vendredi 8 décembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis content ce matin le lecteur chauffeur d’autobus sur la couronne nord est passé hier soir, il a réparé l’ordinateur qui roule maintenant comme un neuf. Il a le cœur sensible je l’ai touché hier quand j’ai parlé de bloc d’alimentation et de bios. J’ai bien fait de pas toucher à ça et je le remercie vraiment beaucoup… Pour ce qui est de mon senti ça va mieux ce matin, les espions sont partis avec l’entretien de mon ordi, ça c’est ma paranoïa qui parle… Je vais essayer comme toujours de revenir à mon senti, hier soir quand mon lecteur est arrivé on était tous les deux pas mal à pic… J’étais au téléphone avec le fournisseur de service tout mon système de communication à planté, j’essayais de le rétablir, on s’est envoyé quelques pics mais faut que je l’avoue le chauffeur connais ça mieux que moi. J’ai hate qu’il neige… J’étais quand même content de voir mon lecteur en chair et en os…. Je vous écris de la nuit pense aux avions, y’a une bande dessinée magnifique Buck Danny ce sont des dessins d’avions chasseurs américain c’est extraordinaire. L’ordi est redevenu silencieux, je me sens mieux… Tout viens à point à qui sait attendre comme il est dit dans la fable… Je pense que j’ai eu un bon service. Je trouve pas quoi vous dire cette nuit, je pense à l’angoisse que ça crée chez moi de savoir que quelqu’un va me suivre toute ma vie, un espion, un ennemis, parfois je crois qu’à ma mort on va célébrer, je suis quand même pas pressé de partir… Pour le ciel de mon vivant je préfère toujours l’avion… Dehors c’est tranquille, ce matin je vais aller au magasin d’électronique vais voir pour un autre écran, ça ne vous dis quand même pas comment je me sens, hier la fille d’un ami prenais l’avion, elle habite aux états, elle aime bien m’appeler Bernard le renard, je trouve ça touchant… Lentement le temps file… C’est pas un très bon texte que j’écris là, je sais pas pourquoi je pense à mon beau-frère retraité, je crois que je suis bien entouré et c’est pas écris avec une pensée paranoïaque. Hier dans le cours de la journée tout étais tranquille à s’ennuyer, la journée a commencée avec la visite du voisin informaticien qui à poser un mauvais diagnostique, j’en ai parlé dans mon post et tout de suite mon expert est venue à ma rescousse, ça a fait de l’action dans ma journée… Je me suis relus y’a pas de répétition, le fond est pas pire, la forme aussi mais c’est à vous de juger, décembre bientôt Noël, je me rappelais dans mon enfance la fébrilité dans laquelle j’étais pendant l’avent, je crois que mes insomnies ont commencé là… Me souviens de l’arbre de Noël naturel chez l’oncle sur la rue Boyer dans Villeray. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 7 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Un voisin est passé pour faire un diagnostique sur ma machine, selon lui c’est le power supply, le bloc d’alimentation où le bios deux choses dans laquelle je ne joue pas… Pour l’instant ça fonctionne quoi dire de plus? Aujourd’hui dans LaPresse+ on voie que ça joue dur chez les médecins, ça donne peur de se faire soigner… Question senti ma crise de larmes est passée… Jeudi soir la semaine se termine. Je parle pas fort mais je crois que je parle trop. J’ai pas à écrire seulement quand je souffre quoi que la souffrance c’est parfois mon moteur. J’essais de me renouveler, j’ai déjà des projets de voyage pour le printemps, je vous en parle pas tout de suite on verras… http://www.art-cranien.xyz/  Voilà une œuvre que j’aime beaucoup je dis merci à Aurélie. Entre-temps je lis le recueil de bandes dessinées Spirou c’est comme si je replongeais dans mon enfance, dans les pages ont donne la parole à des lecteurs plus vieux que moi je suis donc pas seul. Je croyais jamais recommencé à lire de la bédé, j’appelle ça comme ça j’aime pas le terme roman graphique, la bédé c’est un genre en soit. Je me roule pas à terre de rire mais j’aime cet humour fin. Des petits bonhommes voilà les dessins mais j’aime bien les séries réalistes d’aventures, ça aussi ça me ramène à ma jeunesse… J’espère pouvoir lire tranquille encore longtemps… Y’a moyen de vivre sans regarder les actualités surtout pour un paranoïaque. Il fait déjà noir, j’aimerais beaucoup me rendre outre-mer encore… Je pense à l’année prochaine à toutes ces consultations psychologiques que le gouvernement promet, souvent les gens souffrent parce qu’ils sont pauvres je vois pas comment une consultation va les enrichir, les gens travaillent mais ils y arrivent pas… On peut me reprocher bien des choses mais j’essais d’être honnête avec un revenu minimal. J’essais de voir les avions qui passent, je les aimes tellement… J’ai toujours hâte de partir mais je vous ferai pas la névrose du départ en avion. Je reviens au psy à la détresse des gens c’est souvent dus au milieu où ils sont, personne veux les entendre mais ils n’osent pas se dire, c’est un peu ce que je fait ici, je me dis, j’exprime mon senti parfois après ça fait moins mal et je suis content. Ce soir je vais vous illustrer ça avec le buste du grand poète Emile Nelligan, les gens peuvent dire ce qu’ils veulent c’est une très belle œuvre… Moi je suis sensible à ça demandez moi pas pourquoi. Mon goulag occidental c’est un peu l’exil à l’asile d’Émile… Les hommes sont pas sensibles ils donnent pas je crois, d’importance à cette chose qu’est l’écriture rajoutez le stigmate de la maladie, de la folie et vous avez un loser c’est sûr, c’est contre ça que je me bat… C’est ma chute pour ce soir je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent



Bonjour! Bonsoir! J’arrive plus à rester debout la nuit. Je vous écris du matin avec une étrange sensation de voyage pourtant je suis chez moi… Matin ensoleillé, j’arrive pas à vous décrire mon senti. Pendant que les gens s’en vont travailler j’ai souvenir d’un boulot où on fabriquais des machines à liqueur douce, les patrons étaient des gars de Toronto, c’était pas très bien payé… Je regarde dehors les feuilles sont toutes tombées. J’ai diminué le rythme de mes écrits vous l’avez surement remarqué. L’ami qui a la sclérose en plaques à eu une poussée. Il se rétablis il est maintenant dans un centre de réadaptation. Je m’ennuis la matriarche est partie dans l’Outaouais chez les retraités du Collège de l’Outaouais, je me rappelle plus de quel nom d’oiseau je les appelais, les snowbirds je crois… J’ai beaucoup dormis cette nuit, ce matin j’ai pris un café et maintenant je vais déjeuner… C’est la guignolée des médias, moi tant que je pourrai je vais m’abstenir d’aller à la banque alimentaire c’est tellement humiliant. De ce temps-là je m’en sors plutôt bien… Je suis seul, j’ai personne à nourrir, je suis triste je vous le disait déjà ce matin.  Je vous écris et je pleure, j’ai de la peine… Ce matin j’écris des idioties. O.K.! O.K.! Je vais accepter de me faire aidé si il le faut mais pour maintenant je passe mon tour. La misère! La misère! Je veux insulter personne je sais que la solitude c’est difficile, la solitude, la maladie, la pauvreté y’a personne qui demande ça… Je sais pas pourquoi j’ai de la peine ce matin. Je suis désolé de ne pas vous avoir écrit cette nuit j’étais incapable de rester debout… Parfois j’ai peur de pas y arriver, d’être incapable de vous écrire quelque-chose. Dehors y’a un gars qui gueule, probablement la folie… J’ai mangé des toasts fromage et bu un café, mon démon intérieur me brûle… Pourtant je me corrige un peu chaque jour… Je sais que mon écriture c’est la risée, que vous n’y entendez rien… Pourtant je suis pas un mal-aimé. Je vous écrirai pas une complainte j’ai pas mal parlée dans ce qui précède… Je pense à ces jeunes hommes qui entrent et sortent de maison de thérapie, c’est la porte tournante, j’ai connus ça mais à l’hôpital… Me souviens des conseils du psy le dernier qu’il m’a donné je l’ai accepté, depuis ce temps-là ça va mieux. Hier j’expliquais que beaucoup de monde dénigrait, les psychiatres et les psychologues pourtant ils étaient là quand j’en ai eu besoin. Avec les nouvelles mesures du ministre Charrette je crois que ça va remplir une demande de soins  importante.  Je me suis calmé je ne pleure plus, vous pouvez rire, ça beau être la guignolée y’en a qui font la manche quand-même. Y’a toujours ceux qui sont orphelins de soins, pas de médecins, pas d’hôpital et parfois un refuge pour la nuit. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!

Bernard


mercredi 6 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Comment écrire sur le désir que parfois ça ne prend que ça… Cet après-midi je cherche, c’est mercredi y’a un peu de soleil. Je suis triste, je crois qu’il y a une lectrice qui l’a décelé. J’ai vu hier de quoi à l’air une machine de cyberdépendant, c’est pas mon cas je vous écris et c’est tout j’attends pas. Je pensais au jeune homme seul avec son ordi dans le sous-sol chez ses parents, moi je me souviens que j’étais seul avec la télé chez mes parents, on en parlais pas on en parle pas de ça de cette dépendance à la télévision, à l’image… Maintenant des télés y’en a partout dans le métro, dans les bars et les restos c’est passé dans les mœurs pourtant, la vidéo est omniprésente sur les portables les tablettes et les téléphones, on en fait pas de cas je sais pas pourquoi je vous écris ça. Je m’adresse aux adultes j’espère que les parents sont assez conséquent pour pas laisser les enfants seul devant un écran. Je sais que notre ami lecteur de Deux-Montagnes a abandonné la télévision, je crois qu’il a fait un bon choix, moi j’ai passé des années sans la regarder, mes problèmes de santé mentale ne m’aidaient pas je croyais qu’ils parlaient de moi. http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1007226/vivre-avec-la-schizophrenie-et-combattre-les-prejuges Voilà de quoi j’avais l’air à mon passage à la télévision l’an passé… Pas juste « fou » le gars, il en a l’air… Encore aujourd’hui parfois j’ai l’impression que la télé s’adresse personnellement à moi, j’en ai peur… Maintenant c’est moins fréquent, je choisis mes émissions pas d’horreur… Mon lecteur collectionneur de voitures se demandait quelle valeurs données à un commentateur tévé, pourquoi ça semblait être tellement valorisé, les « experts » qu’ont-ils de si différent de nous, quand on sait qu’une nouvelle il faut la décortiquer, voire plusieurs sources… Je vous le disait j’ai longtemps vécu comme un ermite sans télévision, je m’en portais pas plus mal mais j’étais très paranoïaque, le bonhomme appelait ça la boîte à grimaces encore aujourd’hui je pourrais passés des heures et des heures à la regarder mais je préfère, comme j’ai toujours préféré lire et écrire… Je vous écris ça et je pense à la dernière fois où je suis allé à la bibliothèque de la Petite-Bourgogne j’y ai croisé une femme que j’ai blessé puisse elle me pardonné, ça fait plus de vingt ans j’espère qu’elle a oublié, j’ai changé… Je suis un vieux bum, mais maintenant j’essais d’être décent, d’aider où je peux. Je remercie une lectrice pour son commentaire d’encouragement, je vais essayer de pas boire aujourd’hui. Y’a longtemps que je suis pas allé au cinéma, la dernière fois  j’ai regardé deux films dans l’avion, j’aime quand même beaucoup les images… Je trouve plus de mots, je sais pas trop comment terminer, je salue aussi ma lectrice de Deux-Montagnes qui je l’espère continue sa démarche. Je vous laisse donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je pense à tous ces décès dans la colonie artistique, ça me rajeunis pas. Je calculais qu’il me restais un quinze vingt ans à vivre… C’est difficile d’écrire quand on part avec la mort comme propos. Je veux y associer aucun de mes amis. Lentement je la voie venir, je pense qu’au mieux il me reste une vingtaine d’années… Je vais essayer de voyager encore, trois îles que j’aimerais bien visiter, la Sicile, la Corse et la Sardaigne peut-être… Maintenant sexagénaire tout passe tellement vite. Parfois j’ai des souvenirs de sentiments que j’avais dans mon enfance, ça fait du bien. Je serai né pauvre, je mourrai  pauvre… Pendant ce temps-là les académiciens décèdent. J’aurai passé ma vie à n’être rien d’autre qu’un scribouilleux. Ça aussi ça démarre mal cet autodénigrement… Je sais pas quoi vous raconter. Je vais essayer encore avec mon senti, les mémoires d’un tramp.  Je sais que c’est permis de vivre ici, j’aurai jamais eu de maison de toute façon j’aurais été incapable de l’entretenir… Mon but c’est pas de vous faire de la peine mais juste d’écrire, de dire d’évoquer les jours qui passent et ce que je vais en laisser, cette nuit je suis arrivé à dormir. J’aimerais bien écrire un hymne à la vie, je me souviens comment les jours étaient longs dans ma trentaine, rien derrière, rien devant juste de la douleur et incapable de me bâtir une vie qui a du sens je passais mon temps dans les urgences d’hôpitaux, toujours seul partout, il est venue un moment où c’était impossible, où j’étais incapable de travailler en atelier… J’avais pas le mode d’emploi comment vivre en ville… Souvenir de ces gars qui venaient je ne sais d’où et qui vivaient dans un motel, ça me fait mal quand je vous écris ça, ce sont de mauvais souvenirs. J’aurai été itinérant je changeais d’appartement à tous les six mois couchais où on voulait bien m’accueillir avec toujours la mort dans l’âme. Je vous raconte toujours la même chose, je suis incapable de réinventer mon vécu. Bientôt ce seras à mon tour d’y passer inutile de brusquer les choses elles viendras bien assez vite. J’ai vu le médecin je suis o.k. pour le moment… J’ai marché partout sur le plateau, je le connais comme si je l’avais fabriqué… Je suis partis, je suis passé je sais pas pourquoi je vous écris ça, je suis partis de cette ville de la couronne nord pour passer à la vie en ville. Lentement j’approche de la finale de ce post, j’ai envie de partir pour je ne sais où mais il est trop tard pour changer de vie… J’ai envie de crier ma folie mon mal. La vie a passé, la mort s’approche j’aurai bien été tout croche… Je sais pas qui de vous ont passé des nuits dehors, ont craché sur les valeurs des prédécesseurs. Voilà pour cette nuit je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mardi 5 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Temps gris et triste. C’est presque la nuit, je continue toujours avec mon senti… Noël approche, la nostalgie aussi. Le pick-up remplis de scrap sur la rue transversale à chez moi à disparus.  J’ai demandé à quelqu’un pour réparer mon ordi, il devrais être là lundi après-midi. Je lui ai expliqué le problème il m’a dit que ça devrais pas être trop compliqué. Je me sent toujours sous surveillance… Jusqu’au vingt et un décembre les journées vont raccourcir, après elles seront plus longues, y’a pas de neige… Je sais pas comment vous écrire ce que je ressent. Souvenir de ces journées où je ne savais où aller. Je trainais dehors désemparé, j’avais pas un sous pour me louer un appartement,  je marchais sous la pluie en pleurant, ça fait longtemps tout ça j’avais un peu plus de vingt ans. J’étais seul sans ressources, j’avais essayé plusieurs jobs ça convenais pas. Je me rendais au centre de main d’œuvre fédéral rue Jarry pour ensuite me rendre à un autre coin boulevard des Laurentides et Saint-Martin, j’étais trop idiot pour voir que c’était les mêmes emplois qui étaient affichés. Le patriarche disait qu’elles étaient différentes. J’étais déprimé mais déprimé, j’aurais du consulter… C’est là que ma dérive, mon itinérance à commencer, on semblait croire qu’avec une job tout irais mieux, c’était faux… Je pense à toute ces jobs que j’ai fait je m’y suis jamais fait d’amis, j’avais juste envie de mourir. Je vous raconte ça et ça me fait encore mal, je pleurerais, j’étais juste un ouvrier journalier, je perdais mon temps à travailler pour une bouchée. L’avenir étais sombre, la maladie s’est présenté, on me conseillait le refuge des jeunes mais moi j’avais trop peur je voulais pas je préférais l’hôpital… C’est une histoire triste, je bouge plus… J’ y pense plus à l’avenir, j’ai encore peur… Me souviens pas de la journée où l’alcool m’a saisis, la dérive semblait m’avoir choisis, je travaillais un peu mais à partir du jeudi j’allais m’enivrer… Maintenant je les entends qui composent un langage, la langue du schizophrène que je ne comprends pas… Ça rajoute à ma folie, je peux pas revenir en arrière, je vais essayer de garder des bonnes valeurs mais je le répète j’ai mal, j’ai mal! Ma prose est toujours la même, la peine, la douleur voilà ce que je mets en scène. Ça donne rien, je reste chez moi j’ai choisis de vivre là. Ce que j’écris c’est une espèce de complainte de wabo urbain… Maintenant il fait presque noir les lampadaires vont s’allumer bientôt, je pense à me présenter à l’hôpital mais je le ferai pas ce serait tout recommencer. Je suis devenus un vieux fou, je dois l’accepter. J’irai pas me faire teindre les cheveux pour rajeunir, le temps passe et j’ai des bonnes prières pour les enfants. Je veux juste qu’ils soient heureux avec leurs parents leurs grands-parents. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

lundi 4 décembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis à boutte, je suis encore allé me battre avec des pauvres qui croient au bénévolat… Je sais je manque de gratitude mais vous m’entendrez pas dire que la vie m’a choyé… Je crois qu’après les fêtes je vais arrêter tout ça… Ce soir j’ai pas croisé de policier on m’a dit qu’ils étaient là pour me servir et me protéger… Ai mangé du fromage des sandwichs au jambon haché et d’autre aux œufs… Un peu passé une heure du matin, je suis debout et je cherche à exprimer mon senti… Y’a encore des gens courageux qui s’occupent d’un membre de leurs famille avec un problème de santé mentale et de déficience intellectuelle je leurs dis bravo! Hier à la réunion du comité des usagers j’ai essayé de parler de dédommagement et de bénévolat, je me suis surpris à parler de cette schizophrénie que j’ai pas demandé. Je sais  Reprendre Pouvoir c’est plus un travail avec les comités, j’ai entendu dire qu’on en relançait quelques un, j’espère qu’on va y participer, je sais qu’on est contraire à ce que prône le comité des usagers, eux cherchent de l’argent pour défrayer certaines activités. Reprendre pouvoir en cherche pour dédommager ses membres qui participent à différents comités. Selon les nouvelles mesures du docteur Charrette je sais pas si je peux me considérer comme un cas lourd ? Je crois que non même si plusieurs de ces activités, comités se passent à l’institut… Je milite pour qu’on prenne exemple sur la Grande-Bretagne où on intègre au cœur des service avec leurs savoir expérientiel les personnes en rétablissement et c’est pas juste de les intégrer il faut aussi les rémunérer… Parfois je crois que les différents gestionnaires se disent on a tous vue on a pas besoin d’eux… Je crois beaucoup en la parole de l’administré à l’administrant, un point de vue plus humain moins clinique… Je comprends aussi la position de l’intégration grâce à la pleine citoyenneté, là aussi j’aimerais qu’on nous ouvre la porte pour expliquer que le rétablissement est possible en dehors et en dedans du CIUSSS, ne jamais oublier que cette « machine » elle est là pour nous… J’essais de penser à cette position dans les moments les plus durs de l’hospitalisation, est-ce qu’on donne le désir au gens de se rétablir dans et avec un institut? Cette nuit ça ressemble à ça mon senti, un discours « technique » sur les vertus de l’implication, des fois je me dis que les cliniciens disent on veux ton bien et on va le prendre, nous par contre comme toujours on le veux notre bien… Maintenant je me questionne si notre avis vaux quelque chose, si tout ça c’est pas un mirage, si il ne faut pas se cacher quand on se rétablis, se fondre dans la foule de citoyen anonyme, si je le dis pas que je me rétablis, que c’est possible, que j’essais de donner l’exemple qui va le dire? Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard