vendredi 15 juin 2018

Au présent





Bonjour! Bonsoir! Il fait un temps magnifique, je suis allé prendre un café dans le parc avec un ami… Me suis acheté un roman policier suédois et j’ai marché dans le village, y’avait beaucoup de monde ceux que je remarque le plus ce sont les multi-poqués, je suis un de ceux-là, j’ai une drôle de démarche… Le climatiseur fonctionne, il arrête et redémarre automatiquement… L’été je suis toujours étonné de voir tous ces gens tatoués… Assise à une terrasse une dame blonde à eu un regard gentil pour moi. J’ai lu un peu en attendant l’autobus assis sur un banc de parc, le soleil tapait… Les chauffeurs d’autobus portent des T-shirts jaune, c’est un moyen de pression, je sais pas si bientôt ils vont faire la grève… Je pense aux petits enfants de ma nièce super-maman qui doivent s’amuser dans l’eau. J’ai fait un peu le ménage, nettoyer la table et la moquette… J’expliquais à l’ami comment déménager était malsain pour moi, je sais qu’il y a des gens qui dénigrent l’édifice et le studio que j’habite, les gens ont la bougeotte ils tiennent pas en place et pensent que c’est toujours mieux ailleurs, moi je suis heureux ici. J’ai qu’à penser à avant, c’était pire… Je me souviens plus si je vous ai parlé du store brisé de la porte, je dis merci on l’a remplacé rapidement… L’ami semblait pas comprendre pourquoi je déteste déménager je payais le loyer en partie, je brisais le bail, je déguerpissais et je descendais toujours plus dans le bas fond, souvenir aussi d’une copine qui aimait pas mon logis, je l’ai laissé partir et je suis resté chez moi. C’est y’a longtemps tout ça… Je suis bien aujourd’hui j’apprécie tous ces gens qui me lisent, hier à la réunion du conseil d’administration dans un bureau adjacent à la salle deux femmes riaient à pleine gorge je crois qu’elles riaient de mes histoires et de moi. Pas grave! Parfois j’accroche sur le négatif, je devrais pas en faire de cas, ce que les autre pensent de moi ça me regarde pas… Ce soir je vais regarder l’émission Thalassa, c’est toujours intéressant, quand je marche ça me donne envie de partir en voyage, si je suis capable de sortir ici pourquoi pas ailleurs dans un autre pays. On a aussi parler, hier, de réduction des méfaits je veux bien mais pendant ce temps-là la personne souffre. Lundi passé on m’a demander si y’avait encore des choses que je voulais changer, j’ai répondu que j’avais presque soixante-deux ans et que je croyais pas qu’il y aurait pour moi encore de grands changements, ils ont été fait et pour le reste je fais de mon mieux. Je sais je suis un peu perdu quand j’écris mais je compte toujours sur votre indulgence. Je crois que pour le moment ce seras ça. Je termine en souhaitant ne pas vous avoir déçu. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!


Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Grosse journée hier, assemblée générale annuelle du comité des usagers de L’institut universitaire en santé mentale de l’est de Montréal et réunion du conseil d’administration . Tout s’est bien passé  j’ai quand même quitté avant la fin, ai mangé des petits sandwichs pas de croûte… Je sais pas pourquoi y’a une personne qui parlais beaucoup et je n’appréciais pas, le genre de bonne femme à qui tu donnes le crachoir et qui ne le lâche pas… Ai pris une douche, me suis parfumé, ça fait du bien. J’espère quelque chose dans la poste, je me répète mais chez moi il se passe pas des choses différentes chaque jours. On est venu installer un nouveau store sur la porte, j’apprécie ça a pas pris de temps. C’est toujours le parfum qui me rappelle le voyage… La voisine du bas est revenu de Shangaï, bien qu’elle parle pas français j’ai essayé de discuter avec elle, elle a essayé de me dire combien ça lui a couté mais j’ai pas compris… J’illustre ça avec une photo de mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, c’est la Thaïlande, une photo d’orient… Comme toujours je prends mon temps… Je sais pas encore si je vais partir, j’aimerais que le lecteur chauffeur d’autobus me contacte et m’explique deux ou trois choses à propos de l’Asie… C’est pas très bon ma prose ce matin, je me sent comme à la veille d’un départ c’est étrange, hier soir j’ai écouté l’émission des Racines et des ailes, c’était Renne et la Bretagne je l’ai pas regardé complètement je l’avais déjà vus. Ce que je vous écris je veux que ce soit vrai, je ne me donne pas le droit à l’erreur pourtant l’écriture c’est un endroit où on peut faire de la fantaisie. Ça ne me donne pas le droit de mentir… Je crois qu’aujourd’hui il va faire beau temps, je vais probablement en profiter pour me rendre à la librairie… Après que le facteur soit passé. Bon! J’y vais encore avec mon senti, c’est la nuit de jeudi à vendredi. J’ai pas envie de vous écrire de triste choses, je me sens bien… Ce soir c’est l’émission Thalassa je vais la regarder bien qu’eux aussi se répètent parfois.  Je suis chez moi pourtant je me sent comme dans une chambre à l’étranger, c’est curieux… Hier j’étais à l’institut, je réalise que je dois sortir, j’ai pas toujours besoin d’aller prendre l’avion. C’est le week-end qui arrive… Je pense au supermarché qui embauche, je crois qu’ils sont incapable de garder leurs employé, semble que ces temps-ci y’a plus de boulot que de personnel. Je suis trop vieux pour retourner sur le marché du travail et j’aime bien ma vie comme ça comme je la mène. Voilà! J’approche de la fin, j’ai presque terminé. Je me serai amusé encore cette nuit. J’espère que vous avez apprécié, je vous aurai raconté un moment. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je souhaite que vous reveniez pour une prochaine!!!
Bernard

mercredi 13 juin 2018

Au présent



Bonsoir! Bonjour! Y’a cette idée pour plusieurs d’être le D.J. virtuel avec You Tube on navigue avec Facebook et on croise les chansons que vous aimez, c’est souvent des tounes vintage et on a les mêmes souvenirs parfois même on se rappelle où on était la première fois qu’on a entendu une chanson, la station de radio aussi CHOM où CKGM des stations anglophones que plusieurs francophones écoutaient pour être à la page. Les idoles étaient souvent les Rolling Stone où les Beatles les plus vieux préféraient Elvis Presley qui il faut l’avouer à bien vieillis… C’est difficile de parler d’une toune, y’avait le hit-parade, la chanson qui se vendait le plus sur quarante-cinq tour, deux choses qui je crois n’existe plus où qui n’ont plus la même importance. À l’époque on était déjà avec de magnifique album concept, l’Album blanc des Beatles dont je parlais avec ma lectrice secrétaire retraitée de l’Outaouais est un exemple et la cinquième saison d’Harmonium des illustrations qui ne manquaient pas d’originalité, les pochettes des œuvres d’art en sois. Y’avait aussi CKOI qui faisait plus de place à la musique francophone, Plume et plusieurs autre, Gilles Valiquette, Offenbach bien que pas habituel à la radio, fallait bien les avoirs entendus quelque part. Moi parfois je lisais des revues  Québec-Rock pour la musique d’ici, Best et Rock’N’Folk pour l’international y’avait aussi d’autres magazines qui terminaient leurs numéros avec des critiques musicales et la célèbre revue américaine Rolling Stone qui chaque fois que je la lisait n’en manquait pas une avec l’huile d’olives. J’ai rêvé, j’ai beaucoup rêvé j’étais un rocker peace’n’love j’avais raté Woodstock mais je croyais que les choses allaient changer qu’on deviendrais la génération de l’amour universel. J’étais bête à manger du foin pour moi après le Viet-Nam ce serait la paix internationale. Ce fut plutôt Apocalyse Now! Parfois dans la psychose je me faisait une bande musicale pour ma vie déjantée, ça tournais pas rond. Je vous parle pas jazz, j’y ai jamais compris grand-chose. Je savais pas ce qu’étais un standard dans la musique américaine, je prends une chance je crois que New-York New-York en est un et les reprises des tounes d’Hank Williams façon jazz… Mes connaissances musicales sont les accords sol, mi, ré à la guitare, j’ai pas beaucoup de talent. Ces temps-ci on peut acheter Fiori-Séguin l’album re-mastérisé chez Walmart quelle trahison, nos artistes qui annonçaient un changement se vendent dans les grandes surfaces capitalistes, bonjour pépère tout s’achète! J’ai toujours été perdus, j’ai pas fait le cégep, je crois que j’étais pas dans la bonne gang dans les années quatre- vingt, c’était des snobs qui se cherchait, moi j’avais trouvé l’alcool… J’écoute plus de musique ma vie s’est calmé, les artistes musiciens ne viennent plus vraiment me chercher. La musique sans le drink c’est beaucoup moins intéressant. J’ai pas renouvelé l’art de la conversation ni l’époque de la conservation. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!


Bernard

Au présent







Bonjour! Bonsoir! J’attends de la grande visite la semaine prochaine. Je fais le ménage, je vous donnerai plus de détails en temps et lieu… Ai lavé le plancher du corridor et de la cuisine, on est pas dans la grande poésie ici. Je peux pas vous raconter ce qui m’arrive de bien c’est pas encore officiel. J’arrête le ménage je préfère vous écrire, en en faisant un peu chaque jour je vais en venir à bout… Je suis désolé j’y arrive pas, incapable de me décrotter, aujourd’hui j’ai fait ce que j’ai pu on verra demain. J’aimerais beaucoup aller à Saint-Venant au festival de la poésie, peut-être qu’il y a un lecteur où une lectrice qui y va? Faites le moi savoir. Heureusement le climatiseur fonctionne, ça coupe l’humidité. Je suis loin de mes émotions à écrire des conneries pareilles, c’est toujours difficile de nommer ce qui se passe dans mon âme… J’aimerais, mais j’aimerais tellement vaincre certaines difficultés, il est pas question que je me batte y’a des choses devant lesquelles je suis impuissant. Malgré tout le temps passe et je prends de l’âge… Écrire à mort? Agonisant dans des mots futiles et désespérant, vous savez moi pas. Des tentatives de mettre au monde une prose toute personnelle, je sais pas si j’y arrive, on iras pas voir l’orienteur il va me placer à la serpillière et au balai… Quand je sonde mon vécu, j’ai pas toujours été honnête et ça me faisait mal, comme toujours y’a des principes que je respectais pas, j’ai payé pour… Je frotte et je deviens vite épuisé, j’ai regardé le plancher maintenant il est propre. Je pense à l’époque du curé qui faisait sa tournée paroissiale fallait que la maison soit bien tenue… J’entends madame Harel dire que ça se perd dans Hochelaga-Maisonneuve, les familles sont plus propre propre… Lentement le temps se couvre, on annonce de l’orage, demain j’ai une assemblée générale annuelle et un conseil d’administration du comité des usagers de l’institut universitaire de santé mentale. Je me calme, je me pose y’a des choses plus importantes qui ont été écrite que ma prose. Pourtant j’écris aussi pour défaire le stigmate accolé à la maladie mentale, voilà j’ai souvenir d’un criminel qui nous appelait les soucoupes comme si on venait d’une autre planète. Je vous ai déjà écrit ça je radote. Parfois ça me demande beaucoup de vous écrire, mais je le fait, c’est mon travail. Je sais pour vous c’est comme une job d’été d’étudiant, j’ai jamais eu de métier et le seul que j’ai voulu faire c’est celui-là, écrivain, peut-être pas un vrai mais trouvez là moi la vérité. Au temps où plusieurs terminent moi je commence, j’en ai encore beaucoup à apprendre. Il pleut, y’a toujours les sirènes… Lentement j’y arrive, c’est un autre passage, un peu comme si je peignais une toile avec toute la difficulté d’être original. Je veux pas vous abandonner, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!


Bernard

mardi 12 juin 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai recommandé les titres de la série Signe de piste à ma nièce pour ses enfants. Au début de mon adolescence j’adorais ces histoires d’enfants en croisade. Je me souviens qu’à la bibliothèque de l’école, mon refuge, je me gavais de ces lectures. Je crois pas que ça a beaucoup changé, les enfants restent les mêmes de tout temps. J’espère qu’ils ont reçu le recueil Spirou. J’ai dormis un peu et j’ai eu de la difficulté à m’y mettre ce soir. C’est la soirée de mardi, les enfants doivent compter les dodos avant la fin des classes et le départ pour Myrtle Beach. Je me souviens une année mon père avait loué un chalet, on avait mangé de la truite grise enrobé dans le bacon, c’était divin, j’aimais bien la pluie du soir qui s’écrasais sur le toit de tôle, ça me berçais et m’endormais. Mon cousin était gentil il me faisait faire des balades de chaloupe à moteur sur le lac. Je sais plus si c’était le lac Simon où le lac Vert au nord de Montebello. Je pêchais aussi avec le patriarche, je prenais jamais rien… C’est des souvenirs de vacance, je lisais toujours tout ce qui me tombait sous la main… La lecture c’est quelques choses qui m’a gardé vivant ou du moins m’a aidé à vivre. C’était jolie comme endroit avec les chalets alignés le long du lac, si je me souviens bien y’avait une petite plage où on pouvait se baigner. J’ai que de bons souvenirs de ce séjour, je crois que la matriarche nous envoyait faire la sieste l’après-midi.  Je pense au soirée où parfois on faisait des feux de camps c’était agréable et ça chassait les mouches noire, qui nous piquaient en emportant un morceau de peau. Dimanche passé j’ai remarqué les terrains de camping le long du fleuve avec les roulottes  l’une sur l’autre, les gens trouvent quand même que c’est agréable pour eux ça vaut des millions. Cette nuit je me vois essayant de partir un feu de camp, je pense à mon lecteur technicien de la Rolls-Royce un grand amateur de pêche et de plein air. Le feu de camp sur une plage si possible, c’est toujours la quintessence des journées de camping et de plein air, j’aime bien le soir venu brûlé quelques buches en ne faisant rien d’autre que regarder les flammes, parfois ça me manque. Je vous écris ça et je suis ému, tant de choses que je n’ai pas pris le temps de vivre, c’était le bonheur pas très compliqué, j’étais pas toujours dans ma tête… Toujours étonnant de voir comment j’ai gardé de bons souvenirs de mon enfance, ça passe si vite je suis déjà vieux et un jour tout s’est brisé, je me détruisait en ce moment j’essaye de me reconstruire et c’est pour le mieux. Oui! Une enfance heureuse avec mes frères et mes sœurs. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est la chute, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Encore un temps superbe. Hier j’ai été pas mal occupé, j’ai donné entre autre une interview que les gens ont apprécié. Je sais pas trop quoi vous écrire, je cherche le nom d’un auteur mais je crois qu’il est pas traduit en français. Pas son nom! Son œuvre! J’ai souvenir d’une intervenante qui me disait que j’étais quelqu’un d’intéressant, c’est possible mais souvent je me trouve plate. J’attends une paye de l’association des libraires, c’est long avant que ça arrive ça fait déjà plus d’un mois qu’on a fait le show… Ça se promène dans ma tête mais rien qui mérite d’être écris. Je sais pas si c’est possible d’avoir une écriture authentique, vraie, c’est ce que je veux écrire pas trop de fioritures, de l’émotion voilà! C’est à ça que je veux en venir. C’est pas n’importe quoi, je pense avant de rédiger, c’est vrai que mes thématiques sont souvent les mêmes mais j’y arrive. Hier j’ai rencontré un poète un vrai, qui récite ses vers dans un bar, moi je ne fréquente plus ces endroits, je préfère les endroits où y’a pas d’alcool, je crois que la poésie parfois enivre et c’est pas nécessaire. Y’avait le poète qui disait « enivre toi, de vice où de vertu mais que diable enivre toi ». J’y vais avec la vertu ça fait moins mal, c’est une ivresse sèche… Je pense à la magnifique chanson Don’t give up https://www.youtube.com/watch?v=VjEq-r2agqc de Peter Gabriel elle m’a longtemps accompagnée dans mes moments de désespoir. Il faut voir le monde, sobre mais il faut le voir et essayer de comprendre… C’est ce qui manque parfois la compréhension de l’autre sa différence, si tout le monde étais comme moi ce serait triste, il n’y aurait qu’une seule parole…et encore cette expression est- elle vraiment la parole? Souvenir de la douleur quand je me mordais la langue d’avoir trop parlé, délirer…  J’écoute la voix et garde les discussions intimes pour moi. J’arrive pas toujours à composer et je sais bien que parfois y’a des poètes radicaux, je suis pas de ceux-là pourtant je vous écris de façon directe. Cet après-midi ça tourne autour du même, même écriture même résultat. Hé oui! J’y vais comme ça, je ne gomme pas l’inutile c’est parfois là que se cache l’essentiel. Encore une fois des mots qui gardent loin de la crise, de la psychose. Je pense toujours à cette entrevue que j’ai donné hier, j’ai pas mentis je l’ai dit comme elle est ma folie… Ce soir je veux commander à souper du restaurant mais je le ferai pas j’ai peur qu’on me pirate ma carte. Voilà! Ce seras ça pour aujourd’hui j’aurai cherché à trouver les mots précis qui décrivent parfois l’ennuis, vous savez maintenant je vous aurai tout dis. Le problème de la fin c’est toujours le même c’est pas très original je sais pas comment terminer. Je termine donc à ma façon habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 11 juin 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’étais content de me réveiller je faisais un cauchemar. J’entends le bruit que fait une planche à roulette sur le trottoir . Hier j’ai donné une entrevue semble que j’ai réussis encore une fois à toucher des gens. J’ai hâte de voir ce que ça va donner une fois monté si le sentiment, l’émotion va passer… Cette nuit je vous illustre ça avec la sculpture d’Yves Gamache forgeron intitulé un parfum de culture qu’on retrouve dans le parc le long du fleuve en face de l’église dans le village de Lanoraie. Nous sommes mardi, je vais y aller, je crois que vous savez comment, j’ai pas besoin de l’écrire. Cette nuit j’ai pas mal, j’ai laissé le cauchemar derrière moi… Ai démarré le climatiseur, hier j’ai encore eu la chance de rencontrer la magnifique médiatrice des arts de la scène et l’extraordinaire comédienne du théâtre aphasique… C’était une grosse journée, je crois que jeudi je vais être occupé avec l’assemblée générale du comité des usagers. Je cherche à vous dire cette nuit sans nom toujours avec l’espérance que le jour revienne, si il ne revient pas ça voudras dire que je ne suis plus des vôtres captif de la mort. Je m’en fais pour rien semble que c’est « normal » les problèmes de sommeil à mon âge. Je crois que c’est l’angoisse, on a peur de s’endormir et de ne plus jamais se réveiller. J’ai beau avoir souffert un long moment et avoir voulu en finir pour que cesse ce mal atroce, aujourd’hui je veux vivre… J’ai remarqué que même assisté les gens vivent comme des seigneurs c’est tant mieux si ils peuvent un peu sortir du monde de la folie quoi que le « normal » est souvent décevant tout ceux qu’on croise sont souvent des chauffeurs de taxi qui rêvent d’Haïti…  Y’a toujours cette recherche de la norme même dans la maladie la plus terrible… Hier j’ai entendu parler du recovery college qui veut marier les différentes problématiques, maladie physique d’une part et mentale de l’autre pour donner des cours sur le rétablissement… Je crois pas qu’un cancéreux comprenne la douleur de la maladie mentale et d’un autre côté une souffrance psychique permet pas la compréhension d’une maladie comme le cancer. Je crois qu’il faut aborder les deux d’une façon différente, enfin c’est bref et à discuter, je vais réfléchir à ça. Le rétablissement en santé mentale on en parle pas assez souvent, le ministre semble faire comme si on n’existais pas… J’aime pas beaucoup l’idée de mélange des « genres ». Hier au debriefing de la pièce de théâtre j’ai eu que de bons mots pour mon interprétation de Fabiola, ça fait une autre expérience… Tout à coup je pense à la metteur en scène, je sais pas pourquoi je crois qu’elle ne m’aimait pas, dans un spectacle comme je veux de l’amour, l’amour c’est important. Voilà j’y suis pour cette nuit, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard