dimanche 14 janvier 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Quatre heure du matin, les camions de déneigement passent rapidement. Mon écriture est pas égale j’arrive pas toujours à avoir de la force et à vous raconter quelque chose de neuf. Les heureux snowbirds s’en vont bientôt en Floride. J’ai une pensée pour celle qui est partie définitivement. Parfois je m’ennuie même si on s’entendait pas… Je vais encore essayer de vous inscrire mon senti. Je suis las à tenter toujours l’écriture de mon univers intérieur parfois j’ai le grand poète en tête en fait j’en ai deux ou trois qui ont fréquenté l’institut d’un bord ou de l’autre… Je pense à un vitrail que j’ai découvert dans un escalier… Ça sent plus la cigarette, depuis que j’ai arrêté je trouve que ça pue, surtout les cigarettes de contrebande. Je sais pas si les patients pouvaient fumer à l’époque des congrégations religieuses… La dernière fois que j’ai discuté avec le psychiatre chercheur il semblait regretter cette époque, aujourd’hui ce sont les services sociaux qui nous stigmatisent, les montants d’argent déposés partout en même temps… Le bas de la ville les maisons de chambres c’est là où vivent les anciens pensionnaire asilaire, si on reculait cent ans en arrière on m’aurait gardé chez les sœurs… Il y aurait une histoire des soins à écrire pour ceux qui étaient violent dans l’ancien temps… Je vais-je crois sortir cet après-midi, j’ai toujours l’image du poète il a finis à l’asile mais c’est pas plus mal, c’est autre chose qui m’habite depuis longtemps, au cours secondaire on aimait pas beaucoup qu’on s’intéresse au perdu… Me souviens de cette enseignante de français qui nous parlait de ses enfants qu’elle envoyait à l’école privée avec son salaire d’institutrice de l’école publique. C’est là je ne sais pourquoi que j’ai commencé à m’intéresser à la poésie, Francoeur, Péloquin… Je crois qu’on m’avait rayé de l’enseignement, je trainais dans les locaux étudiants en assistant parfois au cours déjà je n’en faisait qu’à ma tête… Je suis bien conscient qu’aujourd’hui je suis trop vieux pour la poésie. Je vous raconte ça parce-que je m’accroche qu’il ne me reste que ça pour pas mettre fin à mes jours, les vieux « poètes » c’est pathétique… Ain’t no rock’n’roll encore là c’est une affaire de jeunes hommes pas de vieux bonhommes… Je viens de me perdre, comme souvent quelqu’un est passé sur la passerelle pour aller je ne sais où à cinq heures du matin. Mais oui dans le bas de la ville les sœurs missionnaires de la charité s’occupent encore des laissés pour compte, de ceux qui en ont assez et se laissent dériver dans le malheur… Voyez-vous je le répète je suis un pauvre fou qui essais de vivre de mémoire… Ce que j’écris c’est pas important c’est juste le geste qui compte. L’enseignant universitaire me demandait combien ça faisait de pages milles mots, deux! Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour vous dire à la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 13 janvier 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La neige a cessée. Tout ce qui avait fondu est revenus.  Pelé des pommes de terre et une carotte. Je pense à ce copain disparus qui ne croyait pas aux vertus curatives de l’écriture pour lui un poème une chanson c’était la même chose que le bottin téléphonique. Moi je vais absolument à l’envers de ça avec mon senti… J’écoute l’émotion ce qu’elle dis j’essais de vous l’écrire c’est pas facile et encore moins quand c’est pas douloureux… Il me racontait que si il était menacé de mort il devrais tuer le menaçant. C’est pas très bien ce que je vous écris là… Pas de poésie, la télé est sur le patinage artistique y’a surement beaucoup de poésie dans ces mouvements chorégraphié… Bon! J’ai mangé des saucisses italiennes fortes, à la télé ils sont passé du patinage artistique au football américain, un autre genre d’émotions… Fermé la télé, je vous reviens vraiment présent, le soir est tombé s’agit de m’inspirer… Les camions remplis de neige ronronnent devant la souffleuse.  Je suis chez moi, plusieurs n’y croient pas à la libération par l’écriture. Ils croient plus au pouvoir de l’argent, c’est pas dans mes valeurs… Je trouve pas quoi vous écrire, je veux aller trop vite pourtant j’ai tout mon temps… Y’avais des samedi où j’essayais de me remettre de ma brosse de la veille. Je vais pas dans cette direction là c’est trop fréquent… Les snowbirds font surement leurs bagage, la Floride je vais y aller un jour… Ce matin dans les pages voyage de LaPresse+ ils parlaient de la Guadeloupe un endroit que j’ai visité pour le travail avec l’ami adjoint à la direction, de belles plages de la verdure et une mer superbe, j’y retournerai… Quand il neige comme ça j’ai envie de vert et de chaleur. Le temps passe quand même rapidement. Je sais pas si nos différents projets vont être accepté par la fondation, ça en fait beaucoup, congrès, théâtre, livre ouvert… Je sais pas si la journée du livre des libraires indépendants vas avoir lieu, je vais y lire un de mes textes. Avec tout ça je suis loin de mon senti parfois y’a une odeur de marijuana… Je tiens ça loin de moi ça servirait juste à nourrir ma paranoïa… Quand je cherche quoi vous écrire c’est souvent une chanson qui prend la place, c’est là toute la difficulté, la tenir loin et écrire quelque chose d’original… Cette semaine pour une recherche on me demandait si mon père et ma mère avait étudié, mais non! C’était pas vraiment un bon exemple, j’aurais aimé mais j’avais pas d’aide et j’étais très fou. J’ai survécu, le psychiatre me conseillait de lire c’est ce que j’ai fait, n’empêche j’ai toujours admirer les gens qui ont fait des études… Je me serais tenus loin de tous ces petits ateliers où j’ai souffert… Maintenant il y en est plus question. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine comme toujours j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 12 janvier 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La tempête a débuté, tout est blanc… J’ai perdu du beurre dans le frigo, quand j’y pense c’est impossible c’est surement mon somnambulisme, tout est à sa place. J’ai niaisé un bon quinze minutes dans la porte du frigidaire… Je laisse tomber tout ça même si j’enrage de chercher quelque chose que je n’ai pas. J’avais deux livres de beurre, il m’en reste une livre et quart à peu près, c’est bien c’est la bonne quantité. Je pense aux petites opérations mathématiques qu’on faisait au primaire. Je crois que c’est là que ça sert. Je gueule toujours après ceux qui sont illettrés moi je sais pas compter. Je pense à cette femme dans la maison de chambres qui quand j’étais en crise voulait m’arroser avec la lance à incendie… https://www.youtube.com/watch?v=90xJTODX04s  parfois les gens croient qu’ils sont dans septième nord le téléroman qui se passe dans un hôpital, c’est vieux, ça viens des années soixantes. Ils oublient que c’était un roman, je me souviens de ma première hospitalisation à l’hôpital de Dolbeau, j’étais un enfant je savais pas trop ce que je faisais là, un jeune enfant se mangeait les mains moi j’avais juste peur que mes parents me laissent là. C’est vraiment la tempête, en psychiatrie c’est vraiment l’endroit où on se sent le plus seul comment « convaincre » qu’on a une maladie mentale c’est pas très logique de se présenter seul à l’hôpital… J’essaye toujours de les oublier ces hospitalisations… Je pense au docteur Lazure au docteur Lorrain cette réforme dans les années soixante-dix des soins en santé mentale chaque hôpital ayant son aile psychiatrique, je crois qu’au Québec on a une psychiatrie de secteur… Depuis cette grande réforme rien n’a changé pour l’essentiel les soins et l’hospitalisation restent les mêmes… Cette semaine j’ai parlé avec un  ami directeur adjoint, il me disait qu’il fallait  homogénéiser les pratiques… Je crois qu’en psychiatrie moins on te voie plus c’est signe de rétablissement, y’a quand même le fardeau de la rémunération, comment avec ma pension de retraité je reste encore accroché au gouvernement… Moi je comprends que si j’avais une job on me tiendrait par les couilles ma porte de sortie comme plusieurs serait l’itinérance.  Je pense à mes pareils les paranoïaques qui font le choix de rester dehors parce qu’ils ont un syndrome d’envahissement un peu comme le beurre du début de ce texte, on s’entends pour dire que la rue avec de bons vêtements ça donne un répit pourtant les persécuteurs restent présent même après un bout de temps dehors on passe beaucoup de temps à vouloir nous soigner mais on reste envahie par la peur, la schizophrénie, la morbidité… Je sais bien toute cette angoisse toute cette anxiété ne cesseras jamais. Je prendrai pas le côté de la rue je risque de me faire agresser, vrai ou faux ennemis voilà le dilemme… Je termine là-dessus c’est une chute comme une autre. Merci d’avoir lu jusque-là!!! J’espère vous revoir dans une prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! https://www.youtube.com/watch?v=_RVb1baBNUA  Je commence avec Après un rêve de Fauré. Une pièce magnifique très touchante… Cet après-midi c’est gris, viens de regarder deux émissions, Un québécois à Paris qui me donne encore envie de partir à Paris flâner sur une terrasse de bistro et l’autre qui s’intitule quatre-vingt-dix- neuf pour cent New-York sur différents quartiers de New-York. Après un rêve c’est ça, le rêve de voyages comme souvent… J’ai souvenir de cette serveuse dans un pub de New-York qui m’avait salué avec un accent comme on en trouve qu’à Brooklyn… Je me souviens plus si elle avait dis dear mais de toute façon c’était sympathique et attachant. Je trouve plus le nom du pub, c’était un irlandais… Je vais pas être triste ce soir. J’ai encore des rêves, je suis tout de même étonné que dans ces émissions de voyage, on magasine et on mange toujours. J’aimerais beaucoup repartir avec quelqu’un… J’ai hâte d’avoir des nouvelles pour mon voyage d’affaire à Lille chez les chtis… Je serai pas triste mais un peu mélancolique comme la musique. La circulation automobile arrête pas… La ville est toute en travaux… La neige à beaucoup fondue, on en annonce d’autre pour demain. Le pub à New-York c’était le O ‘Lunney’s un très chic endroit, j’y avais mangé un pâté chinois en anglais on appelle ça un sheppard pie, c’étais très bon…  https://www.youtube.com/watch?v=btFfXgUdIzY  une chanson qui représente New-York un peu mégalomane, quand on sait que si on gagne pas un million de dollars par année on y arrive pas… Je sais pas pourquoi je vous écris sur New-York ce soir, la big apple la grosse pomme à été beaucoup éprouvé ces dernières années… J’étais assis dans un parc y’avait beaucoup de monde plus tard du côté de la rue une jolie jeune fille attendait je ne sais quoi… J’ai pas mal suivi la guide, mais à tout prendre je préfère Paris, ses monuments son histoire. New c’est pas pour rien. On est du nouveau monde… Je vais attendre un peu et je partirai peut-être, tout à coups j’ai un sentiment une émotion d’être ailleurs. Je pense aux amis qui ont beaucoup voyagé dans leurs jeunesse moi j’essaye de me reprendre. Je veux encore voir et sentir les villes étrangères, me faire encore des souvenirs de bons moments. Demain je lirai les chroniques voyage dans LaPresse + , je suis d’accord avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, voyager seul c’est un peu ennuyant. La serveuse c’est « goodbye honey » qu’elle m’avait dit j’ai trouvé ça charmant. J’essais de me rappeler les bons moments, les mauvais je les laisse là, là schizophrénie malheureusement je l’emmène partout. La nuit est tombée, les lampadaires éclairent la rue. Je ne sors plus seul la nuit, le night life c’est plus pour moi de toute façon j’y faisait que des excès. Je crois que je vous en ai assez écris, j’essaye de terminer en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me suis tapé un bon show de guitare électrique sur Vintage guitar magazine, en fait c’est un show de pédale si vous voulez savoir ce que deux gars font dans une chambre d’hôtel… Une chance que je les ai jamais eu comme voisin https://www.facebook.com/thatpedalshow/?hc_ref=ARTvaMMgp2ksrFJV_lfuvetDmnpfon11ZPU2LwuH3wKLDHJ2BwArvoErVSJmK4u6Jw8  Ils auraient payé une traite à ma schizophrénie.. Cette nuit c’est pas très inspiré… J’entends sacrer dans ma tête c’est comme en écho mais ça pas duré… Je pense au stigmate à comment on associe au crime dès que tu dis ta schizophrénie… Des savants m’ont déjà traité de gros cave parce que je disais que je suis schizophrène paranoïaque. Je vois pas comment je pourrais aider si je le dis pas… Ma vie est faite d’ordinaire… Je sais pas sur quel versant de la folie que je vais descendre, je suis déjà bien bas… La santé mentale ça fait pas des bons shows. J’ai pas le rire facile. Je pense que le Québec à jamais autant été showbiz, on a fait tomber de grosses têtes mais comment ont dis? Le phénix renait de ses cendres… Des shows et des shows les gens veulent s’amuser, faut quand même être en moyen c’est pas donné. Aussitôt qu’on ose parler du règne de l’humour on passe pour un jaloux… Je pense aussi à la plainte de ceux qui disent que les salles pour la relève musicale sont toutes fermées, j’expliquerais ça avec l’arrivée à la retraite d’une génération, comment écrire, les petits boui-boui sont moins fréquentés les gens se sont rangés… Y’en a quand même qui essayent de contrôler leurs consommation ils n’y arrivent pas, un soir une bière ça va mais ils vont quand même virer une brosse à un moment, je sais pas quand mais ça va casser. Je suis encore dans mon sujet de prédilection, le showbiz ça rime avec boisson… Parfois pour certaine personnes ça semble mal d’être sobre, sous prétexte de poésie ils cultivent l’ivresse, la déprime et le désespoir pourtant ça fait mal y’a pas de plaisir vient-un moment où on ne bois plus la bière raffinée des microbrasseries mais plutôt la kingcan populaire du dépanneur… Je les vois dans la rue le visage ravagé au prise avec l’urgence de consommer, quand on leurs offre d’aller manger y’en est pas question, ils veulent de l’argent pour les substances. Je sais pas ce que le poète à a dire de cette souffrance, de cette autodestruction. Parais qu’à Montréal y’a trois milles itinérants, c’est beaucoup… L’itinérance ça le dis c’est d’être dans un itinéraire pour trouver des endroits pour vivre où dormir. Une autre chose étrange ce rêve qu’on les consommateurs de s’en sortir seul et d’être applaudis, c’est paradoxal. Je suis pas loin de terminer, j’ai déjà donné des petits shows pas trop originaux. Encore une fois je vous aurai écris de mon mieux, laisser le mon’onk que je suis vous remercier d’avoir quand même pris le temps de lire jusque-là!!! Je termine comme toujours en souhaitant à la prochaine j’espère!!!
Bernard

jeudi 11 janvier 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il va pleuvoir et demain ça va gelé, deux multi-poqués sortent d’un taxi. Un couple un gars une fille, on se demande comment ils font pour se payer le taxi. C’est un peu affolant de voir que ce monde-là est quand même tout près. La ville grouille, aujourd’hui j’ai encore le dessus sur moi… Je pense à ce gars au parc Jeanne-Mance avec un t-shirt où est inscrit police… Je crois que les snowbirds vont partir bientôt. Aujourd’hui j’ai regardé une émission sur Versailles et les travaux qu’ils y font, l’histoire à ses raisons. J’ai encore regardé des photos de la France, du premier voyage que j’y ai fait. À l’époque je buvais pas mal de vin, souvent ivre, la femme avec qui j’étais je sais pas ce qu’elle me trouvais… Je pense aux feuilles d’or qui recouvrent Versailles… Je suis loin de mon senti avec ça… Jeudi soir la paye, j’irais bien prendre un café pour après allés au cinéma mais j’ai pas envie d’y aller seul. Je sais pas qui inviter… Je vais rester chez moi… J’attends des nouvelles sur mes textes de mon ami agent de programmation… Parfois écrire c’est difficile c’est pas enluminé dans l’or comme à Versailles. Juste quelques mots pour dire le temps qui passe la peur qui va avec, la vieillesse qui approche… Ça file, ça file vite et on reste pas grand-chose, on est rien… Toujours écrire parce que c’est l’essence mais je suis trop sérieux. Les journées s’étirent mais ça reste gris… Parfois je trouve le plaisir quand j’ai terminé de vous écrire… Je m’ambitionne un peu trop. Souvenir d’une bande de fous alcoolique, on comptait les bières bues parfois, je dis parfois mais c’était toujours idiot. La copine de l’époque française elle avait un amant, j’ai lu un peu tard, quelques années après la rupture, la lettre qu’elle m’avait écrit pour me dire qu’elle continuerais à faire l’amour avec moi. Je m’étais donné beaucoup de trouble et aujourd’hui je me demande pourquoi elle me l’avait pas dit de vive voix. C’est pas grave je crois que c’était mieux comme ça, ça m’a permis d’assister à quelques shows de danse contemporaine. Je vous fait des confidences c’est de l’ordre de l’intime, je suis incapable d’écrire autrement, imaginer c’est pas mon fort en même temps c’est à vous de vous faire une idée. Je pense à ce prof de littérature dans un film, il faisait des remontrances à un de ses élèves je crois qu’il lui disait qu’il étais pédant. Dans le monde d’où je viens quand on a la tête qui « travaille » on appelle ça de la masturbation intellectuelle, c’est juste une façon de parler je crois pas ça. Souvent ces mêmes personnes pour dormir elles ont besoin de l’ivresse de l’alcool, mais vient un moment où ça ne fonctionne plus, avec ou sans, la matière grise se fait aller. Je termine donc comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 10 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai de la difficulté à démarrer, je pense au cousin qui vend du pétrole… Je sais pas pourquoi j’ai jamais été près de lui… Me suis taillé les ongles d’orteils, ai réussis à me blesser, pour le cousin je crois que dans son enfance il me méprisait peut-être que ce n’étais qu’un jeu que je ne voulais pas jouer. C’est difficile d’écrire et de ne blesser personne… Je pense que les cousins ont réussis leurs vies pendant que moi je dérivais. Maintenant ça va mieux je domine mes démons un jour à la fois… J’essaye de réussir à écrire mille mots par jour… par jour! C’est plutôt par soir. Ce soir j’ai pas de profondes pensées, celle que j’ai sont pour les libraires indépendants qui veulent donner accès au livre… Moi je crois que le livre est accessible ce sont les gens qui ne lisent pas, ne donnent pas de valeur à la lecture, dans un livre il y a le monde, un univers une ouverture sur l’autre, c’est je crois le premier endroit où on se frotte à la différence même si parfois on est étonné de faire la rencontre d’un monde si près du notre et à l’inverse la rencontre de l’autre singulier. Souvent les gens croient que lire c’est perdre son temps pourtant… Je sais que plusieurs n’osent pas entré dans une librairie à cause de leurs ignorance, les hommes vont à la chasse à la pêche, bricolent mais ne lisent surtout pas. C’est une sorte de préjugé que j’ai, je me base sur les données de l’analphabétisme au Québec. Si les gens savaient le plaisir qu’il y a dans une librairie, tenir un livre, sentir son odeur, regarder sa tranche, sa typographie et le livre nous accompagne jusqu’a la nuit parce que c’est ça aussi un livre un compagnon qu’un ami libraire vous conseille. Mais oui le libraire peut-être un ami sauf pour les gros ours mal léchés comme moi qui savent pas discuter et ne veulent quand même pas déranger le toujours sympathique libraire. À la librairie on peut trouver le dernier best-sellers comme le livre qu’on cherche depuis des années, un livre qui à vécu mais est remplis de trésor de la langue française… Ironiquement je vous écris ça et j’ai jamais été publié… La lecture c’est aussi le repos assis dans un fauteuil à goûter son auteur préféré et oui on goûte y’a une saveur dans les livres, ils sont parfois sucrés d’autre fois salés et même épicée… Dans une librairie il y a le monde, tous les mondes, tous les discours, toute la poésie, toute la langue parfois on entre dans une librairie et on ne veut plus en sortir on voudrais amener tous les livres avec soi où peut-être acheter la librairie. Ce matin je crois que je vais y aller à la librairie respirer l’odeur du papier. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard