mercredi 9 mai 2018

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’est l’enchainement dernière répétition avant la générale. J’y crois! J’y crois qu’après tout ce travail on va avoir une pièce de théâtre. Hier en revenant j’ai eu l’heureuse surprise de rencontrer une cousine… Je vais à mon senti, j’ai dormis, je suis reposé. J’invite tous ceux qui me lisent au Théâtre du Nouveau Monde lundi prochain à sept heure, l’entrée est une contribution volontaire. Je vous avoue que j’ai hâte d’y arriver. C’est la nuit, je respire par le nez ça me calme. Hier il faisait tellement beau, la Catherine grouillait de monde. Je me sentais en voyage, parfois j’ai moins peur des foules… Je crois qu’on va voir des journalistes aujourd’hui… Dans mes collègues je crois qu’il y en a deux ou trois qui font du « bitchage », des choses inutiles. J’ai beaucoup plus peur de ça que de jouer… Je m’efforce quand même de tous les aimer même ceux qui me sont antipathique. Y’a une émotion qui monte, des larmes, parfois je lis entre les lignes, je préfère croire que je suis dans l’erreur… Dix-huit comédiens ça fait beaucoup de monde à placer. Le temps est superbe, la fenêtre est ouverte, j’aimerais bien recevoir du courrier aujourd’hui. Je veux pas commenter le jeu des copains, ils font ce qu’ils ont à faire et moi aussi. Je sais y’a de meilleurs comédiens que moi mais y’en a qui tirent toute la couverte vers eux. Enfin je vais essayer quand même de servir la pièce, de me mettre au service de la pièce… Quand j’arrête d’écrire l’émotion monte, le bitchage ils y en a qui croient que ça fait partie de la dramaturgie. Je prends ça comme un travail ces gens là viennent pas coucher chez moi. J’ai peur, c’est la terreur j’espère que tout va bien se passer. Je me répète j’essais de voir où m’emmène mon senti. J’ai pas tellement besoin d’éloge, après les fleurs viennent le pot. Lentement ça se calme, y’a toujours cette idée du succès d’estime, je m’en kalisse de ça, faut que j’écrive pour les bonnes raisons, first! J’écris pour me démêler second! Je crois que j’ai quelque chose à dire et third! Pour m’amuser, le reste n’est que broutilles. Quand je veux écrire trop vite, les choses ne viennent pas j’arrive pas à nommer l’émotion… Je sais je pourrais faire des vers de mirliton mais c’est pas la poésie… Je sais aussi qu’avec quelque mots bien senti je peux vous émouvoir, c’est pas une très bonne façon de nommer l’émotion. Y’avait ces nuits d’angoisses, ces moments où je plaçais la radio dans la fenêtre de la chambre pour faire entendre de la « bonne » musique au quartier une musique qui disait ce que je ressentais. J’étais, je suis un pauvre fou… J’essais de terminer de la meilleure façon. J’ai été content de vous écrire encore cette nuit. Voilà j’arrive à la chute je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

mardi 8 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la soirée de mardi, j’ai dormi un peu, demain après-midi j’ai une répétition de la pièce de théâtre. Je pense à y’a trente ans où on avait essayé d’en monter une, ça avait foirée… Je sais qu’il y en a qui vont dire on l’a déjà fait, oui, mais pas comme ça dans un théâtre professionnel  avec une metteur en scène chevronnée et des comédiens impliqués. On réinventeras pas la roue mais y’a moyen de la faire rouler autrement… J’ai toujours été attiré par les arts, dehors une voiture passe on entends ce que j’appellerais du old school. Je pense aux intervenants, intervenantes qui deviennent « artistes » je prends ça personnel c’est comme si ils m’enlevaient quelques choses. Je sais c’est pas une chasse-gardée des personnes en rétablissement, je ne saurais comment dire je trouve leurs démarche malhonnête, intervenantes elles ne voulaient pas être sur le même pied que les souffrants en rétablissements voilà que maintenant elles nous enlèvent un espace virtuel de création enfin chacun est libre de faire ce qu’il veut… J’ai envie de faire comme le pape Artaud et de les excommunier… Je crois qu’on me prend pour un bouffon mais ce que j’écris est pour moi vital, j’ai besoin de place mon orgueil dirais de toute la place. Je suis toujours étonné de voir qu’avec les réseau sociaux les gens se découvrent une fibre artistique, C’étais Breton qui excommuniais pas Artaud… J’arrive pas à vous faire comprendre mon point de vue, mais oui je suis impuissant devant plusieurs choses… N’empêche elles ont probablement plus de talent que moi. J’écris pas ça parce que je suis jaloux, je suis bien où je suis à faire ce que je fait, milles excuses pour cette tentative de démolition inutile. C’est gravement égocentrique ce que j’écris ce soir, je suis incapable d’amener ça à un point critique ni même à faire mon autocritique… Quelles le fassent leurs arts pour moi ça a autant de valeur que le tricot où le bingo pendant ce temps là moi je me torture à essayer de mettre ma souffrance en mots. Elles apparentent souvent la création à la spiritualité, mais qu’elles place font elles au combat , à la lutte… Je sais le grand soir c’est pas pour demain et y’a encore beaucoup trop de monde qui couchent dehors pendant que nous ont fait de « l’art ». Je vous écris en pensant que la première personne dont je dois m’occuper c’est moi. Je sais pas comment articuler le combat politique là-dedans. J’ai peur qu’on dise de moi que je ne suis qu’un autre malade qui sévit sur les réseaux sociaux. J’ai déjà lu plus fort comme texte critique. Je sais même pas si j’existe en dehors de cette machine, on y crois pas à ce que j’écris. J’essaye juste de dire qu’un intervenant seras jamais sur le même pied qu’un malade ne serait-ce que par mon discours schizophrénique. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis très nerveux, la date de la première approche. Aujourd’hui il fait très beau je suis sortis et j’ai pris mon temps pour faire des courses, la fenêtre est ouverte… Je me prépare un café, je sais pas comment j’ai fait mais la bouilloire est pleine d’eau je me souviens pas l’avoir remplie. Y’a longtemps qu’on voulait du temps pareil, la bohême va profiter des terrasses cet après-midi, ils vont probablement boire de la sangria en écoutant les Gipsy King, méchant cliché! Je pense à l’Espagne mon voyage de l’an passé, cet année je crois pas qu’il va y avoir de voyage, je reste quand même à l’affut pour les occasions. Souvenir des rues populeuses de Madrid… Demain j’ai une répétition, jeudi aussi la télévision va être là. Une voiture viens de faire un backfire, c’est énervant ça ressemble à un coup d’arme à feu. J’ai mangé mon macaroni à la viande avec pour dessert un petit gâteau… Je vais mieux aujourd’hui, je vous écris et lentement je bois mon café. Ils vont faire des travaux sur la rue Notre-Dame derrière chez moi, ça va être terrible toute la circulation qui va transiter par Sainte-Catherine, l’eau va rester potable. C’est loin de mon senti tout ça, je veux pas revenir à hier… Ce midi j’ai parlé de la pièce à des gens de l’hôpital Santa-Cabrini, c’était une activité dans le cadre de la semaine de la santé mentale. Je suis quand même étonné y’a beaucoup de gens ouvert d’esprit, et des femmes d’une gentillesse… Y’a plusieurs années vous m’auriez dit que je fréquenterais les hôpitaux comme chantre du rétablissement je vous aurais pas cru. Je suis assis devant mon écran et mon clavier, en bedaine rien de très édifiant pour mon corps d’Apollon… J’ai quand même encore envie de partir, à la télé on nous montre surtout l’Asie. Je vais me calmer, je crois qu’on va fêter l’anniversaire de la matriarche, je sais pas si je suis invité. Ouais! Il fait chaud y’a longtemps qu’on l’attendait ce beau temps, ce matin les cols bleu tondaient le gazon du parc. Je crois que ça va le renforcir dis l’horticulteur de pacotille. La ville c’est quand même bruyant mais c’est de la vie. Après la semaine prochaine, ça va être plus tranquille je vais pouvoir aller me promener dans les grands parcs et méditer dans un peu plus de silence… Je pense qu’il y a quelqu’un qui envahie mon ordinateur. Je sais pas ce que mes lecteurs de Deux-Montagnes et de la couronne nord en pensent mais c’est pas grave… Aujourd’hui je suis vraiment plus de bonne humeur. Parfois après le tumulte viens la paix, y’a personne qui grimpe dans mon ordinateur ce sont les piles du clavier qui sont à plat. Je sais pas si je rêve mais y’a beaucoup plus de circulation automobile… Je vous laisse là-dessus dans le traffic. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 7 mai 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Magnifique ciel bleu, y’a des feuilles dans les arbres… Demain je fais une présentation à l’hôpital Santa Cabrini, c’est la semaine de la santé mentale. Je présente la pièce de théâtre qu’on a créé. Je vais en parler et inviter les gens à venir nous voir lundi prochain. Pour ceux qui vont venir nous voir je vous promets une surprise… En face dans le parc, y’a un gars qui s’entraine. Il ne reste que deux journées de répétition et la générale. J’ai peur de me planter… De pas être capable de suivre la mise en scène. Je vais faire de mon mieux. Y’a pas eu de courrier aujourd’hui, j’attends, je téléphonerai plus tard… Voilà, cet après-midi je me dévalorise je sais pas pourquoi, je me dis que je suis un pauvre type… C’est le fouillis dans ma tête… Pourtant je croyais qu’avec le beau temps tout allais s’améliorer, pauvre cloche que je suis… Je veux éviter les ennuis c’est pas avec ce que j’écris que je vais être dans le trouble. Aujourd’hui je pars pas du bon bord, je m’auto-dénigre et je devrais pas, je peux vivre et respirer la conscience tranquille… C’est le discours schizophrénique, le bas du rétablissement. Je devrais me féliciter de faire ce que je fais ça semble pas suffisant… Parfois je crois que c’est le résultat de toutes ces années passées à me démolir avec des matières toxiques… Je pense à la barmaid toute blanche de vivre dans la nuit, le soleil elle connais pas ça… Ça m’avance à rien de me dévaloriser à chaque jour suffit sa peine disait le regretté patriarche. Aujourd’hui je sais vraiment pas pourquoi je vous écris ça. J’arrive à rien de positif, c’est nul… Je veux pas vous faire de peine c’est mon état, mon senti parfois ça dure pas, peut-être que ce seras mieux dans le prochain texte. C’est pas de la poésie, c’est complètement destroy, quand j’ai rien à dire je me démolis. Je vais essayer de changer de ton mais j’ai mal, je suis perdus… Je crois que je suis comme ça parce que dans la nuit d’hier j’ai triché avec mon insomnie, j’ai pris un comprimé de plus pour dormir j’aurais pas dus… Ce soir je vais m’en tenir à la stricte posologie. Je suis fatigué, j’ai besoin de repos, je vais terminer et relaxer… Les fleurs ont éclos, c’est beau, la couleur et j’essais d’y mettre des mots. Je me rabaisserai pas plus, je suis pas pire, pas mieux mais pas pire. Je dois garder la forme pour jouer la semaine prochaine, je veux être tout là que ça donne de bon résultat. Voilà où j’arrive avec tous ces écrits tordus, ça s’intitule au présent c’est ça pour le moment… Je sais pas sur quelle note je vais terminer, je vais essayer de rebondir et d’avoir plus de positivité. Je termine et j’ai moins mal. Veuillez me pardonner. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 6 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Malgré ma pitourne… pitourne sur un bord pitourne sur l’autre, j’ai réussis à dormir. J’ai pas beaucoup d’inspiration, ce matin c’est une réunion du groupe d’entraide. Ma semaine va être pas mal occupée, mardi rencontre à l’hôpital Santa Cabrini pour la semaine de santé mentale. Mercredi et jeudi répétition de la pièce de théâtre. J’aimerais bien recevoir du courrier, cette nuit je suis bien réveillé… Je trouve pas quoi vous raconter, bon! On va faire de la littérature de salle de bain. Je me suis rasé et j’ai pris une douche. Je crois être bien réveillé, hier j’ai discuté avec un ami qui passe l’hiver en Thaïlande. Il me disait que tant qu’à faire un vol aussi long fallait s’assurer de rester longtemps. Peut-être que mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord pourrait m’en dire plus c’est un habitué de ces voyages. Hé oui! C’est lundi, j’ai encore des petits bobos, c’est l’éclosion des feuilles dans les arbres et des fleurs sur le parterre c’est vraiment le printemps. J’entends une moto ronronner au loin… J’ai mis de la lotion après-rasage ça sent bon. Je suis pas encore arrivé à lire Marcel Proust, j’entends un gars qui parle dehors… Mes psychoses étaient souvent comme ça des voix en plus je croyais puer je me douchais deux où trois fois. Je suis nerveux pour la pièce j’ai peur de me planter. J’espère que mes collègues vont m’aider. Ça devrais être près lundi prochain, y’a plus beaucoup de temps de répétitions, tant qu’à être fou autant l’être pour vrai. J’aimerais beaucoup vous dire comment je me sent, j’espère toujours le facteur sans parler que je rêve encore de prendre l’avion. Mon lecteur de Deux-Montagnes à je crois sortis sa voiture sport, une Challenger de modèle récent si je me souviens bien c’était la voiture dans le film Vanishing point, Point limite zéro en français. Je vais me préparer un autre café… Lundi matin pour plusieurs c’est la rentré au boulot après avoir joué dans les plates-bandes pendant le week-end… Le beau temps est arrivé. Cette nuit je suis pas très paranoïaque, y’a quelques jours j’ai réalisé qu’une femme qui l’étais a quitté son appartement, son « persécuteur » aussi. Je crois que dans cette histoire- là y’avait une grande part d’imagination. D’après mon expérience les gens qui déménagent le font pas pour le mieux. J’ai mis la musique du merveilleux Gordon Lightfoot, c’est plein de nostalgie… Je peux pas vous dire ce que ça me fait comme musique, je trouve ça émouvant. Un grand poète anglophone canadien… Lentement j’avance dans la nuit… Je sais pas pourquoi je pense à la musique et au concile du Pape Jean XXIII… Lightfoot je crois que c’est amérindien. J’ai presque finis cette nuit. Cette musique ça me ramène des années en arrière je crois que la première fois que j’ai entendus ça j’étais adolescent. Voilà! Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 5 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Nuit de samedi à dimanche. Je pense encore à Paris. J’irais bien mais c’est tellement agité. Je pense à la charmante rue Mouffetard je crois pas qu’elle est agitée. J’aimerais bien me lever le matin pour prendre un café dans un bistro tous près. Voir Paris, regarder les édifices façon Haussman et marcher, marcher… Mais oui j’y suis déjà aller mais y’a encore des choses à voir ne serait-ce que Versailles où quelques salles du Louvres. Me perdre dans Paris en prenant la tour Eiffel pour me guider. Aller à Paris c’est le plus simple pour un voyage de quelques jours. Je crois que je vous avais raconté avoir perdu mon canif, je l’ai retrouvé il est tombé d’une poche de mon jeans, je suis heureux… Les voisins sont silencieux c’est bien, j’avais qu’à écrire ça, quelqu’un cogne sa porte. J’ai commandé le nouveau recueil Spirou, je vais le lire pour ensuite le poster au fils de ma nièce un fervent lecteur. La nuit est grouillante ce soir, il fait doux on a pas peur de rester dehors pourtant dormir sur le ciment c’est difficile quelques un ont choisis leur temps pour devenir sans domicile fixe pourtant ont dit que c’est pas un choix, c’est une accumulation de déboire qu’est-ce qui fait dire cette nuit je ne rentre pas j’ai trop d’ennuis avec le loyer je vais coucher chez un « ami ». Je vous écris dans un état hypnotique.  Cette nuit j’avance lentement dans cette écriture, je vous ai pas écrit sur mon malaise intérieur, mon senti douloureux… Je pense à ces deux gars qui dans le café avaient volé ma tablette électronique. Je me répète encore comme si j’écrivais la même histoire depuis cent ans… Je me souviens que le samedi le bar se remplissait à partir de vingt-deux heure. Toujours la même image, les bouteilles, le miroir et ma tronche que je ne voulais, ne pouvais plus voir. Parfois je croisais une connaissance, on discutais pas longtemps… Je pense à cette époque dans les avions où l’alcool coulait à volonté, je l’ai pas connue. J’aurais été très désagréable… Retour en arrière, je suis assis, j’écoute la musique qui rime toujours avec alcool. Je sais plus à quoi je pensais, je suis sur la piste de danse, seul, je ne vois plus rien, la douleur est partie, je danse à go-go… À l’époque on appelait ça faire de l’expression corporelle… J’ai quitté ce monde nocturne parfois j’ai souvenir d’être chez un copain pour regarder le hockey… On veillait jusqu’à fort tard dans la nuit, j’ai du quitter ce mode de vie pour travailler sur mon abstinence, un jour à la fois j’y arrive, j’essais de me détacher du monde matériel, du monde de la consommation cette nuit je suis à jeun. Voilà! Encore une fois je vous ai pondu ces élucubrations. Je termine et essais de conclure positivement. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’en rajoute un peu pour l’égalité À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Samedi, ai mangé un chips au poulet BBQ. Je crois que les vrai poète sont épicurien et au minimum gastronome. J’ai pas ces qualités là je connais surtout le fastfood. Le poète cherche la beauté et le bon dans tout, quoi que parfois il se décompose dans la haine et la douleur. Je doute encore une fois d’arriver à vous écrire… Je suce des menthes, je les croques et elles fondent dans ma bouche, je suis toujours à la recherche du réel dans la poésie, la réalité et le spontané le poète a eu de la difficulté à les nommer. Ils préféraient l’intemporel. Toujours de la difficulté avec la première personne du singulier, tu sais que me lire est parfois ennuyeux. Composer voilà… Dehors une dame viens attendre l’autobus elle me fait penser au guitariste d’un célèbre groupe rock, c’est peut-être sa sœur, elle a l’air abattus. Je la stigmatiserai pas plus. La psychose frappe dur parfois, on arrive pas à s’en sortir sans marque sur sa façon d’être. J’ai hâte de répéter encore la pièce de théâtre, je sais pas si ça vas être bon, je vais faire de mon mieux… J’ai peur de me péter la gueule bien que ce soit une lecture. Aujourd’hui la solitude est un peu lourde, j’irai pas peupler ma journée de verre d’alcool, me tuer voilà ce que je ne veux pas faire. J’ai encore une fois mal. J’ai perdu mon canif… J’essaye de vous dire, comme toujours, la douleur qui m’habite, l’âme douloureuse qui vie quand je suis en voyage ça disparait un moment, la curiosité est guérisseuse en fait elle ne guéris rien elle apaise. J’ai les week-end triste. Ce matin j’ai fait quelques achats au supermarché, y’avait quelques percées de soleil. C’est nul ce que j’écris ça dis rien. J’aurais peut-être besoin de me faire raconter… Lille est encore très présente, mon dernier voyage, je salue les français qui me lisent si y’en a… Les voitures passent on entend la musique, les gens s’amusent le samedi, y’en a qui bricolent. Je sais vous préférez les textes linéaires, les choses qui se suivent, mais moi j’y arrive pas, je sais pas raconter. Me suis fait un sandwich à la mortadelle. Manger ça calme la douleur au plexus solaire. La bouffe remplie une forme de vide affectif… La fenêtre est ouverte l’air frais entre… Y’a de jolie scooter Vespa qui passent. Y’a jamais personne d’autre que moi dans ce que j’écris… Vous vous posez pas, je sais pas pourquoi j’écris ça, l’absence voilà ce que vous êtes, une absence. Je vous aime bien quand même… À l’époque on disait une âme en peine, voilà ce qu’il est… Je peux pas en écrire plus, cette âme essais de vous parler, c’est toujours la douleur qui est loquace, elle parle de malheur, pourtant je suis bien chez moi je déprime pas trop. Je crois que je vais terminer comme ça en vous remerciant d’avoir-lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard