dimanche 29 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vous place un lien sur une nouvelle participation à l’émission Folie Douce https://www.youtube.com/watch?v=2kD0jPX_zlk&feature=youtu.be . J’y parle d’art en Espagne. La pluie a cessé, je veux vous écrire sur mon senti… Je vais essayer de pas me diminuer, je fais ce que je peux avec ce que j’ai. Dimanche, j’ai fait une sieste, demain je vais préparer une activitée au colloque de L’association québécoise de réadaptation psycho-sociale. C’est toujours le stigma rapport à mon senti comment quand j’ouvre le jeux avec ma schizophrénie paranoïde, on m’exclus, on m’enlève toute crédibilité on va même jusqu’à dire que je suis dangereux. Je vous montrerai pas les chiffres, les statistiques qui montrent qu’il y a pas plus de danger. Il faut aussi taire qu’on prend des médicaments, les gens jugent ça comme si c’étais des drogues de rue. J’essais aussi de me reconstruire dans mes activités, voyages, émissions de radio, création collective, écriture, bibliothèque humaine, présentation d’ateliers… J’essaye de me revaloriser avec ça, souvent on me dis que ça à déjà été fait, oui! Mais pas par moi. Je pense à la pleine citoyenneté, je lis présentement le livre de Dan Bigras où il nous parle du refuge des jeunes, comment il est important de les revaloriser. Je sais je suis passé par là, j’étais hospitalisé parce que selon moi j’en valait pas la peine, j’étais pas intéressant, je pense à cette intervenante qui m’a dis que je suis une personne intéressante. Je la remercie. Après des années de démolition c’est difficile de se reconstruire mais j’y arrive… Ça me touche quand je vous écris là-dessus, je suis ému… Je pense à ce gars qui a laissé tomber une seringue dans les escaliers du Dollarama. Je lui ai dis de la ramasser, je voulais pas y toucher c’est trop dangereux. Je pense à ces toxicomanes qui m’appelaient la soucoupe à cause de ma maladie mentale, c’est pas eux qui remontaient l’estime que j’ai de moi… Mais oui je suis différent, j’essais de m’accepter, mon cœur est comme un brasier parfois je me sent brisé mais je réussis à me calmer. Je dis bonjour aux voyageurs de retour, j’aimerais beaucoup aller discuter avec le lecteur designer à la retraite… Je pense à mon sympathique chauffeur à Madrid si jamais vous y aller et que vous voulez avoir une référence faite moi signe, je vous mettrai en contact avec mon agent de voyage. Je sais pas pourquoi y’a les larmes qui montent… Je veux pas faire le grand niais, je pense à Don Quichotte de Cervantès. Je les ai mes moulins à vents, mes combats presque inutiles, je les mènes quand même avec sérieux… Cette semaine c’est la paye, je serai pas riche mais je vais vivre mieux. J’essaye de terminer sur une bonne note, de la bonne façon… Tous ces mots encore aujourd’hui…  https://www.facebook.com/search/top/?q=Schizophr%C3%A9nique%20%C3%A0%20Barcelone%20et%20Madrid%201%20partie  Voilà encore une fois si vous voulez lire un texte de voyage. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Petite exception à la règle, le canadien à gagné hier soir, il étais temps, j’ai regardé ça en faisant la lecture de la biographie très touchante de Dan Bigras. Je me souviens l’avoir rencontré au grand Café, y’a longtemps, on avait discuté de ses chansons quand il les enregistrerais, à l’époque il buvait encore et moi aussi. J’étais avec un ami qui comprenais pas ce qu’on faisait là. Comme toujours dans mon alcoolisme j’ai planté l’ami là et j’ai continué à boire. Après coup c’est toujours étonnant combien on rencontre d’artistes qui boivent. Je vous les énumérerais pas tous, dans le livre de Bigras y’a de magnifique texte du regretté poète Gilbert Langevin, un soir au Quai des Brumes j’avais discuté avec lui, il m’avait montré sa carte d’assurance sociale pour que je sois bien certain que c’étais lui… C’étais y’a longtemps plus de vingt ans… Ils avaient fait une mise en scène des funérailles de Langevin. C’est la nuit de samedi à dimanche, dans son livre Bigras parle de mythique soirée arrosée et dopée qui durais jusqu’à cinq heures du matin. Je regrette d’avoir raté ça de n’avoir pas été là, j’oublierai quand même jamais que c’est un gars d’Outremont. Il a eu la chance d’apprendre la musique, nous autre, notre gang du nord on se la faisait notre musique on s’amusait bien a jouer du blues des tounes des Rolling Stones, y’en avait même un de la gang qui s’était acheté un Twin Reverbs et une Gibson Les Paul, parfois on me laissait gueulé quelques insanités… Une fois entre autre on avait organisé un party d’automne avec J.D.Slim et le Blue Rocket Special du blues rock comme on n’en fait plus, à cette époque j’étais encore capable mais mon alcoolisme tirais à sa fin active, il y a déjà plus de vingt-quatre ans que je ne consomme plus. C’était souvent des nuits comme maintenant, j’allais au Bistro y’avait souvent un musicien qui donnais un spectacle c’étais jazz entre deux drinks… Moi je me promenais un peu saoul dans tous ces endroits comme si la ville m’appartenais. J’avais toujours hate que la nuit arrive. J’en restais pas moins schizophrène, une travailleuse sociale aimait pas beaucoup m’entendre, je racontais ma schizophrénie à tout le monde j’avais pas encore commencé à me rétablir, me souviens et je l’avais bien méritée m’être fait mettre à la porte d’un party qu’un gars avait organisé, je buvais et j’insultais tout le monde. Si vous lisez ceci pardonnez moi. C’est pas tellement parce que j’ai peur mais je sais que j’ai fait mal que j’ai blessé des gens… Il est passé trois heure à l’époque on commençais à courir les rues pour trouver un endroit où on pouvait continuer à boire, j’aimais bien être accompagné dans ma débauche inconsciente… Tant que j’aurai ces souvenirs là j’irai pas boire… C’est comme souvent un texte de nuit. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard  

samedi 28 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Nos amis voyageurs seront bientôt de retour. J’aime mon parfum, ai commencé la lecture du livre de Dan Bigras et j’ai aussi acheté le dernier Dan Brown qui se passe à Barcelone. Beaucoup apprécié la lecture d’Agnès Gruda dans la Presse+… Comme toujours j’essais de traduire en mots mon monde intérieur, ai bu de la limonade en pensant aux amis disparus. Me suis fait un tour de rein, il fait un temps superbe… Je regarde les voitures qui passent dans la rue. Le mois de novembre approche… Je pense aux âmes seules dans Montréal, les feuilles tombent, bientôt l’halloween. Me souviens du quartier où on habitait chez mon père, des maisons unifamiliales et des familles un peu partout, à l’époque on pouvait se promener de maison en maison, on avait un peu peur mais on le faisait pareil on était bien accueillis. Parfois on devait y aller d’une petite chanson comme dans « trick or treat ». Je vous écris ça de mon après-midi solitaire, je suis bien chez moi, j’ai toujours souvenir de cette maison de chambres mal tenus. J’y vivais très mal à cette époque je consommais et là y’avait des gens morts d’avoir trop bu. J’ai finis de survivre, je vie tout simplement… J’ai hâte de voir quel genre d’hiver on va avoir, je pense que dans le grand nord y’a déjà de la neige, en Europe ils ont commencé les compétitions de ski… Je me souviens on se déguisait et on avait chaud sous nos costumes. J’ai de la difficulté à rapporter les livres que les gens m’ont prêtés… Moi, les livres j’aime ça, je sais pas pourquoi par contre j’aime pas beaucoup quand Québec-Loisirs me téléphone, surtout quand ils demandent madame Saulnier, y’en a pas! J’ai lu la chronique voyage, dehors un camion passe et rappelle le bruit des réacteurs de l’avion… Souvenir de la fouille à l’aéroport j’avais rien à cachés, j’étais pas tellement nerveux. Je regarde le ciel bleu les avions qui passent en altitude, la trainée de nuages qu’ils laissent. Je sais je suis pas Saint-Denys-Garneau le disparu, trop belles plumes il ne se pouvait plus je crois. Je devrais pas écrire comme ça sur les grands maitres de la poésie… Quoi que c’était un bon bourgeois, on lisait pas le prolétaire, pas lui en tout cas. Moi, les ouvriers m’appellent Nelligan peut-être à cause de mon rapport avec l’institut mes relations avec les fous. Je marquerai jamais la littérature comme Émile ni ne ferai rêver les adolescents… Je suis bien à l’abri dans mon studio du goulag occidental, on m’a permis de vivre jusqu’ici… J’aurais donc aimé ça être un vrai artiste, créer. Je peux dire que c’est toujours des tentatives de prosodie… Un jour j’essayerai le slam. Voilà! Je pense que je vous ai pas trop écris le mot senti mais c’était encore de cela qu’il s’agissait…Ce seras ça pour tout de suite. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Voilà la chute, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
 

vendredi 27 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je commence par une douche, voilà! Je sens bon! Mais oui au lecteur de Deux-Montagnes tu devrais y aller, c’est agréable de se promener dans des rues étrangères pour l’instant je pense à la Chine où à la Thaïlande, la Russie aussi une ou deux grandes villes. J’ai un an pour y penser… À partir de maintenant j’essaye de vous écrire sur mon senti en bon citoyen j’ai payé un compte… Autant vous le dire j’ai mal dans le dos, ça m’étais jamais arrivé… Je crois que je vais placer la photo du bronze du facteur espagnol… J’aime beaucoup ce genre de monument. C’est la nuit, il est un peu passé minuit, cette sculpture c’était à Madrid. Aujourd’hui c’est samedi plusieurs passent la nuit à bambocher, j’en connais qui dorment dans le fond des mauvais bars, ils cuvent leurs bières, j’ai jamais autant radoté que dans ce bistro où je terminais la soirée, comme toujours quand j’étais en ébriété j’étais pas à ma place, encore des gens d’une plus haute classe sociale que la mienne. On croit que la bière diminue ça mais c’est faux elle les accentue ces distances sociale. J’étais qu’un petit bum « romantique » qui discutait comme dans la chanson Boulevard des grands hommes de Patrick Bruel… Je cligne des yeux, l’écran passe de noir sur blanc à blanc sur noir… J’ai vieillis dans Montréal suis jamais partis pour travailler. J’avais besoin de soin ça aurait pas été une bonne idée de m’éloigner pendant une psychose, je dis ça c’est peut-être mon milieu qui étais pathogène. J’y suis resté trop longtemps mais je voyais pas une façon de vivre autrement de me faire de nouveau amis qui ont pas un rapport trouble avec l’alcool. J’en ai pas des tonnes d’amis trois ou quatre à qui je parle pas toujours mais je sais qu’ils sont là… Je me souviens je me tapais la tête sur les murs de l’hôpital, personne ne faisait rien. J’étais trop abruti pour réaliser que je vivais des down d’alcool et de drogues… Je me souviens du patriarche qui à un âge avancé avait voler une babiole chez Canadian Tire, il voulait faire de la prison mais on s’est vite chargé de lui faire savoir qu’il était pas le genre de client recherché… Bientôt ça va être la dangereuse sortie des bars, les buveurs suivent parfois leurs pulsions et utilisent une arme à feu pour descendre un ennemi. Je me dois de rester dans la véracité… Peut-être trouver un restaurant exotique qui sert des insectes comme plat principal. Ce matin je suis finis, mon senti vaux pas grand-chose… Je pense au « merchié » du commis au bagage à l’aéroport de Madrid, je sais pas trop ce qu’il voulait dire, je me suis pas retourné. Voilà pour cette nuit, j’ai essayé d’être honnête, j’ai réussis comme toujours la même difficulté à terminer. Voilà donc! Merci d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots on se feras pas mal!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il fait frais et il fait beau. Je me cherche une thématique, ce matin j’ai fait quelques achats… J’ai rechargé ma carte de transport en commun, calculé ce que je dois payer… Y’a rien de romantique là- dedans. Cet après-midi je cherche une façon de m’évader. J’ai remarqué que lorsque j’achetais mon parfum j’étais bien reçu… Le mois prochain je vais parler du Banquet de la mémoire et de la Bibliothèque humaine, comment ça m’aide c’est certain quand je participe à ces causeries ça me fait grandir. Depuis un bon moment déjà j’ai changé ma façon de m’exprimer, je ne sacre plus. J’essais de mettre des mots, d’être clair sur ce que je ressens. Mon écriture sert à ça mettre de l’ordre dans mes pensées, dire et écrire clairement. J’y arrive pas toujours… J’ai vu la photo du bricolage de maison hantée de Théo, ça me touche ça me rappelle quand j’avais son âge, comment j’aimais bricoler en classe, j’étais tout à mon univers. Quand on vieillis parfois le rêve est défendu, les grands nous ramènent à leurs triste réalités.  Je sais pas si les voyageurs sont encore à Barcelone, à ce grand moment d’histoire, une nation qui nait.  C’est vendredi comme toujours les gens rentrent à la maison, ils sont passés chercher les enfants et vont préparer le souper, je pense à la maman à temps plein comme avant, c’est bien c’est beau, ça va faire de beaux enfants, du beau monde. J’ai un air de violoncelle dans la tête, je pense que c’est la musique qui accompagne Fred Pellerin. J’aimerais avoir son don pour raconter des histoires. Moi je plonge dans mes entrailles ça fait pas toujours de jolies histoires… Y’a des amis qui trouvent que ça mène à rien ce que je raconte. C’est pas grave, s’agit toujours d’écrire de dire le temps qui passe… J’écris pas pour les psys. Je vous raconterai pas les psychoses à l’urgence de l’hôpital, tout ces gens qui attendent qu’on les prennent en charge, d’autre qui essaient de soudoyer l’infirmière pour que ça aille plus vite… Ce soir je suis heureux je suis pas là j’en ai pas besoin. Mais non après plus de vingt ans au même endroit je déménagerai pas… Je vais me tenir tranquille, le patriarche m’avait dit que le grand-père déménageait à tous les ans, c’est de la maladie et j’ai pas les moyens d’aller vivre à Outremont. Je pense à l’ami adjoint à la direction du SAPA je sais pas si il me lis. C’est pas des histoires que je raconte, les souvenirs de corridor d’hôpital surpeuplé je peux pas les raconter, toute ces différentes pathologies de maladies mentales qui délirent, je vous dirais que pour le repos c’est pas le bon endroit. Je me rétablis chez-moi un jour à la fois, parfois j’ai quand-même peur de rechuter. Voilà où j’en suis ce soir. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 26 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai reçu un mail de l’institut national d’excellence dans la santé et les services sociaux pour me dire que le dédommagement étais partis. Je profite de ces instants que je passe debout pour vous écrire. Pense à ce médecin qui croyais m’insulter pendant ma visite en Guadeloupe en me disant « et ta mère », ça a pas marché cette insulte est trop française, Je vais me faire un café. Je sais plus ça fait combien de temps que je vous donne à lire. J’ai plus de lait, j’espère que le montant seras déposé demain. Ça s’appelle l’institut national d’excellence c’est surement pas pour rien. Si je reçois le montant j’avise ici la maman de Cantley que je vais poster deux recueils Spirou à Antoine, j’espère qu’il aime ça sinon qu’il les donnes à Éloi mais je crois qu’il les partage déjà… Vous vous demandez  pourquoi Antoine? Tout simplement parce qu’il est le deuxième enfant de sa famille et que parfois c’est une position pas très facile… On voudrais être comme le plus vieux mais c’est impossible. Moi c’était ma sœur qui étais plus vieille que moi me semble que les filles l’avaient plus facile. Cette nuit j’ai un sentiment de départ… Je crois que les voyageurs reviennent d’Espagne bientôt. J’aime bien les publicités de la Guadeloupe à TV5 y’a quelques endroits où je suis allé… Deux avions de Montréal  à Pointe-à-Pitre, j’avais bien aimé mon séjour, j’aime beaucoup aussi l’émission Chacun son île avec Sophie Fouron, c’est très dépaysant et ça me donne des souvenirs. Je me cherche une prochaine destination? Prague? Pékin? Moscou? Où les Philippines, la Thaïlande? Le montant est pas encore déposé je crois que ce seras plus tard ce matin. C’est pas un dépôt c’est un transfert d’argent, j’ai reçu la confirmation que c’était fait. Je vais attendre. Tout semble o.k. sur le document qu’on m’a envoyé. Je vais téléphoner ce matin. Je lâche prise la dessus… Je vais terminer en écoutant mon senti, la nuit loin de la poésie dans les chiffres et les nombres… Comment j’aime pas attendre, le désir la satisfaction pour moi est celle d’un consommateur qui veux tout tous de suite, incapable d’attendre… C’est une nouvelle sorte d’opération le transfert d’argent pour moi. J’attends et j’écoute, jeudi la nuit, la faune nocturne tue son malaise dans les bars à la mode… Je pense à ceux qui terminent leurs  quart de travail à minuit, ils vont aller en écluser quelques une… Moi je fréquente plus ces endroits là… On se cachait dans les cabines téléphoniques pour sniffer la merde. Je regrette pas cette époque où je me suis débalancé l’esprit, où je montais en voiture avec n’importe qui… C’est toujours mon senti de cette nuit… Je ne jurerai pas ni ne me cognerez la tête sur les murs, la copine de l’époque savait que ce que je vivais c’était des psychoses toxique. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je sais pas quoi vous raconter. J’ai passé la journée à dormir faut croire que j’en avais besoin. À une époque j’aimais bien quand on arrivais à cette heure ci. J’étais chômeur et à seize heure il devenait inutile de chercher un emploi, ça enlevait de la pression pourtant j’avais toutes mes choses à payer, heureusement le chèque de chômage était à toute les deux semaines, un jour j’ai déménagé et le bureau d’emploi m’a trouvé une job. J’y suis allé et j’avais commencé à peindre l’appartement, une amie m’a présenté un de ses cousins un français en voyage ici, j’ai viré une brosse avec lui, je suis pas rentré travailler, on m’a convoqué au bureau d’emploi pour me dire qu’une fausse déclaration c’est criminel, qu’on pouvait m’amener devant le juge. Je me souviens pas très bien mais je crois qu’à ce moment-là on m’a coupé mes prestations c’était un retour à l’aide sociale… Ça fait plus de vingt-cinq ans tout ça, rien de très édifiant… Je suis presque mort de mon séjour dans une maison de chambres. Je vous écris ça et j’ai peur de retourner là dans le bas-fond, j’y tiens pas, je pense à cette dame de notre groupe qui voulait jouer bye the book, elle abandonne… Comment dire, j’ai pas à m’en faire, je fais pas d’argent, à peine douze mille dollars en tout et j’y ai droit… Je devrais pas vous parler de ça j’ai peur là aussi, qu’on me mette en prison, mais un prisonnier ça reviens plus cher qu’une pension… Je vous parle de ça et mon désir c’est de mourir, en finir, c’est pas des farces… Je vais essayer de revenir à mon senti, je me rétablis je suis plus vieux et je prêche pour qu’on ait droit à un peu plus de revenus. Je vais écouter mon lecteur de Deux-Montagnes et cesser de m’en faire avec ça… Je pense au harcèlement en milieu de travail, j’ai longtemps vécu ça, incapable de m’intégrer même si j’aime pas ce mot. Ce soir comme souvent j’ai mal, je me dis que je devrais aller flipper des boulettes chez McDonald et encore à mon âge je sais pas si on m’engagerais… Y’a un gars qui disait que j’avais fait carrière de l’aide sociale, pourtant j’étais et je suis trop angoissé pour travailler de façon régulière. Y’a longtemps que j’ai pas écrit sur cette thématique. Je suis un pauvre fou, qui attend la nuit, pourtant ça ne fonctionne plus ce que je vous racontais au début, cette relâche, je suis toujours dans l’angoisse… Ce texte ce soir est pas fort, je peux même pas me réclamer de la poésie, c’est juste de la fonctionnarite aigue pour employer un néologisme… J’en ai pas mal dis pour ce soir, assez en tout cas pour qu’on me traite de salope. Pourtant je reste avec l’idée que je suis honnête… La fenêtre est ouverte dehors y’a un parfum d’Europe. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard