvelle carte et signaler une perte à la Société des Transports de Montréal. Jusqu’à maintenant je vous ai rien écris de très sensible, je suis loin du dire de mon senti… Je vais essayer de bien faire aujourd’hui, d’expliquer un peu la schizophrénie et de dire que le rétablissement est possible… Je pense à ce gars décédé aujourd’hui qui croyais qu’on lui devait un château la maladie, sa conscience de la maladie le rendait si important, il s’est tué… Plusieurs comme ça qui sont passé comme des éclairs ont pas survécu incapable d’arriver au rétablissement. Je baille, pourtant je suis bien réveillé, hier l’ami à sortis une liasse de billets de vingt dollars, il m’a dit qu’il avait besoin de ça dans ses poches pour être bien!... Soudain y’a une odeur de bouillon de poulet, qui mange ça la nuit? Cette nuit comme souvent je cherche les mots, l’insomnie ne me fait plus peur, je suis seul dans mon espace et je dérange personne. Souvenir de cette peur de cette paranoïa quand j’ai loué mon premier studio j’ai été incapable de l’habiter, j’ai été incapable de respecter le bail et j’ai payé pour… Cette nuit ça reviens souvent cette incapacité, la folie avait commencé à m’habiter. Je cherche où se loge mon senti cette nuit, je pense à ce statut d’invalide que j’ai, j’essais de pas le laisser m’envahir de continuer à être actif… Ça fait déjà dix ans que le groupe d’entraide existe, y’a beaucoup de monde qui sait comment on fonctionne, y’en a qui nous font des reproches pourtant avec ça je me rétablis. Si j’échoue c’est pas faute d’avoir essayer. Voilà je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

lundi 23 juillet 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ça semble rentré dans l’ordre avec Facebook mes lectrices et lecteurs peuvent me lire. Cette nuit je me cherche un propos, un dire de mon senti. J’ai dormis quatre heures… Cet après-midi, je crois que je vous l’ai dit précédemment, je participe à une recherche santé mentale… Aujourd’hui je vous illustre ça avec une sculpture qu’on peut voir à Val-David c’est une œuvre de deux mille cinq par Claude Desrosiers qui s’intitule la mère du nord. Tout de suite je retourne à mon senti, je prends mon café, le climatiseur travaille, je crois qu’il fait très chaud dehors. J’écoute j’essais de vous écrire ce qui est de l’ordre de mon senti, j’ai réaffiché mon dernier blog, je crois que vous l’avez lu, je m’en viens avec celui-ci disons que mon écriture elle est à aire ouverte, tout y passe… J’ai réaffiché le premier post, il est disparus on le retrouve que dans les alertes chez moi. J’espère que celui-ci va apparaitre, la machine parfois ne répond pas… Parfois j’écris dans la douleur c’est pas meilleur, je sais pas si à votre tour vous avez du senti… Parfois j’ai peur de toute ces machines à laquelle on est branché. Le doux ronronnement du climatiseur est apaisant. J’ai une pensée pour la famille dans l’Outaouais, elle déménage en fait ils font plus que déménager ils vident la maison, ils doivent vivre toute sortes d’émotions… Moi je ne déménage plus je l’ai trop fait dans une partie de ma vie maintenant après plus de vingt ans je suis installé. Je suis un peu nostalgique de l’époque où mon neveu venait me visiter mais je comprends maintenant il a une blonde et un enfant, les vieux mon’Onk radoteux… Je sais pas comment dire, ça aussi c’est mon senti je vous le dis pas souvent mais parfois je m’ennuie pas comme à l’époque où j’étais très malade c’était pas de l’ennui mais de la torture, de la peur, de l’angoisse de la paranoïa… J’aime ça vous écrire, j’espère que vous aimez me lire. C’est pas nécessaire qu’à tout coup je m’arrache le cœur mais j’aime bien parfois mettre mes tripes sur la table, m’arracher douloureusement la peine rajouter de la souffrance à la souffrance pour ne plus sentir qu’un malaise sourd qui me garde… Là c’est les larmes qui remontent, je regarde ce que je vous écris, je suis ému… Je sais vous avez pas le temps pour les émotions, la peine, les larmes c’est souvent perçu comme quelque chose de négatif… Je viens de me booker autre chose pour la semaine prochaine. Je reste pas longtemps arrêté c’est mieux comme ça. Souvent je me perçois comme une vieille épave au milieu des récifs de corail qui s’accrochent à son étrave. Ce sont les mots qui me gardent et que je regarde, parfois j’y vois une prose à la poésie douteuse. Voilà pour moi cette nuit, blanche mais fertile. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai un paiement à faire à une agence de recouvrement, il est d’un peu plus de douze dollars. Je l’ai fait par internet mais j’ai peur qu’il ne passe pas et bousille mon crédit… Je sais pas si ils calculent la fin de semaine comme des jours ouvrables. J’ai téléphoné ça en est pas. Encore une fois je vous parle de mon senti intime, de ma situation financière. J’arrive pas à faire une phrase qui a du sens, je prépare mon souper pomme de terre, brocoli et harengs. J’ai un peu de travail demain pour une recherche en santé mentale, voilà il est un peu tôt mais j’ai mangé, c’était bon. J’aimerais avoir l’urgence de vivre, je deviens vieux… Pense encore à un voyage, encore une fois je devrai partir seul et discuter avec mon ombre, mettre ma parole dans un cahier… LinkedIn m’envoi des offres d’emploi mais j’en cherche pas je suis pas assez qualifié.  Tout ce que je connais c’est un manche de moppe où de balai… Cet après-midi j’ai une, encore une fois, urgence d’écrire, les gars comme moi quand ça parle de ça c’est souvent l’ambulance et l’hôpital mais y’a rien qui presse de ce côté-là. Le climatiseur est toujours en marche je vous en aurai parlé souvent ces derniers temps. J’aimerais évoquer plus que de décrire, vous faire sentir mon malaise… Y’a des percées de soleil dans les nuages. Je sais pas si parler de mon rétablissement ça va me mener à la rechute, je crois pas j’ai de la gratitude. J’aime bien être à jeun, l’ami collègue m’a dit avec raison qu’on gaspille pas vingt-cinq ans de sobriété sur un coup de tête. Vous aussi quand vous me lisez vous m’aider bien que je trouve pas toujours les mots pour vous décrire mon senti. Je me cherche pas d’excuse pour retourner dans ce monde sordide, où je m’écraserais dans la mort. La psychose aussi c’est pas agréable, j’ai atteint une sorte d’équilibre, je veux la garder pas me détruire. J’essais d’être vrai, au contraire de ce gars aujourd’hui décédé qui me disait de mettre un masque, c’était là de la vrai folie, c’est pas toujours facile d’être authentique mais c’est mieux comme ça… Écrire! Sans artifice et dire son état son senti, présentement j’ai pas mal à l’âme. J’essais, tout est une tentative, parfois j’y arrive pas, d’exprimer mon désir de rétablissement. J’ai un voisin qui se rétablis, je crois qu’il veut sortir du monde de la psychiatrie, c’est difficile encore plus pour lui qui a eu des problèmes avec la justice, on arrête pas comme on veut, moi je me sens pas, je me sent plus prisonnier. Le rétablissement pour moi c’est ça ne pas avoir à passer devant un juge, ça m’est jamais arrivé, j’espère que ça va rester comme ça. Mes tickets sont payés, je suis pas un criminel. Voilà! Ce que j’avais à vous raconter. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 22 juillet 2018

Au présent



Bonsoir! Bonjour! Quand ça dors pas ça dors pas, insomnie, aussi bien me lever et vous écrire… Je pense à la bibliothèque de l’école secondaire polyvalente où j’ai passé beaucoup de temps à lire la série signe de piste. Y’a aussi la matriarche et les deux « oiseaux » qui seront de retour aujourd’hui. Me suis préparé un café, suis bien réveillé, le climatiseur s’était arrêté il a redémarré, voilà où j’en suis, des histoires domestiques… Nuit de dimanche à lundi, beaucoup d’activités cette semaine… Les neveux et les nièces sont de retour de vacance, je devrais dire les nièces et leurs familles, le neveu est dans un petit chalet du Maine avec sa famille, ils ont surement beaucoup de bon temps et arrivent à décrocher du quotidien. Je suis jaloux, j’arriverai bien à partir dans l’année qui viens… Je reviens sur mon rôle de Fabiola un transgenre dans la pièce Je veux, de l’amour. C’est des bons souvenirs récents après avoir joué ça les gens me sont apparus sympathique. Cette nuit je vous écris parce que ça me procure une sensation de bien-être et laisser faire vos farces plates. First! Je suis retraité! La ville est tranquille, les montréalais sont partis, y’a cinquante ans et un peu plus on allait en vacance à Terrebonne, maintenant c’est devenus une banlieue cossue de la couronne nord. Y’a plus longtemps encore on passait ses vacances le long de la rivière des Prairies à Montréal-Nord, souvenir des émissions radio Balcon-ville diffusée en direct d’un balcon de Montréal, les gens passaient leurs vacances assis sur le balcon à regarder passé les autos , c’était l’arrivée des stations de radio et de télé populaire… Dans mon adolescence, on organisaient ce qu’ils appelaient des bavarois, c’était pour financer une cause où une autre, on y vendait beaucoup de bière et la musique était celle d’un disc-jockey avec des platines, souvent on se retrouvait là même si on avait pas l’âge, l’idée c’était de payer pour entrer et se procurer assez de ticket pour échanger contre un grand verre de bière, étonnez-vous pas si je vous dis qu’on cherchait l’ivresse… Hier je faisais le compte des bars, brasseries, hôtels  disparus y’en a beaucoup, je pense â l’hôtel des Mille-Îles, à l’hôtel Central, au Sommet à la brasserie des Seigneurs, et plus à Montréal au Hasard au Passeport  , la Cervoise et plusieurs autre dont je me souviens pas ce sont tous des endroits en bon alcoolique que j’ai fréquenté, je ne suis plus de mode, du moins de celle-là, la mienne est maintenant spirituelle. Ce fut une longue dérive, on disait avec raison que j’étais un drifter mais tant que j’ai fréquenté les mêmes personnes j’ai bu. Je croyais pas vous revenir avec ça cette nuit. Semble que je vais terminer comme ça, les habitudes d’un alcoolique, j’écris pas vieux parce que je l’étais pas, c’est finis tout ça, merci d’avoir lu jusque-là, j’essaye de terminer un peu trop vite. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!


Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai sommeil pourtant j’ai dormis cette nuit. Je rêve encore de voyage, je me vois à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau en avançant comme ça, il deviens plus difficile de rédiger du nouveau… Y’a une odeur de tabac de cigarette, je sais que ça pue je ne fume plus. Demain c’est lundi, beaucoup de gens sont en vacance. Je pense à ce gars qui avait décidé d’aménager la cour de l’appartement où il vivait, il y avait trouvé un vieux réservoir d’huile, tout rouillé, y’a longtemps déjà on y avait fait du remplissage avec un peu n’importe quoi. Je crois qu’il est déménagé sur la rive-sud pas longtemps après parce qu’il disait qu’Hochelaga-Maisonneuve c’était pas un bon environnement pour ses enfants pourtant aujourd’hui il est séparé et se débat toujours avec son alcoolisme… Mon ordi a planté mais j’ai réussis à récupérer les données, je l’ai redémarrer. Je trouve pas je trouve plus, si l’ami me lis qu’il me téléphone, le temps a passé personne ne va le reconnaitre… C’est pas fort comme écriture, je suis à me convaincre d’arrêter tout ça pourtant je me souviens plus pourquoi j’avais commencé. Si la super-maman me lis, je lui signale qu’elle va recevoir un recueil Spirou bientôt. Je le lis et tout de suite après je le poste au petit gars. Cette semaine je suis pas mal occupé, une recherche sur l’expression des émotions si j’ai bien compris et deux entrevues sur mon vécu. Je veux comme toujours juste essayer d’aider et d’expliquer le stigma comment je vie avec la schizophrénie, que je suis pas un schizophrène mais que je souffre de cette maladie et que je réussis à faire des choses positives.  Je sais que la plupart de ceux qui souffrent d’une maladie mentale se cachent, ils gardent tout ça pour eux. Pourtant juste de faire savoir qu’un rétablissement est possible qu’un pauvre gars comme moi se rétablis ça devrais donner de l’espoir. Ça va bientôt faire vingt-cinq ans que je me rétablis, pas de présence, de consultation en psychiatrie à l’urgence de l’hôpital, que deux ou trois rendez-vous avec le médecin de famille et pas pour des questions de santé mentale. Parfois je doute que raconter tout ça aide, mais souvent quand on m’entend on me dis souvent de la raconter mon histoire. J’ai quand même peur de me briser, d’y retourner je donnerais pas cher de ma peau. Mes souvenirs m’aident à me rétablir, la maladie a tant fait de ravage, comme à l’habitude ce que j’ai fait je le met sur le compte de mon caractère pas de la maladie ni de la société, maintenant je met mes valeurs et mes principes à la bonne place. J’espère que ce texte vous dérange pas trop, parfois j’ai besoin d’y revenir à ça, mon rétablissement, comment c’est important autant pour moi que pour mes proches. Ce soir je ferai une prière, il n’y en a pas de petite. Je vous remercie de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’y vais du fond de mes pensées du bord de mon senti. Je pense à nos grands poètes québécois, à nos merveilleux chansonniers. Je sais la poésie n’est pas que rimes et rythme, j’essairai pas de vous dire ce qu’elle est. Je recule c’est trop complexe… Dehors dans cette douce nuit d’été les voisins discutent… Ouais! J’ai dormis, ai laissé là la rédaction pour plutôt sommeiller. Je m’y remet ce dimanche matin, le temps est gris, ai démarré le climatiseur. Je me dénigre pas ce matin, la voisine a de la visite, hier ai regardé une partie du match de football… Je vais me préparer un café. Ai reçu des photos de mes lecteurs de Deux-Montagnes dans un lieu de villégiature en Espagne. L’an passé j’y étais en Espagne, je crois que c’est au mois d’août… Je vais essayer de vous écrire mon senti, de vous parler de mes émotions, je pense au « Des mots pour le dire » de Marie Cardinal, la difficulté elle est toujours là nommer l’émotion, le senti. Je sais pas pourquoi je m’entête à vous écrire surtout que ce sont des choses toutes personnelles. J’entends des motos qui passent dehors, je mange de petits croissants… Il est presque onze heure, j’ai toujours la tête dérangée, j’essais de pas trop m’agiter… Je pense à ce bar du nom de Saint-François-Xavier que je fréquentais il était dans le vieux Terrebonne, j’avais quand même de gentilles discussion avec le Disc-Jockey… Quand même je retournerais pas là, c’était toujours mon alcoolisme qui étais devant, ça fait longtemps tout ça plus de trente ans, y’a de l’eau qui a coulé sous les ponts… et beaucoup d’alcool dans le gosier, au fond je cherchais une présence, j’étais pas prêt à soigner mon alcoolisme et mes maladies mentales. J’ai survécu… Souvenir aussi de ce patron que j’avais, j’allais boire chez lui et je disais des méchanceté sur sa copine, je comprends qu’il m’ais fait boire de l’urine, j’en suis presque mort dans mes vomissures. Je buvais n’importe quoi, je me faisait haïr, je ne m’aimais pas, aujourd’hui je prends soin de moi essais de mieux vivre… Vous avez le droit de me détester mais je vous fait des amendes honorables… C’est vraiment les vacances, cet après-midi je vais rendre  visite à l’ami qui souffre de la sclérose en plaques… Je vois bien que je n’existe pas dans le monde de la littérature, on ne parle pas de moi, ni en bien ni en mal, c’est le silence. La littérature! C’est un monde tout feutré où écrire demande le silence et l’attitude est surtout pas rock’n’roll pour moi. Je pense à un lecteur qui écrivais pour le Mouton Noir de Rimouski, je me sent un peu déplacé d’en parler, je crois même qu’il ne me lis plus. Voilà! J’ai presque terminé, comme toujours la difficulté elle se présente là dans la chute. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour une conclusion. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 21 juillet 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai marché au moins une demie heure au soleil. J’étais content d’entrer chez moi au frais… Je sais pas trop quoi raconter à l’ami qui a la sclérose en plaques. Je sais pas quoi vous raconter à vous aussi. J’ai fait quelques achats au supermarché, pris quelques photos de la rue qui est moins déprimante l’été au soleil, le vert des arbres y fait pour beaucoup. J’ai transféré des photos de mon appareil photo à l’ordinateur, parfois c’est pas simple mais j’ai réussis. C’est grand soleil, je pense à tous ces gens à la piscine et à la plage. Je souhaite un bon retour aux vacanciers de Myrtle Beach… Souvenir d’enfance, la matriarche qui parfois me disait « va jouer dehors! » et d’autre fois « rentre dans la maison! » Je savais plus à quel Saint me vouer.  Y’a un Saint-Bernard-de-Menthon dans les Alpes, je savais pas, la race de chien tire son nom de là, c’est le saint patron des montagnards et des alpinistes. J’aimerais bien en faire mon saint patron à cause de mon prénom. D’habitude c’est le Saint-Bernard-de-Clairvaux cistercien réformateur de la vie religieuse catholique, moine aussi, il prêchait les croisades et conseillait le pape. Moi c’est Bernard et je suis loin d’être un saint… Quand je suis allé à Cuba on dinait en groupe et on se présentait un gars ignorant s’est payé ma gueule parce que je me prénommais Bernard, une vraie réaction d’enfant… Je croyais pas qu’il existait encore des adultes qui réagissaient comme ça… J’ai le frisson, c’est tout de mon senti , lentement le mois d’août s’en viens, je préfère pensés à mon Saint-Patron qu’à mon signe astrologique. Un bon jour j’irai en pèlerinage chez les moines, question de méditer, de prier et faire le point sur ce qui me reste à vivre. Souvenir, pour toujours rester dans le même sens, ce gars rencontré à une soirée de poésie qui disait qu’être prestataire de la sécurité du revenu c’était de l’ordre des mystiques, c’est vrai que quand t’a pas un sous tu peux pas faire autre chose que méditer. Le temps fait son travail, on se calme avec l’âge. Je deviens plus chant grégorien que rock’n’roll, étrangement je vous écris sur les chants grégoriens et la première chose qui me viens en tête c’est le Salve Regina https://www.youtube.com/watch?v=d5p_U8J0iRQ  très émouvant tellement c’est beau, je suis pas mal dans le sacré aujourd’hui le spirituel aussi… Si je force un peu je vais vous parler des matines quand j’écris à trois heures du matin… Après c’est juste l’ordinaire, voilà, c’est pas mauvais parfois de chercher l’inspiration dans le sacré tant mieux si ça vous fait rigoler, moi ça m’aide à être inspiré. Je me souviens quand maman et papa arrêtait à l’abbaye cistercienne de Mistassini pour acheter du chocolat, le Monastère Notre-Dame de Mistassini… Je termine sans écrire de prière, je suis pas consacré. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard