vendredi 27 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je commence par une douche, voilà! Je sens bon! Mais oui au lecteur de Deux-Montagnes tu devrais y aller, c’est agréable de se promener dans des rues étrangères pour l’instant je pense à la Chine où à la Thaïlande, la Russie aussi une ou deux grandes villes. J’ai un an pour y penser… À partir de maintenant j’essaye de vous écrire sur mon senti en bon citoyen j’ai payé un compte… Autant vous le dire j’ai mal dans le dos, ça m’étais jamais arrivé… Je crois que je vais placer la photo du bronze du facteur espagnol… J’aime beaucoup ce genre de monument. C’est la nuit, il est un peu passé minuit, cette sculpture c’était à Madrid. Aujourd’hui c’est samedi plusieurs passent la nuit à bambocher, j’en connais qui dorment dans le fond des mauvais bars, ils cuvent leurs bières, j’ai jamais autant radoté que dans ce bistro où je terminais la soirée, comme toujours quand j’étais en ébriété j’étais pas à ma place, encore des gens d’une plus haute classe sociale que la mienne. On croit que la bière diminue ça mais c’est faux elle les accentue ces distances sociale. J’étais qu’un petit bum « romantique » qui discutait comme dans la chanson Boulevard des grands hommes de Patrick Bruel… Je cligne des yeux, l’écran passe de noir sur blanc à blanc sur noir… J’ai vieillis dans Montréal suis jamais partis pour travailler. J’avais besoin de soin ça aurait pas été une bonne idée de m’éloigner pendant une psychose, je dis ça c’est peut-être mon milieu qui étais pathogène. J’y suis resté trop longtemps mais je voyais pas une façon de vivre autrement de me faire de nouveau amis qui ont pas un rapport trouble avec l’alcool. J’en ai pas des tonnes d’amis trois ou quatre à qui je parle pas toujours mais je sais qu’ils sont là… Je me souviens je me tapais la tête sur les murs de l’hôpital, personne ne faisait rien. J’étais trop abruti pour réaliser que je vivais des down d’alcool et de drogues… Je me souviens du patriarche qui à un âge avancé avait voler une babiole chez Canadian Tire, il voulait faire de la prison mais on s’est vite chargé de lui faire savoir qu’il était pas le genre de client recherché… Bientôt ça va être la dangereuse sortie des bars, les buveurs suivent parfois leurs pulsions et utilisent une arme à feu pour descendre un ennemi. Je me dois de rester dans la véracité… Peut-être trouver un restaurant exotique qui sert des insectes comme plat principal. Ce matin je suis finis, mon senti vaux pas grand-chose… Je pense au « merchié » du commis au bagage à l’aéroport de Madrid, je sais pas trop ce qu’il voulait dire, je me suis pas retourné. Voilà pour cette nuit, j’ai essayé d’être honnête, j’ai réussis comme toujours la même difficulté à terminer. Voilà donc! Merci d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots on se feras pas mal!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il fait frais et il fait beau. Je me cherche une thématique, ce matin j’ai fait quelques achats… J’ai rechargé ma carte de transport en commun, calculé ce que je dois payer… Y’a rien de romantique là- dedans. Cet après-midi je cherche une façon de m’évader. J’ai remarqué que lorsque j’achetais mon parfum j’étais bien reçu… Le mois prochain je vais parler du Banquet de la mémoire et de la Bibliothèque humaine, comment ça m’aide c’est certain quand je participe à ces causeries ça me fait grandir. Depuis un bon moment déjà j’ai changé ma façon de m’exprimer, je ne sacre plus. J’essais de mettre des mots, d’être clair sur ce que je ressens. Mon écriture sert à ça mettre de l’ordre dans mes pensées, dire et écrire clairement. J’y arrive pas toujours… J’ai vu la photo du bricolage de maison hantée de Théo, ça me touche ça me rappelle quand j’avais son âge, comment j’aimais bricoler en classe, j’étais tout à mon univers. Quand on vieillis parfois le rêve est défendu, les grands nous ramènent à leurs triste réalités.  Je sais pas si les voyageurs sont encore à Barcelone, à ce grand moment d’histoire, une nation qui nait.  C’est vendredi comme toujours les gens rentrent à la maison, ils sont passés chercher les enfants et vont préparer le souper, je pense à la maman à temps plein comme avant, c’est bien c’est beau, ça va faire de beaux enfants, du beau monde. J’ai un air de violoncelle dans la tête, je pense que c’est la musique qui accompagne Fred Pellerin. J’aimerais avoir son don pour raconter des histoires. Moi je plonge dans mes entrailles ça fait pas toujours de jolies histoires… Y’a des amis qui trouvent que ça mène à rien ce que je raconte. C’est pas grave, s’agit toujours d’écrire de dire le temps qui passe… J’écris pas pour les psys. Je vous raconterai pas les psychoses à l’urgence de l’hôpital, tout ces gens qui attendent qu’on les prennent en charge, d’autre qui essaient de soudoyer l’infirmière pour que ça aille plus vite… Ce soir je suis heureux je suis pas là j’en ai pas besoin. Mais non après plus de vingt ans au même endroit je déménagerai pas… Je vais me tenir tranquille, le patriarche m’avait dit que le grand-père déménageait à tous les ans, c’est de la maladie et j’ai pas les moyens d’aller vivre à Outremont. Je pense à l’ami adjoint à la direction du SAPA je sais pas si il me lis. C’est pas des histoires que je raconte, les souvenirs de corridor d’hôpital surpeuplé je peux pas les raconter, toute ces différentes pathologies de maladies mentales qui délirent, je vous dirais que pour le repos c’est pas le bon endroit. Je me rétablis chez-moi un jour à la fois, parfois j’ai quand-même peur de rechuter. Voilà où j’en suis ce soir. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 26 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai reçu un mail de l’institut national d’excellence dans la santé et les services sociaux pour me dire que le dédommagement étais partis. Je profite de ces instants que je passe debout pour vous écrire. Pense à ce médecin qui croyais m’insulter pendant ma visite en Guadeloupe en me disant « et ta mère », ça a pas marché cette insulte est trop française, Je vais me faire un café. Je sais plus ça fait combien de temps que je vous donne à lire. J’ai plus de lait, j’espère que le montant seras déposé demain. Ça s’appelle l’institut national d’excellence c’est surement pas pour rien. Si je reçois le montant j’avise ici la maman de Cantley que je vais poster deux recueils Spirou à Antoine, j’espère qu’il aime ça sinon qu’il les donnes à Éloi mais je crois qu’il les partage déjà… Vous vous demandez  pourquoi Antoine? Tout simplement parce qu’il est le deuxième enfant de sa famille et que parfois c’est une position pas très facile… On voudrais être comme le plus vieux mais c’est impossible. Moi c’était ma sœur qui étais plus vieille que moi me semble que les filles l’avaient plus facile. Cette nuit j’ai un sentiment de départ… Je crois que les voyageurs reviennent d’Espagne bientôt. J’aime bien les publicités de la Guadeloupe à TV5 y’a quelques endroits où je suis allé… Deux avions de Montréal  à Pointe-à-Pitre, j’avais bien aimé mon séjour, j’aime beaucoup aussi l’émission Chacun son île avec Sophie Fouron, c’est très dépaysant et ça me donne des souvenirs. Je me cherche une prochaine destination? Prague? Pékin? Moscou? Où les Philippines, la Thaïlande? Le montant est pas encore déposé je crois que ce seras plus tard ce matin. C’est pas un dépôt c’est un transfert d’argent, j’ai reçu la confirmation que c’était fait. Je vais attendre. Tout semble o.k. sur le document qu’on m’a envoyé. Je vais téléphoner ce matin. Je lâche prise la dessus… Je vais terminer en écoutant mon senti, la nuit loin de la poésie dans les chiffres et les nombres… Comment j’aime pas attendre, le désir la satisfaction pour moi est celle d’un consommateur qui veux tout tous de suite, incapable d’attendre… C’est une nouvelle sorte d’opération le transfert d’argent pour moi. J’attends et j’écoute, jeudi la nuit, la faune nocturne tue son malaise dans les bars à la mode… Je pense à ceux qui terminent leurs  quart de travail à minuit, ils vont aller en écluser quelques une… Moi je fréquente plus ces endroits là… On se cachait dans les cabines téléphoniques pour sniffer la merde. Je regrette pas cette époque où je me suis débalancé l’esprit, où je montais en voiture avec n’importe qui… C’est toujours mon senti de cette nuit… Je ne jurerai pas ni ne me cognerez la tête sur les murs, la copine de l’époque savait que ce que je vivais c’était des psychoses toxique. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je sais pas quoi vous raconter. J’ai passé la journée à dormir faut croire que j’en avais besoin. À une époque j’aimais bien quand on arrivais à cette heure ci. J’étais chômeur et à seize heure il devenait inutile de chercher un emploi, ça enlevait de la pression pourtant j’avais toutes mes choses à payer, heureusement le chèque de chômage était à toute les deux semaines, un jour j’ai déménagé et le bureau d’emploi m’a trouvé une job. J’y suis allé et j’avais commencé à peindre l’appartement, une amie m’a présenté un de ses cousins un français en voyage ici, j’ai viré une brosse avec lui, je suis pas rentré travailler, on m’a convoqué au bureau d’emploi pour me dire qu’une fausse déclaration c’est criminel, qu’on pouvait m’amener devant le juge. Je me souviens pas très bien mais je crois qu’à ce moment-là on m’a coupé mes prestations c’était un retour à l’aide sociale… Ça fait plus de vingt-cinq ans tout ça, rien de très édifiant… Je suis presque mort de mon séjour dans une maison de chambres. Je vous écris ça et j’ai peur de retourner là dans le bas-fond, j’y tiens pas, je pense à cette dame de notre groupe qui voulait jouer bye the book, elle abandonne… Comment dire, j’ai pas à m’en faire, je fais pas d’argent, à peine douze mille dollars en tout et j’y ai droit… Je devrais pas vous parler de ça j’ai peur là aussi, qu’on me mette en prison, mais un prisonnier ça reviens plus cher qu’une pension… Je vous parle de ça et mon désir c’est de mourir, en finir, c’est pas des farces… Je vais essayer de revenir à mon senti, je me rétablis je suis plus vieux et je prêche pour qu’on ait droit à un peu plus de revenus. Je vais écouter mon lecteur de Deux-Montagnes et cesser de m’en faire avec ça… Je pense au harcèlement en milieu de travail, j’ai longtemps vécu ça, incapable de m’intégrer même si j’aime pas ce mot. Ce soir comme souvent j’ai mal, je me dis que je devrais aller flipper des boulettes chez McDonald et encore à mon âge je sais pas si on m’engagerais… Y’a un gars qui disait que j’avais fait carrière de l’aide sociale, pourtant j’étais et je suis trop angoissé pour travailler de façon régulière. Y’a longtemps que j’ai pas écrit sur cette thématique. Je suis un pauvre fou, qui attend la nuit, pourtant ça ne fonctionne plus ce que je vous racontais au début, cette relâche, je suis toujours dans l’angoisse… Ce texte ce soir est pas fort, je peux même pas me réclamer de la poésie, c’est juste de la fonctionnarite aigue pour employer un néologisme… J’en ai pas mal dis pour ce soir, assez en tout cas pour qu’on me traite de salope. Pourtant je reste avec l’idée que je suis honnête… La fenêtre est ouverte dehors y’a un parfum d’Europe. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 25 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Sur la machine on ne se sent pas le droit de parler de la mort… Pourtant on en parle si peu et ça arrive si souvent. Moi avec mes soixante et un ans je sens ça venir au moindre bobo j’ai peur… Ce soir ça sent les toasts brûlées… Je pense à tous ceux qui avaient des plans de retraite et qui sont décédé avant, c’est vache!!! Parfois je pense au patriarche bien que j’avais pas de grandes discussions avec lui…Mais oui j’ai peur de la mort, de vous quitter je ne vous verrai plus. J’écris pendant que j’en suis encore capable, j’essaye de m’écrire, de rédiger le moi. C’est un peu absurde… La nuit on entend toujours des voitures à la musique tonitruante… Beaucoup aimé les rhinocéros multicolore dans les photos de voyage de nos voyageurs. L’époque rhinocéros en a été une belle, cette permission qu’on se donnait d’être sensible et absurde vis-à-vis de ces gouvernements que l’on tournait en dérision. Me semble que la politique était plus légère à cette époque, merci à la fanfare Pour-Pour et à François Gourd. J’aimerais ça qu’ils m’aident à voter aux élections municipales. Ils sont devenus tellement sérieux UPAC aidant, c’est un peu l’arroseur arrosé… On demanderas pas ce qu’ils vont faire de ces cônes oranges une fois les travaux terminées, on devrait les donner aux migrants pour qu’ils s’en fassent un arbre de noël. Voilà l’halloween est pas passées on parle déjà de la Saint-Sylvestre… Ils sont pas pressés de me dédommager pour les avoir aidé, je voulais juste leurs dire ce qui serait selon moi une amélioration. J’aurais du porter un nez comme Patch Adams… J’aimerais ça qu’il y en ait un qui se lève avec un langage coloré et dénonce ceux qui nous fourrent à plein cul, je sais ça se dis pas… C’est pas moi je suis pas capable de dénoncer la paille dans l’œil de l’autre quand j’ai une poutre dans le mien… Fade, fade tout est fade! On en a que pour la réparation des infrastructures… La corruption dans tous ses états… « Que c’est triste Venise au temps des amours mortes »  - https://www.youtube.com/watch?v=_8lQEzLDazc  Monsieur Aznavour dans sa plus belle nostalgie. Bon les souvenirs de ces nuits où on allait voir les shows de Paul et Paul ça aussi ça donnait dans l’absurde et c’était très drôle. Tout à coup je pense au rhinocéros d’Ionesco, le roumain… Avec les scandales de ces jours ci j’ose pas parler de l’industrie de l’humour comment dire? Coupable in extenso? Quand on vend tout y’a quelque chose qui cloche. Comme toujours ma difficulté c’est de terminer, de laisser un souvenir même si le texte est mal barré… Y’a eu pendant l’époque comique absurde même la grosse presse s’y étais mis. Ça faisait des textes assez rigolo dans les pages sportives, la cantatrice chauve… Voilà! Riez pas votre conjoint aimeras pas ça! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai changé d’horaire d’écriture, c’est le matin blême… J’essaye de dormir la nuit. J’arrive pas à trouver un propos. Je pense à l’agence de voyage Viau du temps qu’elle était au coin de Frontenac et Ontario… C’est des niaiseries que j’écris là, je suis vide… Parfois je « réussis » un texte mais c’est rare… Je me sens comme un kid en classe qui essais de composer… J’essais d’y mettre du sérieux, vous voyez c’est toujours des tentatives qui me font baver. Mot après mot j’y vais, ma vie est parfois très ennuyeuse, je dois me triturer l’âme. J’ai jamais été un jeune homme qui a aimé, j’ai jamais aimé c’étais plutôt de l’ordre de l’affect, j’étais un grand affecté… Au fond je savais pas vivre, je donnais rien et je voulais tout avoir. C’est très personnel ce que je vous écris là mais je connais pas d’autre façon de faire… Cette nuit j’ai rêvé que j’étais en voyage je sais plus trop où… Je pense aux sargasses sur la plage à Cuba, ça me dérangeais pas trop je suis pas un gars de plage, de soleil et de chaise longue, je préférais m’asseoir sur le patio de la chambre et lire… La semaine prochaine je vais probablement acheter un Dan Brown qui se passe à Barcelone, ce seras mon quatrième roman avec cette ville en arrière-plan. Ce matin  je me suis levé courbaturé, ça s’est passé, je dors avec la bouche sèche c’est désagréable… J’écouterai pas les actualités juridiques, je veux rester calme. J’ai changé d’idée ai ouvert la télé… J’aimerais pas ça être pris dans une enquête. C’est pas égal mon écriture, souvent c’est des navets, j’arrive pas à construire quelque chose de solide à partir de mon senti. Je pense au poulet sur le B.B.Q. à Cuba pas terrible. Je vais être franc y’en avais pas de sargasses à Cuba, la plage était belle… À la télé c’est agression sexuelle mur à mur, je commenterai pas ça… Lentement le soleil se montre, la matinée se termine… J’irai pas manger dehors, j’économise pour un autre départ. Avec tous ces travaux y’a beaucoup de circulation, si j’arrête d’écrire là ce seras encore plus décousu. Mon senti se révèle par une espèce de poids dans l’estomac, un malaise existentiel difficile à traduire en mots. J’ai plus personne à qui faire des adieux, je suis seul et j’aimerais bien que quelqu’un d’aimable entre dans ma vie… Je m’avance peut-être trop quand j’écris ça  c’est aussi de l’ordre du très intime. Les voyageurs seront bientôt de retour, je pense que L’Espagne c’est un beau voyage pour les gens qui aiment la culture, les arts… Voilà je vous laisse avec une photo où je sais pas si c’est un lever où un coucher de soleil de toute façon c’est beau… Me suis réconcilié avec tous ces parfums, ça donne envie de cuisiner. Je termine comme souvent avec quelque chose d’insignifiant. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mardi 24 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est la flotte et il fait noir. Je regardais une émission et j’étais trop ému j’ai arrêté. J’ai toujours le désir de partir, je sais bien je ne me sauverai pas de moi. Je pense aux lecteurs qui sont maintenant à Barcelone, la dernière étape de leurs voyage, moi aussi j’y étais y’a quelques semaines. Je vous l’ai déjà dit… J’étais là le jour de l’attentat. Cet après-midi je cherche un nouveau sujet, bientôt ce seras vraiment l’automne avec les arbres nus qui attendent l’hiver… C’est le genre de journée où on veut pas sortir dehors. Je me laisse pas emporter par la prosodie, c’est trop rare… Je sais pas si le désir c’est suffisant pour écrire, pour être poète… J’essais d’y arriver loin des grands mots et des grands maux… Je pense toujours aux poètes connus et reconnus, j’en vois un entre autre qui travaille assis à sa table de cuisine avec une grosse bière devant lui, elle le berce stimule sa dépression et ça fait mal mais il en tire de magnifique mots. Je préfère écrire sobre que de partir à quelques rues de chez moi et pleurer devant les mots que je n’ai pas.  La barmaid me surnommait le pur, j’ai jamais su pourquoi, peut-être qu’elle savait avant moi que j’étais « poète » , je voulais pas me vendre voulais pas me salir en pensant à ces bistros qui sont maintenant fermés où qui ont changé de nom. Je sais je vais trop vite. Je pourrai dire que j’ai écris, j’ai écris en pensant à vous tous même à ceux qui sifflent… Il est toujours là devant sa grosse bière et il sanglote en pensant au sort du monde. Il n’iras pas à la chasse dans le nord de l’Ontario, son orignal est disparus sa cache est démontée. Il va se réfugier dans le shack en pensant à quoi faire avec cette arme… Parfois il la tournerais contre lui mais pourtant il tiens encore à la vie. Parfois c’est comme un choc électrique, un spasme dans le cou et il se dis j’arrêterai tout ça demain, tout iras mieux, je sortirai du bois pour descendre à Montréal dans la jungle urbaine. J’en prendrai quelques une au Quai des brumes, et j’irai coucher à l’hôtel rue Saint-Hubert, je vais marcher dans la nuit en regardant les néons et les anciens commerces qui n’existent plus, une brosse dans le bas de la ville pourtant demain je sais pas si je vais chercher encore. Je l’attends tellement cette dernière, j’ai des chocs neurologiques, je vais mourir malade… J’y crois pas, j’arrêterai pas j’ai trop peur, je sais pas ce qui va m’arriver. Pourtant j’ai déjà eu du plaisir dans le bois, j’étais pas obligé de revenir en ville. L’autre disait une ponce de temps en temps c’est permis pourtant… Je vais ranger le fusil, la carabine. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Je cesse ici en espérant que vous allez revenir. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard