vendredi 23 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Y’a bien des années je croyais que pour écrire il fallait être capable de faire une description physique d’un personnage. Y’a bien des années j’ai photographié celui-ci sur la rue Mouffetard. Un vieil homme à la barbe blanche au costume et chapeau noir qui pour quelques francs donnait des renseignements aux gens. On ne voie que lui dans la photo, habillé comme on l’était fin dix-neuvième siècle début vingtième. Je trouvais qu’il avait l’air d’un homme fier. Il se tenait tout près du bistro Le verre à pied… Vous voyez je suis incapable de le décrire mieux que ça, pour moi c’est un personnage typique de Paris. Je pense à cet accordéoniste dans le métro qui jouait mademoiselle de Paris, une émission qui m’a longtemps fait rêver, vos amis vous le diront pas de peur de passé pour pédé. Y’avait foule cette journée-là, la personne qui nous accompagnait nous avait dit que ce personnage était un québécois installé à Paris depuis des lustres je sais pas si c’est vrai. Ça fait tellement longtemps ce monsieur est surement disparus. Je me souviens j’avais pris un café au bistro… Bon! Je vais essayer d’y aller avec mon sentis, je suis pas tellement fête nationale, je me souviens surtout des fêtes qu’on faisait avec le club de camping, des différentes activités, j’étais qu’un enfant mais joyeux… Je veux pas écrire de niaiseries sur ce vieux monsieur barbu.  Je pense que c’était jour de marché. Je vous écris d’un après-midi gris… J’avais un grand-oncle qui lui ressemblait parfois il lavais pas sa barbe qui devenait toute jaune à cause de la nicotine, mais quand il faisait sa toilette elle devenait blanche et il était d’un chic fou comme le monsieur sur la photo. Le temps passe ça fait des années tout ça. Je sais pas si vous avez remarqué la barbe est revenus à la mode, je l’ai longtemps portée, je pense que j’étais déprimé… Je sais pas si les barbus vont se prendre pour Karl Marx où Fidel Castro? Le grand oncle disait qu’il n’y avait que dans l’armée qu’on pouvait avoir de bons soins… Je sais pas, l’armée a fait un schizophrène d’un de mes amis et ils l’on pas soignée, ils l’ont plutôt libéré en lui donnant un montant d’argent. Rien n’empêche il a beaucoup souffert. Hier on m’a demandé d’aller parler du groupe d’entraide, de l’implication dans les comités et dans différentes activités de l’institut. J’ai dit oui j’attends des nouvelles.  Je regarde mes cartes de Barcelone et de Madrid en pensant à mon beauf ancien professeur de cartographie. Vous voyez je m’écarte en essayant de vous dire… De vous dire je vous aime chers lecteurs, je suis très reconnaissant de vous avoir comme lecteurs, aujourd’hui ça va bien, je prends le temps qui passe et essais de rester au présent. Je l’écris tout le temps mais faut que je le fasse. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Les Alouettes, le club de football canadien a gagné son premier match par un point hier. Sur la photo, je ne sais plus où c’est avec une mini voiture jamais vue ici. Sur l’auvent comme des phylactères de bandes dessinées y’a de quoi me qualifier. C’est un peu pour mon collectionneur de voitures de Deux-Montagnes… Les vieilles vignes je crois que c’est à Meursault en France. Lentement je me réveille, le climatiseur s’est arrêté, j’ai mal à ma nuit, y’a des gens qui rentrent chez eux après une nuit en « boîte » comme disent les Français. C’est le matin de vendredi, c’est là que commence la fin de semaine pour plusieurs. Plutôt que de délirer dans la nuit je me suis recouché et j’ai dormis, ça fait pas un gros sentis. C’est un matin pluvieux, j’essais de vous écrire quelque chose d’original, étrangement on célèbre la fête nationale le vingt-trois et vingt-quatre juin, je participe pas… J’ai hâte de partir pour Barcelone le départ approche. Je suis émotif, pense à toutes ces Saint-Jean- Baptiste  où j’avais pas de copine, j’ai longtemps cherché j’y arrivais pas j’étais seul, plus tard j’en ai eu mais ça allait pas mieux, des débuts d’été triste. Maintenant je suis seul et ça me déplait pas… Je pense qu’écrire un blog ça fait partie de la pleine citoyenneté, je pense au chanteur Paul Piché https://www.youtube.com/watch?v=ATLGkQr3vxc  je suis nostalgique, j’ai pas beaucoup apprécié cette époque. Y’avait les promesses d’un été plus doux, plus amoureux, un été fertile, mais non à cette époque j’étais solitaire et ça me faisait mal de voir toutes les jeunes filles. Y’a eu qu’au symposium de sculpture que j’ai été heureux après ça s’est gâché, je suis toujours descendus plus bas. Je me rappelle du gars qui tous les matins me faisait faire en courant le tour de l’île en botte de travail, j’y arrivais. Après c’était des étés de délire, parfois je voyageais dans le Québec, en vélo, en stop, où en voiture, je sais pas après quoi je courrais, me souviens de la gang installé dans un rang de Saint-Paul-de-La-Croix pas loin de l’île Verte. Je sais pas pourquoi j’allais niaiser là. La vie à continuer et j’ai commencé mes incessants aller-retour à l’hôpital en psychiatrie, c’est terrible comment ces médicaments me faisaient mal. J’y arrivais tout simplement pas de psychoses en psychoses, aujourd’hui ça va mieux j’irai quand même pas dans la foule. Hier je me suis rappelé que parfois je pouvais avoir ce qu’ils appellent des cravings des manques. Ça finis toujours par passer.  Psychotiques, dépressifs, y’avait le copain mouleur de céramique qui me faisait travailler. J’étais tellement bête qu’à tous les jeudi à la paye j’allais me saouler. Mais ça vous le savez, vous connaissez ma relation avec l’alcool, maintenant j’essais de me reconstruire même si il est un peu tard mais j’ai moins mal. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

jeudi 22 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai fait quelques chose pour moi je suis allé à l’hôpital pour des prélèvements sanguin… La photo c’est devant je ne sais plus quelle mairie en France. Je trouvais les escaliers et le fer forgé magnifique, c’est il y a déjà très longtemps. Dehors c’est quand même assez chaud, pour ce qui est de mon commentaire sur le Séminaire Saint-Sacrement, oubliez ça, y’a trop longtemps et j’ai pas de temps à perdre avec la rancune. Depuis j’ai vécu et je vivrai encore… Le ciel se couvre… Comment est-ce qu’on apprend à vivre? À l’école? Je pense qu’il n’y a que l’expérience… Je vous permet de dire que je suis un raté sans scolarité mais je suis passé au travers et je passe toujours, d’une maladie très dure. C’est pas l’école qui m’a enseigné à me connaitre, à m’écouter à me soigner. Je suis peut-être pas resté assez longtemps, j’aurais aimé étudier mais j’avais pas les moyens financiers ni les prérequis scolaire. Quand je pensais à l’école c’était le secondaire trois le soir. J’aimais ça… Vous me direz pas que je suis le seul petit gars drop-out, y’en a surement plus qu’on pense. J’arrête là ces histoires d’école et je reviens à mon senti. J’écoute ce que ça dis cet après-midi mais non je suis pas une épave, a living wreck… Je fais toujours de mon mieux, je fréquente plus les centres de jour, je préfère marcher et écrire. Je sais je viens pas d’une famille de grand bourgeois mais on essaye d’avoir de la classe… Je vie dans le goulag occidental exilé de la banlieue nord, les services sont plus près ici, c’est la grosse ville sale. Je sais pas si c’est parce-que je vais à Barcelone mais je pense à l’anarchie, ni Dieu ni maître, j’y crois pas vraiment je crois que ça prend une forme de spiritualité… Quand j’écris là-dessus ça me fait mal ça me fait de la peine, je réussis à être qui je suis où je suis. Souvent les gens admirent plus la richesse que l’honnêteté… Vous devez trouver que je suis mêlé mais c’est pour ça que j’écris ça m’aide à mettre de l’ordre dans ce fouillis. Je dis merci à ma lectrice secrétaire retraitée du Collège de l’Outaouais, pour ses commentaires, je réfléchis sur ce que j’écris. Je pense à ces visages qui ont pris de l’âge, y’a des gens que je reconnaitrais pas. La jeunesse a pris le bord, pourtant je me sens toujours comme un petit gars mais l’expérience aidant y’a des choses que je ne ferais plus. Après avoir essayé différentes occupations, celle qui me va le plus c’est l’écriture. J’aime écrire, je me suis pris au jeu et je continus. La machine quoi qu’on en dise permet l’expression et la rédaction, j’ose pas dire l’édition on est pas rendus là. Voilà mes préoccupations du moment, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Je rajoute quelques mots, j’espère que ça été utile. À la prochaine!!!
Bernard

mercredi 21 juin 2017

Au présent

 Bonsoir! Bonjour! Je vous l’avais dit que je reviendrais, toujours avec mon senti. Il est une heure du matin… Je suis un faux-jeton j’avais pas à écrire ça sur l’ami praticien, c’est quand même quelqu’un qui m’a beaucoup aidé. Comme toujours je pense à la chanson de Rutebeuf https://www.youtube.com/watch?v=27PU0qYEMpU  c’est une chanson que j’ai toujours trouvé très touchante surtout interprété comme ici par le grand Léo Ferré… Ce soir y’a du football canadien à la télé je vais regarder ça. Je pense que la Saint-Jean-Baptiste, la fête nationale c’est samedi. Je crois que vendredi c’est férié. Parfois je me sens bien seul dans la nuit. Y’en a plusieurs qui se croient guéris dans mon cas pas vraiment…  Je vous illustre ça avec un bassin de Versaille comme on dis « je joue dans la cour des grands ». Il fait frais même sans climatiseur, j’arrive pas à me consoler d’être comme je suis, d’avoir ces difficultés émotives et relationnelles parfois j’ai l’impression qu’il y a que moi qui est comme ça. Pauvre fou! Je dois déjà me préparé à parler cet automne du Banquet de la mémoire, de comment ça m’aide à « grandir » à passer au travers de certaines difficultés. J’ai une odeur de parfum, c’est bien! Vous pouvez faire le jeu de mots avec le senti… J’ai commencé la lecture d’un petit bouquin sur la Syrie, ça été écris dans les années vingt mais ça reste très actuel. J’essaye, j’essaye, j’essaye d’écrire quelque chose de sensé si ça l’est pas au moins que ça se tienne… Je crie pas à la douleur pas plus que je pleure, la nuit est calme plusieurs font leur lit de la nuit… Je pense aux lecteurs, j’aime toujours les commentaires. Hier j’ai eu des nouvelles du psy qui me soignait, il est maintenant dans une maison de retraite, c’est triste avoir passé sa vie à aider les gens et terminer là. Je suis pas pressé qu’on me place… J’ai toujours la même anecdote sur Camille Claudel qui internée et dans un âge avancé voulait retourner chez son père… Viens de manger un yogourt y’a cinquante ans au Québec ça existais pas le yogourt, c’étais pas dans nos habitudes d’alimentation. C’est des conneries tout ça! Ça dis pas comment je me sent… Je pense comme à toutes les nuits, à Barcelone, à Madrid aussi, je sais pas comment je vais faire semble qu’avec une carte géographique on est vite repéré par les voleurs. Je vais essayer d’être discret. Je sais pas pourquoi je pense à l’émission les Travaux et les jours http://archives.radio-canada.ca/emissions/460/  j’ai jamais eu l’instinct agricole, faut regarder l’énorme famille à la table sur la vidéo, avec la mère qui sert tout ce beau monde. Je suis très urbain, l’ais toujours été, je me débrouillerais mal sur une terre surtout que je me fais vieux. J’essaye d’être intéressant et voilà c’est terminé je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!! J’étire la soupe en y mettant quelques mots.  À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cet après-midi j’ai rencontré un praticien-ressources à la retraite. Un homme d’une grande culture et sportif en plus. Il peut raconter une anecdote sur à peu près tout. N’en reste pas moins qu’il m’a vu souffrir mais pour moi sa vie est trop parfaite je soupçonne quelque chose je ne sais quoi… Étrangement c’est comme si j’étais seul à avoir souffert. Je sais, ce mot là est pas très beau, cet homme là parle trop il a quelque chose à cacher… Aujourd’hui c’est une photo du Centre Georges Pompidou… Je suis sortis en croyant que la journée serait bien, mais non j’ai mal peut-être à cause de la rencontre avec ce monsieur, ça me questionne me dérange sur mes capacités rédactionnelle, sur ma culture qui est à des lieux de la sienne. J’ai les larmes aux yeux, c’est l’espèce de « switch » entre sa vie et la mienne, j’ai pas vu de policiers… J’imagine que c’est la différence entre le soignant et le soigné, la différence entre les valeurs du fou et celle du praticien. Quand j’abandonne et je dis je sais pas, ça me fait mal, j’ai toujours préféré chercher, même si je ne trouve que des parcelles de discours, le j’aurai tout vu c’est pas pour moi. La mémoire, la maudite mémoire j’ai pas celle du curé ni du conteur. Je vais essayer de pas écrire de mal reste que c’est un bon monsieur, un honnête homme comme on dit.  Qui c’est qui viens me chercher ce soir, qui lis ce que j’écris parce que c’est moi ce que vous lisez. J’essaye toujours d’être honnête c’est parfois de là que viens la douleur, une lourdeur dans l’âme, les gens articulés et émancipés on pas cette souffrance. Pourtant j’essais d’être heureux et pourquoi pas? Ma littérature elle va pas très loin en dehors de ma famille de mes amis, je sais qu’il y a des personnes qui ne me connaissent que par ce que j’écris. C’est comme si je vous donnais ma vie, d’ici j’entends les « cokés » et leurs critiques malicieuses. Tous les jours sont différents, je me tue à avoir le moins de routine possible. Pourtant pour écrire ça en prend une. C’est d’une bêtise tout ça, j’ai beau lire j’arrive pas à vous transmettre mon vécu mon senti. Je sais pas si vous trouver ça intéressant, c’est entre le personnel et l’intime. Je vais dire comme on dis, ça me prend tout mon petit change… Je rêve toujours de Barcelone de mon départ, j’ai hâte d’avoir des nouvelles de l’enregistrement pour l’avion et l’hôtel. J’espère que tout va bien se passer. Là-bas je vais cacher mon passeport et mon portefeuille, mon argent aussi. Votre humble serviteur à presque terminé pour aujourd’hui, je reviendrai peut-être cette nuit aidé par l’insomnie, c’est toujours difficile je veux pas vous abandonner sur un mauvais mot, sur une mauvaise phrase. Je crois que j’en ai assez écris pour le moment. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

mardi 20 juin 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai terminé la lecture d’un excellent roman, intitulé « À l’ombre du vent » une œuvre que je lis pour la deuxième fois une finale qui vous arrache des larmes, c’est un roman très touchant. La photo cette nuit c’est une rue d’un village français dont je me rappelle plus le nom. J’y vais je me sent bien, y’a personne qui gueule dans la rue faut dire que les bars sont encore ouvert on délire à l’intérieur. J’ai fait ma toilette me suis aspergé de parfum Burberry  Brit Rythm  ça sent bon! La nuit s’est rafraichie, le climatiseur est arrêté et on se sent quand même bien. J’aime beaucoup écrire je sais pas si je vous l’ai déjà dit… J’ai des souvenirs de cette époque où je travaillais en soirée dans une école sur la rive-sud laissez- moi vous dire que je détestais ça… Souvenir aussi de ce gars au bar en uniforme de travail qui racontais s’être trouvé une job quelques mois plus tard j’aurai le même employeur que lui. J’en parle c’est pas par nostalgie je suis très heureux d’avoir laissé ce job. Y’a pas de sot métier mais parfois je crois qu’il me prenait pour un débile mentale… Ça fait plus de vingt-cinq ans tout ça, maintenant je me donne à l’écriture… J’ai pas de permission à demander à personne dirais le bôf. J’écris en espérant que vous appréciez, j’aimerais beaucoup vous donner comme je dis souvent de la grande poésie, pour le moment c’est le frigidaire qui parle, heureusement je suis plus en étât de manque… Me souviens de ce bar rue Saint-Denis au nord de Jarry, je le nommerai pas c’est fréquenté par des motards, je consommais tout ce que je pouvais et j’étais toujours étonné de rentrer chez-moi psychotique... Je pense aux cicatrices que ça à dû laisser sur mon cerveau. Ça pourrais être les mémoires d’un junkie mais y’a longtemps que j’ai laissé tout ça, je sais qu’il y en a de vous qui se payent ma gueule d’être devenus un pas grand-chose… Y’a pas beaucoup de ministres et de grands hommes d’affaires qui sont sortis des écoles que j’ai fréquenté… Je suis pas malheureux, je suis qui je suis… Souvent quand on travaille dans la soirée à la fin du quart de travail un peu passé minuit on s’imagine pouvoir boire sans conséquence, pour moi c’est faux le lendemain j’avais toutes les difficultés du monde à rentrer au boulot. C’est encore mon thème de prédilection, ça me rend quand même heureux de vous écrire… Petit mot pour ma lectrice de Deux-Montagnes, mais oui c’est essentiel d’avoir une force supérieur on peut la fabriquer à notre mesure mais toujours plus forte que soi . Voilà j’arrive à la fin de mon laïus pour cette nuit. Priez pour moi, je me sent toujours malade mais c’est moins pire je fais pas de psychoses religieuses. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La photo je crois que ce sont les toits de Paris vue de Beaubourg Le centre national d’art Georges-Pompidou. Si y’a des connaisseurs vous pourrez me préciser… Cet après-midi je suis allé chez la coiffeuse, une coupe de cheveux, j’ai vraiment l’air d’un mon’Onk. Pour une fois une coiffeuse sympathique, on a un peu parlé voyage et elle avait un jolie sourire quand je suis partis. Je termine la lecture d’un roman, j’ai pas envie de raconter de mensonges… Je veux aller au-delà de la formule. Je me sens mal, comme toujours j’ai croisé une voiture de police. J’ai redémarré le climatiseur, la police si elle se mettait sur mon cas elles viendrait me chercher chez moi. Paranoïa! Paranoïa! C’est pas facile. Le ti-monsieur a mangé des sandwichs aux œufs. J’ai pas grand-chose à dire. J’essais d’écrire… Sirène de voitures de police c’est pas chez-moi. Je pense que je vais avoir de la difficulté à vous écrire aujourd’hui. Y’a une voix qui me dis ta yeule pis fait le. Quand je pense à ça je veux pas perdre toute l’originalité de ma façon d’écrire, pour faire comme n’importe quel gratte papier… J’ai pas le talent de Louis-Ferdinand Céline et je suis pas mort à crédit. Je pense à ceux qui me croisent et se mettent à fredonner des chansons sans bon sens, c’est leurs angoisses où la mienne? J’écoute les voix sont présentes aujourd’hui, je vous les écris tout de suite pour les chasser, une forme de contrôle sur ce qui se passe dans ma tête. Je sais pas qui éditerais des textes comme les miens c’est tellement déconstruit, ça donne pas je crois envie de lire jusqu’à la fin… Je crois que c’est une erreur la plupart de vous me lisent jusqu’au bout. Lentement le ciel deviens gris, y’a de l’orage dans l’air. Cette nuit j’ai eu une crampe au mollet, ça fait mal… J’ai pas envie de retourner à la prison de Bordeaux, je trouve pas ça rassurant… Les policiers je les laisse faire, ils sont là pour me protéger je crois. Avant j’écrivais sans arrêt sans pensés à ce qui me venais, ça donnais des textes encore plus bâtard que celui- là. Encore la terreur… Je pense à ce voyage en Guadeloupe où au retour j’avais été obligé de jeter des produits, c’est bien. La télé est sur la station d’information, on y parle d’un attentat à Bruxelles.  Je sais y’a des informations que vous pouvez avoir sans moi. Je vais y aller avec mon senti, la coiffeuse m’a demandé ce que je lisais, y’a longtemps qu’on m’a posé cette question. C’est pas fort mon texte, je peux pas être inspiré à toute les fois mais j’ai quand même pas à m’excuser. Voilà où j’en suis. Je vous reviendrai peut-être cette nuit. Quelques mots encore, je suis bien chez moi mais j’ai quand-même hâte de partir pour Barcelone. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard