lundi 23 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ai finalement lu des extraits du banquet de la mémoire avec des collègues. Je crois que c’était bien, comme un mal élevé j’ai quitté la salle en saluant rapidement les gens, hier j’ai travaillé jusqu’à six heures c’était difficile… Je pense que mes textes rejoignent les gens j’aimerais donc que les high que procurent la lecture restent là tout le temps. Mais dans la vrai vie, la schizophrénie m’emporte vers la psychose j’ai trouvé des moyens d’éviter le pire… Hier après le show, ils m’ont donné une rose, prisonnier de notre lecture on a pas salué le public, c’est malheureux… Je devais avoir l’air d’une grosse cloche, vous voyez je fais des belles choses comme ça et l’autodénigrement se présente… Je sais pas si j’ai réussis à abattre un mur de la stigmatisation, ça sert à rien que je vous écrive les voix qui me dénigrent… C’est la nuit il fait chaud la fenêtre est ouverte, j’aimerais bien avoir du courrier ce matin, hier j’ai rencontré le nouveau directeur santé mentale et dépendance. J’ai pas trouvé grand-chose d’intelligent à lui dire, je fais de mon mieux j’espère que c’est suffisant, à l’impossible nul n’est tenu… Y’a une collègue qui prend beaucoup de place c’est difficile, pour la nouvelle création collective ça se termine… Je vous laisse la surprise vous viendrez voir. Je vais essayer encore cette nuit de vous écrire mon senti, en mon âme et conscience je le répète je fais de mon mieux, je suis pas le seul à avoir un gros égo. J’ai dormis un peu, je remercie tout le monde qui a pris le temps de m’écrire un petit mot et je salue un peu tard ceux qui étaient dans la salle. Cette nuit je radote je suis bloqué sur les mêmes choses… Enfin c’est fait on peut pas revenir en arrière. Cette nuit y’a beaucoup de circulation automobile… Je vais revenir à la base appelez tout le monde madame, monsieur, je dois respectez la hiérarchie. Je crois que je prends trop mes aises… Encore à la base lavez la vaisselle, voilà les voix qui s’y mettent encore une fois je leurs ferai pas le plaisir de les écrires, vous les connaissez…. Parfois j’ai envie de tout laissé ça la, de prendre le bord de la rue aussi dure qu’elle soit, je sais pas si je survivrais longtemps, trouver un matelas différent chaque nuit, quand il y a plus de matelas dormir sur le ciment et se briser les os… Y’a rien de romantique dans l’itinérance, je suis fou mais ça me prend un minimum de confort. Je sais pas ce qui m’arriverais dans cette direction là… Je pense à l’odeur de quelqu’un qui s’est pas lavé depuis longtemps… J’ai aussi peur de la dope qui peux surgir n’importe quand. Voilà c’est à peu près ça pour cette nuit. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots vos commentaires sont toujours apprécié. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 22 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Déjà debout! J’ai dormis un peu, je pense au show de ce midi, on va répéter un peu avant. J’ai le trac suis sur le gros nerf… Je remercie mon lecteur de Deux-Montagnes pour le beau selfie. Ce matin j’espère que je vais avoir du courrier, je vais seulement le savoir à mon retour ce soir. Hier j’ai appris que j’avais un cousin qui travaillait sur les Airbus en France! Bravo!  Moi j’ai découvert un peu tard que j’aimais ces machines là les avions… Je travaille pas dessus mais aime bien m’envoler, comme tout le monde j’ai vu cet avion dont le moteur a explosé et qui a fait qu’un mort, la victime devait pas être attaché, la pilote a fait atterrir l’avion sans trop de problème. Un miracle qui m’enlèveras pas l’ivresse des départs, hier je suis rentré et je me suis dit que je les emmènerais pas avec moi au paradis ces voyages. C’est la nuit de dimanche à lundi, c’est ce midi que je joue, ensuite j’ai une répétition de notre création collective, une lecture, la journée vas être chargée. Étrangement sans trop savoir pourquoi je pense au bistro où je lavais la vaisselle, tout le temps que j’ai passé là, je pouvais le prendre et partir en voyage je l’ai pas fait. Hier les gens discutaient Bordeaux et les excellents vins qu’on y trouve, je regrette pas tellement je ne bois plus, la vie de clodo, de clochards en France dois pas être facile… Voilà, on vient d’arriver à lundi je vous écris encore, j’ai un peu dormis, ces insomnies ça fait peut-être partie de la maladie mentale, je sais pas, mais ça ne me dérange pas c’est comme une permission pour vous écrire, je me lève quand vous vous couchez… Je sais bien que vous y croyez pas à mes ambitions d’écrivain mais l’important c’est que moi j’y crois après advienne que pourras… Vous en avez tellement d’humilité je sais pas où vous êtes allé la chercher… J’arrête ça là c’est pas un règlement de compte que je veux écrire je peux pas me le permettre. Je reviens à mon senti… Sur le plateau hier, je suis revenus à une époque hippies, je crois qu’aujourd’hui on appelle ça des hipsters et plus tard des milléniaux… Moi je suis qu’un vieux cheval qui fait son possible, lentement j’y arrive, j’ai toujours admiré les hommes de lettres. Je crois qu’il va encore s’écrire de longs poèmes au parc Jeanne-Mance… Je racontais à mon  lecteur de Deux-Montagnes qu’on avait baptisé l’intersection Mont-Royal Saint-Denis la capitale culturelle du Canada, ça fait longtemps que j’étais passé là en voiture, on voit ça d’un autre œil avec plus de distance, faut jamais que j’oublie que j’habite pas loin de là… Je termine ceci et je révise mes textes pour ce midi, j’espère qu’il vas y avoir du monde… Voilà sur quoi je termine. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Une très belle journée et je remercie mon lecteur de Deux-Montagnes et la matriarche. J’ai assisté à un très beau concert à l’oratoire, de l’orgue et du chant choral, je peux pas en parler beaucoup je connais pas ça… J’ai eu quelques souvenirs, comme j’ai dit à la matriarche, le printemps est vraiment là quand j’assiste à des concerts de musique classique. J’ai ouvert la fenêtre j’entends les oiseaux chanter.  Je sais pas pourquoi je pense au Portage où je suis jamais allé… Tout à coup j’ai de la peine peut-être parce que j’ai donné tout ce trouble à mon lecteur dans la circulation… Ça a coupé ma routine d’écriture… Je le répète quand même j’ai beaucoup apprécié, c’est mon senti pour ce soir je voudrais écrire quelque chose pour vous faire plaisir peut-être aussi à l’oncle qui chante si bien. Demain c’est le cabaret À notre santé, littéraire et théâtral présenté par l’association des libraires du Québec. Il est temps que ça arrive, je me répète et j’ai le trac… Je veux surtout pas porter malchance à personne… Je crois que je dormirai pas de la nuit. Encore ce soir c’est un défi pour moi d’écrire je pourrais tout sacrer ça la et me bercer… Pourtant c’est la façon que j’ai choisis de me rétablir… Mettre en mots la douleur comme une mouette blessée au printemps. Je sais c’est pas une très belle image mais je la laisse-là, la matriarche m’a rappelée Gerry le regretté… La basilique de l’oratoire c’est quand même magnifique, des lieux bénis. Demain je vais faire de mon mieux, essayer de faire de la belle ouvrage… Je sais, je reste quand même fou je peux vous le certifier j’ai mes papiers directement de chez les psychiatres… Mais parait qu’avec de la foi on déplace des montagnes, moi j’essaye juste de déplacer mon pauvre corps battus. Aujourd’hui y’avait du monde partout sur le plateau et le goulag était désert, chez moi c’est comme ça c’est pas un quartier branché mais l’ancien faubourg à m’l’asse un quartier populaire, un quartier qui appartiens au peuple… Encore ce soir je vous aurai donné mon goddam best! Plus que ça je meurs, j’essais de ménager les susceptibilités. Je sais pas pourquoi je pense à la rue des Érables à Dolbeau, la première maison que j’ai conscience d’avoir habité… Je suis vraiment un pauvre habitant qui crois qu’écrire est rédempteur, je me sauve pas je me tue, quand j’aurai tout dis ce senti je remercirai… Merci les snowbirds d’avoir ramené le beau temps… Je vais essayer de terminer ça sur une note optimiste, le beau est en avant, aujourd’hui l’oratoire me faisait pensés au Sacré-Cœur à Paris, je crois que c’est ce qui va illustrer, une photo de Paris prise du Sacré-Cœur notre Saint-Joseph vaux bien ça. Voilà! C’est pas une chute j’essais de remonter. Je vous remercie tous d’avoir lu jusque-là!!! Je vous laisse au coucher du soleil et j’espère que vous serai là à la prochaine!
Bernard
 
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Nuit de samedi à dimanche, j’entends le voisin qui ronfle, il dort du sommeil du juste. D’habitude les nuits de samedi sont moins agités en tout cas à l’époque c’était comme ça on entrait dans le bar du centre-ville en attendant que le DJ arrive, j’aimais bien ses choix musicaux toujours à propos. Je fréquentais deux trois endroits, le Café Campus, le Hasard, le Passeport rien pour donner envie de partir, la bière brûlait mon budget… J’ai honte de vous parler de ça, de ces nuits agités qui m’ont mené à l’alcoolisme… Ça fait longtemps, je ne bois plus… Je baille, mes post cette nuit sont rapprochés l’un de l’autre, j’y vais avec mon senti. Je vous vois dans les discos une bière sur la table et dans les mains un téléphone intelligent vous êtes branchés et quand même seul dans la foule, y’a longtemps que je fréquente plus la rue Saint-Denis, les bars et les bistros ont changés de même que les cafés, viens un temps où on sait qu’on trouvera personne avec qui discuter dans ces endroits. Ça fait presque vingt-cinq ans que je n’habite plus la maison de chambres, j’ai failli y laisser ma peau… C’est toujours la nuit et je vous écris encore. Je devrais me taire mais le silence me convient mal. J’ai jamais écouté Saturday night live, chez le patriarche on était pas câblé, j’aurais bien aimé entendre en direct les groupes mythiques de l’époque. J’ai vieillis, je suis plus tellement accros au musique de mon temps… Partout dans ma vie y’avait une trame sonore musicale même au supermarché la radio est au gout du jour. C’était donc important d’être branché de discuter des derniers artistes à la mode… J’ai juste un petit souvenir de ça après Prince je trouve qu’il y a rien eu d’intéressant… Je me souviens encore de ces nuits où j’allais chercher comme un roadie le matériel d’un ou deux bands. Je passais la nuit debout un peu comme en ce moment… Voilà j’ai dormis un peu, je me prépare un café, c’est toujours mon senti de la banalité du quotidien. J’aime l’odeur du café, aujourd’hui ce seras beau temps. Je crois qu’un ami à maintenant son ordi réparé par le très polyvalent lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord… Je suis réveillé, j’entends le murmure de la ville à une époque j’en avais peur c’était la psychose, une pompe pour les égouts… Encore une journée pour me préparer à la lecture du cabaret littéraire et théâtral. Je crois que sans angoisse y’a pas d’écriture possible. Ce soir comme d’habitude ce seras de mon mieux, si c’est pas suffisant lisez en un autre… J’arrive au bout de ce que j’avais à dire pour cette nuit, c’est pas très étoffé je sais mais c’est déjà ça. Voilà la finale encore quelques mots pour faire disparaitre le malaise. Pour ceux qui sont resté je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine comme toujours en souhaitant vous revoir. À la prochaine!!!
Bernard

samedi 21 avril 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Enfin il fait beau! Quand même pas assez chaud pour prendre un café dehors mais assez pour laisser la fenêtre ouverte et faire entrer de l’air frais. J’ai marché un peu ce matin, ai fait la lessive, dans le parc y’a des gars qui jouent au soccer. Bientôt les gens vont commencer à jardiner, lundi s’en viens rapidement à midi on doit être prêt à jouer. Je joue avec deux femmes, nous lisons des extraits du banquet de la mémoire de l’an passé, les motos sont sorties… Je sais pas si je vais être capable de jouer, j’ai le trac… Après le cabaret à l’institut on a une lecture de la nouvelle création collective au Théâtre du Nouveau Monde… Mon lecteur de Deux-Montagnes est seul cet après-midi, je pense à lui… La semaine prochaine j’attends des nouvelles de mon rapport d’impôt fédéral, j’ai pas encore reçu de confirmation ça m’angoisse. Celui du Québec s’est bien rendu…  Parfois je m’en fait pour rien, y’a pas mort d’homme, j’aime quand même beaucoup lire des textes devant un public. Je prends mon temps pour vous décrire mon senti, je veux pas scraper la représentation de lundi. Je vais faire de mon mieux… Dehors y’a toute sorte de bécanes, de triporteur, quand j’étais plus jeune ces moyens de transports là étaient interdit. Je me souviens du triporteur électrique du frère de mon beauf, il était le seul à avoir ça dans notre petite ville à l’époque. Je crois que j’ai fait assez de ménage hier. Les gars ont cessé de jouer, le parc est vide, y’a vraiment plus de neige ça fait du bien, je veux toujours faire un chef d’œuvre mais j’y arrive pas c’est toujours les mêmes mots, j’aimerais être un vrai artiste. C’est gênant écrire comme ça… Le ciel est d’un bleu superbe, j’essais de me mettre en tête le déroulement du cabaret littéraire. Ce matin j’ai vu un resto qui avait installé sa terrasse. Le beau temps amène de bonnes affaires, la bizness est bonne. Je pense que ça va verdir, ça va être beau… Comme toujours au printemps je me souviens que je passais le rotoculteur, je revirais la terre pour faire le potager de la matriarche, c’est la seule chose que j’aimais faire dans le jardinage. Je suis un gars de ville un urbain, je me retrouve toujours sur l’asphalte, bien que j’aime m’asseoir à l’ombre dans les parcs. J’ai pas appris à jardiner, toute les plantes que je touche meurent c’est pathétique. Bon! Aujourd’hui j’écris des bêtises, je sais pas pourquoi j’ai un goût de tomate dans la bouche, c’est pas très transcendant… Je pense que le légume c’est moi. Je suis déraciné voilà… Encore une autre journée de passée dans la sobriété quand même. À l’époque quand le printemps arrivais on se garôchait  à la terrasse du Saint-Sulpice et l’ivresse s’emparait de nous, les problèmes et le trouble aussi. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 20 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous remercie tous pour vos commentaires sur les vidéos stigmates. En ce moment la nuit débute, j’ai hâte de jouer lundi, j’espère recevoir du courrier… J’ai révisé les scènes… J’ai peur qu’on ne me rembourse pas pour mes frais à Lille pourtant j’étais là pour faire rayonner le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’est de l’île de Montréal. Cette nuit y’en à pas mal dans les bars qui pour leurs survie vont devoir se trouver un lit… Ils coucheront pas chez moi! J’écoute des entretiens à Radio-Canada dont un avec la directrice du théâtre du Nouveau Monde, j’ai le privilège de « travailler » avec elle… Je suis incapable d’écrire et écouter la radio… J’ai peur des gens méchants. J’ai réussis à me réveiller, pense à cette odeur de sueur sur les planchers de danse… Je me souviens aussi que les drames arrivent quand on accueille des inconnus chez soi. Je pense encore aux avions à la prochaine fois que je prendrai un vol, que je me retrouverai sur le quai d’embarquement c’est magique… Je pense à la mer en Normandie et en Bretagne, je pense qu’il y a là de belles choses à voir. Je me vois très bien à l’automne dans un petit hôtel pour marcher sur le rivage. C’est certain c’est pas la méditerrané mais ce sont des lieux remplis d’histoire… Les douaniers se payent ma gueule quand je passe je prends toutes mes choses en pagaille, je suis pas très calme je veux faire vite mais je ne réussis qu’à ralentir la file, une fois passée j’arrive dans la zone franche et les sandwichs à douze dollars, j’en profite pour vous écrire avec ma tablette électronique. Voilà! C’est mon état d’esprit avant un vol, j’ai bien aimé voyager avec Air France savoir que mes réservations de train étaient bien là. Je vais tenter de revenir avec mon senti, j’aimerais ouvrir le rideau et découvrir que je suis en France, ça viendras, ça viendras! Y’a les amis qui travaillent le week-end… Je cherche ce qu’est le vrai courage, une dame à la bibliothèque de Ville Mont-Royal disait qu’on était brave pourtant il y va de ma vie, de mes convictions combattre le stigma c’est une de mes missions. Aujourd’hui dans La Presse+ ce sont les toujours appréciées chroniques de voyages. J’ai découvert cette passion là un peu tard mais… J’écoute la voix, celle de mon âme on diras que je suis schizophrénique, c’est vrai pourtant elle me dérange pas trop elle se superpose à l’autre messagère de l’angoisse. Je reste calme cette nuit… Voilà! Je cherche les bons mots pour terminer, je crois que je vais attendre l’automne prochain pour aller en France, la fin des vacances… Ce printemps j’aurai été très actifs, Livres ouverts, Cabaret littéraire, création collective, mon groupe d’entraide et les conseils d’administrations d’Antenne communication et du comité des usagers. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vous écris nostalgique en écoutant Gordon Lightfoot, le ciel se dégage. Je suis mélancolique aussi… Je vous fait une confidence, j’ai de la difficulté à faire le ménage, je fais quand même la vaisselle. Je crois pas que la poésie garde les choses en ordre. J’ai nettoyé la moquette, dépoussiéré les chaises. J’ai jamais vu un endroit avec autant de poussière, ça a fait un peu de bien. Je peux appeler ça la chronique du quotidien. Parfois monte une rage que je passe dans le ménage… J’ai fait cuire un demi poulet, la poésie c’est pas ça je le sais, l’oncle disait que j’étais incapable de me torcher comme si il pouvait pas m’engager pour le torcher lui… Mon senti se tiens tranquille. Y’a des trouées dans les nuages on voie le ciel bleu, c’est bien… Ce qui joue en ce moment c’est if you could read my mind, une magnifique chanson, ça me tire presque des larmes. Pour le ménage je fais de mon mieux… Lundi je joue, je vais relire mon texte. Me ramasser ça me calme un peu. Tout ça, le cabaret littéraire et théâtral ça va venir vite. Le cd est terminé je l’ai enlevé, les snowbirds sont de retour il va faire beau… Je suis pas très inspiré, j’ai chaud… Sur La Presse+ on parlais des habits du poète, j’ai pas lu mais sur la photo il était flamboyant… Je pense à repartir en voyage peut-être encore en France en Normandie… Je sais pas. En Bretagne aussi… Je suis revenu à mon senti, j’aimerais beaucoup savoir comment les vrais poètes font… C’est difficile pour moi de mettre des mots sur mon monde intérieur, dire mon état à l’autre mon pair. Je sais pas si mon écriture aide quelqu’un, j’ai pas étudié longtemps comme les hommes de lettre, chez nous ce sont les médecins qui deviennent écrivains, les autres c’est tout juste si ils peuvent devenir cruciverbistes. Parfois la schizophrénie ça fait vivre des émotions à l’envers. Je pense que le voyage avec l’ami col bleu à la retraite se fera pas. On va probablement se contenter d’une journée à Québec… Je regarde les émissions voyages à la télé, la Chine ça semble intéressant mais ça prend un guide. Je sais pas ce que ma lectrice retraitée de l’Outaouais à penser de mes vidéos sur le stigmate, parfois il est moins présent. Y’a un copain qui disait que les prestataires de la sécurité du revenu étaient tous des fraudeurs, ça en est un stigmate… Un lieu commun de préjugés… J’irai pas là-dedans c’est inutile, faut payer le loyer et manger. Pour terminer je crois que je vais mettre une photo de la pyramide du Louvre, en fait je débute avec ça… Encore une fois ça m’a fait plaisir de vous écrire, j’espère que vous avez du plaisir à me lire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour une chute qui à du bon sens. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard