samedi 24 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Parais que les grands écrivains savent toujours où ils vont quand ils écrivent… Comment vous dire que je sais pas sans pour autant me diminuer. Je suis heureux d’accompagner tout le beau monde en vacance sur Facebook. La photo qui accompagne le texte c’est une petite rue de je ne sais où en France. Vous vous demandez peut-être où c’est je ne sais où … Une farce plate. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord m’a dis que Barcelone j’allais aimer ça, que c’est très différent de Paris… Je vous ai pas raconté cette visite dans une boutique souvenirs pour m’acheter un portefeuille, l’espèce d’arabe qui tenais ça m’a pris pour un poisson il voulait me vendre ça trente piastres, bein voèyons!!! J’ai essayé de négocier pour cinq six dollars, il m’a jeté à la porte. Ils en tiennent plus chez Dollarama, je l’ai acheté pour une dizaine de dollars à la pharmacie Jean Coutu. Je m’éloigne de mon senti, je sais pas trop quoi vous écrire, hier j’ai eu mal victime d’un craving, d’un syndrôme du manque après toutes ces années ça arrive encore, je reste sur mes gardes je suis pas guéris, c’est un mauvais moment à passer. Dehors ils nettoient l’abribus… Les camions qui passent sont toujours très bruyants, on fait pas de cas des habitants du goulag occidental. Ils ont qu’à se loger ailleurs, on a quand même pas tous les moyens de sortir de l’exil et d’aller vivre dans les beaux quartiers. C’est ensoleillé, ça fait du bien, j’écoute mon âme, ce que ça dis, c’est pas trop lourd, y’a des poètes qui s’expriment mieux que moi je crois qu’ils ne vivent pas dans l’asphalte et le béton, ils sont pas collant comme le nouveau bitume. J’arrête de faire cette mauvaise poésie, je pense aux photos de l’ami qui reviens de Barcelone, il ressemble tellement à son regretté père. Moi je suis en stand-bye j’attends les confirmations de mes réservations. J’ai hâte de partir, d’être assis dans l’avion, sur le site de l’hôtel on dit qu’ils parlent deux langues espagnol et anglais.  Je veux pas trop en parler j’ai peur de ne pas partir… Faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Je suis même pas bon pour faire un conteux d’histoires… La photo je pense que c’est à Albertville dans les Alpes. C’est la fête nationale, on l’a pas encore le pays, les fédéralistes disent que c’est de la romance… Ce midi j’ai pleuré comme à toutes les années où je l’ai attendu ce pays, les discours me rendent triste… Voilà un autre été qui s’annonce, je pense à l’énorme tronc d’arbre autour de lequel on jouait dans le champ derrière la maison familiale. Les vacances scolaires commençaient, j’avais douze treize ans, un peu nono, parfois les plus vieux venaient jouer avec nous, je sais pas si je l’ai rêvé mais y’avait une vieille maison abandonnée. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 23 juin 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! De retour avec ma prose si imparfaite, elle est au présent… Cette nuit la photo c’est une rue piétonne de Lyon, des précurseurs dans la manière au centre-ville. Je pense qu’à l’époque la rue était fermée aux voitures juste le week-end… Je savais pas j’avais été obligé de me garer sur une rue transversale. Je cherche quoi vous écrire cette nuit, pense à ce voyage de deux semaines en France avec une copine, on a bien mangé à Lyon qui chacun le sais est la capitale gastronomique de la France. C’était la première fois que je sortais du pays, souvenir d’un restaurant près d’une gare où j’ai mangé un steak si bon que j’en rêve encore. À l’époque je buvais du vin mais j’étais incapable de l’apprécier… Ouais! Ça fait vraiment Robert Viau mon affaire, je vais plutôt vous écrire sur ma façon existentielle de vivre. Je sais toujours pas si l’essence précède l’existence mais essentiellement je vie… Je sais plus rien de Jean-Paul Sartre, je pense qu’il faut faire les choses, de là l’écriture du blog. Pourtant j’ai un ami européen qui dit que Sartre est pas un grand penseur, que sa réputation est surfaite et qu’il y a que le Québec qui en fait un grand homme. Moi je suis pas un philosophe, plutôt un écrivain qui réfléchis, je suis incapable de résumer sa pensée. J’aime bien comment le docteur Destouches le surnommait, « l’agité du bocal ». J’essaye toujours de faire de la littérature sur la machine, d’y laisser une empreinte avec mes mots. Je pense aux migrants je crois que la planète à jamais vécu d’aussi grand mouvement de population.  Les gens veulent la paix mais la terreur détruit leur vie. Je sais pas pourquoi je pense à Terrebonne une ville essentiellement blanche et québécoise, une ville que j’ai quitté parce que les loyers étaient trop cher parce que j’avais peur aussi… C’était ma schizophrénie paranoïaque mes oreilles qui bourdonnaient et ce loyer dans un sous-sol où la nuit on cognait sur le plancher, de quoi me rendre plus fou que j’étais… Les copains m’avaient quand même hébergé pour un moment je leurs suis reconnaissant. Ça fait longtemps tout ça plus de trente-cinq ans, je découpe ma vie c’est comme si elle était en trois périodes, avant la maladie, pendant la maladie et après cette même maladie, l’après c’est pas la guérison c’est le rétablissement à chaque jours. Quand je vais à Terrebonne on dis que je suis un gars de la ville, comme si eux habitaient un village. Je sais qu’il y a une certaine communauté chez les buveurs de bière les gens qui fréquentent les pubs. Moi ça m’intéresse plus ce monde alcoolisé j’ai plus envie de perdre mon temps, c’est pour ça que j’écris. Je laisse quand même les gens s’amuser. Moi quand je suis saoul je suis pas du monde. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Y’a bien des années je croyais que pour écrire il fallait être capable de faire une description physique d’un personnage. Y’a bien des années j’ai photographié celui-ci sur la rue Mouffetard. Un vieil homme à la barbe blanche au costume et chapeau noir qui pour quelques francs donnait des renseignements aux gens. On ne voie que lui dans la photo, habillé comme on l’était fin dix-neuvième siècle début vingtième. Je trouvais qu’il avait l’air d’un homme fier. Il se tenait tout près du bistro Le verre à pied… Vous voyez je suis incapable de le décrire mieux que ça, pour moi c’est un personnage typique de Paris. Je pense à cet accordéoniste dans le métro qui jouait mademoiselle de Paris, une émission qui m’a longtemps fait rêver, vos amis vous le diront pas de peur de passé pour pédé. Y’avait foule cette journée-là, la personne qui nous accompagnait nous avait dit que ce personnage était un québécois installé à Paris depuis des lustres je sais pas si c’est vrai. Ça fait tellement longtemps ce monsieur est surement disparus. Je me souviens j’avais pris un café au bistro… Bon! Je vais essayer d’y aller avec mon sentis, je suis pas tellement fête nationale, je me souviens surtout des fêtes qu’on faisait avec le club de camping, des différentes activités, j’étais qu’un enfant mais joyeux… Je veux pas écrire de niaiseries sur ce vieux monsieur barbu.  Je pense que c’était jour de marché. Je vous écris d’un après-midi gris… J’avais un grand-oncle qui lui ressemblait parfois il lavais pas sa barbe qui devenait toute jaune à cause de la nicotine, mais quand il faisait sa toilette elle devenait blanche et il était d’un chic fou comme le monsieur sur la photo. Le temps passe ça fait des années tout ça. Je sais pas si vous avez remarqué la barbe est revenus à la mode, je l’ai longtemps portée, je pense que j’étais déprimé… Je sais pas si les barbus vont se prendre pour Karl Marx où Fidel Castro? Le grand oncle disait qu’il n’y avait que dans l’armée qu’on pouvait avoir de bons soins… Je sais pas, l’armée a fait un schizophrène d’un de mes amis et ils l’on pas soignée, ils l’ont plutôt libéré en lui donnant un montant d’argent. Rien n’empêche il a beaucoup souffert. Hier on m’a demandé d’aller parler du groupe d’entraide, de l’implication dans les comités et dans différentes activités de l’institut. J’ai dit oui j’attends des nouvelles.  Je regarde mes cartes de Barcelone et de Madrid en pensant à mon beauf ancien professeur de cartographie. Vous voyez je m’écarte en essayant de vous dire… De vous dire je vous aime chers lecteurs, je suis très reconnaissant de vous avoir comme lecteurs, aujourd’hui ça va bien, je prends le temps qui passe et essais de rester au présent. Je l’écris tout le temps mais faut que je le fasse. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Les Alouettes, le club de football canadien a gagné son premier match par un point hier. Sur la photo, je ne sais plus où c’est avec une mini voiture jamais vue ici. Sur l’auvent comme des phylactères de bandes dessinées y’a de quoi me qualifier. C’est un peu pour mon collectionneur de voitures de Deux-Montagnes… Les vieilles vignes je crois que c’est à Meursault en France. Lentement je me réveille, le climatiseur s’est arrêté, j’ai mal à ma nuit, y’a des gens qui rentrent chez eux après une nuit en « boîte » comme disent les Français. C’est le matin de vendredi, c’est là que commence la fin de semaine pour plusieurs. Plutôt que de délirer dans la nuit je me suis recouché et j’ai dormis, ça fait pas un gros sentis. C’est un matin pluvieux, j’essais de vous écrire quelque chose d’original, étrangement on célèbre la fête nationale le vingt-trois et vingt-quatre juin, je participe pas… J’ai hâte de partir pour Barcelone le départ approche. Je suis émotif, pense à toutes ces Saint-Jean- Baptiste  où j’avais pas de copine, j’ai longtemps cherché j’y arrivais pas j’étais seul, plus tard j’en ai eu mais ça allait pas mieux, des débuts d’été triste. Maintenant je suis seul et ça me déplait pas… Je pense qu’écrire un blog ça fait partie de la pleine citoyenneté, je pense au chanteur Paul Piché https://www.youtube.com/watch?v=ATLGkQr3vxc  je suis nostalgique, j’ai pas beaucoup apprécié cette époque. Y’avait les promesses d’un été plus doux, plus amoureux, un été fertile, mais non à cette époque j’étais solitaire et ça me faisait mal de voir toutes les jeunes filles. Y’a eu qu’au symposium de sculpture que j’ai été heureux après ça s’est gâché, je suis toujours descendus plus bas. Je me rappelle du gars qui tous les matins me faisait faire en courant le tour de l’île en botte de travail, j’y arrivais. Après c’était des étés de délire, parfois je voyageais dans le Québec, en vélo, en stop, où en voiture, je sais pas après quoi je courrais, me souviens de la gang installé dans un rang de Saint-Paul-de-La-Croix pas loin de l’île Verte. Je sais pas pourquoi j’allais niaiser là. La vie à continuer et j’ai commencé mes incessants aller-retour à l’hôpital en psychiatrie, c’est terrible comment ces médicaments me faisaient mal. J’y arrivais tout simplement pas de psychoses en psychoses, aujourd’hui ça va mieux j’irai quand même pas dans la foule. Hier je me suis rappelé que parfois je pouvais avoir ce qu’ils appellent des cravings des manques. Ça finis toujours par passer.  Psychotiques, dépressifs, y’avait le copain mouleur de céramique qui me faisait travailler. J’étais tellement bête qu’à tous les jeudi à la paye j’allais me saouler. Mais ça vous le savez, vous connaissez ma relation avec l’alcool, maintenant j’essais de me reconstruire même si il est un peu tard mais j’ai moins mal. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

jeudi 22 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai fait quelques chose pour moi je suis allé à l’hôpital pour des prélèvements sanguin… La photo c’est devant je ne sais plus quelle mairie en France. Je trouvais les escaliers et le fer forgé magnifique, c’est il y a déjà très longtemps. Dehors c’est quand même assez chaud, pour ce qui est de mon commentaire sur le Séminaire Saint-Sacrement, oubliez ça, y’a trop longtemps et j’ai pas de temps à perdre avec la rancune. Depuis j’ai vécu et je vivrai encore… Le ciel se couvre… Comment est-ce qu’on apprend à vivre? À l’école? Je pense qu’il n’y a que l’expérience… Je vous permet de dire que je suis un raté sans scolarité mais je suis passé au travers et je passe toujours, d’une maladie très dure. C’est pas l’école qui m’a enseigné à me connaitre, à m’écouter à me soigner. Je suis peut-être pas resté assez longtemps, j’aurais aimé étudier mais j’avais pas les moyens financiers ni les prérequis scolaire. Quand je pensais à l’école c’était le secondaire trois le soir. J’aimais ça… Vous me direz pas que je suis le seul petit gars drop-out, y’en a surement plus qu’on pense. J’arrête là ces histoires d’école et je reviens à mon senti. J’écoute ce que ça dis cet après-midi mais non je suis pas une épave, a living wreck… Je fais toujours de mon mieux, je fréquente plus les centres de jour, je préfère marcher et écrire. Je sais je viens pas d’une famille de grand bourgeois mais on essaye d’avoir de la classe… Je vie dans le goulag occidental exilé de la banlieue nord, les services sont plus près ici, c’est la grosse ville sale. Je sais pas si c’est parce-que je vais à Barcelone mais je pense à l’anarchie, ni Dieu ni maître, j’y crois pas vraiment je crois que ça prend une forme de spiritualité… Quand j’écris là-dessus ça me fait mal ça me fait de la peine, je réussis à être qui je suis où je suis. Souvent les gens admirent plus la richesse que l’honnêteté… Vous devez trouver que je suis mêlé mais c’est pour ça que j’écris ça m’aide à mettre de l’ordre dans ce fouillis. Je dis merci à ma lectrice secrétaire retraitée du Collège de l’Outaouais, pour ses commentaires, je réfléchis sur ce que j’écris. Je pense à ces visages qui ont pris de l’âge, y’a des gens que je reconnaitrais pas. La jeunesse a pris le bord, pourtant je me sens toujours comme un petit gars mais l’expérience aidant y’a des choses que je ne ferais plus. Après avoir essayé différentes occupations, celle qui me va le plus c’est l’écriture. J’aime écrire, je me suis pris au jeu et je continus. La machine quoi qu’on en dise permet l’expression et la rédaction, j’ose pas dire l’édition on est pas rendus là. Voilà mes préoccupations du moment, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Je rajoute quelques mots, j’espère que ça été utile. À la prochaine!!!
Bernard

mercredi 21 juin 2017

Au présent

 Bonsoir! Bonjour! Je vous l’avais dit que je reviendrais, toujours avec mon senti. Il est une heure du matin… Je suis un faux-jeton j’avais pas à écrire ça sur l’ami praticien, c’est quand même quelqu’un qui m’a beaucoup aidé. Comme toujours je pense à la chanson de Rutebeuf https://www.youtube.com/watch?v=27PU0qYEMpU  c’est une chanson que j’ai toujours trouvé très touchante surtout interprété comme ici par le grand Léo Ferré… Ce soir y’a du football canadien à la télé je vais regarder ça. Je pense que la Saint-Jean-Baptiste, la fête nationale c’est samedi. Je crois que vendredi c’est férié. Parfois je me sens bien seul dans la nuit. Y’en a plusieurs qui se croient guéris dans mon cas pas vraiment…  Je vous illustre ça avec un bassin de Versaille comme on dis « je joue dans la cour des grands ». Il fait frais même sans climatiseur, j’arrive pas à me consoler d’être comme je suis, d’avoir ces difficultés émotives et relationnelles parfois j’ai l’impression qu’il y a que moi qui est comme ça. Pauvre fou! Je dois déjà me préparé à parler cet automne du Banquet de la mémoire, de comment ça m’aide à « grandir » à passer au travers de certaines difficultés. J’ai une odeur de parfum, c’est bien! Vous pouvez faire le jeu de mots avec le senti… J’ai commencé la lecture d’un petit bouquin sur la Syrie, ça été écris dans les années vingt mais ça reste très actuel. J’essaye, j’essaye, j’essaye d’écrire quelque chose de sensé si ça l’est pas au moins que ça se tienne… Je crie pas à la douleur pas plus que je pleure, la nuit est calme plusieurs font leur lit de la nuit… Je pense aux lecteurs, j’aime toujours les commentaires. Hier j’ai eu des nouvelles du psy qui me soignait, il est maintenant dans une maison de retraite, c’est triste avoir passé sa vie à aider les gens et terminer là. Je suis pas pressé qu’on me place… J’ai toujours la même anecdote sur Camille Claudel qui internée et dans un âge avancé voulait retourner chez son père… Viens de manger un yogourt y’a cinquante ans au Québec ça existais pas le yogourt, c’étais pas dans nos habitudes d’alimentation. C’est des conneries tout ça! Ça dis pas comment je me sent… Je pense comme à toutes les nuits, à Barcelone, à Madrid aussi, je sais pas comment je vais faire semble qu’avec une carte géographique on est vite repéré par les voleurs. Je vais essayer d’être discret. Je sais pas pourquoi je pense à l’émission les Travaux et les jours http://archives.radio-canada.ca/emissions/460/  j’ai jamais eu l’instinct agricole, faut regarder l’énorme famille à la table sur la vidéo, avec la mère qui sert tout ce beau monde. Je suis très urbain, l’ais toujours été, je me débrouillerais mal sur une terre surtout que je me fais vieux. J’essaye d’être intéressant et voilà c’est terminé je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!! J’étire la soupe en y mettant quelques mots.  À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cet après-midi j’ai rencontré un praticien-ressources à la retraite. Un homme d’une grande culture et sportif en plus. Il peut raconter une anecdote sur à peu près tout. N’en reste pas moins qu’il m’a vu souffrir mais pour moi sa vie est trop parfaite je soupçonne quelque chose je ne sais quoi… Étrangement c’est comme si j’étais seul à avoir souffert. Je sais, ce mot là est pas très beau, cet homme là parle trop il a quelque chose à cacher… Aujourd’hui c’est une photo du Centre Georges Pompidou… Je suis sortis en croyant que la journée serait bien, mais non j’ai mal peut-être à cause de la rencontre avec ce monsieur, ça me questionne me dérange sur mes capacités rédactionnelle, sur ma culture qui est à des lieux de la sienne. J’ai les larmes aux yeux, c’est l’espèce de « switch » entre sa vie et la mienne, j’ai pas vu de policiers… J’imagine que c’est la différence entre le soignant et le soigné, la différence entre les valeurs du fou et celle du praticien. Quand j’abandonne et je dis je sais pas, ça me fait mal, j’ai toujours préféré chercher, même si je ne trouve que des parcelles de discours, le j’aurai tout vu c’est pas pour moi. La mémoire, la maudite mémoire j’ai pas celle du curé ni du conteur. Je vais essayer de pas écrire de mal reste que c’est un bon monsieur, un honnête homme comme on dit.  Qui c’est qui viens me chercher ce soir, qui lis ce que j’écris parce que c’est moi ce que vous lisez. J’essaye toujours d’être honnête c’est parfois de là que viens la douleur, une lourdeur dans l’âme, les gens articulés et émancipés on pas cette souffrance. Pourtant j’essais d’être heureux et pourquoi pas? Ma littérature elle va pas très loin en dehors de ma famille de mes amis, je sais qu’il y a des personnes qui ne me connaissent que par ce que j’écris. C’est comme si je vous donnais ma vie, d’ici j’entends les « cokés » et leurs critiques malicieuses. Tous les jours sont différents, je me tue à avoir le moins de routine possible. Pourtant pour écrire ça en prend une. C’est d’une bêtise tout ça, j’ai beau lire j’arrive pas à vous transmettre mon vécu mon senti. Je sais pas si vous trouver ça intéressant, c’est entre le personnel et l’intime. Je vais dire comme on dis, ça me prend tout mon petit change… Je rêve toujours de Barcelone de mon départ, j’ai hâte d’avoir des nouvelles de l’enregistrement pour l’avion et l’hôtel. J’espère que tout va bien se passer. Là-bas je vais cacher mon passeport et mon portefeuille, mon argent aussi. Votre humble serviteur à presque terminé pour aujourd’hui, je reviendrai peut-être cette nuit aidé par l’insomnie, c’est toujours difficile je veux pas vous abandonner sur un mauvais mot, sur une mauvaise phrase. Je crois que j’en ai assez écris pour le moment. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard