dimanche 22 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ça fait pas beaucoup de temps entre mes deux publications. Je suis à peine réveillé, je vais essayer d’y arriver. Y’a ces bateaux sur le fleuve et la canne à pommeau d’or lequel vas y arriver. Ce matin dans ma tête j’entends de l’accordéon, y’avait cet oncle qui animait les soirées du patriarche avec son instrument. Il aimait pas beaucoup quand mes oncles du côté paternel discutait il préférait mettre le yable avec son instrument, c’était amusant. Je me souviens que ma grand-mère est décédé au jour de l’an ça avait cassé le party, c’est le moins que je puisse écrire. J’étais monté avec les cousins à Roberval au Lac-Saint-Jean pour le service funéraire, j’avais jamais vus autant de monde. Si c’est bien ça elle était venue au monde à Noël et décédé le premier de l’an. J’ai jamais réalisé le changement quand quelqu’un part, je crois toujours que je vais en croiser un. C’est triste ce matin mais faut se réjouir on a une nouvelle blanche du prénom de la grand-mère dans la famille pour cette enfant c’est l’arrière, arrière grand-mère. Bon! Je ferai pas de généalogie. Vous en faites pas y’a personne de proche qui est décédé c’est juste un souvenir. Encore je me souviens du côté maternel de descendre de travailleurs forestier. Mon père travaillait comme commis dans un campe pour la C.I.P. J’ai jamais pensés aller bûcher maintenant y’a des machines qui font ça. Je sais qu’il y en a qui trouvait étrange que je travaille pas dans une ville comme Montréal. J’ai dit la raison à la télévision http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1007226/vivre-avec-la-schizophrenie-et-combattre-les-prejuges  J’ai survécu à cette folie mortifère jusqu’à aujourd’hui. Un lecteur me disait de surtout pas abandonner je le remercie, c’est encourageant. Je vous parlais des travailleurs forestiers, je pense à ceux de ma génération qui faisaient du tree planting dans l’ouest canadien, je crois pas que j’aurais été capable de faire ça mais j’aurais bien aimé préparé la bouffe pour tout ces travailleurs. Étrangement je pense au Klik et au Kam ces viandes en boîte américaine. Je sais que dans les campes maintenant on est macrobiotique où végétarien. Je pourrai dire que j’ai vécu en ville, la plus grande ville francophone d’Amérique, la deuxième plus grande au monde je crois. Je suis partis du port de Montréal avec ses générations de débardeurs pour me retrouver en forêt, au printemps les bûcherons pouvaient se retrouver avec leurs paye de l’hiver dans les tavernes des quartiers populaire de Montréal. Moi ce que je faisait c’est que je travaillais assez longtemps pour avoir droit à l’assurance chômage, un chèque à toutes les deux semaines qui me permettait de vivre sans être trop malheureux. Je pense à cet immigrant chauffeur de taxi qui se vantait de n’avoir jamais demandé d’assurance chômage, bein cou donc! Si on avait tous été comme lui… Je sais pas quoi dire l’assurance chômage c’est pas pour les chiens. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Un vrai gros légume, j’ai regardé les deux matchs de football américain. Je sais pas ce qui se passe dans le monde aujourd’hui, j’ai pas regardé les actualités… Pour ce qui est de mon senti c’est bien, j’ai parlé à personne. Dehors c’est doux pour ce temps ci de l’année… Je me sent coupable de plus faire de sport, si jamais y’a une femme qui me lis et qui veux de la compagnie pour marcher où patiner qu’elle me fasse signe. Ça deviens un peu trop personnel ce blog… Ça vous intéresse pas de savoir que je fouille dans les tiroirs pour trouver des sous-vêtements propres. Dans la littérature on parle pas de ça ce sont plutôt les grands élans d’amour ou de colère rien sur les petites culottes, ce soir comme souvent c’est difficile… J’ai souvenir de quand je payais ma pension à la matriarche, je laissais l’argent sur la commode dans la chambre des parents, y’a qu’une fois où j’avais gardé cinq dollars pour monter à Québec, je me suis fait sermonner et j’ai jamais oublié. Je vous parle pas des loyers que j’avais de la difficulté à payer je pouvais pas manger. Pour Québec j’avais un copain qui jouais de la flûte sur la terrasse, je crois qu’il voulait vivre là pas moi. Ça fait quarante ans tout ça… J’étais confus, beaucoup plus qu’aujourd’hui… Je sais pas ce que j’aurais fait à Québec j’y connaissais personne et sans instruction j’y aurais fait les mêmes boulots déprimants qu’à Montréal. Le temps a passé j’ai réussis à me faire une vie dans le goulag occidental à Montréal, la dernière fois que je suis allé à Québec c’était pour un congrès santé-mentale et je couchais à l’hôtel… J’y ai mangé en bonne compagnie dans un gentil bar à vin, mais j’ai pas bu et c’est tant mieux je serais pas là pour vous l’écrire. J’ai jamais conçu avec la maladie pouvoir déménager pour travailler. Je crois que si j’avais fait ça je me serais pendu en peu de temps pourtant mes snowbirds de l’Outaouais c’est ce qu’ils ont fait, ils ont changé de ville se sont trouvé de bons emplois et y ont fondé une famille, j’ai qu’un mot à leurs dire bravo! Maintenant ils ont de petits enfants… Je crois que bientôt ils s’en vont en Floride et mon lecteur de Mascouche s’en va en Thaïlande, moi j’attends que l’occasion se présente. Je crois que je vais encore avoir du boulot. En attendant je pense à une ville que je pourrais visiter, Europe où Amérique du Nord. Ce soir je me vois au départ assis dans l’avion et partir pour je ne sais quelle destination… Un shack dans le bois ce serais pas plus mal, les pieds sur la bavette du poêle à bois à lire un livre. Je suis pas décidé, je crois que ce soir j’ai pas réussis à vous intéresser. Merci quand-même d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 21 janvier 2017

Au présent

À soère j’ai pas envie d’aller me coucher. Je veux pas me faire bercer par les voitures qui passent une armée. Je voudrais te le dire à toé, je suis resté, comme dans rest area fatigué. Je vais me garder près pour te toucher toé qui lis ça le mal-aimé. Comment te dire que je suis pogné plus que complexé. J’étais mal pris on m’a rien donné, on m’a laissé là enfermé à écouter les autos ronronné. Mon histoire, mon histoire ça en est pas une de tévé moi aussi j’avais le droit d’essayer et même de lire les imprimés. Je voudrais donc, je voudrais donc te raconter comment pourquoi je me suis trompé. Tout ça pour moi c’étais pas supposé compter. Je devais le faire sans attendre d’être payé, écrire au son à la portée en essayant de deviner pour qui pour quoi aimer sans pour autant voler, me faire mal me blesser m’égratigner. Vous supposez, vous supposez que dans l’histoire y’a des fées mais non, mais non y’a que des ratés des enragés qui veulent toujours la ramener et dire pourquoi faut espérer. Pourtant fallait bien manger et toujours compter ce qui restais pour acheter… Vous voyez là je m’arrête je suis pas enjoué j’ai juste envie de me tirer, m’évader. Je vais continuer et composer au rythme fou et m’en aller suivre ma destinée. Parfois ça saute parfois c’est brisé comme une planche scié, un arbre déraciné. Je suis rentré dedans je voulais me tuer mais encore une fois je me suis manqué. Je vous donne à lire, à pensés à réciter ma vie elle est soudé. Voilà ce soir je suis encore dans l’ordiné, le machiné, j’essais toujours avec le blé, les rues glacés, je reste enfermé. Vous blessez vous blessez je veux pas faire ça, je veux pas adonné dans ce langage batard, dans ce langage brisé, écoutez écoutez comment ça sonne comment c’est joué cette musique désacordé. Écrire comme ça sans s’arrêter c’est difficile c’est compliqué comme je vous l’ais dis je cherche la sonorité. Je vais y aller, je vais y aller sur ce chemin gravelé, glacé et essayer de pas glisser. Pardonner, pardonner le conjuguer est pas assimilé, on me l’a pas enseigné. Ça aussi c’est crû, c’est dessiné par un artiste de salon de soirée, c’est limité, c’est limité, tout entendu tout déjoué pourtant je sais je vais y arriver même si à ce jeux je me suis déjà brûlé. Je veux surtout pas vous écoeurer surtout vous remercier sans trop niaiser… Je sais pas où je voulais vous amener, le rythme saute sans s’emboiter. Dans quelques mots je vais terminer vous sentez pas obliger d’adoré, S’t’une écriture de nuit une écriture voilée. Mais oui, mais oui j’irai à vos pieds vous saluer, ce seras toujours ça de gagné. Tout ça c’est sortie de ma tête d’halluciné, ma tête de poqué désemparé. Me reste plus qu’à prier sans savoir où je me suis mené. J’arrête là pour vous remercier!!! Bé!!!
Bernard


Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait gris et je sais pas si c’est de la neige ou de la brume. Y’a un voisin qui écoutais de la musique le volume au fond. C’est pas simple de vous écrire, j’écoute ce que mon cœur dis… Sur la chaîne National Geographic y’a la série sur les douanes toute la journée, Canada U.S.A. border. Cet après-midi, les agences de rencontre me sont venues en tête, je crois pas que je vais utiliser ce moyen là. J’aime bien être seul. J’essaye comme toujours de m’en tenir à mon senti, quand ça fait pas mal, c’est pas douloureux c’est difficile à écrire. Je veux pas écrire comme il y a déjà longtemps des rimes, j’ai perdus la musique que faisait les mots. Je force trop dans cette direction, cette sensation. Le samedi c’est jour de magasinage pour beaucoup de monde. J’ai jamais pris cette routine là. Je me souviens des samedi matin de mon enfance. Je me levait tôt ma mère faisait des biscuits à la mélasse que je mangeais aussitôt sortis du four et j’en profitais pour lire la grosse Presse du samedi au bout de la table. Après je jouais dehors où je regardais la télévision, si je me souviens bien les émissions du samedi étaient pour les enfants. Dans le parc en face y’a deux jeunes qui jouent au ballon et se lancent des balles de neige. J’ai jamais eu de problème à la frontière sauf en revenant de Washington, j’ai demandé au douaniers si ils avaient beaucoup de questions à posées, c’était à l’aéroport Billy Bishop de Toronto on m’a transféré à un douanier qui parlais français ça juste été un peu plus long on a scanné mes bagages mais j’avais rien. Là je me souviens des Douanes de Lacolle en autobus, c’est long pour passés ensuite il faut se rendre à New-York. J’écris ça parce que je pense à la Statue de la Liberté ce symbole de l’Amérique que les immigrants apercevaient il y a longtemps quand ils arrivaient en bateau. Je suis loin de mon senti, ça ressemble plus à une publicité de voyage. Cet après-midi on entends les cloches sonner dans le goulag occidental, c’est peut-être des funérailles… J’ai toujours envie de partir, je sais pas où mais… J’en profite pendant que j’ai l’âme et le cœur en paix je ferai pas exprès pour me déranger. Je vais rester apaisé, voilà je viens de recevoir un appel téléphonique faut pas que je laisse ça me déranger, briser mon calme. Je prends mon temps, je l’écris souvent c’est pour me rappeler… J’ai pas mal mais je suis un peu fatigué de voir les voisins passés sur la passerelle pour moi c’est un manque de savoir vivre. Je crois que c’est de la pluie et lentement la nuit approche. Y’a rien à faire qu’attendre qu’elle déménage, moi je suis installé depuis longtemps. Je suis en liberté et je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me revoilà…  C’est samedi y’a longtemps de ça pour moi ça voulait dire congé, pourtant quand je travaillais à la shop de porte je travaillais le samedi aussi. Je me souviens bien de cette époque le patron c’était le père d’une gentille lectrice amie de Terrebonne.  J’ai beaucoup moins de lecteur/trice, les gens cherchent du neuf ils survolent la toile mais ne s’y posent pas, c’est difficile d’être totalement nouveau, y’a un lecteur anonyme qui me dis de ne pas arrêter, surtout pas. J’ai beau travailler sur ce texte, j’arrive pas à la parcimonie des mots d’un poème contemporain, Vous préféreriez peut-être que je sois plus laconique mais j’y arrive pas. Je vous donne à lire avec mon entête vous me reconnaissez et êtes pas obligés… La lectrice de Terrebonne peux pas venir en voyage moi j’ai pas envie de partir seul. Je verrai… Hier y’avait une émission sur la Polynésie c’est beau mais c’est loin, les Marquises là où Brel a terminé sa vie… « Ne me quitte pas » https://www.youtube.com/watch?v=cBMDX2sR27U  «  Moi je t’offrirai des perles de pluie venue d’un pays où il ne pleut pas » fallait l’écrire celle-là, c’était le génie de Jacques Brel. Cette nuit je prends mon temps pour vous écrire, j’ai parlé à personne, y’a longtemps le samedi matin je m’assoyais sur le bord de la fenêtre à la taverne, les gars arrivaient et on se retrouvait plusieurs assis autour de la même table. Je me souviens pas de quoi on discutait, ce que je sais c’est que la gang était plus vieille que moi. Je me retrouvais à la taverne du Central parce que je m’étais fait barrés à la brasserie. C’est des souvenirs de gars, je crois que ma lectrice retraité snowbird de L’Outaouais travaillait à la cour à bois à cette époque. Je pense à comment je vais illustrer le blog… Ai fermé le chauffage, me suis habillé et ouvert la porte. J’ai besoin d’un peu d’air frais, dehors une voiture klaxonne. Je suis certain que dans les gars de la taverne y’en a qui ont réussis à se faire une vie de famille, voiture, maison, femme et enfants.  Moi je pensais pas à ça, j’avais des pensées plus intérieures bientôt la maladie allait se présenter et tout allait débouler. Je serai dans la panique paranoïaque. J’ai réussis à me débarrassé de cette damnée ville de Terrebonne et c’est tant mieux. La vérité c’est que je croyais pas me rendre à cet âge, j’étais partis pour me faire tuer beaucoup plus jeune. Je pense à ce langage que les filles du parc avaient, parsemé de vulgarité et de jurons, c’était pas jolie, jolie… Rien pour les rendre attachantes y’a aussi à ce secondaire cinq que j’ai pas, suis sans diplôme un lecteur me disait que si j’avais triché je l’aurais peut-être mais non j’ai été honnête et là je suis un peu vieux pour ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

vendredi 20 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la soirée, le nouveau président américain est maintenant en poste. Je sais pas trop quoi vous écrire sur cette assermentation. J’ai pas suivis à la télévision… Je crois que j’ai reçu un courriel infecté, ai scanné la machine semble qu’il y a rien. La télé est ouverte sur les actualités, j’ai mangé du jambon, carottes, pommes de terre. Comme souvent j’essais de traduire comment je me sent. La peintre Françoise Sullivan dis que si son senti est dans sa peinture ça peux pas faire autrement qu’un autre le sente. J’espère un peux ça, j’aimerais beaucoup avoir cette écriture décomposé que les malades ont souvent. Mais non! L’écriture c’est souvent le raffinement. J’espère que ça reste crû. J’ai eu des nouvelles d’une lectrice aujourd’hui ça m’a fait plaisir, elle travaille aussi à son niveau sur la pleine citoyenneté. Me suis rendus chez le dépanneur il semblait dire que je capote, je crois pas, ils ont surement vu ma figure à la télé où sur le web. Parfois j’y arrive pas, je cherche comment vous exprimer l’angoisse mais quand elle est pas là c’est difficile. J’écoute mon monde intérieur, il est muet… J’arrête un moment. Me voici de retour, c’est vendredi soir, dans ma jeunesse je passais cette soirée à la brasserie elle était pleine, on discutais en buvant de la bière parfois c’était le point de départ pour une virée dans le Vieux-Montréal. Je me souviens plus ce que ça fait être ivre, j’avais pas de bon sens. On m’a déjà dit que j’avais bu trop vite de trop grandes quantités… C’est vieux tout ça, je veux pas aller me tuer à boire de la bière, quand je reste sobre je réussis à « construire » quelque chose… Quand tu reçois une prestation de la sécurité du revenu tu bois pas longtemps. Toujours à emprunter de l’argent pour ça, se saouler. Soixante ans je peux pas vraiment espérer rencontrer une petite poulette du printemps… Je suis à la retraite, ça me fait peur comme si la mort approchais à grand pas, vingt ans encore si je suis chanceux ça passe vite. J’ai des souvenirs de tout ça comme si c’était hier, au club j’applaudissais je gueulais, je criais et je m’y suis pas vraiment fait des amis… Si vous revenez par Facebook et que je vous répond pas c’est parce que j’ai changé de mode de vie. Je veux plus vivre cette émotion de déprime alcoolique comme souvent c’est mon thème de prédilection. Même le téléjournal français fait ses manchettes de l’investiture du président Américain. « L’Amérique d’abord »… Je vous écris pas là-dessus, les U.S.A. c’est un grand bateau qu’il faudrait pas échouer. J’y arrive pas, j’ai un peu mal, je me sent lourd. C’est mal écris tout ça. Je crois que c’est mon horaire d’écriture qui est pas bon je fait deux choses à la fois, j’écoute et j’écris. Je termine donc ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Il est minuit, je suis debout et je vous écris, la première chose qui me viens à l’esprit c’est Manhattan et comment je me suis senti dénigrer par les gens du voyage organisé. Il est trop tard pour vérifier si c’est vrai qu’ils m’ont maltraité, insulté, j’avais peur de vérifier. C’était peut-être les voix, des hallucinations… Je pense que j’ai mangé dans une Trump Tower, je savais pas qui c’étais je regrette aujourd’hui. Y’a cette montée de la droite raciste, je sais pas trop quoi faire, y’a aussi mon homonyme Gauthier qui se lance en politique sur une vague populiste que les gens apprécient. Quoi faire pour combattre le racisme, de chez moi c’est facile à dire mais dehors, dans la rue comment on s’y prend? J’essais de relier ça à mon senti, c’est le genre de personne à vouloir rayer de la carte tous les bénéficiaire de la sécurité du revenu… La droite qui dis au Itinérants « qu’ils arrêtent de quêter ils n’ont qu’à travailler » c’est facile à dire, les sous- emplois sont là, tu rentre chez vous épuisé pour continuer le lendemain, tu retombe malade et t’est pas plus avancé. Parais qu’il y a des familles où ils en sont à la troisième générations de bénéficiaire, moi je leurs en veux pas de pas vouloir aller s’échiner dans des jobs mal payées qui de toutes façons ne dureront pas. Dans le goulag occidental on a des banques alimentaires et tout ce qu’il faut pour nourrir le pauvre. Viens de regarder une émission télé sur les Douanes Canadiennes aux frontières, c’est assez étonnant de voir comment on essaye de passer de la dope… Pour ce qui est de mon senti, j’ai sommeil, me suis recouché j’arrive pas à dormir, c’est bête… Me prépare un café tant qu’à virailler dans le lit. Je ne suis qu’un « fou » parmi les « fous » c’est quand même difficile. Je crois que le goulag occidental c’est l’asile éclatée, quelques édifices ici et là destiné à abriter les plus mal-pris. J’arrive pas à vous faire part de mon senti, je suis pas ému, aujourd’hui on assermente Trump, quelle connerie! Je bave a chercher l’émotion, à la nommer, on dis qu’en parler c’est déjà la moitié du problème de régler. Je sais pas si mon discours, si dire la schizophrénie ça règle quelque chose, les hallucinations bien que je préfère parler de delusion comme les américains, sont toujours là. Y’en a qui trouvent ce que j’écris rafraichissant comme si dans le froid de l’hiver on avait besoin de fraicheur.  L’asile a été réduite parfois on l’appelle foyer de groupe quand même pour moi le « nouvel » asile ce sont tous ces refuges pour itinérants, c’est une question de prise en charge, le jour tu erre dans les rues et la nuit tu cherche refuge dans les dortoirs. Ça va être ça pour cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard