vendredi 10 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je veille, me souviens de ces veillées à la brasserie maintenant je passe la soirée chez moi. J’ai pas mal vu ce qu’il y avait à voir dans la nuit. J’étais triste en début de soirée… Je sais pas pourquoi je vivais cette émotion, j’ai regardé la formation mentors de rétablissement à l’Université de Montréal. J’ai pas les prérequis pour m’inscrire. Je vais quand même continuer mon implication dans ce sens-là… Je regarde les plus jeunes allés, je crois pas qu’ils aient besoin des conseils d’un petit vieux, à vingt-trois vingt-quatre ans, la vie se passe dans les « veillées » pour parler comme la génération précédente. Je peux pas écrire sur les études, j’en ai pas fait ni sur la famille j’en ai pas eu pourtant pendant que je bambochais il y en avait surement qui étudiais et travaillais, maintenant je fais valoir mon savoir expérientiel, mes façons d’éviter la psychose depuis plus de vingt ans, les univers tordus que je ne fréquente plus, comment j’ai cessé de m’intoxiquer pour me rétablir. Vous allez dire t’avais qu’à faire comme nous et étudier, j’ai essayé mais j’étais trop malade, incapable d’étudier et de travailler. C’est quand même étonnant que je pense encore aux études à soixante ans… J’ai pas vu le temps passer, il semble s’accélérer de jour en jour c’est mon senti… Je pense à des milieux pathogènes, je voulais m’évader de la dureté de la vie tenter de l’adoucir mais j’ai réussis qu’à l’endurcir dans ce chemin que je croyais plus facile… Je pense à un gars que j’ai connus qui dénigrait tout le monde avec des saloperies de son cru, vraiment dégueulasse… Je reviens sur l’université c’est pas un milieu plus facile, je serais incapable d’étudier selon les consignes… Je pense à mon prof de discours poétique un type sympathique… Je suis quand même pas trop vieux pour continuer à écrire, ce soir y’a l’odeur de shampoing qui tombe de mes cheveux… Je sais pas si vous comprenez ce que j’écris c’est toujours à propos de mon senti, de cet envie de pleurer qui surgit parfois je ne sais pourquoi, j’ai des indices… Je trouve ça important d’écrire c’est plus près de mes valeurs que l’argent… Viens de me souvenir que j’écrivais un peu quand j’étais sur la neuvième avenue mais ça manquais d’encouragement… J’allais vous parler d’eux mais ce sont pas eux c’est moi qui essayait d’éviter la fuite et la chute… Je sens le sommeil qui reviens, jamais je ne vous aurai tout dis, je pense à la regrettée poète Josée Yvon pour qui il fallait tout dire, y’a cette longue marche il fait tellement froid dans le goulag occidental on se croirais près de Stalingrad. Non! Ici aussi je refuse de m’auto-dénigrer. Je fais ce que je peux avec ce que j’ai. N’hésitez pas à me commenter, c’est toujours bienvenue. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Je prolonge un peu en souhaitant votre lecture à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait très beau dehors mais c’est très froid. Ils annoncent de la neige pour demain. Quand je me sent calme comme en ce moment c’est comme si j’oubliais mon passé agité… Je suis bien chez moi depuis que j’ai quitté cette chambre… Je veux pas savoir ce que les voisins font je veux juste qu’on me laisse en paix… Y’a longtemps déjà des journées comme ça on montais avec un copain sur le coteau de Terrebonne faire du ski de fond, c’était y’a presque quarante ans, aujourd’hui cet endroit-là c’est un terrain de golf avec tout autour des bungalows… Je prends mon temps pour vous écrire. Je sais que parfois vous avez de la difficulté à me comprendre, mercredi soir j’ai attendus dehors les copains de la radio, ils ont réaménagé la porte des studios et je crois que la sonnette des studios ne fonctionnait pas. J’en ai profité pour discuter avec le courtier d’assurance on a parlé des couts de l’immobilier, comment c’est cher rue Saint-Laurent. Je pense que vous écrire c’est zen… J’entends que les voitures qui passent, je vous l’écris souvent. Lentement j’avance dans cette forêt de mots, je bûche pour corder la pitoune et la descendre dans la rivière composé. C’est pas fort comme métaphore, les bûcherons faisaient écrire leurs lettres par le commis aujourd’hui où que tu sois y’a le téléphone cellulaire. Plus personne écris, on se dis des bêtises au téléphone, j’imagine que dans le campe au chantier ils ont internet si ça existe encore les campes, ce que j’ai vu qui ressemblait le plus à ça c’est l’hébergement des migrants qui travaillent pour pas grand-chose en Europe… J’ai toujours envie de partir, un voyage en avion je ne sais où… Ça sert à rien de vous nommer un endroit je crois que la destination va se faire seule, pour le moment j’ai différent atelier avec lesquels composés… Viens de regarder un court film sur la remonté des Patriots dimanche, c’était vraiment émouvant d’entendre Brady parler à ses coéquipiers. O.K.! O.K.!!! Je suis pas opérateur de machinerie lourde et après, les bateaux et le port j’ai donné y’a longtemps. Je sais pas pourquoi je switche là-dessus, j’étais très calme et me voilà tout excité ouais! Vendredi fin de semaine y’en a qui vont être pris dans le traffic, ça klaxonne! Lentement ça se couvre, avec le temps ma vie s’est calmé… Pourtant voilà que l’autodénigrement arrive, je sais pas pourquoi, je préfère me dire que je suis bon mais me semble que ça se dis pas. Plusieurs vont dire que tout à été écris et de toutes les façons,  oui! Mais pas par moi. Je suis pas un perdant, je suis juste hypersensible, tout me touche trop. Comment vous faites-vous pour accepter le regard des autres. Ça avait débuté dans le calme et ça se termine dans le senti brouillon. À plus!!! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Encore quelques mots pour bien terminer. Merci beaucoup!!! À bientôt!!!
Bernard

jeudi 9 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Hier soir y’a eu une alerte incendie semble que la voisine d’en haut a jeté ses mégots dans la poubelle ça a chauffé. Ici c’est toujours l’hiver j’écris ça pour nos voyageurs. Vendredi y’en a surement qui sont heureux d’arriver à la fin de semaine. Ai pris une douche, me suis rasé, je suis toujours étonné de voir comment ceux qui boivent de l’alcool ont pas conscience de leur odeur. Quand je me douche comme ça la nuit ça me donne des souvenirs de voyage, je me souviens du tout compris à Varadero Cuba. Je niaisait sur le site de l’hôtel, heureusement j’avais amené de la lecture, un ouvrier à bicyclette passait en chantant Commandante Che Guevara. Faisait chaud mais pas une chaleur tropicale. J’y retournerais mais dans une casa particular  à La Havane. Non! Non! Je me prend pas pour Hemingway, il a longtemps vécu son alcoolisme à Cuba, j’imagine que l’alcool, le rhum étais pas cher, il a finis pas se tuer le pauvre. Le vent souffle, ce soir chez moi ça sent la friture le poulet b.b.q. de Cuba. Je sais pas si j’aurais le courage de me mêler à la population hispanique. Y’a eu cet arrêt dans un petit boui-boui avec orchestre on y servait des Cuba libre je crois. Les femmes dansaient avec les quelques hommes qu’il y avait là. J’essais de me rappeler, je viens de lire qu’on ne discute pas politique à Cuba, c’est ce que j’ai fait avec le guide pour La Havane, il tentait bien que mal de me répondre sans dénigrer son pays. Je suis ignorant et l’ignorance c’est parfois la suffisance. J’ai raté plein de choses dans ma vie je regrette de ne pas avoir voyagé plus jeune, mais les voyages qui m’étaient offert étaient ceux des petits traffics où on risquait trois ou quatre ans de prison, c’est long. L’ hôtel était du type familial, quelques enfants pas trop de monde saoul autour de la piscine, c’était pas trop mal. Bon! Je reviens, ai mangé deux toasts parfois ça m’endors, souvenir encore de ces jeunes hommes vêtu de vert, des militaires je crois, quelques un ici et là… Je pense que malgré tout les cubains ont faim. Quand on arrive à l’aéroport de Varadero on nous laisse pas le temps de réfléchir, vite on va faire le tour « guidé » de la péninsule en écoutant les histoires de la guide… Faut croire que ça me manque, ce matin je prendrais bien l’avion faute de roulotte comme mes snowbirds… Je pense au Buena Vista Social Club au regretté Compay Segundo, le peuple cubain c’est le peuple de la révolution en marche, les gens veulent pas vivre ailleurs que dans leur pays mais avoir tout ce qu’il faut. J’ai un parfum de Havane dans le nez. Je sais pas si on emprisonne encore pour des raisons politiques. Holà!!! Les cubains. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Hasta luego!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je mange une barre de chocolat grano. Aujourd’hui j’ai préparé un pot-au-feu, cet après-midi je suis calme et reposé, mes participations à l’émission de radio sont parfois angoissantes mais quand j’en ai finis je suis content. Sur internet j’ai vu une photo du guitariste du défunt groupe Offenbach, il est plus tout jeune il à surement près de quatre-vingt ans, un grand rocker qui est devenus un pauvre petit vieux, c’est pathétique, au fond on en est tous là, une vie rock’n’roll et la retraite, me semble que ça s’agence mal. Je sais pas si y’a encore des endroits pour entendre jouer les futurs rockers. Pour le blues je sais qu’il y en a l’ami Louis se charge de nous tenir au courant… Je pense à la fois où j’avais dormis à Sorel dans un hôtel qu’on démolissait le lendemain, j’aurais pu crever là… Je reviens à mon senti dans ma tête les mots bouillonnent, je ne sais quelle histoire prends forme, pense à ce psy à l’urgence qui me demande si je voulais le sucer, je l’aurais raconté à l’époque on m’aurais pas crus, la parole d’un fou versus celle d’un psy… C’est pour ça que je suis content de ne plus avoir affaire à l’hôpital. Quand on est seul et malade, sans témoins on peux passer droit dans les mailles du système… Je suis fatigué de voir les amis de la voisine passé sur la passerelle devant chez moi, ils se cachent le visage pour pas qu’on les reconnaissent ils doivent se livrer à un petit traffic. C’est peut-être des gens qui ont déguerpis laissant des loyers dans payer, enfin je ferai pas la police… Je répète ce que je sais, la première semaine du mois terminé les gens on plus d’argent, ils empruntent à un et à l’autre pas nécessairement pour manger mais pour payer leurs cigarettes leurs dopes. C’est la vie de ceux qui sont dans le goulag occidental. Les emprunts, voilà comment on calcule et à la fin du mois faut rembourser ça en fait pas plus pour venir voir. Moi je veux juste vivre tranquille à vous écrire. Je sais qu’aujourd’hui je vous dis pas grand-chose… Dehors il fait beau soleil mais on envie quand même les snowbirds à la chaleur. Je vous raconte ce qui précède avec la peur, ils s’en sortent pas tous avec les honneurs, j’ai peur de me faire harceler, j’ai pas d’argent à leurs prêter. Y’a un gars qui attend l’autobus avec des pantalons bouffants de zouaves… Ce soir je suis fatigué, laissé tomber mon cas laissé moi délirer… Quand on réalise qu’on est bien seul dans le goulag occidental… Je veux pas être une victime. C’est pas très winner ce que j’écris, je pense aux co-locs le groupe de musique et les vrais avec qui j’ai vécu. Lentement j’arrive à vous raconter ce rien. Y’a un concours de nouvelles dans Ho-Ma, je crois pas que je vais participer. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

mercredi 8 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! De retour sur le goulag, je réussis quand même à passer au travers des moments difficiles. Je dis merci à ma lectrice de Deux-Montagnes pour son support. Je vais essayer d’aller vers autre chose que mon sujet de prédilection. Hier soir à la radio j’ai croisé une jolie jeune fille à qui je ferais pas mal. Je suis allé parler de mon rétablissement, j’ai remarqué que ça a une forme tout ce que je fais, les gens apprécient que je sois en avant dans cette bataille contre les stigmates… À tous les jours je dois faire la preuve que c’est vrai ce que je dis, que schizophrénie ne rime pas nécessairement avec violence viens un moment où y’a une prise de conscience et que oui je fais la différence entre le bien et le mal pour garder ça simple… On me dis que je réalise pas l’ampleur que ça a ce que je fais, je réalise mais je veux pas avoir la tête enflée. Hier soir j’ai pris un café double allongé dans un coquet petit bistro du Mile-End, quand je suis partis je suis passé devant un bistro intrigant en retrait sur le coin nord- est de Fairmount c’est toujours plein de monde, mais ces endroits c’est pas pour moi. Avant de rentrer à la radio, j’ai attendus avec le courtier d’assurance qu’on nous ouvre la porte, l’ami de la mise en ondes nous a ouvert, on a un peu discuté. C’est la nuit et comme souvent j’écris, pense à Garneau, à Langevin des poètes que j’admire, Michel son prénom j’avais jamais remarqué qu’il a le même patronyme qu’Hector de Saint-Denys Garneau, un grand nom dur à porter… Je crois qu’il est à la mesure du poète. Je me sent bien seul de ma race sur internet, eux ils écrivent des livres mais pas moi ce serais un de mes grands désirs de publier version papier. Je pense aussi à Léo Lévesque je sais pas ce qu’il est devenus, a-t-il été avalé par la prison, me souviens de son « Quand j’y ai dit ça a partis à rire ». Faute d’avoir la tête remplie de poésie elle est remplie de poète, j’aimerais donc ça, j’aimerais donc ça être un poète, poète pour séduire, pour vous séduire c’est pas honnête mais qui a dit qu’un poète se devait d’être honnête, il doit être authentique… Aujourd’hui ce midi c’est la journée du poulet Au Coq, un peu de publicité ça fait pas de mal, je suis vendus, je collabore ma révolte est terminée, j’essais d’être un exemple pour les plus jeunes mais c’est difficiles ils ont le monde devant eux. Je me suis rangé j’ai plus la force de la révolte de l’indignation, je ne suis qu’un pauvre vieux fou avec sa machine. Je retiens les noms des poètes mais pour leurs œuvres c’est autre chose… Dehors tout à gelé, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait soleil mais c’est froid, je crois que le facteur est passé. J’ai un peu dormis et là je me prépare un café. La lumière est très belle dehors, je pensais au propriétaire du bistro que je fréquentais y’a longtemps, au début c’était un café sans alcool plus tard, ils y servaient de la bière et du vin. Je trainais là souvent… C’est le passé je reviendrai pas là-dessus, je m’y suis pas fait d’amis à part peut-être ceux à qui je pensais le moins. Je crois pouvoir dire que c’était un endroit snob. Tout à l’heure je m’en vais à la radio communautaire, parler un peu de ma nouvelle vie. Plusieurs croient que c’est à Radio Ville-Marie c’est plutôt Radio Centre-Ville… Ce soir je suis fragile pour la consommation Je crois que c’est la température. J’irai pas scraper vingt-trois ans d’abstinence pour des gens qui ne me parlent plus. C’est encore mon sujet de prédilection, j’ai parlé à quelqu’un, parfois quand le soir arrive mes obsessions se présentent. Je vais essayer de pas boire pour aujourd’hui si ce n’était que de la bière… Je me souviens que je m’amusais plus c’était toujours une descente si je recommençais j’irais encore plus bas c’est difficile à imaginer. Je me ferais ramasser faut voir ce que je perdrais dans la consommation des amis, une famille, une mère, une sœur et des frères. Lentement je demande à ma puissance supérieure de me calmer. Peut-être que vous trouvez ça drôle mais pour moi c’est une question de vie ou de mort. Je vais essayer d’aller ailleurs que dans cet univers de fous, l’ailleurs c’est en pensée parfois on le sait pas mais y’a des gens qui nous regardent et il ne faut pas les décevoir. Dehors une voiture passe, la basse au fond comme une grosse boîte de son. Demain matin j’ai pas envie de me réveiller avec un hang over, l’alcool pour moi c’est pas bon, priez pour moi j’ai pas besoin d’une deuxième leçon. J’espère que ça vous fait plaisir de me lire. J’ai écris que quelques lignes dans le cahier avec le temps je suis moins fort pour rédiger. J’essais d’aller ailleurs pour m’exprimer, l’alcool c’est négatif et c’est la critique des ratés. Illusion,  illusion voilà ce que ça fait, du mensonge en bouteille, la tête qui crois qu’elle est plus forte… Je vous le souhaite pas la souffrance de l’alcoolique. Je le dénie pas c’est ce que je suis et je vais essayer de pas consommer pour aujourd’hui. Ouais!!! J’irai pas gâcher mon bonheur. Je suis bien, j’ai de quoi manger, un endroit pour coucher que demander de plus. J’espère que vous allez me pardonner cette longue chronique de l’abstinence fragile. J’y crois plus à l’univers des apparences j’essais d’être authentique. J’invente rien. C’est vraiment mon senti pour aujourd’hui, lentement le soleil se couche, l’horizon est orange, c’est beau ce soir dans le goulag occidental. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Neige, pluie, verglas comme on dis il fait tous les temps…Avant d’aller plus loin je vais me faire un café… Je sens bon après une douche mais je me rince mal le savon me pique partout… C’est vraiment de l’ordre de l’intime ça, en plus j’ai des reflux gastrique c’est à ça que ressemble ma nuit… Je sais pas ce que ça ferais si je sortais dehors en caleçon et que je me roulais dans la neige? Drôle d’idée, je suis pas un chien… Lentement je bois mon café pendant que les tractopelles, un  jolie mot, nettoient la rue. Je vais essayer encore une fois d’écrire mon senti, je suis nerveux ce soir je donne une entrevue à la radio. Je sais que les « vrais » hommes parlent pas de leurs émotions de ce qu’ils ressentent pourtant c’est comme ça qu’on se libère. Le bôf de la Floride crois pas beaucoup à cette psychologie de magazine populaire, moi aussi d’ailleurs je préfère l’écris. En fait ce que je veux dire c’est l’expression écrite crû plutôt que le tout cuit des revues. Bon! Me rouler dans la neige, la pluie et le verglas je sais pas si c’est suffisant pour tomber en hypothermie… Voilà, voilà un accès de folie, un excès de maladie… Je vous l’ai pas raconté, hier matin j’ai eu une crampe dans le mollet droit, ça fait encore mal, parfois je pense à de vieilles connaissances vous inquiétez pas je vous nommerai pas. Je vivais une vrai vie de bum avec eux, ça me faisait mal je m’engourdissais à la bière et au scotch mais j’accélérais ma descente aux enfers, je faisais connaissance avec John Barleycorn. Deux heure trente, les piliers de débit de boisson vont bientôt rentrer chez eux pour les plus sérieux, les autres vont se chercher un endroit pour finir la nuit sans trop se faire ennuyer par la police. Quand j’ai arrêté de boire j’essayais de boire de l’eau dans les bars faites pas ça, le doorman va vous sortir rapidement. Maintenant j’ai peur de ce monde de la nuit, peur de m’y faire tuer. Je crois que c’est une bonne peur, j’ai des photos de l’époque j’étais maigre comme un chicot me nourrissais de bière, d’œufs, de saucisses, de langues dans le vinaigre avec quelques crackers. J’avais que la peau et les os mais je me croyais gros. Cette nuit il pleut, les rues sont pleines d’eau si ça gèle ce seras pas beau Bon bein! On ferme, donnez-nous une petite chance, à l’époque la brasserie fermait à minuit on déménageais nos pénates au club jusqu’à trois heure, quand on était « chanceux » on pognait les deux derniers sets du show de la fin de semaine. Vous voyez c’est comme si j’avais fait que ça boire dans ma vie, quand je buvais j’ai toujours cherché le plaisir des premiers verres c’est jamais revenus. Voilà! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Salut!!! Ciao!!!
Bernard