lundi 19 juin 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis un peu triste, le printemps qui se termine et l’été qui commence. Comme toujours les journées vont raccourcir et j’ai un peu peur de partir mais je vais quand même y aller à Barcelone. La photo c’est l’entrée de l’hospice je ne sais plus où en France. J’imagine qu’au début du vingtième siècle c’est là qu’on m’aurais gardé… J’espère que vous ne mélangerez pas ces photos de France en croyant que c’est l’Espagne, j’y vais bientôt. J’essais de changer de formule, de pas répéter la même chose à outrance depuis le temps vous savez mon propos. Je sais pas si l’aide sociale reviens moins cher que de garder les gens à l’hospice. À l’époque de la fille mère aux vieux garçons y’avait beaucoup de monde en « rupture de ban », faute de les cacher on les envoyait en institution. Moi un moment dans ma vie j’ai rêvé d’avoir une femme mais maintenant je vois bien que c’était impossible. Maintenant on est plusieurs célibataires, mais si je regarde la génération qui suit ils semblent rentrer dans le rang en se mariant et en faisant des enfants. Je dis bravo à tout ce beaux monde.  Comment vous raconter toutes ces rencontres, ces relations, ces aventures, ces idylles, je m’en suis sortis sans heurt, sans MTS mais avec la folie qui me suis. Aujourd’hui à soixante ans je crois que j’ai assez donné, je n’irai pas vivre dans une aile d’hôpital, j’espère que pour l’institution ce seras le plus tard possible. J’ai souvenir du préposé qui te projette sa lampe de poche dans le visage pour voir si tu dors c’est très désagréable. Je me sentais pas en sécurité à l’hospice, la paranoïa étais présente là aussi. La psychose c’est assez pour empêcher un jeune homme de s’installer, il vois son avenir déglingué sans pouvoir en sortir… Je me souviens de ce pair aujourd’hui décédé qui croyais qu’il vivrais dans un château. Et ils nous tuent avec la misère des quarante heures et la limite monétaire… Moi je voulais pas vivre dans un château, juste tranquille à l’ouvrage et chez moi, mais ces osties de psychoses… Je suis encore mêlé dans tout ça parfois les gars m’aidaient pas. Maintenant je suis responsable de mon rétablissement de ma pleine citoyenneté, ce matin j’ai vu un site d’injection supervisé, il étais mobile, j’ai identifié au moins deux utilisateurs de drogues injectables, ça aurais pu être moi si j’avais pas changé de direction. Je pense pas qu’on choisis ce genre de vie, on a tous été blessé certains plus que d’autre qui n’arrivent pas a pardonner, encore c’est des simplicités ça peut-être beaucoup plus compliqué que ça. Ce soir j’ai choisis mes mots ça me fait toujours mal, je m’en cache pas aussitôt. Je vais essayer de prier même si ça vous parais un peu gros, une prière quelques mots y’a pas de secret c’est nono. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je viens de regarder les chambres d’hôtels que j’ai réservé, c’est bien, j’ai hâte d’avoir des nouvelles de l’agente. Je suis content que mon petit texte vous ais plut. Cette nuit je suis debout, je me suis couché tôt. C’est encore illustré avec un passage et une horloge de Annecy. J’essais de retrouver mon senti, c’est le beau milieu de la nuit. Je suis réveillé… Le climatiseur fonctionne bien, les chambres en Espagne seront climatisées. Je vois tranquillement arriver le départ. J’ai hâte qu’on me rémunère pour les activités auquelles j’ai participés, j’attends… Dans la fable de La Fontaine on disait «  patience et longueur de temps font plus que force et rage » j’attends, j’attends comme disait mon frère je suis probablement pas dans leurs priorité.  Je profite de ces nuits d’insomnies c’est calme dans ma caboche, pas de voix dénigrantes. Souvenirs de ces nuits passées au bout du bar à siroté un verre de bière en écoutant de la musique. Je parlais jamais à personne sauf peut-être à Thérèse qui faisait là je ne sais quoi, peut-être de la sécurité? Je salue l’amie psychologue ex directrice de l’institut parfois on s’en ennuie.  J’écoute ce que ça me dis c’est le vide, l’angoisse est absente pourtant je suis fébrile mais j’ai pas mal. C’est ma difficulté à nommer ce que je sens, ce que je ressent, chose est certaine je suis pas en colère, juste un peu niaiseux. Tiens! Je pense au doute à comment pour moi il est important, je doute de mes hallucinations ce qui me fait vérifier et je m’en porte pas plus mal… Je sais pas si vous comprenez en fait je vérifie et presque toujours ce que j’ai entendu n’a pas été dis où s’avère faux, c’est de la folie de vivre là-dedans c’est pour ça que j’aime la solitude de la nuit. Voilà où j’en suis cette nuit, il est trois heure et les bars ferment, ça sent la sueur et l’alcool, les consommateurs ont perdus leurs odeurs de parfum… Y’a longtemps que les jeunes filles sérieuses sont rentrées chez elles. Plus tard ce matin y’a le boulot… Vous inquiétez pas, depuis longtemps je ne vais plus dans ces endroits, je suis un peu vieux pour ce genre de fiancées. L’ivresse j’ai plus besoin de ça, je remercie ceux qui ont priés pour moi. J’ai hâte de voir la Sagrada Familia et toutes l’architecture de Gaudi, je suis anxieux parce que mon espagnol est pas fort mais je vais essayer de me débrouiller. Je vous en parlerai plus quand j’y serais allé.  Voilà où j’en suis cette nuit, comme toujours tout ça c’est à propos de mon senti, le senti si vous savez pas c’est ce que je vie. Parfois ça va bien d’autre fois moins mais je continue en m’abandonnant. Je dois jamais oublier que j’ai le droit de vivre malgré tout. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 18 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me voilà encore une fois, cette fois ci j’illustre ça avec un canal de Annecy, une ville du Rhône que j’ai visité y’a plusieurs années. Aujourd’hui il fait chaud mais comme on dis si on compte les journées ça dure pas. Je veux pas vous harceler juste vous donner à lire à partir de ma petite vie de pépère. Je souhaite une joyeuse fête des pères à tous les pères qui me lisent. Cet après-midi je me suis reposé et j’ai pris un café dans le parc avec l’ami. Je pense à tous ces neveux qui sont pères. Mon patriarche est maintenant décédé j’ai une pensée pour lui et tous les autres qui sont partis. J’essaye comme toujours de vous dire mon senti, j’ai pas la plume de Gaston Miron et de son homme rapailler. Moé je suis plus écarté que rapailler . Je me perds dans une foule de mots que je ne sais pas utiliser à bon escient. J’essais de nommer l’esprit des choses, le désir journalier. Je veux, je veux, je veux mais ce vouloir s’achève à la façon d’une âme en peine dans les larmes du jour. Je me berce d’illusion en croyant écrire de la grande poésie sortie à l’image du cours classique, pourtant je suis sous-scolarisé et j’écris pour ceux qui ne savent pas lire. J’essaye de composer et de tenter l’humanité des mots. Je sais pas pourquoi je pense aux slaves peut-être à cause de mon goulag occidental où on vie en dessous faute d’être dessus et de voir l’horizon. Vous comprenez rien à ce que j’écris moi non plus je me lâche lousse dans l’écriture. Parfois j’aimerais être grand faute d’être une grande comme on appelle ce genre d’oiseaux de nuit. Une espèce de diva masculine pourtant je ne renie pas ma masculinité, ma virilité… Souvenir de Annecy la Venise du Rhône j’avais quand même bien aimé ce voyage, le paternel m’avait aidé à le financer, étrangement il ne m’en a jamais reparlé. Je lui dois des choses au père, j’ai jamais pu les rendre. Je suis certain qu’il m’a pardonné là où il est. Tout ça c’est des confidences j’en ai jamais parlé, c’était l’époque où je passais la moppe, à mon retour je l’ai pas fait longtemps. J’étais en larmes la douce de ce temps-là m’avait donné mon congé. Après la voltige du voyage je revenais sur terre seul sans image. Une peine d’amour quand t’a l’affect affecté ça fait mal mais c’était pour le mieux et y’a longtemps de ça. J’ai jamais fait comme le père, j’y comprenais rien, j’arrivais pas à me construire une vie de paternel j’ai jamais eu d’enfants. Heureusement il me reste l’amour filial de mes frères, on se parle et on s’écoute, moi parfois je suis comme un grand enfant mais on me comprend. Je termine sans savoir comment. Parfois je manque de talent mais pourtant. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 17 juin 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! On se retrouve sur la magnifique place Bellecour à Lyon avec la statue équestre de Louis XIV une œuvre de François Frédéric Lernot installé en dix-huit cent vingt-cinq et surnommé le cheval de bronze sans mention du roi. La légende veut que le sculpteur se soit suicidé parce que Louis XIV est sans étrier, la réalité est que Louis XIV est représenté montant à la romaine sans selle ni étrier et le sculpteur est mort de mort naturelle. Je crois que cette place est la cinquième plus grande de France, bon! Je vais essayer encore de revenir avec mon senti, essayé d’écrire à l’instinct. Tout à l’heure y’a eu des voix derrière ma porte d’entrée ça m’a un peu effrayé, y’a quand même encore des gens qui « vivent » la nuit. Parfois je crois que ce sont des gens qui viennent chez moi quand je dors, pour déplacer des choses mais c’est ça être paranoïaque.  La place Bellecour à Lyon est extraordinaire par sa grandeur, de là partent deux rues piétonnes, je crois qu’à l’époque où j’y suis allé elles étaient piétonnes que le week-end. Ouais! Je suis en train de faire un petit Robert Viau de moi, Rock’et’Belles oreilles étaient meilleurs https://www.youtube.com/watch?v=LkKXtN6FT_Q  ça me fait quand même mal cet humour c’est comme si j’avais pas le droit de voyager, voyons où ça va me mener… Je sais mes voix on va tourner ça en ridicule, j’ai quand même hâte au départ à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau… Reste à peu près deux mois avant de partir. Quand je vais bien dans mes veilles de la nuit c’est difficile d’écrire. Je dirais pas que c’est le bonheur mais mon âme est pas agitée. Je pense au célèbre « Doctor Livingstone I presume! » c’était vraiment de grands aventuriers, Trudeau et Hébert en Chine c’était aussi quelque chose. Je m’éloigne de mes sentiments, j’écris tout ça parce que je vous aime, je suis pas misanthrope. Depuis le temps j’ai un peu appris à vivre, assez en tout cas pour sortir du pays… Le passeport pour moi c’est important c’est ma permission de voyage, la preuve que je suis pas un criminel. Je reste quand même en occident ça devrais être un peu plus facile. J’ai beaucoup de lectures à faire… Il est un peu passé minuit, je pense au sympathique propriétaire et serveur du bar à Tapas, j’y retournerai… Sur un autre plan, j’aime bien la collection de voitures que mon lecteur de Deux-Montagnes se monte, pourquoi-pas? Je dirais que les gens aiment les bagnoles, moi j’en ai eu quelques une mais je trouvais que c’était du trouble j’ai jamais été mécanicien. Voilà où je suis rendu cette nuit, je désire m’arracher le cœur pour mieux écrire pour mieux vous dire. Je pense à Godin au Métro Mont-Royal, un grand poète. Vendredi passé j’ai essayé de parler de Michel Foucault avec un ami j’ai pas réussis. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pas trop quoi vous raconter cet après-midi. Je vous place la photo d’un joli village accroché à flanc de montagne dans les Alpes. J’y vais avec mon senti comme toujours, j’ai acheté mes billets pour la Sagrada Familia et pour le parc Güell. Je sais pas si je vais être capable de me démêler en Espagne, on m’a dit qu’à la limite je pouvais parler anglais. Finalement je sais de quoi ça a l’air des tapas, ceux que j’ai mangé dans un bar à tapas de la rue Saint-Denis étaient très bons. C’est samedi, nuageux mais il pleut pas. Je dis merci aux lecteurs qui me font des commentaires, c’est toujours apprécié. En ce moment je lis pour la deuxième fois un roman qui se passe à Barcelone ça s’intitule « L’ombre du vent ». J’ai encore d’autre lecture à faire, ai regardé des vidéos et des livres sur le musée Picasso et sur le musée national d’art de Catalogne c’est un connaisseur qui m’a prêté ces vidéos. J’ai hâte je vous dis d’être assis dans l’avion. Chez moi y’a une odeur de bouffe, ça vient de chez le voisin et sent plutôt bon. Je me prépare un café, c’est le quotidien. Étrangement je pense au journal Terre de chez nous et à la bande dessinée Onésime que je pouvais lire chez Son Oncle Rolland. J’ai jamais pensé devenir cultivateur, je suis un urbain, la ville le béton et l’asphalte mais j’aime quand même les parcs, les visites en camping, faire un feu le soir dehors et le regarder c’est apaisant. Tout se bouscule dans ma tête je comprends ceux qui vont à la pêche chercher la paix, moi j’aime bien les églises. Je suis quand même pas curé, à l’époque où j’aurais eu besoin de soins spirituel y’en avait pas. C’est pas grave ça m’a fait grandir et accepter le seuil d’une certaine douleur. Je pense au « bôf » je sais pas si il me lis, c’est pas grave j’écris quand même un peu pour lui… Je suis un peu vieux pour la poésie mais je continue quand même, ma paperasse elle va disparaitre sans que personne l’ais lu. Lundi passé j’ai discuté poésie avec un ami français, on s’est entendu pour dire qu’on aimais bien le côté trash sale de certains. Quand je parle de ça, je pense à Vanier, à Francoeur, à Péloquin et d’autres… Tout à coups je suis triste, je réussis pas ma poésie suis obligé de me rabattre sur la prose, je pense à Prévert à Cosma… Tabra étais fort aussi. Aujourd’hui je m’auto-dénigre pas, c’est pas nécessaire. J’essais d’écrire sans trop me battre avec les mots. J’aimerais qu’un jour on dise que j’était un auteur, un écrivain, c’est tout ce que je sais faire… Je vous ai écris ça aujourd’hui. Je vais essayer de revenir un peu plus tard. Parfois la nuit m’inspire un peu plus. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

vendredi 16 juin 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je viens de me rendre compte que je fais du harcèlement à propos de la rémunération. J’appelle à tous les jours… Je regrette je devrais pas faire ça. Pourtant j’ai livré la marchandise et on me fait attendre. Je commence à croire qu’on me payeras pas. Ce soir j’ai mal, j’ai l’âme à vide. Je devrais lâcher prise. Je suis idiot. Si on veux pas me payer qu’ils me le disent je passerai à autre chose. L’ami me disait qu’il faut pas toujours pensés à l’argent. Les numéros de téléphone confidentiel on pas arrêté de sonner chez moi, c’est l’arroseur arrosé. J’illustre ça avec la photo d’une porte… Comment dire c’est peut être ça qu’on va me montrer la porte après tout. J’ai aucun recours, l’entente est verbale… Je vais vers mon senti ce soir. Je suis pas parfait mais je dois m’améliorer. Méchant malade!!! J’aimerais écrire quelque chose de beau ce soir, j’y arrive pas tout coinçé dans mes obsessions. Faut que je me vide la tête que je passe à autre chose que ces problèmes de santé mentale, que je pousse la porte. Y’a toute la tristesse de manquer de vocabulaire, d’avoir le mot juste pour ce que je vie... Ça sers à rien, c’est qu’une tentative d’être écrivain, je veux pas mettre de pression sur personne, je suis un pauvre bonhomme qui n’écris qu’à la première personne du singulier, un cave tout un cave… Je suis sortis avec l’ami, j’ai éloigné mon obsession du moment, ça a calmé mon mal intérieur. Ce soir j’arrête de m’auto-dénigrer ça sert à rien, vous l’avez lu plus qu’une fois… J’ai hâte de partir comme toujours. J’essaye d’ouvrir la porte à ceux qui ont mal, à ceux qui souffrent j’écoute, j’écoute. N’hésitez pas à me contacter j’essais de me rétablir. Demain déjà samedi, bientôt Barcelone et Madrid on me disait qu’ils ont l’anglais comme deuxième langue. Je perds la mémoire ça m’inquiète, cette semaine je crois que je parlais plus de sémantique que de syntaxe. Bien des gens ont une façon de parler mais continue à consommer. Le langage mais la soif est pas partis… C’est toujours mon thème de prédilection mais du côté de l’abstinence… Je viens de passer une autre journée sans consommer je crois que c’est bien, si jamais je rechute je n’aurai qu’à m’en prendre qu’à moi mais pas ce soir. Les amis aussi ne consomment pas c’est bien… Ce texte, ce soir je croyais pas qu’il irais dans cette direction, la mélancolie alcoolique fait parfois de beaux poèmes mais qui font mal… Je sais pas pourquoi j’ai le mot cercle en tête peut-être parce qu’avant j’étais rond, rond comme un bouton, voyons, voyons donc, c’est pas long ni prompt c’est juste le son et la leçon je crois pas que c’est bon, j’écris en m’arrachant le tronc en me demandant comment ils font pour écrire des vers si long. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! L’insomniaque est là encore cette nuit. Ce midi je vais diner avec les membres du groupe Reprendre Pouvoir. J’ai eu froid cette nuit le climatiseur à bien fonctionné. Je me prépare un café. On m’a conseillé de dormir un peu à mon arrivée à Barcelone. Cette nuit il pleut. Quelques jours avant de partir je vais à la noce de ma nièce. Je crois qu’on va avoir du plaisir. Ce soir si je me souviens bien la photo c’est l’église d’Albertville… C’est là que se passait les jeux Olympiques d’hiver de mille neuf cent quatre-vingt-douze, à l’époque j’avais déjà trente six ans. C’est la nuit, je me répète, j’ai hâte de voir comment je vais me débrouiller en Espagne. J’ai toujours trouvé belle la France. Je vous écris ça je dors debout ou presque. Hier le bar à Tapas était situé au nord de Mont-Royal sur Saint-Denis un endroit qui a longtemps été désert, maintenant y’a de la vie. Je me souviens quand on était rentré de Lyon à Paris j’ai pris l’autoroute et j’ai roulé rapidement avec la grosse Renault… Je pense à cet ancien copain qui étais devenus mon patron, je sais pas comment il va c’était quelqu’un qui voyageais beaucoup avec sa copine. Quand on travaillait dans le camion il me racontais des histoires de toxicomane repentis en Amérique du Sud. Le gars courrais autour d’un lac et faisait du yoga il a réussis à arrêter… Moi aussi j’ai arrêté et pour ça j’ai changé mon mode de vie. Me semble que quand j’ai commencé à vous écrire j’étais plus à propos, cette nuit pour ceux qui veulent encore boire ne reste que les bars clandestins, parfois j’ai l’impression d’avoir rêvé tout ça quand je me suis senti mourir et que je me suis évanouie. Je reviens au tapas je crois que je vais me régaler en Espagne. J’aime bien l’idée de ces petites portions qu’on mange tranquillement. Pour la boisson je ne bois plus et c’est bien comme ça, je crois que je vais m’asseoir sur une terrasse de Barcelone et une autre de Madrid pour regarder les gens passés. Je vais essayer de répéter un peu mon espagnol continental. J’ai changé d’idée je crois pas aller au restaurant ce midi… J’espère juste recevoir un appel pour ma rémunération… Oui! Je crois que c’est possible de se rétablir à l’intérieur d’une grosse structure comme le CIUSSS mais faut donner du sien. Le rétablissement ça marche pour certains mais pas pour d’autre, la pleine citoyenneté c’est important avec toujours à l’idée les devoirs… Ce matin je vous ferai pas la morale vous êtes assez grand pour vous faire une vie… Lentement comme toujours j’essais de terminer, j’espère que vous avez une petite prière pour moi, cette nuit je suis plus trop endormis. J’avais envie d’écrire que c’était des bêtises mais ça en est pas. Voilà où j’en suis avec cette écriture ce vendredi. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard