lundi 30 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ne nous énervons pas, la paye bientôt. J’aime beaucoup les photos de nos voyageurs, semble faire très chaud en Thaïlande. Je crois que ça me plairais comme voyage… Je crois vous l’avoir déjà dit je suis pas un gars de plage… Je pense aux Antilles à Cuba, le peux que j’avais vu de la Havane ça m’avais bien plus. Me prépare un café, il est encore tôt la nuit, me demande si c’est pas la mer qui me fait cet effet-là, me souviens d’un voyage à Cape Cod en été par contre mais la mer y étais là aussi magnifique. Avant le plus grand plan d’eau que je connaissais c’était le lac Saint-Jean. Ça me parle ces voyageurs, je vais essayer de partir mais l’automne prochain… L’écran me garde réveillé… Je me parle seul je sais pas pourquoi tiens tout à coup j’ai souvenir du cagibi où on rangeais les bagages le temps que la chambre se libère. Y’avait la mer Adriatique  à Trieste c’était là aussi magnifique. Je sais pas si y’en a de vous qui se rappellent du Capitaine Bonhomme https://www.youtube.com/watch?v=wzA18R-pwDU lui avait des histoires de voyages, des aventures, moi j’étais toujours avec les occidentaux…, la plage pour moi c’est toujours Aldo Maccione  dans L’Aventure c’est l’aventure https://www.youtube.com/watch?v=eTm0X93l8vk  Voilà cette nuit j’ai pas un grand discours intérieur. Je sais pas si y’en a qui se souviennent de la ride d’autobus qu’il fallait se taper de Terrebonne pour se rendre au cinéma Outremont, du vieux terminus et de l’horaire je crois que le dernier bus était à minuit quinze où vingt, fallait aimer le cinéma de répertoire et souvent à l’Outremont y’avait foule fallait faire la file Harold et Maude, le film culte https://www.youtube.com/watch?v=0Hh-OEWkC9o  Me semble que les gens sont devenus sérieux et vieux on a plus de film comme ça… Je me souviens aussi de ce film Et pourquoi pas, qui faisait l’apologie du ménage à trois j’aimais ça comme un idiot j’étais même pas capable de vivre à deux. Je pense aussi à la chanson « Cinéma, cinéma, l’office, l’office national du film ». Je suis perdus cette nuit, le septième art c’est très difficile et ça coute cher… Quoi qu’aujourd’hui quelqu’un qui a un peu de talent tourne avec son téléphone. Je suis très loin de mon senti cette nuit pourtant je suis pas endormis… Me semble qu’il y a eu une époque où l’atmosphère était moins lourde. Je me souviens de mon premier contact avec des gars saouls sur la montagne, je croyais que tout le monde était peace and love mais assurément pas eux qui voulaient me battre. C’était quand même une belle époque, un beau courant, le monde est devenus grave tous ces festivals maintenant il faut payer et ça coûte cher. J’y arrive plus, j’y arrive plus à suivre tout ça, chanson, humour, cinéma, télévision je préfère me consacrer à la littérature. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Je termine!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait froid, on pense à nos snowbirds et à notre lecteur de Mascouche en vacance à la chaleur. Pourtant c’est grand soleil la lumière rebondis sur la neige. Le facteur est passé, je crois que j’ai jeté par inadvertance le formulaire d’impôt provincial. Je crois pas que j’en aurai besoin mon lecteur de Deux-Montagnes va faire le rapport électronique. Quand les choses sont comme ça, ça me dérange… J’ai essayé de trouver le rapport de l’an passé je trouve pas. Je crois que je l’avais posté dans des enveloppes régulières. Je m’inquiète parce qu’il y a des montants de TPS et de TVQ qui me reviennent et j’ai peur de pas les avoirs. J’oublie pas que parler des impôts c’est comme au confessionnal on garde ça pour soi. C’est pas tellement grave je crois que j’ai jusqu’à la fin du mois de mars pour le faire parvenir. C’est pas de la grande poésie…J’essaye de vous distraire de cette folie meurtrière à Québec. Je vous en parlerai pas longtemps, je prie pour ceux qui sont partis. Les stores valsent à l’air chaud, les radiateurs chauffent, je suis content d’être à l’intérieur de pas trainer dans les endroits publics pour me réchauffer. Je suis pas guéris mais je vais mieux, le fou en moi s’est calmé, la voix s’est apaisée… Je pense aux écrivains toxicomanes et alcooliques qui ont écrit intoxiqué à mort… Je suis à jeun, le but c’est d’écrire, pas nécessairement une grande œuvre mais une petite part de quelque chose. Je suis revenus à mon cahier, c’est autre chose… Lentement le soleil se couche, se couche beau. Je devrais avoir deux nouveaux textes sur mes Humeurs culturelles http://www.iusmm.ca/humeursculturelles.html  peut-être demain. L’hiver les femmes sont emmitouflées, j’ aime bien quand le printemps arrive et qu’elles se découvrent lentement, il est un peu tôt pour pensés à ça, c’est pas encore le temps. Le téléphone a sonné une fois, je sais pas qui c’est, j’ai pas eu le temps de décroché, c’est peut-être mon lecteur de Deux-Montagnes très occupés. J’aime beaucoup la lumière à cette heure-ci, un peu passé seize heure. Toujours le souvenir quand après l’école on jouais au hockey bottine dans la rue c’était vraiment amusant tous les gars étaient là. Cet après-midi je me disait que c’était pas très sérieux écrire, je sauve pas une vie avec ça, quand-même tu peux commencer à écrire plutôt que de te suicider. Je pense que ça marche, l’expression est importante… Quoi que c’est un long parcours, parfois ça fait mal mais quand on termine quelque chose on se sent grandis, c’est de la folie mais une belle folie prosaïque. Vous pouvez rire c’est permis, mon sérieux cache une douleur que je sais pas comment qualifier. Bientôt ce seras la nuit, un lundi difficile, je souhaite à tout le monde du repos et de la tendresse. Je termine encore une fois là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 29 janvier 2017

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est encore moi. Bientôt je vais enregistrer une émission de radio. Je crois que ça va être sur le rétablissement et mes différentes implications Cet après-midi je suis vide, j’ai souvenir du lugubre boulevard Pie IX à Montréal-Nord, j’ai pas habité là longtemps, à l’époque le côté ouest du boulevard étais pas très très développé y’avait des camions et de la poussière. Je suis vide pourtant j’essais d’inscrire quelque chose. J’ai commencé un nouveau cahier, je vais pas dans les profondeurs abyssales c’est pas si noir que ça… Je pense aux manchettes du chanteur, il a essayé de se couper les veines et il le cache? Peut-être pas, juste une coquetterie? Y’a rien de simple dans ce que je vous offre, lentement la nuit tombe. Je radote je ne sais quoi, j’y vais sans trop pensés si je me répète trop vous me le direz je vais laisser faire les avions pour ce soir, de chez moi je les entends parfois.  Ce soir j’avais les voitures en tête, combien ça me couterais pour en avoir une, trop cher et ce serait pas écologique, au goulag occidental l’autobus et le métro sont toujours là, le train aussi, y’a juste pour se rendre chez la matriarche que c’est un peu difficile mais on se dit ce qu’on a à se dire au téléphone. Je trouve qu’il y a de belles voitures sport mon lecteur de Deux-Montagnes sauraient les nommer parfois ça s’apparente à des œuvres d’art. Moi les voitures que j’ai eu c’est une Oldsmobile, un Pontiac Laurentien et une vieille et rouillé Honda Civic, le Laurentien puait la mort dans le système de chauffage. Je l’ai pas gardé longtemps et je l’ai vendu pour la scrap, la Civic aussi d’ailleurs, la Oldsmobile à fini ses jours dans le parking d’un garage de Baie-Comeau… Moi mon truc ça longtemps été l’auto-stop, je me rappelle j’allais dans l’Outaouais comme ça pour revenir je me souviens de cet hiver où j’étais monté avec un gars qui dormait au volant et qui voulait pas me laisser conduire, j’étais donc descendu à mi-chemin entre Ottawa et Montréal il faisait très froid sur le bord de l’autoroute, un pasteur Anglican m’avait fait monter, il écoutais la bible enregistré, il s’appelais Lancaster et vivait à Lancaster, une sorte de capoté religieux je m’en rappelle encore, c’était parfois long d’attendre le long de l’autoroute, plus vieux et plus tard je prenais l’autobus où le train, le train à l’époque du bar restaurant c’était bien. Je me rappelle de la bière verte de la Saint-Patrick. Si je reviens au plus récent hier c’était le nouvel an Chinois l’année du coq, on va se réveiller tôt! Je pense à mon lecteur chauffeur d’autobus présentement en Thaïlande j’espère que tout va bien. Je sais à Montréal dans le goulag occidental l’auto-stop ça fait très guidoune. J’ai ma passe d’autobus. Je vais terminer là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! On a des nouvelles des voyageurs, les snowbirds sont en Virginie et le chauffeur d’autobus est dans l’avion le chanceux prêt au décollage. Dimanche matin, je suis déjà là. J’ai commencé un autre cahier je sais pas ce que ça va donner. Je pense à la tablette électronique que je me suis fait voler y’a un bout de temps, j’ose plus aller dans les cafés ouvert vingt quatre heures… Je croyais avoir perdus les photos du chauffeur, mais non elles sont sur sa page Facebook. Je pense aux Impatients aux proportions que ça a pris, ce serait dommage de laisser couler ce magnifique bateau, les gens en ont besoin, faut que la machine marche… Je laisse ce sujet là, je sais pas vraiment ce qui se passe. Je crois qu’ils vont faire une entrée au musée d’art contemporain. Moi je continue mon petit bonhomme de chemin… Je suis naïf, crû peut-être. J’écris comme ça en croyant faire une œuvre mais c’est pas vraiment comme ça qu’on s’inscrit dans l’histoire de l’art ni même dans la littérature… Y’a tout ce côté intime et proche que j’essais de vous apporter avec le goulag occidental… J’aimerais ça être un vrai artiste, un vrai écrivain publier sur du papier disons que je fait œuvre écologique, ce que j’écris ça vaux pas le papier sur lequel ce serait imprimés. Oum! Padne Oum! Un mantra bouddhiste, avec un contrôle de la respiration ça me calme. Je pense toujours au Jos de V.L.B. comment il étais magnifique, moi aussi je suis d’une race de monde, une race perdue dans l’assistanat gouvernemental, une race qui attend le premier du mois pour se rincer la dalle et payer son shylock. Une race maudite qu’on sait pas quoi faire avec qui vas essayer de fourrer son voisin pour une couple de ligne de coke. Vous aimez pas cette tonalité mais ce sont les faits et on tombe et tombe avec les « amis » du moment, la veille on a réussis à faire marquer quelques bières au dépanneur le cercle vicieux continue. Y’a toujours ce rêve alcoolique d’acheter un camion de livraison de bière, ils sont tellement obsédés par ça ils en meurrent, malade et saoul qui ne réussis plus à faire disparaitre la réalité… La misère quand t’est dedans ça te colle après comme du mauvais miel, t’a beau te débattre te laver t’essuyer elle est toujours là collante prête à réveiller l’ours qui va te tuer. Y’a des châtelains qui sont tristes ils ont tout, mais ils ont mal, leurs châteaux c’est une tanière où ils arrivent pas à dormir, ils font donc la fête mais une fausse fête celle du désespoir quand il n’y a plus d’amis que l’alcool qui parle de son ton monocorde, maladif et déprimant, on verras demain mais on sait pas si y’auras un demain… N’empêche on survis dans la joie du premier du mois et ensuite on consulte pour voir ce qui ne va pas. Merci d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard

samedi 28 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je rêve toujours au avions. J’hésite, c’est un pensez-y bien mais j’irais en Chine en même temps si je pars, le boulot va rester là… Je vais attendre j’aurai peut-être une occasion plus tard. Ce matin j’ai fait une chose que je fais pas souvent, je suis allé magasiner, me suis acheté deux paires de jeans à ma taille ça fait du bien. En ce moment il tombe une petite neige. J’ai quand même beaucoup marché… Je trouve pas, tout va bien… Je sais pas si les snowbirds me lisent même en voyage. Je préfère beaucoup sortir le jour c’est moins angoissant. Ce soir je mange du poisson… Je suis pas très élégant dans mes jeans mais elles sont confortables. Je sais pas si je peux appeler ça de la poésie domestique, les poèmes de Monsieur Net. Ça brille pas de la même façon… Je pense aux gens qui ont abandonné la lecture du goulag occidental, j’allais vers mon autodénigrement, mais je vais passer mon tour. Je voulais magasiner sur la main mais les commerces n’ouvrent qu’à onze heures. Je pense d’ailleurs que c’est moins cher au centre d’achat, une chronique mercantile aujourd’hui… Je réfléchis un peu trop à ce que je vous écris, j’aime toujours le côté spontané presque crû. Je regarde la neige tomber pendant que des gens discutent dehors. Ils se promènent sur la passerelle, un coup bien intoxiqué ils se croient invincibles et ont une assurance artificielle. C’est le lot du goulag occidental, je sais pas pourquoi je pense à Réjean Ducharme… Je crois pas qu’être plus riche me rendrais plus heureux. Je fais ce que j’aime, la machine m’aide. Je sais vous n’y croyez pas vous préférez la pêche sur la glace, j’aimerais quand même bien écrire dans une cabane… Me semble que j’ai entendu parler d’itinérants qui voulait être des winners avant de sortir de l’itinérance… Y’a toujours cette mauvaise idée de croire qu’on est capable tout seul… Je me rétablis avec les autres, je sais pas si j’étais itinérant, y’a longtemps de ça je couchais chez un et chez l’autre et parfois à l’hôpital refuge des psychotiques. J’ai souvenir de cette tension que créais la psychose de comment j’étais défait même en essayant de faire quelque chose. Ça aussi c’est un de mes thèmes de prédilection, la folie, la maladie mentale et cette macédoine de différents symptômes. Je préfère beaucoup attendre à l’aéroport un vol, que d’attendre à l’urgence pour me faire dire de revenir le lendemain. Pour aujourd’hui j’en ai finis de ça, de ces consultations, je préfère consulter mon agent de voyage. Ce matin y’avait un gars qui dormait dans le métro et un autre qui mendiais, je m’en veux un peu j’ai fait comme si je les voyais pas… Mais c’est ça le goulag occidental des hommes en exil d’eux même… Quand on est à l’abri la neige c’est jolie. J’arrête en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

vendredi 27 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Vous n’êtes plus beaucoup à fréquenter le goulag occidental pourtant j’essais d’écrire du « nouveau » à chaque jour. C’est vendredi soir les tavernes sont pleines et les femmes attendent leurs maris. Ce seras l’engueulade parce que la bière a couté une partie de l’argent du loyer. Il avait promis que c’étais la dernière fois qu’il n’y irait plus pourtant il rentre en taxi comme un millionnaire. Ce sont les rêves brisés, il était malheureux sans, maintenant il est malheureux avec… Je vais vous parler de moi, je n’y vais plus à la taverne, je préfère la sobriété, j’ai pas besoin de marquer les semaines par cette consommation, j’y connaissais personne à la brasserie que des amis de consommation… Dehors il tombe une petite neige parfois j’allais dans le loundge de l’hôtel, je pouvais cuver en écoutant de la musique, du jazz… J’étais immensément seul au milieu de la foule. Je parlais pas tout seul mais c’était tout juste… Je veux pas retourner là c’est la raison pour laquelle je vous écris, c’est une sorte d’exorcisme, oui j’ai besoin des autres de ceux qui se sont rétablis… J’aime bien les weeks-end , ça fait quelques années déjà que je ne consomme plus, j’ai de la difficulté à croire que j’étais si idiot. Je faisait mon malheur. Je me souviens que j’allais dans une sorte de club slave sur Saint-Laurent, j’y comprenais rien, je savais que commander de la Molson, là non plus j’avais pas d’amis au fait j’ai jamais eu d’amis dans la consommation peut-être au bistro mais quand j’ai cessé de consommer ils sont tous disparus… Je peux dire que je me noyais mais que j’ai emporté personne avec moi. Ce soir j’ai mangé de la saucisses italiennes. C’étais bon. Je me vois comme souvent assis au bar à regarder ma bière, le miroir et les bouteilles de fort c’étais triste mais triste… Ce soir je reste tranquille chez moi, pendant ce temps-là les gens sérieux travaillent. Moi je me gratte le dos avec un couteau. Il commence à faire noir. C’est pas fort ce que je vous écris ce soir, quand même j’abandonne pas… Heureusement je suis pas gambler j’avais assez de problème comme ça sans mettre de l’argent dans des machines où fréquenter le Casino. Je suis seul mais c’est parce-que je veux bien, j’ai une force supérieure qui m’accompagne et c’est bien comme ça. Je pense à l’ami qui a une maitrise en écriture, il doit regarder ce que j’écris de haut. «  Je suis pas assez compliqué pour écrire simplement et pas assez simple pour écrire compliqué » c’est pas de moi c’est de Dany Laferrière. Je ne sors plus seul, je préfère le calme chez moi, les snowbirds sont partis ce matin. Le chauffeur d’autobus pars demain, et moi, et moi, à propos et moi je suis rendu à dos de chameau, Robert Charlebois. Je termine donc ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard


jeudi 26 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je salue l’ami prof d’histoire de l’art, j’étais content de le rencontrer ce soir comment dire que si mes écrits le fatiguent, il a qu’à faire signe je l’enlève de sur la liste. Ce soir j’attendais l’autobus coin Papineau et Mont-Royal, j’avais l’impression d’être une grosse pute, un gros chien, je fais toutes mes excuses à l’ami de la mise en ondes, c’est ces moments là que j’aime pas. Quand je me dénigre pour rien, pauvre fou. Debout au coin de la rue une voiture qui ralentis et s’immobilise devant moi… J’aime pas sortir la nuit, c’est assez grave de démolir comme ça tout ce que j’essais de bâtir… C’est le silence ce soir c’est pas long quelques mots et mon estime qui fout le camp. J’étais dehors et je pensais au voyage à ma grande peur de marcher dans une ville étrangère la nuit. Je suis trop vieux pour les aventures pourtant je suis pas pressé pour la chaise berçante… On a parlé d’archivage comment la technologie avance vite. Je suis incapable d’imaginer ce qui va remplacer, l’internet, le numérique, les voyages dans le temps? Je sais pas sur quel support on va lire Gide où Genet… Je pense pas que Facebook va nous permettre de voir les dessins de Cocteau, un peu trop de noms ce soir. Comme à l’habitude je me rabat sur mon senti. J’ai peur, j’ai peur,  paranoïa mais je dois faire quelque chose avec ça… Je comprends pourquoi je buvais, cette tension dehors la nuit, l’alcool la chassait c’était artificiel je devenais un monstre… Ce soir en attendant le conseil d’administration, j’étais avec des gars qui jouaient aux cartes et d’autre qui configuraient un téléphone, fallait entendre ce qu’ils disaient comment ça sonnait faux, de toute façon je crois que c’était moi l’intrus, je connais un peu leurs monde les fins de mois sont difficile, on donnerais tout pour quelques bières. Je crois que mes snowbirds et mon chauffeur d’autobus partent en voyage, je leurs en souhaite un beau. J’espère quand même qu’ils vont me lire… Je veux pas faire de compétition d’artistes, je crois que ce que j’écris ça vaux quelque chose. J’essais d’être authentique, j’essais trop je deviens faux. Pourtant bien s’exprimer ça prend du temps, ça va avec l’estime de soi que parfois je perds ça fluctue. Lentement je me calme, je suis chez moi, seul, y’a pas de voix… Je bois de l’eau, beaucoup d’eau, l’ami appelait ça la pot-eau-manie, je sais pas si ç’est comme ça que ça s’écrit semble que c’est une maladie…  Je sais pas comment terminer ça ce soir, ça arrive souvent, je me répète, je sais pas si vous voyez du non-dit dans ce que j’écris. La nuit est très présente, j’aurai vécu seul longtemps, y’a jamais personne qui m’attend, pas une femme dans ma vie maintenant, célibataire c’est pas marrant. Voilà! C’est ça pour ce soir, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard