dimanche 5 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vous écris pendant le match de hockey. Je me donne cette permission là, météo pour nos snowbirds de Floride, ici c’est nuageux et gris on attend de la neige. Cet après-midi j’ai fait la sieste, ce matin j’ai parlé à notre chauffeur d’autobus en voyage en Thaïlande, ça m’a donné l’envie d’aller le rejoindre mais je remets ça pour une prochaine fois. Ce soir vas y avoir du monde à la brasserie, c’est le Super Bowl LI. Lentement il recommence à neiger, je crois que vous n’avez pas apprécié mes derniers post, y’a pas beaucoup de lecteur. Je vous harcèlerai pas, je préfère toujours placer quelque chose de mon crû, dites-vous que c’est du jamais lu!  On vie dans le nord de l’Amérique, les hivers sont longs, beaucoup passent au travers en faisant du sport, d’autre voyagent dans les pays chaud, l’an passé je suis allé à Cuba j’ai pas trouvé ça très chaud. Je suis pas vraiment un gars de plage. Hé oui! Il neige c’est plus réjouissant, quand même la Thaïlande sans tsunami c’est paradisiaque… J’arrive pas à toucher mon lecteur de Mascouche en voyage… Me suis acheté un vaporisateur pour hydrater le nez ça fait du bien. Chez moi c’est sec… Demain j’ai mon groupe d’entraide et mercredi j’enregistre à la radio. Je sais pas si vous avez remarqué c’est toujours plus long d’écrire que de lire. Je vous donne le mieux je crois, la neige tombe vraiment plus dense, de gros flocons… J’aimerais aussi avoir un chalet avec un  poêle à bois pour me faire un feu et chauffer… Souvent l’hiver on oublie le pelletage qu’il faut faire… Vous gênez pas pour commenter, je demande ça parce que je sens la solitude… J’ai repris le cahier, les chroniques du goulag occidental sont comme abandonné. Peu à peu je reviens dans la normalité, un quartier comme d’autre avec quand même l’exil de plusieurs qui ont quitté leurs régions pour essayer de vivre… Tout à coup je me sens coupable, les gens aiment pas vraiment le choix que je fais d’écrire, c’est-ce que je crois mais j’oublie qu’on m’encourage à continuer, des fois je me dis à quoi bon s’exprimer… S’agis de construire pas de m’auto-dénigrer, je vais prendre une douche, c’est une chose que j’ai découvert avec le temps, j’aime beaucoup l’eau, souvenir de psychoses où je passais mon temps dans la douche. Je croyais puer ça partais pas en ce moment je me suis parfumé ça sent bon, j’aimerais bien avoir les odeurs de Thaïlande… Je suis passé à côté cet après-midi, la visite de la voisine s’en va ou du moins je le crois. C’est pas de la foutaise, c’est mon senti, je vous laisse le soin d’apprécier, mon écriture déteins sur ma façon de parler. Mais non la visite de la voisine s’en va pas, ils sont tranquille. C’est pas fort comme finale… Vous me direz, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine et comme toujours j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me voilà encore, je suis parfumé ça sent bon… Aujourd’hui on peut pas passé à côté c’est le Superbowl, du hockey en après-midi aussi. Connaissez- vous la distance entre dire et écrire? Je vais comme toujours vers mon senti. J’ai beaucoup rêvé cette nuit me souviens plus quel étais le propos mais c’était agité. J’essais de me rappeler un vécu commun avec quelques un des lecteurs-trices. Bein non! Radisson je peux pas m’en rappeler sauf en reprise, la première était en cinquante -sept comme beaucoup j’ai vu les reprises, mille neuf cent cinquante-sept j’avais un an mais je me souviens que plus tard à la petite école on nous l’enseignait… Cette nuit il a pas neigé, on entre au restaurant pour essayer de se faire servir de l’alcool… Y’a des années que je fais plus ça, j’espère qu’il y a des camarades qui comme moi ont trouvé la paix… Ce que je trouve étrange c’est comme si je partageais pas de souvenirs avec ma lectrice snowbirds de l’Outaouais, j’en ai un elle avait pris mon partis à la table du souper où toute la famille était, j’avais annoncé que je voulais porter les cheveux longs mes parents voulaient pas ma lectrice c’était porté à ma défense, faut dire que sur les photos ça me réussissais pas très bien, aujourd’hui je suis conscient que c’était une lubie de petit bourgeois privilégié incapable d’être différent et de l’assumer. Je me souviens aussi du copain qui disait sortir avec la fille du chef de police c’était pas vrai, juste un mensonge de petit gars moi j’ai eu un crush pour la copine qui quelques mois plus tard m’avait invité à un party chez un notable de la ville. Là, je pense au copain à la piscine municipale qui était très bon sur le tremplin. Moi j’avais rien de tout ça pas de blonde, pas sportif, juste mes lunettes sur le nez et je voulais me faire aimer, le père du copain avait une très belle voiture sport qu’il lui laissait le soir. On allait manger des Bigs Mac à Duvernay. Pendant notre adolescence parfois on était seul à la maison, je vois toujours pas où étais ma lectrice de l’Outaouais, je sais qu’on écoutais en boucle, Abbey road, Let it be, l’album Blanc des Beatles et plus tard les disques solos de Lennon, McCartney et Harrison étrangement pendant que j’écris ça j’entends le premier album de Black Sabbath. La voix c’est celle de Ozzy Osbourne. Ça a passé tellement lentement tout ça, la lenteur du martyr de la dépression, de la schizophrénie, je souffrais je savais pas de quoi mais je souffrais. Une chose que je peux vous affirmer c’est que j’avais pas besoin de voiture. Dans ma tête c’est Robbie Robertson Somewhere down the crazy river. J’ai passé ma vie à pieds je remercie tous ceux qui sont venus me reconduire ici où là. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 4 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonjour! Ce samedi on vous fera pas les vers du grand Émile dans la neige. Je sais bien il écrivait l’hiver mieux que moi. Lentement le temps passe, je pense à mon « œuvre » ces textes avec de la musique que j’ai enregistré… Tous ces post que je vous écris chaque jour, un peu de mélancolie… Y’a longtemps déjà la faune montréalaise fréquentais le Vieux-Montréal y’avait quand même d’autre endroit, la rue Crescent, la Casa Pedro, l’association Espagnole, la rue Saint-Denis… Et bien d’autre encore on y arrivais toujours un an en retard il ne se passait plus rien, je crois que le dernier bistro de cette longue descendance, Les Bobards est maintenant fermé, on m’y avais déjà demandé de mettre en place des soirées de poésie j’ai dit non j’étais trop saoul… À partir d’ici je vais essayer d’écrire un peu de poésie sur cette machine ordinée, des écris ordinaire, dans le désordre déstabilisant comme un stabile de Calder, Calvaire et le vert, le vert derrière devant le désespoère, tu te paye ma poère mais va donc voère, l’orthographe voilà tu lis comme une épitaphe les derniers mots de ma face pourtant souvent tu glace, tu bois, tu vends tu t’efface mauvaise mine de calligraphe, note de pote sans boucane tu ricane et pense à ta bécane cadenassé dans ta cabane, mais oui mais oui ça vaut pas une banane, une canne rien qui plane. Tu sauras me dire si j’étire, si je tire dans le fond de la tirelire, faux-rappeur dérapant dans la terreur et dans l’erreur de croire que les millions seront à l’heure, tout ça c’est du beurre pas celui de l’Afrique mais la noirceur… Voilà ce rythme-là je suis plus capable de le tenir longtemps, ça traduis quand même bien mon senti… Il ne neige plus, j’ai repris le cahier vous ne le lirez pas ici. J’ai souvenir d’une pièce que montais le grand et regretté Robert Gravel à l’Espace Libre, le public était invité à s’asseoir à un pupitre sur ce qui n’avais que le nom de scène, très tôt le matin, les acteurs avaient des bures de moine on savais pas qui c’étais j’avais réussis à les faire rire… Je sais pas pourquoi je vous raconte ça, peut-être pour vous dire qu’à l’époque je mangeais de la vache enragée, de la semelle de bottine. Tout à coup c’est comme si je vous avait tout dis, je tombe dans l’ennuis pense à tous ceux qui payent de leurs santé mentale de vouloir jouer au théâtre où à la télé, moi j’écris j’arrive à manger et je paye le loyer. J’espère que vous aimez ces quelques mots avant de vous laisser, je suis pas blessé juste un peu désaccordé mais ça je vous l’ai déjà donné, écrire c’est comme joué au dé on sait pas où ça va nous mené. Pour aujourd’hui je crois que je suis rendu. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis content de la réaction de mes lecteurs hier. Cette nuit je suis très réveillé, j’ai dormis mais je suis ensorcelé par mon blog. Je pense aux snowbirds qui sont à la chaleur, moi ici je suis toujours obsédé par les avions. Je me parle, je me parle de vous! J’irais vous rejoindre dans cet avion super rapide, je sais pas si le gouvernement financerais ça comme un projet de retour au travail d’un prestataire, comment survivre au mur du son d’habitude on est très slow… Déjà samedi, je pense allé patiner mais même sur patin je suis pas haute-vitesse… Je sais pas si je vous l’ai dit j’aime ça vous écrire. Y’en a quelques un qui critiquent l’immédiateté de cette prose. Le fait que ce soit donné à lire au présent pour moi c’est pas plus mal, je sais qu’on appelleras pas ça de la littérature, c’est trop frais trop crû, je comparerais ça à un fromage qu’on bichonne… Mon lecteur chauffeur d’autobus est surement très heureux sur la plage en Thaïlande c’est mieux qu’Oka. J’écoute cette voix c’est comme une commande au manche-à-balai de l’avion, ça va vite et je suis écrasé dans mon fauteuil, je connais pas le nombre de G. Je suis loin de mon senti cette nuit, j’en invente pendant que le frigidaire ronronne. La matriarche disait qu’elle serait incapable de vivre dans la même pièce que son lit, elle dis qu’elle mourrais. Moi ce que je crois c’est qu’il faut s’en servir que pour dormir. Ce qui est plus difficile je crois c’est de partager la salle de toilette… Présentement je pense à l’hiver, au gars qui partagent une chambre pour pas gelé dehors, ils essaient de garder une bonne santé mentale et économiser mais ça s’avère impossible. Je vous donne pas les raisons vous les connaissez déjà. Me suis servis un jus d’orange avec de la pulpe, ça me fait penser au jus des hôtels en voyage, de bons souvenirs… Le thérapeute disait que si on était des génies on travaillerait pour la N.A.S.A. encore faudrait il que j’ais passé mon test de Q.I. et que j’ai réussis y’a longtemps aux examens du ministère. C’est de ça qu’il s’agit on examine tes capacités intellectuelles, je m’y suis présenté j’ai pas triché j’ai coulé y’a longtemps de ça. J’ai quand même vécu, comment évaluer celui qui fitte pas dans le modèle scolaire… Je passe du présent au passé jamais je ne m’aventure au futur, tout est dans le moment, j’écris et j’ai la respiration lourde, je pense que j’ai trop courus après le bonheur, je l’ai raté croyant le retrouver dans des chemins facile, il était pas là… Ma vie s’est définie rapidement par la folie et maintenant je crois que c’est possible de changer de vol, d’en prendre un direct pour le bonheur sans trop s’en faire. Voilà! Je pense à Morphé. Merci d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que vous avez aimé. À la prochaine!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 3 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Une autre journée passée sans recevoir de courrier. Lentement le soleil se couche, la voisine fume en se promenant sur la passerelle. J’y vais lentement avec toujours une pensée pour le poète, c’est le genre d’homme que j’aimerais être, un poète sobre qui s’exprime dans la délivrance, la liberté de croire à plus fort que soi, une force supérieure, dans nos institutions scolaire on parle pas beaucoup de spiritualité, ils est de bon ton d’être athée pourtant… Je prie, je prie pour vous pour lui, celui-là qui veux vivre sans foi, qui ne crois qu’à l’argent et au droit. Ce matin j’ai reçu un appel d’un ami, ensemble on va donner une conférence sur le rétablissement et la pleine citoyenneté au mois de mai. J’aime beaucoup travailler avec lui. Je vais essayer encore ce soir de vous écrire sur mon senti, j’ai remarqué que quelques un sont en retard d’un post, c’est pas grave, je continus l’écriture, la nuit arrive, les gens rentrent à la maison déjà le trois du mois et on a plus d’argent on recommence le cercle vicieux des emprunts d’argent ici et là, des babioles liquidées  à la pawn-shop. Le début de la fin de semaine comme beaucoup de monde on croit que ça commence à la brasserie avec une bonne cuite. La matriarche viens de me téléphoner, on a discuté santé, je voudrais pas être le médecin qui la soigne elle à l’air difficile à soigner, enfin, elle a pas mal et va bien… Je lui racontais que j’avais pas le temps de m’ennuyer… Pense toujours que le prolétaire est interdit d’écriture, qu’il est meilleur avec un balai et une moppe à torcher les autres. Pourtant j’écris toujours à ce qu’on sache c’est encore permis. Lentement on arrive à la nuit, je vous dis, je vous dis j’ai fréquenté l’université de la vie, c’est bien, j’ai jamais aimé dire que je suis autodidacte, pour moi c’est un manque de finis dans ce que je fais. Maintenant il fait noir, pense à cette folie qui me poursuivais, à ce mal qui me hantais, c’est disparus et c’est tant mieux. Ce soir je suis bien chez moi, le chauffeur d’autobus fait sa relève… Je fais chauffer mes légumes. Je sais les vieux ont peur des médecins je suis de ceux-là, j’espère que mon lecteur de Deux-Montagnes va bien et celui de la Rolls-Royce vas avoir beaucoup de sport à la télé, je sais qu’il aime le golf, c’est vrai que c’est beau les verts. Je sais pas ce que les voisins font à se promener sur la passerelle, j’ai parlé à la voisine elle est pas très très dangereuse. Un beau bonsoir à tous ceux qui sont en voyage. Pour la matriarche semble que l’écriture c’est pas une façon honorable de gagner sa vie elle préfère les balayeurs mais pas moi. Je pense à la chanteuse du petit bar à la fin de ma consommation. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est le milieu de la nuit, c’était le milieu de la nuit! J’ai écrit ça et je me suis recouché pour me rendormir. Ça fait que je vous écris ce matin. C’est encore une belle journée pour ceux qui font des sports d’hiver. Je sais pas trop comment vous écrire mon senti ce matin. Je suis bien chez moi à la chaleur, hier j’ai regardé une émission sur les drogues à la Nouvelle-Orléans c’était épeurant, ça m’a rappelé où j’en étais y’a quelques années. Je pensais à la Petite-Bourgogne ce quartier défavorisé, je sais pas si c’est toujours comme ça. On en entend plus parler… Le psy disait qu’il fallait s’intéresser à ce que les voix disent pas au fait d’en entendre. Fermé le chauffage, ouvert la porte pour renouveler l’air, dans le goulag occidental on meurt plus jeune de maladie des poumons à cause des gaz d’échappements des voitures et des camions. Je crois vous l’avoir déjà mentionné. Je vais essayer de pas me diriger vers mon sujet de prédilection. Bientôt je vais participer à l’écriture de mon deuxième cabaret poétique, ça promet d’être intéressant, une écriture de groupe, je sais pas si je vais être capable mon habitude c’est d’écrire seul mais je crois que les ateliers vont m’inspirer. Je pense à un gars à l’école secondaire, ils avaient produit une de ses pièces à la Saint-Jean-Baptiste, ma sœur était de la distribution, ça ressemblait à du Marcel Dubé… Y’a cette urgence d’écrire, je sais pas pourquoi, c’est tellement mieux de prendre son temps. Ce midi je mange des sandwichs aux œufs et de la salade au macaroni, j’ai pris mon petit-déjeuner deux muffins aux carottes. Je sais pas si je fais une erreur de croire que j’ai une belle plume, j’essaye, j’essaye, ai souvenir d’un auteur fou que j’ai rencontré y’a plusieurs années, pour un article et sa photo dans le journal il croyait que les changeurs du métro le reconnaissait… C’était un orgueilleux qui buvait sa pinte de whisky à tous les jours. Pas aussitôt écris que je vous écrirais pas sur l’alcool que ça surgit, c’est tellement présent dans la vie d’aujourd’hui, y’a ceux qui se promènent avec un petit fiasque d’alcool. C’est toujours étonnant ceux qui boivent ont un parfum de boisson forte. J’attends toujours le postier un chèque de vingt dollars pour des sondages. Je pense à mon beauf sur son B.B.Q. en Floride quel chanceux, mais je crois pas que c’est de la chance il a travaillé pour, ma lectrice aussi… Ce matin c’est froid dans le goulag occidental, je pense aux grillades du restaurant portugais, de l’agneau où du lapin, c’est bon… Je lis plus religieusement LaPresse+, l’actualité me déprime, je suis déjà assez cinglé comme ça, c’est vendredi y’en a qui ont le vendredi chômé, c’est bien… Y’a beaucoup de circulation, j’entends les pneus qui roulent sur l’asphalte. Je termine… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore un peu de courage. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 2 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il fait beau soleil mais c’est froid. Les snowbirds sont à la chaleur et le chauffeur d’autobus aussi. Le temps passe trop vite, je cherche mon post précédent que j’ai publié dans les nouvelles, il semble disparus… J’ai recommencé à écrire ma page dans le cahier, c’est pas fort mais je prends ça comme un exercice.  Je pense aux avions qui laissent des traces dans le ciel bleu. Aujourd’hui je suis pas sortis, hier j’ai fait un bouillis il est très bon. Je suis plus tôt devant l’écran la nuit passé j’ai pas écris, c’est toujours une question de senti parfois je suis à moitié endormis. Je me souviens d’une époque où je me permettais pas d’être touriste maintenant je réalise que c’est pas donné à tout le monde de vivre à l’étranger, et que touristes ça fait quand même vivre plusieurs personnes. Je partirai pas de sitôt, j’ai du boulot, la rédaction d’un texte pour un autre cabaret poétique. Je viens de me servir un verre d’eau, il me reste la vaisselle à laver, est-ce que Marcel Proust lavait sa vaisselle? Il devais avoir du personnel pour ça, c’était vraiment du temps perdus. Je réfléchis à ce que je vais vous écrire, je veux pas insulter personne, dehors les autobus sortent du garage et vont faire le service pour l’heure de pointe. La rue est très salissante les laves-auto vont faire une fortune. Je pense à l’antigel dont ils arrosent les avions l’hiver… C’est fait la vaisselle est lavée, les coudes de la plomberie sons plein d’eau, ça empêche l’odeur de refluer. J’y pense quand on a peur d’insulter les gens on écris pas, y’en a toujours des plus sensibles… Je réalise que si vous voulez voir mon dernier post vous avez qu’à vous rendre sur ma page Facebook Bernard Saulnier. Chronique ménagère je viens d’essuyer la vaisselle et de couper le beurre… Ce matin je réalisais comment j’étais bien, faut que j’en profite de ces instants loin du délire, les journées s’étirent, les amis ont téléphonés chacun va bien. Je souhaite pas le calme avant la tempête… Je cherche qu’elle photo je vais vous présenter. À cette heure-ci quinze heure trente je suis toujours tranquille, c’est plus tard que ça se gâte dans la soirée j’ai souvent envie de m’intoxiquer mais ça dure pas, c’est l’anxiété, l’angoisse de la nuit, ça finis toujours par passé je suis pas guéris. J’aimerais ça avoir une grande et belle plume pour évoquer de beaux sentiments mais… Dehors dans l’abri d’autobus une dame danse au froid. Je fais chauffer le four pour une quiche… L’autobus qui va vers l’ouest passe, voilà! Ça chauffe. Je pense à de vieux « amis » à leurs névroses j’espère qu’ils y ont survécu, moi mon lot c’était la psychose, c’est plus lourd, je me soigne. Voilà à quoi ressemble la fin de ce jeudi de février. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard