mercredi 12 avril 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est le grand vide cet après-midi. L’autobus viens de passer. C’est nuageux et gris. Je vais comme toujours y aller avec ce que vous savez. Hier je suis allé préparer une conférence atelier que je donne avec mon ami adjoint à la direction. Je crois que je vous l’ai écrit hier. Dans le parc un gars joue avec son chien, un labrador… J’ai téléphoné à la sécurité du revenu pour savoir quand serais déposé mon remboursement transport. J’ai eu un bon service rapide et efficace je devrais recevoir le montant demain. Je souhaite que tout se passe bien pour un ami, il soigne son cancer, c’est pas drôle… On s’est dit être chanceux y’en a des pires, beaucoup plus malade, moi je suis atteint par la folie mais je réussis à vivre avec d’un jour à l’autre. Dehors tout près du parc y’a des roulottes de tournage, du cinéma… Je me sent vide, je sais pas où sont rendus les snowbirds. Je suis invité chez mes lecteurs de Deux-Montagnes dimanche de Pâques. Je vais y aller en train. J’ai hâte de voir tout ce monde. Faut que je revienne à moi, juste dire comment je suis et pourquoi, c’est difficile parce que je le sais pas, c’est toujours la poule et l’œuf.  Le goulag occidental est peuplé de prestataires. J’ai tendance à voir tout ceux qui marchent comme ça, des bénéficiaires où des prestataires. Aujourd’hui j’ai pas entendu de voix faut dire que je suis resté seul un bon moment, les voix viennent souvent épuisantes quand je parle trop et quand j’écoute l’autre. C’est ma version de certains mots… Pauvre fou! Parfois je pense à en finir, je vous le raconte mais je le ferai pas la vie est quand même bonne ça finis toujours par se tasser. Le pire c’est la douleur psychique, hier je racontais à l’ami que j’étais un ennuyeux ce que lui n’est pas. Il est toujours occupé, moi c’est ce que j’essaye de faire mais parfois y’a des grands blanc. Parfois je suis désemparé, je sais pas quoi faire c’est là que je vais au plus simple je lave la vaisselle… Lentement l’herbe deviens verte. Je prépare mon voyage pour cet automne, Barcelone et Madrid. J’espère que tout va bien aller, je vais m’informer, cinq jours à Barcelone cinq jours à Madrid, tout seul comme un grand je vais réviser mon espagnol… J’ai toujours hâte de prendre l’avion. Y’a un hobo qui passe avec sa béquille, à cette heure ci y’a toujours beaucoup de monde sur la rue. Souvenir de l’accident dans mon enfance, une plaie ouverte dans le visage beaucoup de sang, j’étais sur le bord de la route et personne s’arrêtais ce qui me fait souvent dire qu’il faut pas compter sur les autres pour les grosses blessures. Enfin! C’est pas mal de demander de l’aide, un accident c’est un accident parfois je crois souffrir du syndrome post-traumatique. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’aimerais donc ça être un vrai poète du genre Léo où Richard mais je suis juste un scribouillard  mais en même temps y’a qu’un vrai poète du prénom de Bernard et c’est moi. C’est très narcissique ce que je viens d’écrire, veuillez me pardonner… C’est la nuit, je vous écris en prenant un café, je suis toujours heureux de savoir que ma prose plait à quelqu’un. Les snack-bars ça existe plus maintenant  c’est des cafés où des bistros, la loi cent un est surement passé par là. Y’a longtemps qu’on sert plus de sandwichs au pain blanc tranché, deux tranches de pain et une tranche de fromage entre les deux, du produit de fromage fondu en tranche comme écris sur l’emballage, une bonne sandwich des années cinquante… J’ai jamais mangé dans les restaurants gastronomiques, je me contente des restaurants grecs, des brochettes, des tournedos, une cuisine honnête comme ils disent dans les recensions de restaurant, les gastronomes américanophiles appellent ça un « greasy spoon » y’a toujours quelques taches de doigts mais c’est pas grave, le restaurant est plein presque tout le temps. J’essais de trouver l’endroit le plus chic où j’ai mangé, y’en a pas c’est toujours des endroits à quinze dollars par personne pour l’addition juste un peu plus cher qu’un fast food. Je m’oublie à vous écrire ça, mon senti est rien,Oui! Oui! Oui! Mon senti est rien, vous voyez bien je suis pas gastronome. Je sors de la douche me suis parfumé, quand je suis debout si tôt ça me rappelle mes départs en voyage, j’ai hâte au prochain ça commence à se préciser, vols et destination. En bon québécois ce que je trouve chic c’est une grosse poutine… Sur le site de l’institut ils ont fermés le restaurant où on pouvait déguster ces fleurons de la cuisine québécoise, hot-dogs, cheeseburger, poutine, hamburger steak, frites et tout ce qui dans l’est augmente le cholestérol et développe les problèmes cardiaques… Rien n’empêche je crois que même hospitaliser les gens peuvent se commander une pizza c’était comme ça la dernière fois que j’ai été hospitalisé à Maisonneuve-Rosemont c’est il y a longtemps. Je pense à mes pairs hospitalisé qui n’aiment pas la nourriture et ont toujours faim après les repas, la cuisine ça coûte cher les diététistes font pour le mieux on est justement pas comme dans n’importe quel restaurant de la rue Ontario. L’hôpital faut pas que ce soit trop agréable sinon on voudras plus partir À vous parler de bouffe comme ça, ça m’a donné faim. J’ai mangé des céréales croquantes à l’érable et au noix. Tout à coup je pense à l’accueil Bonneau, je sais pas si ils servent le petit déjeuner, « Deux œufs bacon lait au chocolat des springs pis des matelas » Plume Latraverse. Bon! Je termine lentement vous pourrez sortir votre pot de beurre d’arachides, je pense à ces déjeuners consistants à Londres. Voilà c’est tout pour le moment. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 11 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’arrive de l’institut universitaire de santé mentale de Montréal. J’écris ça je sais pas si ça se nomme encore comme ça. On m’a bien dressé c’est moi qui se rend à l’asile quand on me le demande. Je devrais pas écrire ça, c’est stigmatisant… La dernière voix que j’ai entendu aujourd’hui ça disait « shit house » j’ai pas vérifié parfois y’a des personnes avec qui je suis gênées. Voilà où j’en suis ce soir… Me suis préparé un souper, ça me fatigue d’entendre cette voix… Je pense à l’agent de voyage égyptienne orthodoxe, ce sont des jours difficiles pour elle. Ce seras pas fort ce soir ce texte, je pense qu’ils vont nous écoeuré longtemps avec la légalisation de la marijuana, pour moi c’est de la merde, de la substance à psychose… J’ai passé tous mes souvenirs, je pense à cette mère de famille de Cantley qui s’est bourré dans le sirop d’érable, pourquoi pas? Moi ce soir je suis un pauvre fou dans la solitude… J’aimerais bien encore arriver à vous écrire. J’ai besoin de compassion, je sais bien que mon état d’esprit dépend de moi… Je m’arrache le cuticule d’un ongle, ça saigne… Ce soir je suis battu, si ce n’est abattu.  On est que mardi, les journées passent quand même vite. La télé est sur les actualités, tranquillement je prépare mon voyage… S’t’une maudite bonne idée de se bourrer dans le sirop d’érable quand on file pas au printemps, je viens de le faire… Je pensais qu’il y avait du hockey à la télé ce soir, mais non! Je regarde dehors la neige est toute fondue, dans le parc ça semble vouloir verdir, quand on sort de l’asile on rentre chez soi et on espère que les voix vont se taire. Je le répète encore je suis un drifter, je dérive lentement dans le goulag occidental. Je me pose la question comment on fait à soixante ans pour savoir où on va? Je crois que je vais où les mots m’amènent en tentant d’être poétique… On m’a encore demandé aujourd’hui si j’écrivais toujours des poèmes, j’ai répondu que j’écrivais mais pas de la poésie, que c’était difficile comme genre… Bon! Trève de considération littéraire, ce que j’écris c’est numérique et ça pas de nom. Je pense à Léo Lévesque, je sais pas ce qu’il est devenus, il est peut-être encore en prison, quand j’ai rien à écrire je pense à ce vieux bum… J’ai pas envie d’aller lire dans un bar, c’est trop risqué et je suis trop vieux… Lentement la nuit arrive. Je trouve pas la façon de terminer, les voitures passent ronronnant, je pense au Challenger de mon lecteur de Deux-Montagnes. La voisine fume et tousse peut-être des substances illicites. Moi tout à coups j’éternue, les hommes de lettres sont presque tous maintenant chroniqueurs à la télé. Bon! C’est assez j’en ai assez écris pour ce soir. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Encore l’insomnie, aussi bien en prendre son partie aujourd’hui il fait chaud, on va commencer bientôt à jouer à la balle. J’aimais pas ça, je veux plus jamais me sentir comme avant ces maudites parties organisées en ligues dont mon père étais le trésorier. J’aimais jouer mais rien d’organisé, rien d’officiel juste du jeu à la manière de la gang… J’aimais aller au match parc Jarry parfois dans ce qu’on surnommais Jonestown, le champ gauche du nom du voltigeur Mack Jones et quand on était plus chanceux des places qui longeait le sentier entre le marbre et le premier but. J’ai toujours le souvenir d’avoir vue jouer Pete Rose, ça faisait de belles après-midi. Take me out to the ball game https://www.youtube.com/watch?v=q4-gsdLSSQ0  Je pense que j’ai aussi vu lancer Claude Raymond et j’ai vu Tim Raines voler des buts. On mangeait des peanuts et des hot-dogs, y’avait toujours une feuille de marqueur dans le programme on pouvait suivre la partie en la marquant. J’aimais pas jouer mais j’aimais bien aller au match de la grande ligue. Y’avait le lanceur … Mais non je me rappelle plus le nom à part du farfelu Bill Lee… J’aimais bien aller au match avec le patriarche on stationnait pas loin du Miss Villeray et on traversait le parc Jarry. Parfois y’avait des autobus organisées qui partaient de Terrebonne, on amenait nos gants en espérant capter une balle. J’étais encore dans mes belles années, je dis souvent que j’ai pas aimé mon adolescence mais cette partie-là elle était plutôt heureuse… Voilà c’était les belles années du baseball à Montréal, les Expos, ça fait longtemps… Aujourd’hui il fait doux, la pluie a pas commencé, au baseball quand il pleuvait on nous donnait un « rain check » on pouvait revenir à la partie quand il ne pleuvait plus. À Terrebonne avant qu’on y déménage c’était fort le baseball, au parc tout à côté de ce qui s’appelait le centre civique, le patriarche m’y amenait parfois. Je me souviens aussi de la softball des Quatres Chevaliers O’keefe des joueurs spectaculaires qui jouaient à quatre contre une équipe complète. C’est étonnant je croyais pas avoir passé autant de temps à la balle… Je suis quand même devenus un petit bum… Je vous parlerai pas du mini-putt où là aussi j’étais très poche, j’avais participé à un tournoi où j’avais terminé dernier, celui qui avait frappé le plus de coups. Quand on jouait à la balle, j’avais peur des vrais balles on jouait donc avec une balle de tennis, pour jouer c’était pas compliqué t’étais au parc, tu voulais jouer, on faisait les équipes en tirant à la courte paille et voilà on jouait avec les règlements maison. Ça me rappelle les copains, la matriarche qui me disait va jouer dehors et d’autre fois reste à la maison, j’étais tiraillé, je savais plus quoi faire. C’était l’appel du printemps. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 10 avril 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est une vrai journée de printemps. Je serais bien allé prendre un café dans le parc avec l’ami. Il a fait un beau grand soleil c’est bien mais parfois je crois que la poésie se nourrie du côté noir et sombre de la vie. Je pense à l’exaltation comment c’est trompeur, on se sent bien un moment pour aussitôt retourner dans les affres des cycles de la maladie mentale. J’essaye de décrire mon intérieur, souvent la poésie est laconique moi je suis bavard et je manque de vocabulaire. À toujours vivre la même chose on se répète. Je pense au musées du Quai d’Orsay comment il est magnifique. À Madrid j’espère que je pourrai voir le musée du Prado c’est encore loin c’est pas avant l’automne. Je sais pas pourquoi j’associe musée à poésie, je pense à ce personnage de Thomas Bernhardt qui passait ses journées assis dans la même salle du musée. J’aimerais vous raconter une petite histoire mais j’ai rien en mémoire. Me souviens de l’époque où je rentrais de travailler en auto-stop j’étais patient parfois je me faisait harceler, mais une fois montée je descendais qu’à la sortie Terrebonne. J’allais toujours me laver les mains cinq minutes avant la cloche, c’est pas pour ça qu’on me débauchais, ils savaient bien que je passerais pas ma vie à travailler là. Demain je me prépare avec un ami adjoint à la direction à un atelier sur instaurer une gouvernance clinique soutenant l’intégration des patients partenaires au sein de l’organisation. Je crois que l’expérientiel y joue un grand rôle et que le dédommagement monétaire dynamise l’implication. Je sais c’est polémique de ce temps là le dédommagement. Les budgets sont plus ce qu’ils étaient pourtant si on coupe ces montants c’est comme si on défaisait tout ce qui a été fait avec les patients partenaires, qu’on niais l’expérience pour revenir au strict bénévolat ce que je crois les patients partenaires n’accepteraient pas. Je crois qu’ils vont voter le budget bientôt en incluant les personnes en rétablissement. On oublie souvent que c’est difficile de se rétablir avec un petit montant mensuel. Je vais revenir à mon sujet de prédilection à comment mois après mois on se retrouve au bar en coupant sur la nourriture, on oublie le côté social de la maladie comment on a besoin d’amis pourtant on véhicule des valeurs discutables, on aime bien dire qu’on travaille même si le lendemain on aura plus un rond. C’est comme je dis souvent, faut mettre les devoirs avant les droits. Y’a ces fameux amis qu’on choisis mal, qui nous dénigrent et qui sont toujours dans la fureur alcoolique. C’est loin tout ça… Je reste chez moi et mes amis boivent pas ce ne sont pas des propriétaires de bistro… La fenêtre est ouverte j’entends les voitures qui passent… Je me soigne en ne buvant pas pour aujourd’hui. Je préfère la vie à jeun c’est bien, c’est beau. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 9 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Il est tard dans la soirée c’est pas tout à fait la nuit. Je pense à mon voyage ce seras pour cet automne, Barcelone et Madrid, l’Espagne pour quelques jours et deux voyages en train c’est pas encore officiel mais j’espère que ça va marcher. Ce soir je réalise que début mai je vais parler au Grand forum de la santé mentale malheureusement c’est réservé aux personnes qui ont été invitée.  J’essais de réveiller mon senti, ce soir je me suis douché et parfumé, j’éternue. Je cherche pas à savoir mais à vous dire. Je sais que mon lecteur historien de l’art aime bien quand on parle des artistes pour le moment je connais un « artiste » moi. Je parle pour parler la photo cette nuit c’est une œuvre de Roy Lichtenstein devant le Smithsonian National Portrait Gallery intitulé Modern Head c’est une partie d’une œuvre en série conçu en 1974 qui explore la ressemblance de l’homme et la machine. C’est une œuvre de Stainless steel fabriqué en 1989-90.  Je sais que l’artiste a fait la deuxième guerre mondiale et quand elle s’est terminé, il est resté deux ans en France et a visité le Louvre, désolé il est décédé et j’ai pas d’histoire salées sur lui, je crois que c’est un artiste qui a marqué le Pop Art d’une certaine façon. Dehors c’est tranquille, la météo annonce vingt degrés pour aujourd’hui parfois j’ai l’impression de vivre la fin du monde, l’apocalypse, une lente agonie de notre terre et après on va me dire que je suis paranoïaque, je le sais, je le suis vraiment… J’essais d’imaginer les gars saouls dans les bars cette nuit, ceux qui n’ont pas d’endroit où dormir, à part pour boire à l’excès je sais pas pourquoi les bars restent ouverts si tard, je sais qu’on veut rallonger les heures où on sert de l’alcool. Bon! Je le savais je retombe dans mon problème c’est mon sujet de prédilection. J’ai hâte de voir nos snowbirds ils reviennent avec le beau temps. La lectrice puéricultrice de Mascouche fait de magnifiques photos de poupons, faites photographier votre bébé vous serez pas déçu. Quant-à-moi mes peintures sont dans un sac vert c’est ce que ça vaut un emballage pour les poubelles… J’aimerais bien écrire quelque chose qui s’intitulerais les mensonges de l’alcool mais c’est l’alcoolique actif qui est menteur. Je vais essayer de rester sobre encore cette nuit, c’est probablement ce qui fait de moi un mauvais écrivain, je peux pas mentir, je m’en tiens à la vérité… Je commence à avoir sommeil, je baille… J’ai envie de vous ramener aux poètes maudits de l’an passés http://www.lapresse.ca/videos/actualites/201604/29/46-1-les-poetes-maudits.php/10b0145470df4f3cbe73dbace3ebe89a  Comme souvent je sais pas comment terminer, j’ai encore de la place pour quelques mots. Cette nuit je crois que je vous ai donné de mon mieux. J’espère que vous appréciez, je salut tout le monde lecteur régulier et d’autre sporadique. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Parfois je vous écris et c’est comme si c’était interdit, pourtant c’est une des possibilités qu’offre la machine. Ce matin je prends mon café lentement, j’ai bien dormis… Je sais pas si y’en a qui se souviennent du snack-bar Gagnon, y’avait une petite gang qui se tenait là, quand j’ai voulu y aller mon père est venu me chercher, une vrai honte pour moi, je venais juste de me faire jeter dehors du collège… J’ai été une couple de jours sans sortir, ma mère voyait bien l’impossibilité de tout ça. Je pouvais pas toujours rester à la maison… C’est à partir de là que ma vie de bum a commencée, mon père au retour du travail qui me demande si je veux continuer l’école, moi sur un coup de tête en pensant aux copains qui travaillent déjà, je réponds que je vais aller travailler, je voyais juste l’argent plus tard le grand cave qui m’explique qu’il est payé pour aller à l’école c’était faux. C’est un mensonge que j’ai cru longtemps, beaucoup plus tard un co-chambreur m’expliquait, c’était un mensonge, qu’on lui payait ses cours de cégeps, moi j’ai jamais réussis à étudier sans payer… Souvenir de la librairie qui était scandalisée que je veuille acheter la revue Mainmise qu’il ne tenait pas. Je me souviens aussi de ceux qui partaient en voyage en faisant signer leurs déclaration de chômage par d’autre. Je voulais dire à un lecteur travailleur de la Rolls-Royce que je parlais de bicyclette bien plus tard après le deux vitesses, j’écrivais à propos de mon Saint-Tropez une belle bécane dix vitesses que je me suis fait voler et que j’ai jamais retrouvée. Je sais pas si y’a des lecteurs qui se souviennent de la fameuse partie de football sur le terrain du séminaire, la gang du nord du boulevard des Seigneurs versus la gang du sud. Je me souviens qu’on avait discuté longtemps de la validité d’un jeu , une passe que j’avais coupé, je me souviens plus qui avais gagné… Plus tard je me tenais au parc des Canards qu’on l’appelait, j’étais bien lancé pour une carrière de grand bum, je savais pas trop quoi faire de ma vie… Je crois qu’il y avait encore des roulottes à l’île des Moulins… Je me souviens aussi de ces Saint-Jean-Baptiste où je donnais un coup de main pour la fête, y’avait aussi eu cette place du marché sur le terrain vidé de l’hôtel des Milles-Îles.  Des souvenirs tout ça pas des pires, je suis devenus fou dans ces eaux-là, j’avais acheté un banc de scie à l’encan mon patron m’avait dit que c’était un bon achat… Un autre souvenir de jeunesse, une orchestre à la danse de la polyvalente, Les Flats Feets qu’ils s’appelaient, ils étaient vraiment bon, ils jouaient du blues à l’anglaise. Ces gars là ils m’ont longtemps fait tripper, ils avaient du talent. Bon! C’est assez pour tout de suite. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard