mercredi 30 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu quand je fais des cauchemars je me réveille. Je suis revenus à la case départ avec ma tablette, je suis incapable d’envoyer des courriels à moins d’aller sur le site de Bell. Parfois je crois que c’est fait exprès pour nous faire changer de pad. J’ai pas lu les nombreuses clauses d’utilisation du logiciel de courriel de toute façon y’en à trop je m’en souviendrais pas. J’ai pas de conflit d’horaire, je serai là le cinq pour l’assemblée générale d’Antenne communication, ainsi que le onze juin au matin pour la réunion de reprendre pouvoir et en après midi pour une rencontre bilan de la pièce Je veux, De l’amour. Y’a rien de poétique là-dedans… Quand on la cherche trop la poésie elle s’éloigne et nous maintiens dans le banal du quotidien… Dans ma tête en anglais ça dis I am sick… Viens de terminer mon café… Aujourd’hui c’est la paye des petits vieux, à force d’écrire son vécu on en viens immanquablement à la poétique… Je peux pas vous expliquer, les critiques de poésie utilisent toujours un langage obscur qui parle parfois de syntagme et de paradigme… Tout ça pour revenir à mon senti qui attend encore le facteur. Lentement j’y arrive mais je sais pas très bien comment développer, je pense à la caméra « go pro » de mon lecteur technicien à la Rolls-Royce. Je crois que je vais réussir à vous en écrire une cette nuit, j’entends les voitures ronronner et je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes collectionneur de bagnoles qui aime bien peser sur le champignon de ses vieilles voitures… Je vous ai jamais raconté que la maladie pour moi à commencer comme ça, j’entendais en permanence la nuit le ronron des voitures, c’était angoissant, maintenant quand j’en entend une je m’imagine que c’est mon lecteur de Deux-Montagnes c’est réconfortant…. Aujourd’hui je vais peut-être aller manger un burger avant je vais recharger ma carte de transport en commun et me rendre à la pharmacie pour acheter de l’eau de toilette Burberry. J’écris trop vite, je suis pas attentif à ce que je ressent ce matin, j’essais d’y aller avec la sensibilité, je crois que l’amie est incapable de pleurer, moi, y’a longtemps que ça m’est arrivé, juste de petits sanglots… Ce matin je décide de pas être triste, de rester éveiller à la voix. Une voix joyeuse qui parle de début du monde, de fin de l’angoisse, de plaisir au quotidien… Et là pour briser tout ça, la sirène des pompiers… Encore la sirène d’une voiture de police… Je pense à cette copine étudiante en animation culturelle, elle voulait faire de la mise en scène. Je sais pas si elle y est arrivé… Finalement avec mon histoire de fixture d’hier, ce sont les ampoules qui étaient brûlées, le concierge à démêlé tout ça. Voilà j’en suis presque à la fin pour cette nuit. Encore une fois je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mardi 29 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit, de mon insomnie j’en profite pour vous écrire… Le climatiseur est arrêté, il fait quand même bon. Je me tourne vers mon senti, je me souviens plus à quoi je rêvais. Je sais pas si mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord à eux sa nouvelle voiture électrique. Ai démarré le climatiseur, j’aime ça quand s’est frais. J’ai quand même beaucoup apprécié ma sortie d’hier. J’ai vue qu’à Cantley on a commencé à jouer dans l’eau… L’amie me disait que si je partais pour la Thaïlande j’étais mieux d’y aller avec quelqu’un que s’était plus prudent, je lance le message à mon lecteur chauffeur. Je sais pas, je sais vraiment pas si je vais partir… Hier y’avait une belle lumière pour les photos. J’ai pas osé sortir mon kodak ai croisé un copain qui avais bu quelques petites bière. Il me racontais qu’il marchait pour perdre du poids, il devrais peut-être arrêter de boire, quand on lui parle de ça, ça semble pas l’intéresser, c’est fort l’alcool… Je passe des fleurs, les lilas, ça se promène dans ma tête des photos de fleurs dont je ne connais pas le nom… Parfois je sais pas trop à quoi ça sert d’avoir une bonne « culture » générale, peut-être à faire la conversation avant de passer chez le dentiste? Que le jeune ami lecteur de bandes dessinées désespère pas, il s’en viens le recueil, j’en ai plus de la moitié de lu… Demain c’est la paye des petits vieux. Finalement je passe une semaine assez tranquille, une réunion, un café au bistro en bonne compagnie, le mercredi soir à la télé y’a de bonnes émissions voyages. Je sais c’est arrangé avec le gars des vues mais ça donne quand même une idée. Samedi avec le lecteur chauffeur on parlais de train pour voir et aller à des endroits où personne ne va… Y’a aussi des trains à grande vitesse en Chine. On parle pas de l’Orient Express qui part de Paris et à comme terminus Istanbul. On peut prendre le transsibérien entre Moscou et Pékin avec un transfert sur le trans-mongolien, le train semble une destination en soi. Je rêve, je rêve c’est le genre de voyage inabordable financièrement… D’ici j’entends le cliquetis à l’ancienne mode du train, je me laisserais bercer en regardant le paysage… Je sais pas pourquoi je pense à des criminels défaiseurs de rêves qui me reprochaient de regarder le paysage quand j’étais en voiture… Ils ont même pas une idée de la définition du mot bucolique. Ils se passe aussi beaucoup de chose dans les gares. La gare centrale à Montréal c’est pas mal, mais d’ici on peut pas traverser le pays sans un transfert à Toronto… Je crois que maintenant pour aller dans l’ouest les gens préfèrent l’avion. J’aime quand même beaucoup les trains européens, c’est malheureux que les français soient en grève. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Journée magnifique avec une lumière superbe. Je suis allé prendre un café avec l’amie créatrice, c’était bien. J’étais à peine sortis de l’autobus coin Saint-Laurent et Rachel on s’est rencontré, ce fut une rencontre agréable… Après j’en ai profité pour marcher sur le plateau rue Rivard jusqu’au métro, ensuite j’ai marché du métro Papineau jusque chez moi, c’est là rue Sainte-Catherine qu’il y avait une belle lumière entre les clochers de l’église. J’ai installé le climatiseur, ce soir je vous écris un peu tard. J’ai regardé les actualités, je pense pas partir cet été… J’aimerais quand même aller à la campagne et faire des feux de camps. Je vais vous illustrer ça avec l’ancien couvent maintenant ce sont des bureaux de la santé et des services sociaux. J’écoute ma petite voix intérieure qui contrairement à la grosse est discrète et ne s’impose pas, c’est un babil comme un enfant qui ne connais pas encore les mots et qui essais de dire… Je baille pourtant j’ai pas sommeil, elle est gentille l’amie, jolie aussi et toujours de bonne humeur. Le ronronnement du climatiseur couvre le bruit de la circulation, au total je crois que j’ai marché un bon deux heures aujourd’hui, mes vieilles jambes s’en ressentent… Mai soixante-huit, la révolution tranquille, le clergé à la porte on m’avait pas dit que j’allais vivre dans un monde pareil. J’en ai connus plusieurs qui ont vécu comme leurs pères et dont les fils vont vivre comme eux. Moi j’ai essayé d’être un artiste, je sais pas si j’y suis arrivé. Dans le bus ils étaient trois qui cherchaient de la dope. Ils sont entrés par la porte arrière, et sont sortis deux coins de rue plus loin pour prendre la rue Prince-Arthur. Ce soir l’été commence, on va trainer sur les terrasses en riant et en prenant un verre… Je vous raconterai pas mes peines d’amour printanières c’était pas de l’amour c’était de l’affect déglingué, je vous en ai déjà parlé… Moi je vie comme si c’était interdit d’être heureux pourtant y’a des gens rien qu’à les voir nagent dans le bonheur. Dans le centre-sud les camelots de l’itinéraire occupent le territoire, c’est rien de réjouissant. Y’a une de mes anciennes copines qui y est revenus à la rédaction… J’ai entendu un camelot dire qu’il était barré parce qu’il avait manqué de respect à une intervenante, ce que j’en pense c’est qu’il y a des choses qui se font d’autre pas… Je pense que ce soir par respect pour mes amis je vais essayer d’être heureux, ça prend pas grand-chose, juste du calme et de la joie, le plaisir de vous écrire aussi, voilà… Le problème c’est que pour moi ça dure pas pourtant… Voilà c’est la nuit qui arrive, on dit bonsoir aux empêcheurs de vivre. Je cherche les mots pour terminer tout juste si je peux décider. Comme toujours ça tombe avant de finir. Je sais plus comment dire. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Un problème domestique une ampoule n’éclaire plus. Je l’ai changé semble que ce sois pas l’ampoule mais la fixture… Je sais pas quoi faire elle s’allume plus, j’essaye toute sorte de choses mais rien n’y fait… On est au beau milieu de la nuit, il fait chaud hourra! Je la laisse là l’ampoule, je demanderai au concierge, ai pris une douche quand les choses fonctionnent pas bien, je me sent mal, j’obsède… Je suis pas électricien. Cet après-midi je rencontre une amie… Je vais me faire un café… La pluie a cessé, je sais pas si je vais arriver à vous écrire encore cette nuit. Mon ami agent de planification programmation et recherche semble fatigué… Cette nuit je sais pas trop où je vais avec cette écriture pour changer les ampoules je suis pas une lumière… C’est la fin du mois, les gens ont plus une cenne, ils empruntent vingt dollars pour en remettre quarante. Des fois ça presse faut manger. Me suis parfumé la bouteille de parfum est presque vide. J’irai en acheter une autre vendredi. Parfois je crois qu’avoir un petit lectorat ça m’empêche de viser plus haut pourtant c’est avec le plus intime je crois qu’on atteint l’universel. Déjà on arrive au mois de juin, j’avance lentement dans les mots, je tente d’être un « vrai » poète sans pourtant que tout ça tourne au drame. Parfois les criminels ont de beau mots. Je sais pas si l’ami à la mise en onde est revenus de Munich… Je pense comme toujours aux avions, l’ami est partis avec Air France, j’attends un peu avant de partir. Je laisse le temps passé, je crois que mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord partirais bien avec moi. Je vais peut-être lui demander qu’il me fasse un briefing oriental… Hier j’ai regardé des clients de Sinorama qui sont satisfaits. Je sais que l’ami chauffeur voyage pas comme ça il aime être en dehors des sentiers battus. Je pense que ce serait intéressant de partir avec lui, il connait ces pays. J’ai ma semaine toute à moi, c’est bien… J’aimerais bien aller sur la place Tien à Men, semble que c’est toujours bondé de monde. Si je pars ce seras pour trois semaines un mois, je pourrais peut-être demander au chauffeur qu’il nous trouve des billets d’avions pas chers. Je vais voyager avant d’être trop vieux, l’argent de toute façon je l’emmènerai pas au paradis. Mais je vous ai bien dis que je me calme pour le prochain départ, je finis d’écrire ça et je vais regarder les émissions voyage à la télé, je suis curieux je voyage parce-que je me suis débarrassé d’une manie détestable, qui me faisait souffrir. J’attends encore du courrier, la paye d’une lecture pour la semaine des libraires. Je crois que je suis un vrai artiste mais j’ai pas beaucoup de succès. Je termine comme toujours sur ces mêmes mots pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 28 mai 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça ressemble à l’été, je suis un peu fatigué. Ce soir je mange une côte de porc avec des légumes… Je remercie le lecteur et la lectrice pour les commentaires de soutiens. Je me censure, voilà je pense au « Are you experienced? » de Jimi Hendrix, à l’époque je savais pas à quoi ça faisait référence aujourd’hui je le sais… À la fin de la semaine les rentes vont être déposées. Pour un petit vieux comme moi c’est important… La voisine a beaucoup de visite, je sais pas ce qu’elle trafique et veux pas le savoir. La fenêtre est ouverte entre le bruit des pots d’échappements des voitures et le silence on entends les oiseaux chanter. Dans le parc en face, ils travaillent avec une rétro-caveuse, je sais pas ce qu’ils vont aménager… J’espère que ce que j’écris est pas trop cave. Parfois je reviens sur le passé je devrais pas mes écrits ça s’intitule au présent pas au passé… Je pourrais même dire au plaisir, ça fait déjà deux lundi que j’ai joué au Théâtre du Nouveau Monde, l’ami agent de programmation m’a rassuré, les gens ont trouvé ça bon. Ce matin j’ai dis à ma gang que si ils voulaient m’envoyer en voyage j’étais prêt à partir. Présentement je lis un texte sur la psychiatrie en Norvège, conseillé par l’ami agent, c’est sur le choix entre les soins médicamentés où pas, c’est compliqué comme toujours ces histoires là, je vais continuer la lecture, je me vois pas en Norvège je parle pas le néerlandais, mais non on y parle le norvégien, une difficulté de plus pour aller cesser la médication dans ce pays… Lundi, les émissions télé voyage vont être présenté ce soir, j’aime ça, ça me donne des idées de départ… On parle de Montréal électrique aux actualités, je pense à mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord qui s’est acheté une voiture toute électrique… J’ai mangé, me suis permis un verre de jus de légumes sans sodium. Cet après-midi je me suis fait dire qu’on était une famille qui trippais sur la France, mais oui c’est beau et à date je crois que notre langue maternelle est le français. Samedi passé j’ai parlé du Musée Rodin avec le bof… Je me répète, je radote, ça va être le G7 dans Charlevoix, j’espère que ça va être calme. C’est pas très bon mon écriture ce soir. Encore une fois je vais pas m’auto-dénigrer, je fais de mon mieux… Je vous ai pas parlé de mon senti. Pour aujourd’hui les travaux sont terminés dans le parc, y’a un parfum d’after-shave tout à coup, comment dire la ville est toute en chantier, j’ai hâte de voir quand ce seras terminé quel genre de scandales ils vont trouver. Je me laboure l’intérieur pour vous dire le chiendent dans mon jardin. Je laisse là la douleur, et me sauve dans l’enthousiasme. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 27 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, ce matin c’est vraiment une chaleur d’été. Lundi, la semaine débute avec une réunion. Me suis préparé un café, ai dormis au moins quatre heures. Je salut mon lecteur technicien de la Rolls-Royce qui lui aussi à des problèmes d’insomnie. Ma tête suggère de m’auto-dénigrer, je le ferai pas c’est pas nécessaire… Ce que j’écris c’est de l’auto-fiction, à la réunion on va discuter stratégie pour garder le dédommagement, selon mon lecteur de Deux-Montagnes on y a droit, on est pas sur le même pied que les autre patients… J’aimerais le croire… Je pense à mon voyage à Lille où j’ai parlé financement, l’institut a respecté ses engagements. Pour les voyages je vais y aller avec modération, ça aussi c’est un autre statut. Je représente les avancées des soins psychiatriques, le rétablissement possible… Étrangement parfois c’est comme si je trainais l’hôpital avec moi. J’essais de penser à une façon de pas perdre le dédommagement, l’agent de programmation parle d’une recherche sur trois ans… Il semble y croire, moi aussi j’y crois à cette façon de voir assez simple qui dis que l’implication dans les soins permet des avancées dans le rétablissement, on croit aussi être plus avancé que le conférencier de Québec. Ça prend un nouveau discours quitte à demander des changements au ministère de la santé et des services sociaux au fond tout ce qu’on veut c’est faire rayonner le rétablissement… L’expérientiel ça mérite dédommagement, surtout et je le répète on est souvent assis autour d’une table avec des gens grassement payés. On veut notre part du gâteau, le ministère estime que ça vaut pas plus qu’un lunch et un ticket d’autobus… L’argent c’est le nerf de la guerre selon moi quand on augmente notre revenu on augmente notre rétablissement… Parfois je comprends ça comme si on savait pas ce qui est bon pour nous. Je répéterai pas mon raisonnement c’est trop simple ils n’y croient pas. Je pense à tous ceux qui sont malade et payent leurs loyer, ils vivent souvent l’humiliation d’aller manger dans une cafétéria populaire où de fréquenter la banque alimentaire, l’estime de soi en prend un coup quand on peut pas choisir ce qu’on mange… Je pense à cet ami qui étais séropositif, il avait le meilleur pourtant sa vie s’est dégradée… Je pense à la lutte pour la survie quand on souffre on est souvent incapable de se battre.  Vous voyez je mélange un peu tout, la stigmatisation on sais pas toujours où ça frappe, on nous place à part souvent on ne veut pas qu’on prenne position sur notre maladie mentale, on ne veut pas nous laisser une place dans l’institution, je pense que c’est parce que ça questionne dans certaine limite les capacités des professionnels. Voilà c’est jeté comme ça sans trop de réflexion, si vous pensez à quelque chose faite moi vos commentaires. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots pour bien terminer. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Dimanche pluvieux, je pense encore à ma journée d’hier c’était très sympathique, y’avait des excellentes brochettes de porc, de poulet et de bœuf cuit sur le B.B.Q. Mon lecteur de Deux-Montagnes sais comment s’y prendre… J’essaye d’ y aller avec mon senti, je suis certain qu’ils me trouvent fada avec mes histoires mes désirs de départ. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord étais là, j’apprécie l’attention qu’il me porte. Il m’a rassuré en me disant qu’en Thaïlande il y a du papier de toilette, je vais peut-être organisé une petite rencontre avec lui pour m’aider dans mon prochain voyage. J’étais heureux aussi de parler avec mon bof toujours aussi érudit. Du bien beau monde… C’est vraiment l’été, les lilas sont en fleur… La matriarche était en forme, c’est vrai qu’il s’est dit bien des choses et qu’on parle fort… Je crois qu’on tiens ça du regretté patriarche qui était sourd… Je regarde les voitures passées, ce qui est difficile je crois c’est d’avoir de l’humilité. Je vous raconte pas toujours tout ce qui se passe dans ma tête vous allez me prendre pour un illuminé… J’écris souvent je crois c’est parce que j’ai la foi. Pour le voyage je vais laisser le temps passé et voir comment ça va s’organiser… Si je vais dans les pays orientaux je devrai prendre plus de temps, les vols sont tellement long autrement y’a toujours Paris qui m’intéresse. J’écoute ce que ça me dis cet après-midi, je suis calme, hier toute la famille étais là, ça faisait longtemps que c’était pas arrivé… Encore un autre vingt quatre heures sans consommer, je sais pas trop quoi vous raconter là-dessus sauf peut-être qu’une journée à la fois j’en ai finis de mes excès d’alcool… J’ai pas oublié comment c’était, je sais d’où je viens. Le ciel semble vouloir s’éclaircir, hier j’ai parlé à mon bof de mon passage devant Matignon, la rue était déserte y’avait qu’une sentinelle pour m’indiquer où j’étais… Ça se promène dans ma tête… Je suis toujours à chercher comment faire pour battre le stigmate, parfois j’ai des pensées mortifères mais ça finis toujours par passer, c’est pas la solution. Je dois donner plus, demain j’ai une réunion on va parler de l’avenir du groupe. Je pense qu’il y a moyens de le garder vivant, différent, mais vivant. J’exige rien, faut savoir donner… J’ai beaucoup apprécié que mon lecteur technicien à la Rolls-Royce passe me chercher et me ramène, c’était bien je lui dis merci… Voilà où j’en suis aujourd’hui, bientôt je vais poster un recueil Spirou pour le petit gars de la super maman. Je finis tranquillement la lecture, je disais hier que je revenais en arrière avec mes bandes dessinées, ça me détend, ça me relaxe je me casse pas la tête. Les images sont des choses que j’ai toujours apprécié, presque autant que la lecture. On m’a déjà dis que la curiosité c’était un signe de bonne santé mentale. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard