jeudi 11 janvier 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il va pleuvoir et demain ça va gelé, deux multi-poqués sortent d’un taxi. Un couple un gars une fille, on se demande comment ils font pour se payer le taxi. C’est un peu affolant de voir que ce monde-là est quand même tout près. La ville grouille, aujourd’hui j’ai encore le dessus sur moi… Je pense à ce gars au parc Jeanne-Mance avec un t-shirt où est inscrit police… Je crois que les snowbirds vont partir bientôt. Aujourd’hui j’ai regardé une émission sur Versailles et les travaux qu’ils y font, l’histoire à ses raisons. J’ai encore regardé des photos de la France, du premier voyage que j’y ai fait. À l’époque je buvais pas mal de vin, souvent ivre, la femme avec qui j’étais je sais pas ce qu’elle me trouvais… Je pense aux feuilles d’or qui recouvrent Versailles… Je suis loin de mon senti avec ça… Jeudi soir la paye, j’irais bien prendre un café pour après allés au cinéma mais j’ai pas envie d’y aller seul. Je sais pas qui inviter… Je vais rester chez moi… J’attends des nouvelles sur mes textes de mon ami agent de programmation… Parfois écrire c’est difficile c’est pas enluminé dans l’or comme à Versailles. Juste quelques mots pour dire le temps qui passe la peur qui va avec, la vieillesse qui approche… Ça file, ça file vite et on reste pas grand-chose, on est rien… Toujours écrire parce que c’est l’essence mais je suis trop sérieux. Les journées s’étirent mais ça reste gris… Parfois je trouve le plaisir quand j’ai terminé de vous écrire… Je m’ambitionne un peu trop. Souvenir d’une bande de fous alcoolique, on comptait les bières bues parfois, je dis parfois mais c’était toujours idiot. La copine de l’époque française elle avait un amant, j’ai lu un peu tard, quelques années après la rupture, la lettre qu’elle m’avait écrit pour me dire qu’elle continuerais à faire l’amour avec moi. Je m’étais donné beaucoup de trouble et aujourd’hui je me demande pourquoi elle me l’avait pas dit de vive voix. C’est pas grave je crois que c’était mieux comme ça, ça m’a permis d’assister à quelques shows de danse contemporaine. Je vous fait des confidences c’est de l’ordre de l’intime, je suis incapable d’écrire autrement, imaginer c’est pas mon fort en même temps c’est à vous de vous faire une idée. Je pense à ce prof de littérature dans un film, il faisait des remontrances à un de ses élèves je crois qu’il lui disait qu’il étais pédant. Dans le monde d’où je viens quand on a la tête qui « travaille » on appelle ça de la masturbation intellectuelle, c’est juste une façon de parler je crois pas ça. Souvent ces mêmes personnes pour dormir elles ont besoin de l’ivresse de l’alcool, mais vient un moment où ça ne fonctionne plus, avec ou sans, la matière grise se fait aller. Je termine donc comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 10 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai de la difficulté à démarrer, je pense au cousin qui vend du pétrole… Je sais pas pourquoi j’ai jamais été près de lui… Me suis taillé les ongles d’orteils, ai réussis à me blesser, pour le cousin je crois que dans son enfance il me méprisait peut-être que ce n’étais qu’un jeu que je ne voulais pas jouer. C’est difficile d’écrire et de ne blesser personne… Je pense que les cousins ont réussis leurs vies pendant que moi je dérivais. Maintenant ça va mieux je domine mes démons un jour à la fois… J’essaye de réussir à écrire mille mots par jour… par jour! C’est plutôt par soir. Ce soir j’ai pas de profondes pensées, celle que j’ai sont pour les libraires indépendants qui veulent donner accès au livre… Moi je crois que le livre est accessible ce sont les gens qui ne lisent pas, ne donnent pas de valeur à la lecture, dans un livre il y a le monde, un univers une ouverture sur l’autre, c’est je crois le premier endroit où on se frotte à la différence même si parfois on est étonné de faire la rencontre d’un monde si près du notre et à l’inverse la rencontre de l’autre singulier. Souvent les gens croient que lire c’est perdre son temps pourtant… Je sais que plusieurs n’osent pas entré dans une librairie à cause de leurs ignorance, les hommes vont à la chasse à la pêche, bricolent mais ne lisent surtout pas. C’est une sorte de préjugé que j’ai, je me base sur les données de l’analphabétisme au Québec. Si les gens savaient le plaisir qu’il y a dans une librairie, tenir un livre, sentir son odeur, regarder sa tranche, sa typographie et le livre nous accompagne jusqu’a la nuit parce que c’est ça aussi un livre un compagnon qu’un ami libraire vous conseille. Mais oui le libraire peut-être un ami sauf pour les gros ours mal léchés comme moi qui savent pas discuter et ne veulent quand même pas déranger le toujours sympathique libraire. À la librairie on peut trouver le dernier best-sellers comme le livre qu’on cherche depuis des années, un livre qui à vécu mais est remplis de trésor de la langue française… Ironiquement je vous écris ça et j’ai jamais été publié… La lecture c’est aussi le repos assis dans un fauteuil à goûter son auteur préféré et oui on goûte y’a une saveur dans les livres, ils sont parfois sucrés d’autre fois salés et même épicée… Dans une librairie il y a le monde, tous les mondes, tous les discours, toute la poésie, toute la langue parfois on entre dans une librairie et on ne veut plus en sortir on voudrais amener tous les livres avec soi où peut-être acheter la librairie. Ce matin je crois que je vais y aller à la librairie respirer l’odeur du papier. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il fait très beau temps. J’ai hâte de savoir si je vais partir où combien de différents projets vont être accepté. C’est l’après-midi, je suis en panne d’inspiration, y’a une odeur de pizza… Même en ce moment c’est la solitude, on m’a dit que je ne serais plus jamais seul, je crois que c’est le sentiment de solitude que je ne vivrai plus. Je veux pas absolument avoir de la compagnie. Dehors y’a beaucoup de circulation automobile. Je cherche de beau grands mots pour que ce soit poétique. J’y arrive pas… Je ne sais comment? Pourquoi? C’est toujours facile de glisser quelques interrogations. Vous voulez surement pas savoir que je me badigeonne le bras de corticostéroïde topique, un onguent à la cortisone pour l’eczéma, en voilà des mots savants, la compagnie de communication viens de me téléphoner pour rayer des services dont je ne me sert plus, ça va couter moins cher… Lentement le ciel se couvre, je suis pas sorti aujourd’hui https://www.youtube.com/watch?v=oJ7mI0p70gA  Voilà de la vrai poésie, une chanson qui m’a toujours touché j’aurais aimé l’écrire, ça me rappelle une époque où j’étais incapable de dire aux femmes que je les aimait… Je me souviens j’étais bien c’était avant que je tombe malade… On allait dans la Gatineau, ma sœur tomberait enceinte bientôt un beau garçon qui est devenu un homme de quarante ans. J’étais quand même toujours bien accueillis, je comprends qu’aujourd’hui ils ont une grosse famille plusieurs petits enfants… Le temps a passé les snowbirds sont à la retraite, ils voyagent beaucoup… Moi j’ai soixante et un ans je m’implique dans une cause, la santé mentale, c’est intéressant… Je reste quand même nostalgique, je savais pas que la vie m’amènerait sur la rue Sainte-Catherine et que je deviendrais ce que les biens pensants appellent fou. Je sais pas si les communes existent encore, hier un jeune chercheur m’a parlé d’un bistro étudiant Le Bouvillon qui existe encore mais qui a juste changé de nom, je le crois pas c’est disparu. Y’a toute ces années passées à boire au Café Campus sur Côte-des-Neiges c’est à cet endroit qu’un gars m’avait conseillé de consulter. J’ai de la peine cet après-midi, mon passe-temps n’est que ça, j’amènerai pas la littérature à un autre niveau. La difficulté c’est de raconter des aventures y’a longtemps que je suis rangé, tout ce que je vie c’est de l’anxiété de l’angoisse… Je sais plusieurs sont fier de n’avoir jamais retiré d’assurance chômage, moi j’étais malheureux à l’ouvrage… Et ensuite je suis devenus malheureux à la taverne j’avais nulle part où aller j’ai commencé à fréquenter ce qu’on appelait à l’époque des drop-in, des endroits pour les perdus comme moi. Aujourd’hui je crois que ça s’appelle des centres de jour… Je sais pas pourquoi je pense au Carlos Labrosse de Plume Latraverse, ils prenaient un coup solide. Ce soir c’est ce que j’ai à dire. Je termine là-dessus! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 9 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis de retour de l’expérimentation, de la recherche au scanner, pour moi ça ressemblait à un énorme pinball machine… Comment dire? Ça jouait aussi sur les fréquences qui parfois ressemblait à de la musique techno, au départ c’est affolant on se sent seul dans le scanner en se demandant ce qu’on fait là… Semble qu’avec ces tests ils peuvent voir notre activités cérébrales. Parfois je me sent comme un fraudeur pourtant je suis bel et bien schizophrène paranoïaque…. J’étais au métro Snowdon sur la rue Queen Mary  un quartier que je connais pas beaucoup qui semble très occupé avec ses itinérants qui s’engueulent pour une cigarette ça déjà été un quartier très bourgeois. Le chercheur était un tout jeune homme, un doctorant je crois que c’est ce qu’on dis… J’ai eu peur d’être emporté dans une autre dimension, un autre temps… J’ai encore changé mon horaire d’écriture… Ça doit pas se bousculer aux portes pour participer à cette recherche, moi j’ai peur de tout j’étais pas rassuré dans le scanner… J’ai lavé la vaisselle, je suis anxieux pourtant j’ai rien fait de criminel. Il est vingt-deux heure trente, je crois qu’on m’a facturé mon activité sur la bande passante, il est encore tôt… hier en sortant du super marché j’ai raté l’autobus, elle est partie sans m’attendre. J’ai juste eu le temps de me faire un scénario de persécution… Je devrais bientôt avoir des nouvelles pour les différentes activités avec l’institut, j’espère que ça va être positif. Bon! La vaisselle est essuyé et rangé c’est pas de l’ordre de l’intériorité juste le quotidien banal… Parfois je crois qu’on va me faire du mal à cause de mes opinions sur le dédommagement des personnes en rétablissement… Je vais me fouiller l’intérieur, essayer de vous écrire avec mon cœur… Je sais ça intéresse personne on me vois toujours avec la serpillière et encore même là il vas y avoir des fatigants qui aimeront pas ce que je fais… Ce soir je m’auto-dénigre  pas, je crois que je fais toujours de mon mieux pourtant je sais que pour plusieurs c’est ferme ta gueule… Ce soir avant de vous écrire ça j’avais envie d’abandonner mais il faut surtout pas… Je sais jamais où je vais, j’ai un drôle de parcours. Parfois j’aimerais qu’on m’attaque clairement et franchement pour pouvoir tomber en larme avec raison, ça changerais pas grand-chose dehors on s’occupe pas beaucoup des gens qui pleurent. Je creuse et écoute ma douleur, mais non les gens savent pas tous ce que je fais. Ma douleur est sourde et pesante, pas vraiment le temps de jaser avec les radiologistes de la recherche, je pense que l’âme ça pèse vingt-et-un grammes, on obtiens ce résultat en pesant les gens avant et après leurs mort. C’est pas très éclairé. Finalement je crois que je vais terminer là-dessus et comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là. Quelques mots encore je suis plus léger quand je termine. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 8 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je cherche à dire à écrire pourtant c’est comme un miroir où je me mire. J’avais oublié Narcisse… On se regarde mal l’étang est gelé et couvert de neige, souvenir du petit Bar avec un grand miroir où une jeune femme me raconte le mythe de Narcisse. Je me suis vite assis ailleurs… Dans les bars y’a rien pour nous aider on se regarde entre les bouteilles et le miroir un vrai tue monde, parfois y’a des gens qui prennent conscience et cassent les vitrines. Je retourne pas là, j'ai pas envie de revivre ça. Ce soir il neige demain je vais pour le scan santé mentale. J’ai parlé avec un directeur adjoint du dédommagement des pairs aidants, des personnes en rétablissement qui font valoir l’expérientiel. Il m’a dit qu’au  Ciusss de l’est de l’ile de Montréal y’avait rien d’homogène plusieurs hôpitaux ont jamais dédommagé les personnes en rétablissement, si on cesse cette pratique ça va dévalorisé tout ce qu’on fait selon moi… Y’a déjà beaucoup moins de monde qui s’impliquent et je sais que du côté des gestionnaires plusieurs ont jamais rencontré de personne en rétablissement… Ce que ça me dis aussi c’est que pour la réorganisation des soins de santé mentale on a pas besoin de nous, tout part du ministère. Comment dire? Ils savent ce qui est bon pour nous, nous on le sait pas! Je vois pas pourquoi on utiliserais pas les patients partenaires, pour moi le partenariat ça fait du sens… Je crois qu’on part de l’idée que le patient psychotique sait pas ce qui est bon pour lui, j’aime bien rencontré des gens hospitalisés pour leurs dire qu’un jour ils vont se rétablir et que les hospitalisations seront plus nécessaire, peut-être que je m’engage trop quand je dis ça mais je crois au rétablissement. Je connais la maladie vue de l’intérieur, j’ai eu assez mal pour changer de vie, je suis prêt à écouter la personne qui veut se rétablir mais parfois son discours à pas de sens, c’est sérieux on peut mourir de la perte de courage… Y’a aussi de dire que c’est la faute de l’autre c’est pas une bonne idée, on est responsable en rétablissement. Faut pas faire endossé nos malheurs par notre entourage, et souvent les souffrants retournent des années en arrière pour expliquer leurs maladie… Je suis responsable! J’attends des nouvelles pour différentes activités de rétablissement… Je crois que de participer au groupe d’entraide est un grand pas pour moi l’implication ça préviens l’hospitalisation… Ce soir c’est pas un discourt très créatif, c’est une espèce d’état des lieux pour les patients partenaires. Je suis toujours prêt à aller en avant réclamer notre part qui de toute façon seras toujours moins couteuse qu’une hospitalisation. J’espère que tout va se régler pour le mieux mais je vois les soins de santé mentale comme une grosse machine en marche. Je termine là-dessus en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que vous avez apprécié à la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’hésite à vous l’écrire celui-là mais je vais quand même essayer. Je dors très mal, je vous l’ai déjà écrit je suis insomniaque et contrairement à ce qu’on pourrais pensé ça me donne pas plus d’imagination… Je veux vous écrire les détails de ces soixante et un ans que j’ai eu cette année. Parfois je réalise pas c’est comme si j’avais toujours vingt ans que j’étais encore assembleur monteur… Je rentrais tôt à l’ouvrage mais je me pressais de quitter c’est comme si je savais que je passerais pas ma vie là, ils avaient été bien bon m’avait montré à souder un copain qui étais soudeur certifié m’appelais le crotteux… Je sais pas pourquoi j’avais cette urgence de quitter le travail, je crois que l’alcool m’attirais déjà, le fume de la soudure m’intoxiquais, j’étais comme on dis « soudeur le jour, saoul dur la nuit » déjà bien partis pour la schizophrénie. On travaillais dix heures par jour quatre jours semaine le reste était du surtemps, rarement je rentrais le vendredi, tout ça c’est y’a quarante ans. J’étais pas sérieux au travail… Comment ramené ça au présent? Ce sont mes souvenirs actuels, à l’école j’avais appris aucun métier pas même la tôlerie, je crois qu’ils s’occupaient pas de moi… Ça a fait de moi un beau grand bum qui se promenait d’une job à l’autre… Cette nuit je ne dors pas, je pense qu’on peut retrouver mes thématiques, ma musique là-dedans http://editions-hache.com/saulnier/saulnier1.html   y’a un parfum de bouillon de poulet… Je me souviens je courrais toujours, pressé je ne sais par quoi jusqu’au jour où j’ai réalisé que j’étais devenu fou et que j’ai lâché un grand cri. C’est… Je suis devenu paranoïaque incapable de quitter mon lit, envahis par la peur… C’est loin tout ça, je suis toujours vivant bien qu’il me reste moins d’années devant que derrière… Je tente de revenir au présent, à aujourd’hui, à maintenant, ça va mieux je crois que j’ai passé au travers de grandes épreuves par ce que j’étais ignorant, que je ne savais pas vivre que je n’avais pas de principes. Je vous écris ça et ça me fait mal, j’ai voulu mourir mais j’y suis encore… Je pense au garage atelier du mari de ma nièce de Cantley, il est mécanicien c’est un bel endroit, je sais pas pourquoi j’écris ça je suis jaloux je crois, j’aimerais avoir un espace semblable. Il ne neige plus, j’entends le bip d’un tracteur qui recule, la neige à épargné personne cette année même la Floride… Falardeau est décédé, nous les fils d’Elvis on rêve tous des pays chauds… Je sais plus trop comment vous écrire au présent maintenant je suis vide. Je veux terminer sur quelques mots pas trop rare. Je respire le monoxyde de carbone des voitures dans le bas de la ville encore une autre intoxication… J’irai vivre en montagne. Voilà sur quoi je termine, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que vous lirez la prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 7 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai fermé la télé, je me sent trop débile à regarder le football américain… Je pense à ces gars bien assis devant l’écran qui se font servir de la bière par leurs douces… Je suis un sportif de salon pourtant y’a pas longtemps je préférais la marche et le patin… Demain matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide, le temps semble s’adoucir. Je préfère vous écrire que regarder la télé. Je me répète, fait chauffé une pizza, y’a rien de mon monde intérieur là-dedans pas d’introspection, quand j’ai pas mal à vous dire c’est comme si j’étais muet. J’étends mes mots comme un idiot, parfois c’est trop, j’en ai sur le dos… Vous vous demandez certainement ce que je veux dire, pas plus pas moins que ça… J’ai souper je regrette de pas m’être rendu au brunch de l’Épiphanie… Dehors y’a un vieux barbu avec une canne qui gueule je ne sais quoi… Me suis servis une boisson pétillante à l’orange, ça fait du bien… Je sais pas quoi vous dire… Mardi je passe au scanner pour une recherche en santé mentale. Je suis anxieux. Je vous écrirai pas d’histoire d’horreur c’est très soft comme recherche… La vie m’a fait cesser le ski y’a longtemps pourtant j’aimais ça je sais pas ce qui a bousculé ces bonnes habitudes. Je peux pas dire autre chose que la maladie mentale la comorbidité… Quand même j’aimais bien marcher dans le parc Maisonneuve avec la douce, tout ça c’est partis je reste chez moi plutôt que d’essayer de voir les renards et les oiseaux. J’étais actif, je le suis moins, j’essais de marcher une demi-heure trois quart d’heure par jour, c’est difficile, j’arrive pas à m’amuser. C’est sans vous parler du patin et de la raquette et l’été de la bicyclette que je n’utilise plus parce que je trouve ça trop dangereux. La matriarche m’a téléphoné pour savoir ce que j’avais fait du billet de Loto, je vais le gratter bientôt mais j’y crois pas. Elle avait aussi oublier de raccrocher son téléphone qui était en ligne chez les snowbirds. Moi quand on me raconte des histoires pareilles ça me fait mal, je suis inquiet pour la matriarche et les snowbirds. Il recommence à neiger, quelques centimètres je verrai. J’espère que mes lecteurs se sentent pas comme moi persécuté, c’est ma folie, ma maladie, ma schizophrénie sans m’en apercevoir je reviens à mon senti à ces histoires délirantes comme une fièvre froide… Je pense au sentiment de liberté que doivent avoir les snowbirds avec leur roulotte La Courailleuse ça me donne que le désir de partir en voyage. Je crois pas qu’ils iraient jusqu’à me suivre outremer mes persécuteurs. Je pense au douanier à Londres que j’avais cru entendre me dire de trouver une job. J’étais pas là pour ça. J’ai croisé y’a longtemps un gars malade qui avait beaucoup voyagé, il étais très psychotique… Je crois que c’est ce qui m’arriverais. Je vous remercie de m’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard