lundi 30 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est vraiment l’automne, les voyageurs sont revenus… Tout le monde est à la maison. J’aime l’odeur de mon eau de toilette. Ce matin j’ai préparé une présentation dans le cadre du colloque de l’Association québécoise de réadaptation psychosociale. Y’a une dame Belge qui viens bientôt nous rencontrer… J’aimerais aller parler de rétablissement en Belgique, voilà encore une autre idée de départ, ça me lâche pas… Ce matin j’ai peut-être été un peu dur avec une membre de reprendre pouvoir qui cherche un groupe pour communiquer, elle semble incapable de concevoir que les choses sur le réseau peuvent se faire de manière individuelle. J’ai de la difficulté à comprendre ses demandes. Je suis pas un professionnel de la santé mentale, je crois qu’elle veut se rétablir en dehors du système de santé mentale, pour elle ils semblent tous des ennemis c’est ce que je comprends. Je me dis que c’est probablement moi qui devrais changer de direction mais je sais pas trop vers quoi aller.  À mon dernier échange à l’institut national d’excellence en santé et service sociaux, je signalais l’importance de la rémunération pour faire valoir notre savoir expérientiel. Je crois comme on dis qu’il y en a qui mettent la charrue devant les bœufs.  Je participe je me rétablis, je me rétablis je participe, d’autre semblent avoir l’idée fixe du marché du travail à partir du groupe, je crois pas que ce soit une bonne idée. Ouais! Je suis négatif à propos de mes collègues, elles ont quand même le droit de voir les choses à leurs façon, la où j’ai de la difficulté c’est qu’elles sont incapable de me les expliquer. Les nuages défilent rapidement… Quand je vous écris ça je sais pas si je brise une certaine confidentialité, mais vous les connaissez pas ces gens là… C’est une bonne question, je sais pas si mes lecteurs se connaissent entre eux? Je reviens avec mon senti, les gens veulent écrire sur les réseaux sociaux mais ne veulent révéler rien d’eux, enfin qu’est-ce qu’ils pensent? Faut tout de même démarrer avec quelque chose, et ce quelque chose c’est soi. Encore ici si vous êtes pas d’accord vous avez droit à vos idées, venez me les raconter. Souvenir! Je rentrais de l’école allait m’étendre sur le sofa au sous-sol et j’écoutais Tubular Bells la musique du film l’Exorciste. Je vous raconte ça, j’ai mal, la descente aux enfers était commencé. Financièrement j’ai pas réussis, j’ai toujours été fauché comment dire qu’à travers deux ou trois maladies mentale c’était difficile de vivre.  Le soir après-souper je m’habillais et je descendais prendre un café au El Rancho ensuite je trainais les rues. L’automne on restais pas longtemps dans le parc. J’ai de la peine à vous écrire ça, j’aurais aimé faire plaisir et me prendre en main me réadapter. J’ai plutôt été dirigé vers l’hôpital avec toujours cette saloperie de schizophrénie. Voilà où je termine. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 29 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, je vous écris en attendant que le sommeil revienne. Je lis la bio de Dan Bigras c’est un gars intéressant, je suis content qu’il ais arrêté de boire… Aux dernières nouvelles il devait subir une opération je souhaite qu’il se rétablisse bien. Il a vécu la rue Saint-Denis à sa meilleure époque, comme bar de blues je crois qu’il ne reste plus que le Bistro à Jojo. On se demande ce que sont devenues ces boîtes de nuit, y’a eu des nuits torrides là-dedans, c’étais le quartier latin, maintenant y’a que des coffee shops. Bigras y animait les nuits avec sa gang, on y assommait quand même le pauvre bougre qui avait trop bu. Je restais pas longtemps au Bistro à Jojo, y’avait pas de place pour s’asseoir, je pense que j’y ai vu Jim Zellers une fois et Carl Tremblay une autre fois ça faisait  partie de mon parcours de brosseux mais pour la musique je préférais souvent le vingt-quatre-vingt rue Clark. À la télé y’avait souvent des artistes qui se plaignait de la disparition des cabarets mais les artistes et les modes changent, la gang à Bigras est souvent à la télé, je pense à Jeff Smallwood à « Pour l’amour du country » ce sont des artistes que j’ai écouté sur Saint-Denis là je pense au trompettiste Tiger Okoshi qui se produisait au grand café je sais pas ce qu’il est devenus. Dans son livre Bigras nous raconte des anecdotes étonnantes qui se passaient dans les bars où il jouait. Je me souviens avoir croisé Gerry et sa cour, Pat Martel aussi qui étais toujours à boire à la même place au bar… C’étais y’a longtemps plus de trente ans. J’ai survécu, Bigras raconte bien le parcours de l’alcoolique, la mort qui le talonne. Moi j’étais un alcoolique fatigant, tellement qu’on cessait de me servir, j’étais trop saoul pour être conscient que j’avais plus d’argent, je pognais mon kick en écoeurant la sécurité je mangeais de ces volées… Les bars c’est pas des œuvres de charité, l’ami représentant de brasserie me racontais que la bouteille valait plus que ce qu’il y avait dedans, les shows c’est pour attirer du monde et on leurs sert à boire tant qu’il reste tranquille… Comme l’alcoolique actif que j’étais on me repoussait et parfois on m’arrosait de bière, je courrais après mais j’aimais pas ça, je repoussais l’arroseur. Moi je comprends mon alcoolisme comme une course vers la mort, quand j’ai arrêté je suis devenu moins suicidaire, quand t’a pas de talent y’a pas grand-chose à faire dans un bar à part peut-être y raconter des obscénités que tu appelle « poésie ». Aujourd’hui juste aujourd’hui je vais essayer de ne pas boire, la job seras faite… Je me ferai moins mal… Souvenir des collègues qui vont prendre une bière après le show, j’y vais pas je manque rien. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vous place un lien sur une nouvelle participation à l’émission Folie Douce https://www.youtube.com/watch?v=2kD0jPX_zlk&feature=youtu.be . J’y parle d’art en Espagne. La pluie a cessé, je veux vous écrire sur mon senti… Je vais essayer de pas me diminuer, je fais ce que je peux avec ce que j’ai. Dimanche, j’ai fait une sieste, demain je vais préparer une activitée au colloque de L’association québécoise de réadaptation psycho-sociale. C’est toujours le stigma rapport à mon senti comment quand j’ouvre le jeux avec ma schizophrénie paranoïde, on m’exclus, on m’enlève toute crédibilité on va même jusqu’à dire que je suis dangereux. Je vous montrerai pas les chiffres, les statistiques qui montrent qu’il y a pas plus de danger. Il faut aussi taire qu’on prend des médicaments, les gens jugent ça comme si c’étais des drogues de rue. J’essais aussi de me reconstruire dans mes activités, voyages, émissions de radio, création collective, écriture, bibliothèque humaine, présentation d’ateliers… J’essaye de me revaloriser avec ça, souvent on me dis que ça à déjà été fait, oui! Mais pas par moi. Je pense à la pleine citoyenneté, je lis présentement le livre de Dan Bigras où il nous parle du refuge des jeunes, comment il est important de les revaloriser. Je sais je suis passé par là, j’étais hospitalisé parce que selon moi j’en valait pas la peine, j’étais pas intéressant, je pense à cette intervenante qui m’a dis que je suis une personne intéressante. Je la remercie. Après des années de démolition c’est difficile de se reconstruire mais j’y arrive… Ça me touche quand je vous écris là-dessus, je suis ému… Je pense à ce gars qui a laissé tomber une seringue dans les escaliers du Dollarama. Je lui ai dis de la ramasser, je voulais pas y toucher c’est trop dangereux. Je pense à ces toxicomanes qui m’appelaient la soucoupe à cause de ma maladie mentale, c’est pas eux qui remontaient l’estime que j’ai de moi… Mais oui je suis différent, j’essais de m’accepter, mon cœur est comme un brasier parfois je me sent brisé mais je réussis à me calmer. Je dis bonjour aux voyageurs de retour, j’aimerais beaucoup aller discuter avec le lecteur designer à la retraite… Je pense à mon sympathique chauffeur à Madrid si jamais vous y aller et que vous voulez avoir une référence faite moi signe, je vous mettrai en contact avec mon agent de voyage. Je sais pas pourquoi y’a les larmes qui montent… Je veux pas faire le grand niais, je pense à Don Quichotte de Cervantès. Je les ai mes moulins à vents, mes combats presque inutiles, je les mènes quand même avec sérieux… Cette semaine c’est la paye, je serai pas riche mais je vais vivre mieux. J’essaye de terminer sur une bonne note, de la bonne façon… Tous ces mots encore aujourd’hui…  https://www.facebook.com/search/top/?q=Schizophr%C3%A9nique%20%C3%A0%20Barcelone%20et%20Madrid%201%20partie  Voilà encore une fois si vous voulez lire un texte de voyage. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Petite exception à la règle, le canadien à gagné hier soir, il étais temps, j’ai regardé ça en faisant la lecture de la biographie très touchante de Dan Bigras. Je me souviens l’avoir rencontré au grand Café, y’a longtemps, on avait discuté de ses chansons quand il les enregistrerais, à l’époque il buvait encore et moi aussi. J’étais avec un ami qui comprenais pas ce qu’on faisait là. Comme toujours dans mon alcoolisme j’ai planté l’ami là et j’ai continué à boire. Après coup c’est toujours étonnant combien on rencontre d’artistes qui boivent. Je vous les énumérerais pas tous, dans le livre de Bigras y’a de magnifique texte du regretté poète Gilbert Langevin, un soir au Quai des Brumes j’avais discuté avec lui, il m’avait montré sa carte d’assurance sociale pour que je sois bien certain que c’étais lui… C’étais y’a longtemps plus de vingt ans… Ils avaient fait une mise en scène des funérailles de Langevin. C’est la nuit de samedi à dimanche, dans son livre Bigras parle de mythique soirée arrosée et dopée qui durais jusqu’à cinq heures du matin. Je regrette d’avoir raté ça de n’avoir pas été là, j’oublierai quand même jamais que c’est un gars d’Outremont. Il a eu la chance d’apprendre la musique, nous autre, notre gang du nord on se la faisait notre musique on s’amusait bien a jouer du blues des tounes des Rolling Stones, y’en avait même un de la gang qui s’était acheté un Twin Reverbs et une Gibson Les Paul, parfois on me laissait gueulé quelques insanités… Une fois entre autre on avait organisé un party d’automne avec J.D.Slim et le Blue Rocket Special du blues rock comme on n’en fait plus, à cette époque j’étais encore capable mais mon alcoolisme tirais à sa fin active, il y a déjà plus de vingt-quatre ans que je ne consomme plus. C’était souvent des nuits comme maintenant, j’allais au Bistro y’avait souvent un musicien qui donnais un spectacle c’étais jazz entre deux drinks… Moi je me promenais un peu saoul dans tous ces endroits comme si la ville m’appartenais. J’avais toujours hate que la nuit arrive. J’en restais pas moins schizophrène, une travailleuse sociale aimait pas beaucoup m’entendre, je racontais ma schizophrénie à tout le monde j’avais pas encore commencé à me rétablir, me souviens et je l’avais bien méritée m’être fait mettre à la porte d’un party qu’un gars avait organisé, je buvais et j’insultais tout le monde. Si vous lisez ceci pardonnez moi. C’est pas tellement parce que j’ai peur mais je sais que j’ai fait mal que j’ai blessé des gens… Il est passé trois heure à l’époque on commençais à courir les rues pour trouver un endroit où on pouvait continuer à boire, j’aimais bien être accompagné dans ma débauche inconsciente… Tant que j’aurai ces souvenirs là j’irai pas boire… C’est comme souvent un texte de nuit. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard  

samedi 28 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Nos amis voyageurs seront bientôt de retour. J’aime mon parfum, ai commencé la lecture du livre de Dan Bigras et j’ai aussi acheté le dernier Dan Brown qui se passe à Barcelone. Beaucoup apprécié la lecture d’Agnès Gruda dans la Presse+… Comme toujours j’essais de traduire en mots mon monde intérieur, ai bu de la limonade en pensant aux amis disparus. Me suis fait un tour de rein, il fait un temps superbe… Je regarde les voitures qui passent dans la rue. Le mois de novembre approche… Je pense aux âmes seules dans Montréal, les feuilles tombent, bientôt l’halloween. Me souviens du quartier où on habitait chez mon père, des maisons unifamiliales et des familles un peu partout, à l’époque on pouvait se promener de maison en maison, on avait un peu peur mais on le faisait pareil on était bien accueillis. Parfois on devait y aller d’une petite chanson comme dans « trick or treat ». Je vous écris ça de mon après-midi solitaire, je suis bien chez moi, j’ai toujours souvenir de cette maison de chambres mal tenus. J’y vivais très mal à cette époque je consommais et là y’avait des gens morts d’avoir trop bu. J’ai finis de survivre, je vie tout simplement… J’ai hâte de voir quel genre d’hiver on va avoir, je pense que dans le grand nord y’a déjà de la neige, en Europe ils ont commencé les compétitions de ski… Je me souviens on se déguisait et on avait chaud sous nos costumes. J’ai de la difficulté à rapporter les livres que les gens m’ont prêtés… Moi, les livres j’aime ça, je sais pas pourquoi par contre j’aime pas beaucoup quand Québec-Loisirs me téléphone, surtout quand ils demandent madame Saulnier, y’en a pas! J’ai lu la chronique voyage, dehors un camion passe et rappelle le bruit des réacteurs de l’avion… Souvenir de la fouille à l’aéroport j’avais rien à cachés, j’étais pas tellement nerveux. Je regarde le ciel bleu les avions qui passent en altitude, la trainée de nuages qu’ils laissent. Je sais je suis pas Saint-Denys-Garneau le disparu, trop belles plumes il ne se pouvait plus je crois. Je devrais pas écrire comme ça sur les grands maitres de la poésie… Quoi que c’était un bon bourgeois, on lisait pas le prolétaire, pas lui en tout cas. Moi, les ouvriers m’appellent Nelligan peut-être à cause de mon rapport avec l’institut mes relations avec les fous. Je marquerai jamais la littérature comme Émile ni ne ferai rêver les adolescents… Je suis bien à l’abri dans mon studio du goulag occidental, on m’a permis de vivre jusqu’ici… J’aurais donc aimé ça être un vrai artiste, créer. Je peux dire que c’est toujours des tentatives de prosodie… Un jour j’essayerai le slam. Voilà! Je pense que je vous ai pas trop écris le mot senti mais c’était encore de cela qu’il s’agissait…Ce seras ça pour tout de suite. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Voilà la chute, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
 

vendredi 27 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je commence par une douche, voilà! Je sens bon! Mais oui au lecteur de Deux-Montagnes tu devrais y aller, c’est agréable de se promener dans des rues étrangères pour l’instant je pense à la Chine où à la Thaïlande, la Russie aussi une ou deux grandes villes. J’ai un an pour y penser… À partir de maintenant j’essaye de vous écrire sur mon senti en bon citoyen j’ai payé un compte… Autant vous le dire j’ai mal dans le dos, ça m’étais jamais arrivé… Je crois que je vais placer la photo du bronze du facteur espagnol… J’aime beaucoup ce genre de monument. C’est la nuit, il est un peu passé minuit, cette sculpture c’était à Madrid. Aujourd’hui c’est samedi plusieurs passent la nuit à bambocher, j’en connais qui dorment dans le fond des mauvais bars, ils cuvent leurs bières, j’ai jamais autant radoté que dans ce bistro où je terminais la soirée, comme toujours quand j’étais en ébriété j’étais pas à ma place, encore des gens d’une plus haute classe sociale que la mienne. On croit que la bière diminue ça mais c’est faux elle les accentue ces distances sociale. J’étais qu’un petit bum « romantique » qui discutait comme dans la chanson Boulevard des grands hommes de Patrick Bruel… Je cligne des yeux, l’écran passe de noir sur blanc à blanc sur noir… J’ai vieillis dans Montréal suis jamais partis pour travailler. J’avais besoin de soin ça aurait pas été une bonne idée de m’éloigner pendant une psychose, je dis ça c’est peut-être mon milieu qui étais pathogène. J’y suis resté trop longtemps mais je voyais pas une façon de vivre autrement de me faire de nouveau amis qui ont pas un rapport trouble avec l’alcool. J’en ai pas des tonnes d’amis trois ou quatre à qui je parle pas toujours mais je sais qu’ils sont là… Je me souviens je me tapais la tête sur les murs de l’hôpital, personne ne faisait rien. J’étais trop abruti pour réaliser que je vivais des down d’alcool et de drogues… Je me souviens du patriarche qui à un âge avancé avait voler une babiole chez Canadian Tire, il voulait faire de la prison mais on s’est vite chargé de lui faire savoir qu’il était pas le genre de client recherché… Bientôt ça va être la dangereuse sortie des bars, les buveurs suivent parfois leurs pulsions et utilisent une arme à feu pour descendre un ennemi. Je me dois de rester dans la véracité… Peut-être trouver un restaurant exotique qui sert des insectes comme plat principal. Ce matin je suis finis, mon senti vaux pas grand-chose… Je pense au « merchié » du commis au bagage à l’aéroport de Madrid, je sais pas trop ce qu’il voulait dire, je me suis pas retourné. Voilà pour cette nuit, j’ai essayé d’être honnête, j’ai réussis comme toujours la même difficulté à terminer. Voilà donc! Merci d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots on se feras pas mal!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il fait frais et il fait beau. Je me cherche une thématique, ce matin j’ai fait quelques achats… J’ai rechargé ma carte de transport en commun, calculé ce que je dois payer… Y’a rien de romantique là- dedans. Cet après-midi je cherche une façon de m’évader. J’ai remarqué que lorsque j’achetais mon parfum j’étais bien reçu… Le mois prochain je vais parler du Banquet de la mémoire et de la Bibliothèque humaine, comment ça m’aide c’est certain quand je participe à ces causeries ça me fait grandir. Depuis un bon moment déjà j’ai changé ma façon de m’exprimer, je ne sacre plus. J’essais de mettre des mots, d’être clair sur ce que je ressens. Mon écriture sert à ça mettre de l’ordre dans mes pensées, dire et écrire clairement. J’y arrive pas toujours… J’ai vu la photo du bricolage de maison hantée de Théo, ça me touche ça me rappelle quand j’avais son âge, comment j’aimais bricoler en classe, j’étais tout à mon univers. Quand on vieillis parfois le rêve est défendu, les grands nous ramènent à leurs triste réalités.  Je sais pas si les voyageurs sont encore à Barcelone, à ce grand moment d’histoire, une nation qui nait.  C’est vendredi comme toujours les gens rentrent à la maison, ils sont passés chercher les enfants et vont préparer le souper, je pense à la maman à temps plein comme avant, c’est bien c’est beau, ça va faire de beaux enfants, du beau monde. J’ai un air de violoncelle dans la tête, je pense que c’est la musique qui accompagne Fred Pellerin. J’aimerais avoir son don pour raconter des histoires. Moi je plonge dans mes entrailles ça fait pas toujours de jolies histoires… Y’a des amis qui trouvent que ça mène à rien ce que je raconte. C’est pas grave, s’agit toujours d’écrire de dire le temps qui passe… J’écris pas pour les psys. Je vous raconterai pas les psychoses à l’urgence de l’hôpital, tout ces gens qui attendent qu’on les prennent en charge, d’autre qui essaient de soudoyer l’infirmière pour que ça aille plus vite… Ce soir je suis heureux je suis pas là j’en ai pas besoin. Mais non après plus de vingt ans au même endroit je déménagerai pas… Je vais me tenir tranquille, le patriarche m’avait dit que le grand-père déménageait à tous les ans, c’est de la maladie et j’ai pas les moyens d’aller vivre à Outremont. Je pense à l’ami adjoint à la direction du SAPA je sais pas si il me lis. C’est pas des histoires que je raconte, les souvenirs de corridor d’hôpital surpeuplé je peux pas les raconter, toute ces différentes pathologies de maladies mentales qui délirent, je vous dirais que pour le repos c’est pas le bon endroit. Je me rétablis chez-moi un jour à la fois, parfois j’ai quand-même peur de rechuter. Voilà où j’en suis ce soir. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard