mercredi 29 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore à essayer de vous toucher. Jeudi et demain c’est la paye, la co-directrice d’un programme de santé mentale doit m’appeler bientôt pour un dédommagement. Je suis endormie, je vais me préparer un café. Je crois qu’il est trop tard pour me faire livrer une pizza. Je cligne des yeux et je vois d’étranges personnages. Ils semblent sortis direct d’un roman de science-fiction. Je pense que les gestionnaires ne croient plus en leur programme santé mentale et dépendance, on était supposé siéger sur des comités mais y’en a plus. Pour ce qui est de consommer à la sortie de l’atelier au TNM pour un alcoolique et un toxicomane c’est vraiment le moment critique, y’a des bars pas loin… Vous inquiétez pas j’irai pas, je préfère être abstinent chez moi… C’est encore mon thème de prédilection. Je prends mon temps pour vous écrire. Je me vois dans ma jeunesse entré à la brasserie à onze heure du matin, c’était avant que je tombe malade, je crois que la bière si tôt le matin a contribué à la maladie… Ce soir je me sent bien, il a pas encore commencé à pleuvoir, je crois que c’est pour demain aujourd’hui ça devrais être ensoleillé. Je médite sur ce que je vous écris, les bars sont encore ouvert je crois pas que j’y rencontrerais des gens honnêtes… Y’a toujours cette voiture au silencieux brisé qui passe. Avant je rencontrais une femme je voulais aller au lit tout de suite, je pense à ces femmes avec une culotte de cheval, ça faisait pas vraiment de différence pour moi. Y’a un âge où fréquenté les bars branchés c’est plus très important c’est comme je disais à l’autre je m’y suis jamais fait d’amis… Je vous dirais que ce soir j’aimerais bien avoir une présence avec moi mais écrire prend toute la place, vous écrire c’est comme si vous étiez là en chair et en os. Tout ceci c’est une espèce d’autofiction même si j’arrive pas à bien définir le genre… Cette nuit je suis pas fatigué, je trouve pas le point, le point de fuite dirait on en peinture, qui me permettrais de vous étonner. Oui je voudrais fuir vers de nouveau monde déjà vieux et vous l'écrire ces mondes ils sont dans mon âme, bousculée, envahie, trahie, je cherche et elle cherche à trouver l’esprit qui n’est pas nécessairement maudit… Je prends la place qu’on me laisse celle-là que vous lisez présentement. Tout ça c’est des histoires d’éthylisme  comme celle d’Alambic Dieudonné Corydon Talon le père d’Achille Talon. J’accumule plus les cannettes vides, l’alarme d’une voiture retentis… Alambic ça lui prenait toujours une cannette de bière bien mousseuse, il était toujours paf… C’était moi je me reconnais plus en lui qu’en Achille. De temps à autre il se blessait si je me souviens bien et Achille devait en prendre soin. J’arrive à la fin, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Lentement la neige fond, j’ai hâte de prendre un café dans le parc avec l’ami, ça devrait être bientôt. Aujourd’hui j’ai regardé combien coutais les billets d’avions pour l’Europe. Je pense à Londres, j’avais bien aimé marcher le long de la Tamise voir Big Ben aussi… J’hésite à programmer un départ, je veux pas être mal pris avec plus une cenne en banque… L’institut tarde à me dédommager pour certaines activités. J’attends… Viens de laver la vaisselle, ai trouvé un morceau de jambon dans l’eau c’est comme si on l’y avait jeté pour me harceler. Cet après-midi j’ai entendu parler de schizophrénie de façon brillante à la radio http://ici.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2016-2017/chronique.asp?idChronique=432326  surtout pour décrire ce que j’entends, le sens que prennent les mots. Le soleil perce un peu… Les actualités parlent d’employés radicalisés à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, ça m’enlève pas le désir de partir. Les hautes gommes ont tous quelque chose à dire là-dessus… J’essais encore une fois de vous raconter mon senti quand je suis seul chez moi, parfois la solitude est bénéfique émotivement la télé viens pas me chercher comme si on y parlait de moi… C’est toujours le sens des mots, j’arrive pas à vous l’écrire, « j’arras tua pire » quelque chose comme ça qui détourne la compréhension, où comme « nettoie tes lunettes » qui voudrais dire tu vois pas clair. C’est difficile pour moi de vous décrire ça, ça fait mal… C’est la folie de la maladie, j’essaye de me rétablir je crois que j’y arrive mais y’auras jamais de guérison, c’est ce qui fait que certains s’enlèvent la vie, moi je me donne une chance quand je vous en parle. Soleil demain, ce midi j’ai rencontré un ami qui vieillis il devient sourd. Je l’ai invité à venir prendre un café… Y’a de l’écho dans la télé. C’est ça la terreur on se demande qui on devrais renvoyer, pourquoi et comment, faudrait pas attendre qu’il arrive un drame. J’ai coupé le son de la télé. C’est comme souvent pas très poétique ce que je vous écris, j’ai mal à la terreur, j’essaye de poétiser dans la douleur, où sont les tueurs? Faudrait les arrêter, ma paranoïa est vrai, c’est une vrai peur… Y’a beaucoup de gens qui ne voyageront pas à cause de cette terreur, comme souvent je répète mes mots en pensant à mon lecteur de Deux-Montagnes, c’est une sorte de déjà-vu, voilà! Faut pas qu’il s’inquiète le lecteur, y’a des impressions comme ça que je suis incapable de traduire en mot, les gens qui me lisent sont de bonnes personnes… Dans mon cas quand on dis pauvre fou, c’est vrai… Je pense aux itinérants qui passent la journée dehors comment ils doivent avoir hâte que le temps se réchauffe, c’est très décousu ce que j’écris, ça l’a toujours été, c’est toujours la chronique du goulag occidental. Je suis pas Soljénitsyne et même lui c’est pas tout le monde qui le connais. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Voilà! C’est encore moi ce matin en direct de l’institut universitaire en santé mentale  de Montréal. On fait un retour sur les journées bibliothèque vivante. J’avais un petit problème avec Facebook je l’ai régler. J’aime beaucoup me retrouver seul dans une salle de réunion. J’ai des souvenirs.Je vous laisse là-dessus. Merci!

Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour!  Je pense que j’ai du psoriasis, une plaque rouge sur le bras dans l’articulation… La télé est sur le match pendant ce temps-là je me joue dans le nombril. Il est vingt-deux heure dix-sept, tout à l’heure je vais regarder le bulletin sportif. J’ai dormis un peu, pour me réveiller un peu plus, je vous écris, la lumière de l’écran est directement dans mon visage. Demain matin j’ai une rencontre retour sur la bibliothèque vivante ça promet je crois que ça vas être très intéressant. J’écoute ce que ça me dis, c’est le silence, ai mangé des biscuits salés. La semaine prochaine je vais commander un autre recueil Spirou. Quand la tête, le cerveau, roule à toute vitesse je crois que c’est de l’angoisse, la peur de vous décevoir. J’entends une sorte de rythme, je sais pas d’où ça vient. J’ai sommeil mais je préfère vous écrire qu’aller dormir, les âmes mortes sont biens assises à la brasserie, encore une soirée à s’enivrer, voilà mon thème de prédilection, me souviens de ce gars qui m’avait ramassé sur Saint-Laurent j’étais allé chez lui sa femme étais là et de ce chauffeur de taxi qui avait accepté que je le paye avec mes cravates mexicaines, je crois que ça s’appelle des bolos. J’étais perdus, des brasseries à la mode de l’époque il reste le cheval blanc, le Quai des Brumes, le Barouf les autres sont moins populaires et je les fréquentais pas. Je m’ennuis pas de ça la tristesse de l’alcool. L’ami un bar miteux ils appelle ça « a hole in the wall », une après une, après une, après une sans fin jusqu’à ce que ma tête s’écrase sur le bar en écoutant du blues. Je pense à ce psy de Sorel qui séjournais à Montréal, j’ai pris un café avec lui, sa femme semblait me trouver mois épeurant que les autres c’était y’a une vingtaine d’année. Pas grand-chose pour la santé mentale globale dans le nouveau budget provincial, on va encore souffrir dans les chaumières… Quand je buvais je voulais plus pensés mais c’est le contraire que je faisais je disais et posait des gestes de fou. Rien de bien dangereux mais assez désagréable pour mettre le feu… J’ai déjà cru boire de l’alcool de contrebande, du moonshine colorés pour qu’ils ressemblent à du whisky mais tellement fort, j’arrive pas à vous décrire sa saveur, ça saoulait vite. Moi le fort je porte pas ça tant mieux je bois plus, je m’évite bien du trouble. Je sais pas pourquoi je pense à Maurice Duplessis un ancien premier ministre des années quarante cinquante du temps de la grande noirceur… En comparaison je sais pas comment on va nommer notre époque surement pas les lumières… C’était au dix-huitième siècle, je crois pas être dans cette tradition. Lentement je termine, c’est toujours difficile d’arrêter. Parfois je m’étonne, j’y arrive mais il est temps de terminer. Merci d’avoir lu jusque-là, encore quelques mots et on s’en va!!! À la prochaine!!!
Bernard
 

mardi 28 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour!  Je pense que j’ai du psoriasis, une plaque rouge sur le bras dans l’articulation… La télé est sur le match pendant ce temps-là je me joue dans le nombril. Il est vingt-deux heure dix-sept, tout à l’heure je vais regarder le bulletin sportif. J’ai dormis un peu, pour me réveiller un peu plus, je vous écris, la lumière de l’écran est directement dans mon visage. Demain matin j’ai une rencontre retour sur la bibliothèque vivante ça promet je crois que ça vas être très intéressant. J’écoute ce que ça me dis, c’est le silence, ai mangé des biscuits salés. La semaine prochaine je vais commander un autre recueil Spirou. Quand la tête, le cerveau, roule à toute vitesse je crois que c’est de l’angoisse, la peur de vous décevoir. J’entends une sorte de rythme, je sais pas d’où ça vient. J’ai sommeil mais je préfère vous écrire qu’aller dormir, les âmes mortes sont biens assises à la brasserie, encore une soirée à s’enivrer, voilà mon thème de prédilection, me souviens de ce gars qui m’avait ramassé sur Saint-Laurent j’étais allé chez lui sa femme étais là et de ce chauffeur de taxi qui avait accepté que je le paye avec mes cravates mexicaines, je crois que ça s’appelle des bolos. J’étais perdus, des brasseries à la mode de l’époque il reste le cheval blanc, le Quai des Brumes, le Barouf les autres sont moins populaires et je les fréquentais pas. Je m’ennuis pas de ça la tristesse de l’alcool. L’ami un bar miteux ils appelle ça « a hole in the wall », une après une, après une, après une sans fin jusqu’à ce que ma tête s’écrase sur le bar en écoutant du blues. Je pense à ce psy de Sorel qui séjournais à Montréal, j’ai pris un café avec lui, sa femme semblait me trouver mois épeurant que les autres c’était y’a une vingtaine d’année. Pas grand-chose pour la santé mentale globale dans le nouveau budget provincial, on va encore souffrir dans les chaumières… Quand je buvais je voulais plus pensés mais c’est le contraire que je faisais je disais et posait des gestes de fou. Rien de bien dangereux mais assez désagréable pour mettre le feu… J’ai déjà cru boire de l’alcool de contrebande, du moonshine colorés pour qu’ils ressemblent à du whisky mais tellement fort, j’arrive pas à vous décrire sa saveur, ça saoulait vite. Moi le fort je porte pas ça tant mieux je bois plus, je m’évite bien du trouble. Je sais pas pourquoi je pense à Maurice Duplessis un ancien premier ministre des années quarante cinquante du temps de la grande noirceur… En comparaison je sais pas comment on va nommer notre époque surement pas les lumières… C’était au dix-huitième siècle, je crois pas être dans cette tradition. Lentement je termine, c’est toujours difficile d’arrêter. Parfois je m’étonne, j’y arrive mais il est temps de terminer. Merci d’avoir lu jusque-là, encore quelques mots et on s’en va!!! À la prochaine!!!
Bernard

lundi 27 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Minuit vingt, je vais encore une fois essayer de vous évoquer mon senti. Je m’en voudrais de pas avoir un petit mot pour mon lecteur de Pointe-aux-Trembles, il est très photogénique. Bravo! Je me prépare un café, faut pas que je crie partout que j’essaye d’être vrai, ça peux devenir comme disent les anglais « a foot in the mouth ». Je pense encore à la cigarette avec un café, c’étais bon mais je fume plus c’est fini, je me contente du café. J’ai dormis un peu, je suis insomniaque mais j’ai pas ces grandes angoisses de ma jeunesse parfois je me demande comment j’ai fait pour survivre à ça… Je me souviens de la femme avec qui j’étais accoté qui me met dehors au beau milieu de la nuit, elle fait venir la police et comme j’avais pas signé le bail « out the door I went ». C’étais pas très agréable de vivre avec elle, quatre ans d’enfer pourtant j’avais ma part d’affect déglingué qui voulais pas décoller. Maintenant je suis quand même heureux de vivre seul, de pouvoir vous écrire comme ça dans la nuit. Aujourd’hui je crois que je suis plus équilibré, ma solitude je l’assume. Je vais vous faire une confidence, je déteste dormir deux dans le même lit… Être célibataire ça m’arrange je suis pas obligé de coucher dans le bain… Mais au fond vous voulez savoir comment est mon senti cette nuit, il est bien, les voix sont muettes ce que vous avez comme écriture c’est directement ce qui proviens de ma tête, c’est pas de la philosophie c’est juste de la vie cérébrale. Je veux pas rester muet, je vais prendre un petit déjeuner bientôt. Je pense aux plaisirs alcoolique comment ça a faillis me tuer. Y’avait plus rien d’amusant dans le gouffre de l’alcool. J’en connais pour qui arrêter de boire ça prenais une cure géographique, ils quittaient Montréal pour la campagne mais la cure réussissait jamais, on les revoyait saoul dans les rues… Je me suis détaché de tous ceux là, j’ai adopté le mode de vie en douze étapes et un jour à la fois je réussis. Je salut tous ceux et celles qui se reconnaissent. Je prends mon temps, semble que ça vous touche ce que j’écris, je suis content quand je réussis. Je sais bien que mon sujet de prédilection revient souvent. J’en aurai jamais finis faut que je me rappelle… Les Honky-Tonks sont pas mal tous fermés, j’emprunte cette phrase la à Steven Faulkner un de nos grands auteur-compositeur… Ouais! On entrais au bar salon, la musique y faisait une atmosphère d’enfer, on s’entendais pas parler et on commandait une bière, voilà c’étais partis, on savait pas où allais finir la bringue, me souviens d’une fois où j’étais rentré avec une latino, je crois que c’était une fille au pair elle avait pas voulu que je couche chez elle j’étais rentré chez moi à pieds. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est la flotte et j’ai changé ma photo de profil sur Facebook. Demain j’ai une réunion du conseil d’administration des usagers. Pour la photo, vous pouvez voir « ma grosse face lette ». Je suis à bout, j’ai plein de choses à lire et à faire comme rédiger le compte rendu de la réunion de mon groupe d’entraide Reprendre Pouvoir… Je suis pas supposé travailler pourtant… Viens de voir qu’il y en a plusieurs d’entre vous qui ont apprécié la nouvelle photo de votre humble serviteur, merci! Je pense à ce gars chez qui j’avais été souper j’avais mis des vêtements propres lui il appelait ça des fringues d’une façon condescendante… J’ai mis la télé, on parle beaucoup de ce temps là de la légalisation de la marijuana, moi je trouve ça débile combiens de psychotiques ça va créer, y’a pas d’étude qui le dis. Lentement la neige fond, j’ai hâte de voir du vert… Bell va développer sa fibre optique à Montréal, des millions de dollars. J’ai fait la sieste une heure, j’essais toujours de vous traduire mon sentis. J’ai beau être un bénéficiaire je me sent pas comme ça, j’essais de me réaliser avec ce que je sais faire, écrire est une de ces choses là. J’aime beaucoup recevoir vos commentaires. Ça brasse comme on dis, ça brasse émotivement. Je pense à ce gars bronzé que j’ai croisé, il avait toutes les apparences d’un toxicomane, c’est à croire qu’il l’avait écrit dans le front, je lui laisse une chance… Je suis mal placé pour juger. Encore ce soir je crois que j’y arriverai pas, j’écoute ce que ça me dis… Je suis touché par ces artistes qui décèdent, je pense au regretté Marcel Dubé, un dramaturge un peu négligé. Je vois un gars qui marche sur la rue en fumant une cigarette, faut savoir qu’on en fabrique encore dans le goulag occidental… Je suis accroché sur ma photo, je crois que c’est ça avoir un gros ego et être narcissique mais la photo est bonne pareille. J’ai souper d’un sandwich jambon beurre, j’écoute les actualités y’a plus de nouvelles sur la police que sur les criminels c’est pas bon signe. On veut que la police mette son uniforme, je deviens paranoïaque pourtant j’ai pas fumé de pot ni pris aucune drogue pas plus que d’alcool… Les gens rentrent à la maison après une dure journée de travail… On parle de mettre plus d’argent en santé mentale… Je sais pas comment ils vont faire ça, aux actualités on en parle pas beaucoup de santé mentale quand il est question de budget provincial. Je pense au lieu où on peut exprimer notre douleur, notre mal et comment la santé mentale se résume pas toujours par l’expression de ce mal. Je vais terminer en vous remerciant tous pour les compliments sur la photo de votre humble serviteur. Je termine donc encore une fois en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard