vendredi 4 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris et j’ai encore sommeil avant de me réveiller je faisais quelques cauchemars. Je me souviens plus quel en était le propos à part peut-être des jeunes filles que j’ai connus dans mon adolescence. C’est samedi une journée de congé pour plusieurs, les enseignants entre autre. Le poids des ans s’est fait sentir pour plusieurs. Cette nuit je prends mon temps, je me souviens j’attendais au terminus d’autobus de Laval sur Henri-Bourassa à Ahuntsic, souvent c’était le dernier bus fallait pas le rater. Je me souviens plus ce qu’on faisait dehors à cet âge-là. J’ai pris du temps avant de me décider et de m’installer à « Monrial ». Hier j’ai écouté une émission sur Cuba, La Havane entre autre on y expliquait l’espèce de système D cubain… Je pensais à la casa particular offerte aux touristes, une façon bien tentante de vivre chez l’habitant, le quartier de la Havane que j’ai visité était très beau presque tout rénové, on y a ravalé les façades. Je pense au Malecon à Pedro Gutiérrez le chantre de La Havane déjantée… Des soirées à siphonner une bouteille de rhum sur la promenade en bord de mer. L’architecture est espagnole, je pense à mes lecteurs de Deux-Montagnes qui s’en vont en Espagne cet été. Mon lecteur m’avouait qu’il sortais de sa routine de sa zone de confort… Moi je crois pas aller très loin, j’ose plus tellement sortir à Montréal depuis que je me suis fait voler ma tablette électronique et pousser dans le dos par une jeune fille qui m’avait demandé de l’argent. Y’a pas de courrier c’est samedi, lundi matin je vais à la réunion de mon groupe de rétablissement patient-partenaire, et mardi midi je serai à l’hôpital Santa Cabrini dans le cadre de la semaine santé mentale, mercredi et jeudi ce sont les répétitions de la pièce de théâtre. C’est pas très émouvant ce que je vous écris cette nuit, j’essais d’aller vers le caractère émotif de ma prose. Souvent quand je termine de vous écrire je suis heureux, je suis content, je crois que je réussis à vous toucher… Je peux pas tellement vous parler de mes sentiments cette nuit, ce sont plus des impressions, rien de tangible…Voilà! Je continue avec mon senti, les couche-tard sont à l’abri des rafales de vent, je pensais à la super-maman et ses enfants qui démêlent les vêtements pour le lavage, dans le journal ils disaient qu’on faisait la lessive trop souvent. Soudain y’a une odeur de bacon, j’en mange plus beaucoup c’est pas bon pour mon cholestérol, vendredi prochain on va me faire des prélèvements sanguins le médecin a demandé ça je sais pas pourquoi… Quelques mots encore, j’entends le tic-tac de l’horloge, je me répète y’avait rien de touchant dans ce que je vous ai écrit cette nuit je termine avec l’espoir de vous avoir intéressé, souvenir du centre-ville de la Havane. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!! Bye!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Encore aujourd’hui des mots, c’est difficile… Je vous donne le meilleur de ma prose et j’essais de nommer par-dessus l’ennuie l’état dans lequel je suis. Je vais pas pleurer, quand j’écris je pense souvent au maître et grand poète Gaston Miron… Des écrivains je peux vous en nommer plusieurs mais c’est pas d’eux qu’il s’agit mais de moi. Je m’arrache les phrases comme une croûte sur une plaie, ça saigne c’est purulent sans jamais guérir… En rappelant la mort, l’infection, utilisant le discours de la maladie je m’arrache la peau comme seul un malade mental peux le faire, c’est de la folie… Douleur par-dessus douleur. Je suis pas Rimbaldien, l’absinthe est loin, je jette de l’alcool sur la déchirure en attendant que ça cicatrise… Je triture la blessure, joue dedans ça guériras pas avant longtemps. J’invente, c’est très égocentrique… J’ai pas assez de vocabulaire pour nommer cette blessure saturée. C’est dégueulasse, le saignement se calme, j’évite l’infection, la plaie est maintenant bleue. Je sais pas comment m’y prendre pour revenir écrire quelque chose de plus sensé. Je risque l’amputation pourtant… J’ai peur de vous avoir écrit des images d’épouvantes, je vais laisser tout ça sécher, l’onguent sur la plaie ralentis la guérison. C’est une image pour montrer comment travaille l’écriture, comment elle me blesse au plus profond de mon senti. Y’a longtemps que j’ai pas travaillé de mes mains, me suis pas blessés avec une écharde arraché, me suis pas coupé pour l’enlever de ma main enflée. Les plus douloureuses c’étaient sous l’ongle… Je passais ma main sur le bois avant d’avoir sablé, sur l’arrête de la pièce se soulevait une éclisse qui m’entrais dans la main, je continuais à travailler malgré la douleur. À l’époque j’avais les mains enflées. C’était le prix à payer pour travailler. Y’a longtemps de ça maintenant j’ai plus de crevasses. La cicatrice, la marque elle est maintenant dans ma tête depuis qu’on m’a mis au rancart, je pense à cette ressource en santé mentale qui est bien outillé pour travailler le bois dans son sous-sol… Je toucherai plus à ça c’est trop dangereux je pourrais y perdre des doigts comme le patriarche. Ce soir ils annoncent des bourrasques de vent pour demain, j’ai laissé là la blessure… Encore chanceux d’avoir appris sans me blesser sur les machines à bois. C’est loin tout ça,  je suis maintenant à la retraite et j’ai tous mes morceaux y’a que mon cerveau qui parfois me joue des tours. Voilà où ça mène quand on a pas d’instruction, ils en parlaient pour les garçons, drop-out, pour moi il est beaucoup trop tard. J’espère que les petits gars de mes nièces vont réussir… La journée va bientôt se terminer, les gars vont rentrer du boulot… Y’a longtemps que je fais plus ça, je reste chez-moi comme un pauvre bougre. La vie auras passé et j’aurai terminé. Voilà encore une fois une chute qui vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore à la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà de nouveau. Cette nuit y’a de la brume, j’écoute toujours ce que dis ma voix intérieure. Je croyais que la nuit étais plus avancée, j’entends un rire de femme je crois qu’elle est ivre… Une autre qui court après les problèmes la nuit est pas peuplée par les bons gars. Quand j’étais plus jeune on sortais pour rencontrer, ma jeunesse s’est étirée et je suis resté célibataire. Personne pour partager ma vie de cabochon faut dire que la schizophrénie c’est pas très sexy. J’essais de trouver les mots pour dire comment j’étais abattus, comment je vivais cette grande solitude dans la foule des oiseaux de nuit. J’ai vécu avec des femmes mais ça a pas durée, je sortais toujours la nuit j’avais que des ennuis. La psychose me poursuivais, l’alcool et la dope voilà ce que ça donnais… Parfois j’étais hospitalisé, trop malade je savais pas comment me soigner jusqu’au moment où j’ai tout arrêté où personne ne venait plus cogner à ma porte pour consommer. Je les ai chassé quand j’ai compris qu’ils étaient pas mes amis qu’ils me faisaient crever. Voilà! Ce sont des souvenirs de ces mauvaises nuits de ces façons qu’ils avaient de m’emmerder… Les quais sont dans la brume, les bateaux ont accosté, ils déchargent le vrac souvenir de ces nuits dans les cales à les nettoyer. Le port, les débardeurs, c’est l’histoire d’Hochelaga-Maisonneuve, un quartier le long du fleuve. Je pense à la Canadian Vickers qui construisais des bateaux y’a pas si longtemps, elle est disparue et le quartier est devenue peuplés d’assisté… Je suis trop jeune pour avoir connus ça, mon arrivée sur le marché du travail correspond avec la disparition de ces chantiers. Je pense aussi à cette partie de quartier qu’on a rasé pour construire le stade Olympique, sans parler de la tour de Radio-Canada un peu plus au centre dans le faubourg à m’l’asse. La ville est en continuelle transformation… Cette nuit ça vous dis rien sur mon senti cette chronique, je vous ai jamais écrit sur le parfum du café le matin, je manque de sensibilité… Je pense aux regrettés amis qui sont décédés, des gens honnêtes qui m’ont aidé. Voilà j’ai mangé mon petit-déjeuner… J’essaye encore de revenir à mon senti, je vieillis, je vieillis je pense au Saint-Esprit… J’espère avoir du courrier ce matin parfois je crois que j’attends pour rien… J’arrive pas à vous écrire cette nuit, cette écriture nocturne, c’est un moment privilégié où j’ai pas trop mal, où j’arrive à une espèce de paix intérieure quand même je suis pas très zen… Cette nuit mes sentiments étaient à différents endroits. Je veux vous écrire une belle finale une sorte d’apothéose. Voilà, quelques mots encore, je pense au théâtre à comment c’est difficile, encore quelques répétitions et on arrive à la représentation, toutes ces émotions… Je termine, le frigidaire cesse de ronronner, je salut tout le monde et vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 3 mai 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Triste journée pluvieuse mais au moins il fait doux. Je regarde l’autobus passé en pensant à mon lecteur chauffeur de la couronne nord. J’ai rien reçu de ce que je voulais dans le courrier, cet après-midi je suis reposé… Téléphone d’un cabinet d’astrologie, ça m’intéresse pas… J’ai lavé la vaisselle et je cherche à vous dire ce moment… La fenêtre est ouverte et dehors c’est bruyant… J’ai bien des défauts mais je suis pas superstitieux. J’écoute mon corps, une petite migraine et la voix qui cherche à dire je ne sais quoi… Je lis un roman de suspense français qui se passe dans la région de Lille où je suis allé plus tôt ce printemps. J’ai pris cette habitude quand je voyage d’amener de la littérature qui se passe dans la ville que je visite, c’est amusant. Je sublime mes pulsions sexuelles, si vous saviez comme je suis heureux de contrôler mon désir. Je sais pas si je devrais écrire là-dessus c’est de l’ordre du très intime… Lentement l’après-midi passe… Je pense au monde de Charles Bukowsky, à sa folie ordinaire, la mienne elle l’est pas ce sont des histoires de paranoïaque qui se sent assaillis par les murs, du moins c’était comme ça dans sa virulence. J’ai des souvenirs qui me font vraiment mal, du piochage sur le plancher de l’appartement au dessus, et j’avais pas le téléphone j’ai déguerpis… Le gars disait que je finirais voleur de sacoche mais lui fumait du hash… Je sais pas pourquoi je vous radote ça, c’est finis, le passé on peut rien faire avec sauf peut-être en tirer des leçons tout à coup ça me fait mal de vous écrire ça… J’ai la larme à l’œil de vous le raconter. J’habite au même endroit depuis près de vingt-cinq ans, c’est bien, c’est mieux… Tout ce que j’ai fait j’ai pas envie de dire que c’est parce-que j’étais malade, je savais pas vivre c’est tout… Y’a longtemps, je pense au centre hospitalier et de soins de longues durés. Je veux pas me ramasser là… Sur un autre ton je crois que mes lecteurs de Deux-Montagnes vont en vacance en Espagne cet été. Je leurs souhaite beaucoup de plaisir… J’ai envie de me cogner la tête sur les murs, c’est la folie pas tout à fait psychotique qui m’agresse. Je sais pas comment vous écrire la douleur, l’agressivité de ceux qui fredonnent je ne sais quoi quand je les croise, ce sont des anxieux… Encore la folie, j’ai juste envie de me cacher, c’est vraiment mon senti… Schizophrénique, égocentrique pourtant les sept milliards et plus de personnes sur la planète tournent pas autour de moi. Presque quatre heure la journée se termine, ils vont sortir du boulot pour en prendre une bien fraîche, je dis une mais souvent c’est la saoulerie. Enfin qu’ils fassent donc ce qu’ils veulent. Moi je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour faire une belle chute. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 2 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Hier je suis partis tôt de la répétition, ma présence n’étais pas essentielle. Cette nuit je me suis levé tôt, je faisais des cauchemars, un homme décapité. Question! Quand votre enfant échappe un pot de verre au supermarché et qu’il le brise est-ce qu’on l’ajoute à votre facture? J’aimerais beaucoup avoir du courrier ce matin mais j’ai pas le contrôle là-dessus comme sur bien d’autre chose d’ailleurs. Encore une fois je m’attaque à mon senti. Je souffre pas trop cette nuit, hier j’ai discuté d’accident cérébraux vasculaire avec une lectrice, toute la réadaptation qu’elle a fait, c’est difficile. Je lui souhaite de continuer à se rétablir… Je pense à cette schizophrénie qui s’étire dans ma vie, c’est une autre douleur mon senti paranoïaque après la consommation… J’ai un déjà-vu comme si j’avais déjà écrit ça… Vous le savez, la nuit s’est plus tranquille, mercredi à jeudi, pour l’argent je donne une chance au coureur, quand je suis à peine réveillé j’ai moins mal, la sortie du sommeil se passe bien… Je pense aux balades en auto que je faisais avec la douce, l’été, ça va me manquer. Je marche au moins une demie-heure par jour, je crois que c’est bien… Y’ à tous les toxicomanes du centre-ville, j’espère qu’ils vont se rétablir… Ils ont été abusé je crois dans le passé, la douleur  les pousses  à vouloir se tuer, ils l’ont pas demandé cette maladie là… Vivre dans le ressentiment c’est inutile… Je vais essayer de rester à jeun encore aujourd’hui. Ma semaine de répétition est terminée, j’espère qu’on va faire un bon show. C’est un privilège que de jouer au Théâtre du Nouveau Monde. Je pense à cet intervenant en santé mentale qui regrettais de pas avoir de nouvelles de ses patients qui se rétablissent, une fois dans le rétablissement les patients donnent rarement des nouvelles à l’équipe soignante des urgences… Si jamais je suis lu par des intervenants dites-vous que j’ai apprécié que vous vous soyez occupé de moi, toute l’équipe. Je crois qu’il y a beaucoup plus de problème de santé mentale aujourd’hui, du moins de patients ambulants, je me souviens de cette femme qui même hospitalisé trouvait le moyen de draguer. Certains vont trouver la solitude si lourde qu’ils vont mettre fin à leurs jours. Parfois je crois que ceux-là ont trahis des valeurs fondamentales et faute de pouvoir l’assumer ils se donnent la mort. Je suis triste cette nuit, j’arrive quand même à vous écrire, la vérité c’est que je sais pas pourquoi les gens se donnent la mort, peut-être une grande fatigue de bipolaire où un épuisement après plusieurs psychoses, la descente dans les enfers de l’alcoolisme… Cette nuit je me rétablis, je prie… Parfois je crois qu’on me considère comme un déchet, pourtant… Je vous raconte ça en pensant au stigmate au préjugé du monde du travail… Encore une nuit, il restait un peu d’argent pour fêter. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!! À bientôt!!!
Bernard

mardi 1 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Vous trouvez peut-être que ces écritures sont une manifestation de maladie mentale? C’est possible mais quand j’ai terminé j’ai un sentiment de complétude comment vous dire? Je recommence toujours aussi parce que c’est satisfaisant. Je vous écris comme ça sur mon monde intérieur ça semble banal mais de vous savoir là à me lire ça me soulage… J’essais d’arriver à un sentiment de paix et je veux surtout pas que ce soit de l’ordre de la manie. L’écriture a toujours été importante pour moi, chez moi j’ai des cartons plein de textes que je n’ai jamais relus, il est un peu tard pour m’y mettre… Je pense à ce gars décédé chez qui des inconnus ont ramassé tout ce qu’il avait écrit… Je sais pas si vous avez regardé la série Sons of Anarchy, le leader de la bande s’adonnait aussi à l’écriture y’avait une certaine sensibilité mais il était d’une violence rare… Tout à coup je pense aux mal-aimés comment quand ils sont plongés dans la solitude , les institutionnalisé, hôpital, asile., prison n’arrivent souvent pas à en sortir, ils y retournent faute d’être capable de vivre en liberté dans la société. Y’a aussi cette folie de mettre la faute sur la société moi je crois que chacun est responsable mais rapport au stigmate j’arrive pas toujours à nuancer, ma schizophrénie je l’ai pas tatoué dans le front contrairement à bien d’autre… Faut dire que certains aiment bien vivre en « communauté » refuge, maison de chambres ect. Je crois qu’il y a de ça dans les gangs de jeunes criminels, l’attrait de la bande le sentiment de faire partie de quelques choses de plus grand que soi, un quartier par exemple qu’on veut « protéger », un revenu de l’argent « facile ». Tout à coup j’ai souvenir de ma jeunesse avec la bande et les pushers… Tout ce que je vous raconte c’était inconscient… Je pense que c’est là qu’à débuté la paranoïa ma longue descente aux enfers ces boulots où j’étais entouré de motards.  La drogue chimique qui m’a rendu fou et dont je ne serai jamais complètement rétablis mais aujourd’hui je suis abstinent je préfère ça… Je vous ai abandonné quelques minutes, j’ai mangé, il est minuit vingt les oiseaux de nuit regardent la faillite de leurs vies pendant que moi j’écris et connais les endroits où je ne dois pas mettre les pieds. Je raconte toujours la même chose mon senti est pas différent d’hier et le seras pas demain, les émotions j’ai toujours de la difficulté à les contenir et à les nommer. Je vais plus dans les bars, de toute façon j’ai pas de plaisir à me faire dire que je suis une épave. Je pense à ces jeunes qui jouent avec nous j’espère que le théâtre ne les décevras pas trop. On fait pas de grande « carrière » dans la déception… Voilà! C’est terminé pour cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui y’a des percées de soleil. J’ai fait la sieste et j’ai rêvé, y’avait des bateaux, des voiliers… J’ai pas reçu de courrier, sur la rue comme toujours y’a beaucoup de circulation automobile. Profité de ce semblant de beau temps pour prendre un café et manger un sandwich dans le parc. Ouvert la fenêtre, je cherche l’émotion que je pourrais écrire… Dans le parc les gars jouent au ballon, un autre s’entraine sur l’équipement de musculature rien d’émouvant là-dedans… Je trouve pas. Je suis moins enthousiaste pour vous écrire, demain j’ai une répétition, c’est difficile… J’ai reçu des photos du show de la semaine passée. Après le prochain show je vais aller manger des tapas avec une collègue, hier à la répétition elles gueulaient toutes que je suis beau, une autre trouvait que j’ai un sourire d’enragé… De ce temps-là que ce soit ici où en France les gens sont insatisfait, c’est plus violent en France mais j’ai de la difficulté à croire que c’était mieux avant… Je me sent mal tout à coup, un malaise en écoutant l’actualité politique… Les bonhommes comme moi écoutent la télé à cette heure. Je sais pas si je suis utile à vous écrire… Je pense encore au voyage, j’ai hâte de recevoir l’argent qu’on me dois. Ai regardé une émission sur Taipei  à Taiwan ça semble intéressant… Je regardais les problèmes qu’ils avaient en Arménie et je pensais au génocide en Turquie, y’a longtemps déjà plus de cent ans… Ça se promène comme ça dans ma tête d’un pays à l’autre. Y’a des pays magnifiques mais au prise avec la guerre et le terrorisme… Je pense à l’Allemagne à Berlin à Munich mais je bois plus de bière c’est quand même un pays qui a une histoire. La Grèce aussi semble intéressante mais faut y séjourner assez longtemps. Je vous écris ça c’est une façon de m’éloigner de mon senti, on disait avec un copain que lorsqu’on est loin faut éviter de se mettre dans le trouble. J’ai hâte de jouer dans la pièce, la lecture, comme toujours je suis nerveux… Je veux pas m’étendre sur l’actualité, je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes qui ne regarde plus la télévision moi j’ai été longtemps sans la regarder ça me faisait paranoïer. Y’a longtemps que j’ai pas pleuré que j’ai pas été dévasté et désolé… J’espère que mes proches sont pas inondés. Voilà! Je suis dans le bruit télévisuel ça empêche l’introspection, mon senti intérieur est engourdis, c’est étrange en début de soirée y’a toujours une ambulance, sa sirène… J’ai de la difficulté à démarrer cette finale, à terminer sans avoir trop mal. Quelques mots, quelques mots encore pour vous dire mon vide intérieur. J’ai « réussis » à écrire ceci, je veux pas me vider sur vous, j’essais de choisir mes mots… Je vous parlerai pas des flatteries auquelles je ne dois pas porter attention. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard