lundi 5 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Petit matin je suis debout, la neige a cessé. Je suis un peu triste, je fais pas l’unanimité il y en a qui n’aiment pas mon blog. Je vais donc me concentrer sur ceux et celles qui l’aiment. Je devrais avoir des nouvelles pour le voyage à Lille bientôt… Ce matin y’a une réunion du groupe d’entraide, j’espère que je raterai pas le facteur j’attends un recueil Spirou. J’ai tout pour me rendre malheureux ces jours ci, j’attends trop de choses… Attendre pour moi c’est jamais bon ça me rend anxieux sauf quand j’attends un avion… Je suis tellement anxieux ça me réveille la nuit heureusement je dors un peu.  Je suis toujours étonné de lire l’expression poétique… Je peux pas vous écrire sur autre chose que mon senti je ne connais que ça… Plus j’écris, plus je vois mes limites littéraire… Y’a longtemps que j’ai pas croisé le cousin-lecteur qui habite sur la rue Dorion… Le temps file quand je vous écris comme ça, j’essais de mettre du stock, du contenu dans ce que j’écris, j’entends le voisin qui ronfle c’est comme si il allait mourir.  Je suis incapable de mettre des mots précis sur ce que je vie. Je crois que c’est une question d’affect déglingué… Pour le voyage on m’a parlé que si c’était impossible d’y aller tous les trois que je pourrais y aller seul, j’ai hâte de savoir… Ça fait partie des changements dans la psychiatrie aller parler à l’international des nouvelles pratiques de l’institut… J’espère… On ne soigne plus dans ces grands corridors, les gens se sont trouvés un chez eux… Je pense à Camille Claudel qui a plus de soixante ans voulait retourner vivre dans sa famille… Et cette dame à l’institut tel que rapporté par le docteur Ferron elle avait fait la promesse honorable de ne plus parler parce-que trop trahis, deux stagiaires français s’étaient mis dans la tête de la faire parler sans penser à la noblesse de tout ça, ce silence, malheureusement ils ont réussis. Moi, lentement je me rétablis, le silence je l’ai connus dans la psychose ça faisait mal… Ma promesse à moi c’est d’écrire, je sais que pour vous ça ressemble à une manie, mais non c’est la schizophrénie, l’écriture me donne une pause… Y’a longtemps et encore maintenant y’a pas d’analyse de patients, on sait d’où proviennent les psychoses c’est de la consommation de drogues presque tout le temps, nos beaux fous purs y’en a plus, ils ont tous enduré quelques choses… Plusieurs sont amenés à l’institut parce qu’ils souffrent et veulent mettre fin à leurs jours. Ils cherchent un abri… Je pense au projet de café-bistro à l’institut, un lieu où tout le monde se rencontre, j’aimerais même que ça devienne trendy, à la mode et que les gens de l’extérieur le fréquente… Pourtant ce sont des lieux stigmatisé, à nous de les émanciper. Voilà! Je termine là-dessus cette nuit en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 4 février 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Viens de regarder les Thunderbirds, L’Escadrille de l’air, ça m’a rappelé de bons souvenirs, le plaisir de regarder ça dans mon enfance à cette époque la télévision avait encore le pouvoir de nous étonner… Au jourd’hui c’est le Superbowl la grand messe sportive… D’habitude j’écris pas sur la télévision d’autre le font beaucoup mieux que moi… Il neige encore, j’ai préparé du brocoli des pommes de terre et des carottes que je vais manger avec du poisson. Je suis loin de mon senti… Je pense encore au voyage, je crois que je partirai pas je l’aurais su avant… Je vais essayer de pas perdre espoir. C’est une toute petite neige qui tombe, je regarderai pas le match à la brasserie y’a trop de houblon et j’aime pas trop les personnes ivres. J’ai ouvert la télévision, c’est une émission sportive…L’hiver toujours l’hiver et les snowbirds sont au chaud en Floride, le chauffeur d’autobus lecteur de la couronne nord a pas aimé son voyage en République Dominicaine, les tout inclus c’est pas son fort… Je suis dans un grand vide, je pense toujours aux avions. J’aimerais partir avec les collègues, me semble que j’en ai pas mal à dire sur le rétablissement, sur la psychiatrie citoyenne… Je vais demander le texte de la communication à l’agent… J’ai souper c’étais bon, Il neige toujours,je me répète… Coupé le son, trop de distraction. Cet après-midi j’ai de la difficulté à vous écrire, les tracteurs poussent la neige. Je suis loin de la poésie mon nom c’est Bernard Saulnier pas Réjean Ducharme… J’ai pas envie de déprimer surtout pas avec une bouteille d’alcool… Un ami viens de téléphoner je l’ai reviré de bord en lui disant que j’avais pas le goût de lui parler. J’essais de m’exprimer de façon assertive je sais pas si je réussis. Comment dépeindre les émotions? Je suis incapable de qualifier l’état de mon âme, ça m’éloigne de toutes poétiques… Je pense à des poètes que j’ai rencontré ils ne s’aimaient pas pourtant ils ont écris de la grande poésie. Quoi dire ce soir? Tout est blanc, j’écoute les voix sont muettes… Je rêve encore et toujours des avions, c’est une vraie obsession. J’aurai essayé de partir, j’attendrai encore la semaine prochaine, pas de départ c’est pas grave… Quand je fais la cuisine, chez moi il fait chaud… J’oublie parfois l’intitulé de mes textes, au présent, c’est important. Je respire par le nez ça me calme, j’essais de trouver le nom d’un grand poète d’aujourd’hui, j’en trouve un, Jean-Paul Daoust mais c’est surtout pour ses présences à Radio-Canada. Lentement le soir tombe, souvenir de certains dimanche après-midi passés dans le sous-sol chez le patriarche, c’étais désespérant… Je me vois dans l’avion, je regarde un film, le temps est pas trop long… Je me répète je vous ai parlé de ça dans le texte précédent. J’en suis à la chute je termine lentement et je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour m’encourager, à la prochaine j’espère!!!
Bernard

samedi 3 février 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est le dimanche du Superbowl, voilà un texte que j’ai écris y’a un bout de temps http://editions-hache.com/saulnier/saulnier20.html en ce moment c’est la nuit et je suis debout, il neige,,, Les médias arrêtent pas de parler des prix exorbitants, faramineux des publicités. Hier c’était samedi voyage télé j’aime bien regarder les différentes émissions sur le canal évasion… Bientôt je vais savoir si je me rend à Lille, dehors la neige assourdis le bruit de la circulation… Depuis que je me suis fait voler une tablette électronique j’ose pas sortir avec… Souvenir du temps où ma « fiancée » habitait Terrebonne et moi Montréal, je descendais chez elle en auto-stop ça avait aucun bon sens… Cette nuit je reste chez moi, mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord m’a téléphoné, on a parlé des nouveaux avions Boeing sept trente-sept de la compagnie Sunwing, c’est l’avion qu’il a pris pour se rendre en République Dominicaine. Il m’a avoué qu’il aimait pas attendre à l’aéroport ça l’angoisse, c’est tout le contraire de moi j’aime bien faire durer le plaisir de partir à l’aéroport, m’asseoir pour attendre le départ et regarder le brou-ha-ha des passagers qui se préparent à embarquer. La dernière fois j’ai pris un vol pour Barcelone, à l’arrivée une voiture m’attendait pour me rendre à l’hôtel… Je vais essayer de rester à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau, je vais toujours dans un petit coin aménagé comme une terrasse, c’est sympathique… J’attends de passés à la fouille, y’a pas de problèmes… J’entre jamais dans les boutiques hors-taxes j’achète jamais rien. Je m’assois devant les énormes baies vitrées et je regarde les avions, c’est amusant, émouvant même… Je suis anxieux mais je réussis toujours à trouver le bon quai d’embarquement. C’est une marée humaine quand les vols se préparent. Je pars souvent en solitaire mais j’aimerais bien être accompagné. Quand je pense à ça chez moi je suis toujours étonné d’être revenue, ça passe tellement vite… C’est pour ça que j’arrive tôt à l’aéroport, je veux être rapidement dans l’atmosphère voyage. J’aime bien laisser mes bagages à l’embarquement et avoir les mains libres, me promener juste avec un petit sac-à-dos… L’aéroport c’est l’endroit où toute les nations se croisent mais c’est la vrai vie personne ne se parle. Je sais pas comment dire le temps est long et en même temps court, on a pas le temps de rien voir et on est assis dans l’avion… Rapidement je branche mes écouteurs à l’aller je regarde rarement les films, j’essais de trouver de la musique convenable au retour je regarde les deux films, là aussi le temps passe vite, la dernière fois c’était un film de super-héros et un film de fille sur une enfant surdoué. Quand on a rien à se reprocher la fouille est O.K. souhaitez le moi ce voyage ça fait un bout de temps que je suis en mode attente. Quelques mots encore pour terminer, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 2 février 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai dormis je m’étais couché tôt. J’ai hâte d’avoir des nouvelles pour le voyage à Lille. Je vais faire une petite prière. J’aime beaucoup les voyages et l’avion… Me souviens d’avoir visité une ressource en santé mentale lors d’un précédent  voyage à Lille. Je crois que c’est le groupe d’entraide mutuelle La Belle Journée. Je leurs avait rendu visite un excellent accueil, si j’y vais j’y retourne… Je me souviens de la directrice et des gars qui étaient là, les intervenants aussi, c’était lors du premier voyage santé mentale en France, la fondation de la psychiatrie citoyenne. J’avais visité aussi la clinique d’un psy qui dirigeait son équipe par téléphone il en était très fier. Quand je suis entré au groupe d’entraide mutuelle je me sentais chez moi… Des pareils comme moi, stigmatisé, qui trouvent leurs rétablissements dans l’entraide. Me souviens que lors de ma visite ils ne voulaient pas laisser entrer une intervenante… On était pas resté longtemps à peine deux jours, mais c’était suffisant pour voir que les choses étaient pas tellement différentes qu’au Québec. Je crois que j’en avais fait rêvé quelques un, malade et venir d’aussi loin que le Canada comme ils disent… Me souviens que dans leur local c’était propre et calme. http://gemlabellejournee.blogspot.ca/  Voilà c’était là, je me promet bien d’y aller sans sonner… Je souhaite vraiment le faire ce voyage, j’aime vraiment la France, reste plus qu’à attendre la semaine prochaine la confirmation. Je me souviens à la clinique du psy, je pleurais, je disais n’importe quoi, je crois que j’étais psychotique, j’ai trouvé du repos au groupe d’entraide mutuelle. C’était un vrai voyage exceptionnel au moins quinze participants québécois, quelques un avaient fait entendre leurs voix au colloque de Besançon. Je suis nostalgique tout à coup, j’espère y retourner et voir leurs avancées. Bon! Je reviens à mon senti, c’est la nuit et je suis debout, ai pris ma douche, je vais m’acheter un cahier qui peux toujours être pratique moins difficile à utiliser que la tablette électronique. Dans la cuisine ça sent le souffre, ai lavé la vaisselle. Au groupe d’entraide mutuelle j’avais un peu discuté avec la présidente, c’est un défaut de l’organisation je crois il y a toujours une hiérarchie mais au moins y’a un local pour se retrouver entre nous, échangé sur nos bons et mauvais coups. Ce matin je pense à ce voisin qui est abrutis par les médicaments, un parkinson effet secondaire… Si j’y vais pas à Lille j’aurai rêvé ça coûte pas trop cher, resteras la pièce de théâtre à écrire et la bibliothèque vivante pour participer. Quand je vous écris je soigne ma maladie mentale, le blog fait partie de mon rétablissement j’espère en parler au Français… Je crois que la dame avec qui j’étais à Lille aurais bien aimé venir au Québec. Ça lui aurais permis de constater qu’ici aussi on est stigmatisé. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vais tenter d’être plus positif aujourd’hui. C’est difficile, dehors on gèle me souviens de ces après-midi passée au bistro à manger du gâteau Boston, quand la soirée arrivait je prenais de la bière, c’était le côté difficile du chômage, la solitude… Je suis un pauvre bougre. Je vivais la lourdeur de la schizophrénie. J’aimerais bien vous écrire autre chose, soixante et un ans et des années passées dans des boulots détestables. Me souviens y’a des nuits où on partais en bande pour aller écouter du jazz au vingt-quatre-vingt rue Clark… J’ai usé ma bohème dans la psychose, c’était entre le bistro, le bar et l’hôpital. Parfois j’étais en thérapie ça fonctionnais pas. Dehors dans l’abri d’autobus y’a un gars qui s’endort, il va se faire des engelures, les jours sont longs quand t’a nulle part où aller, c’est pas vrai au centre-ville y’a quand même ces drops in, ces centre de jour mais souvent ce que t’a besoin c’est un endroit où dormir peu importe l’heure de la journée. Toujours le même thème ça me fatigue autant que vous… Je me souviens je prenais le métro pour aller dans l’est et je m’endormais, je trouvais ça loin, maintenant tout ça passe vite… Dans la rue Sainte-Catherine devant chez moi y’a beaucoup de circulation, camions et voitures… Me souviens que j’étais prêt à tout faire pour une bière, c’est fini j’ai arrêté de boire, ça pourrais s’appeler variation sur un même thème. Je suis assis à mon bureau je regarde le parc ensoleillé, souvenir de ce gars d’Outremont qui était apparus au bistro avant que mes cuites se terminent, il m’avait invité dans un party chez lui, j’avais encore fait le fou. Au cheval blanc les gars disaient que j’étais pas intégré j’ai toujours détesté ça, ce mot. C’est finis ce temps-là, je savais pas qu’il existais des centres de dégrisement, je reste à jeun je veux pas y aller. Si je bois pas, je vais pouvoir voyager, ce que j’ai pas fait pendant des années, toujours fauché un peu trop orgueilleux pour quêter. C’est dangereux les brosses en voyage, t’est pas sûr de revenir… Vous voyez j’ai pas grand-chose à dire, j’en aurais pas plus après avoir fouèré  au Quai des Brumes… J’essaye de sortir de ces histoires d’alcool, y’a rien d’amusant là-dedans. La brasserie ouvrait à trois heure j’étais saoul à quatre mais je continuais, j’étais vraiment suicidaire. À la fin la serveuse commençait par me servir un café, je faisait dur, je raconte toujours la même histoire quand je bois pas je suis moins détestable je crois. Ça fait quand même un bout de temps que j’ai pas consommé… Ma vie a changé, je veux pas vous bâdrer, c’est vendredi plusieurs vont s’accrocher les pieds, s’accoté au bout du bar pour en siffler. Je sais pas comme toujours comment terminer… Je crois que pour aujourd’hui j’ai gagné. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 1 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu ça à calmé mon angoisse… J’ai hâte de savoir pour le voyage, je pense aussi à mes partners… Je pense aux hôtels enfin je devrais pas trop m’en faire… Y’a aussi cette pièce de théâtre qu’on doit écrire en groupe, j’attends des nouvelles. Je devrais avoir des réponses à tout ça la semaine prochaine. Il est minuit, je crois que la décrue a commencé à Paris… Pour mon séjour en France je vais me rendre au congrès si c’est accepté et passés quelques jours à Paris, je le souhaite de tout mon cœur, de tout mon senti… En attendant je suis chez-moi et je vous écris. On est en février toute ces activités ça occupe l’esprit, le congrès c’est fin mars ça donne deux petits mois pour se préparer… Je pense au copain qui est en deuil, j’aimerais bien qu’on parte ensemble avec le boss agent de programmation. J’ai quelques idées pour la pièce de théâtre… J’avance lentement dans cette écriture. J’essais de vous dire une espèce d’angoisse qui fait pas trop mal… Ai mangé un croissant, je me vois en sueur à m’agiter sur la piste de danse, je me trouve très sexy mais c’est pas le cas… Je sais pas pourquoi je pense au Prélude à l’après midi d’un faune de Claude Debussy  https://www.youtube.com/watch?v=bYyK922PsUw . J’ai pas de chorégraphie là-dessus je passe du surréalisme au classicisme, je suis pas Mallarmé… C’est toujours une tentative de vous dire loin de la musique de guinguette. Je sais pas si ma snowbird me lis elle commente pas beaucoup… Je sais pas trop, je sais plus trop je veux faire des images mais j’y arrive pas, je salue le cousin qui s’est je crois ajouté à mes lecteurs. Le chauffeur d’autobus de la couronne nord est revenu, je crois qu’il a fait bon voyage au Mexique. Je pense à on cause pour la cause c’est terminé, les gens vont tourner la page d’actualités et passé à autre chose par contre moi je vais rester schizophrène, pour ce que ça veut dire… L’argent me rachèteras jamais ma santé mentale, je vais toujours angoissé la nuit d’une façon certaine c’est ce qui fait que je vous écris. Voilà! Si le patriarche avait pas été le patron et si j’avais pas travaillé dans cet atelier familial je serais peut-être pas devenu fou. Où du moins j’aurais pu la faire soigner plus vite cette maladie mentale j’oublie pas que ces décisions-là ont été les miennes. Les si ça sert pas à grand-chose… Encore une nuit à pas couché dehors, je me promène entre le lit et l’ordi je sais pas trop comment je vais vous illustrer ça, peut-être du patin dans le vieux port vous allez dire encore, j’y arrive presque ce seras autre chose, cette nuit ça faisait moins mal. Vingt-neuf mots encore, je vous aurai dis une partie de ma nuit. Je termine comme toujours en vous disant merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent



Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi j’ai entendu le I’m on fire de Bruce Springsteen, ça m’a fait pleurer et encore je vous écris et j’ai des sanglots… Oui, je suis triste j’ai perdu ma passe de transport en commun, l’ai retrouvé mais j’en avais acheté une autre… C’est certain je suis pas Molière ni Shakespeare… J’ai toujours de la difficulté avec le drame assassin… Dehors je vois parfois des gens brisés et je vous écris dans l’ennui du quotidien, y’a quand même une belle lumière… C’est toujours mon senti d’endormis pourtant j’aime pas les anesthésie j’endure mon mal… J’imagine pas la douleur spirituelle, le malaise sentimental, c’est floral. Je viens de perdre quatre-vingt-trois dollars… Les soucis du quotidien ça fait pas de la grande dramaturgie, quand même tout passe… Je suis triste pour les parisiens dans l’eau… Hier c’était la journée santé mentale quand je m’écoute je suis très fou et j’ai très mal pourtant j’essaye d’aider sans sermonner, les gens sont pas caves, ils trouvent leurs solutions… J’ai cessé de vivre la nuit de fréquenter les cafés le jour, travailler ça doit être douloureux sinon c’est pas du travail, au compte de la douleur je travaille toute la journée… On le disait la vie est pas si amusante que ça… À quoi ça sert que je vous écrive, ma blessure narcissique est béante, j’essais de recoudre tout ça à l’aiguille, à l’épingle « littéraire » … Ça a beau être surréaliste, je m’accroche au réel, le plus vrai que vrai c’est dans ma tête de cinglé. Je pense à tous ces sains d’esprits qui ont peur de la folie quand t’en a conscience t’est déjà moins fou mais rien ne m’empêche de souffrir. Je trouve ça un peu triste qu’on fasse des shows santé mentale. Je sais faut en parler mais si c’était entre nous ce serait pas mieux? On va tous mélanger les humoristes et les portes paroles de la cause. Le poète avant de mourir y’a quelques années disait qu’il n’y avait plus de cause, je sais pas, on veut juste de l’ordinaire… Je suis pas mal perdus , je pense que je vais laisser là les considérations morales… Je devrais pas écrire ça je suis bon pour les soins psychiatriques, j’y reviens pourtant je veux juste vous dire… Je cherche à comprendre le pourquoi de l’orgueil dans le marché du travail. J’ai je crois assez donné de ce côté-là… J’écris pas pour faire beau… Jeudi jour de la paye, les gars parkent le truck et s’en vont à la taverne, ils vont boire toutes la variété de bières de nos jours y’en a une pléthore… Y’avait une chronique dans LaPresse+ sur les vingt-huit jours à jeun du mois de février, moi je compte pas les mois mais j’essaye de pas boire aujourd’hui. C’est une chronique de Patrick Lagacé. Bon! Ça se termine mal, mais j’essairai de faire mieux une prochaine fois. Merci d’avoir lu jusque-là!!! La chute est pas terrible , à la prochaine je l’espère!!!


Bernard