mardi 7 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’arrive d’une soirée de danse chorégraphié par une amie, étrangement quand je me retrouve avec elle semble que la police est sur mon dos, je sais pas pourquoi… Je vais laisser allez ça. Le show était bon très touchant quelques pas-de-deux, si on juge ça par la difficulté ça semblait en être… Je pense à l’amour à comment à combien j’y crois pas… Ce soir je suis encore dans la douleur j’avais pensé qu’une chorégraphie valait mieux qu’une partie de hockey. J’écris très lentement, on a voulu me faire tomber dans le métro mais je suis toujours prudent je m’accroche au poteau. La question que je me pose c’est qu’est-ce que je fais de pas correct. Je suis et je reviens à mon auto-dénigrement, nul… Je sais plus trop où me cacher ni même si j’ai à me cacher… Lentement la nuit arrive, ai lu un poème de Bigras dans la Grande Bibliothèque, celui-là il a tous les talents, j’allais écrire la grange bibliothèque… Je sais plus trop quoi faire, ils sont beaucoup trop nombreux si ils se mettent sur mon cas je suis sans défense… Semble que l’amie en a pas finie avec son chum, je devrais cesser cette relation, là je vous fais part de mon plus intime plus que ça je peux pas. Viens de téléphoner à l’ami selon lui c’est effectivement de la paranoïa, je demande à l’amie de m’excuser ma folie se présente souvent comme ça… Je pense à la série télévisée Wired qui se passe dans le grand Washington ça aussi c’est assez pour me faire peur.  Toute cette soirée pour finir là devant l’écran d’ordi si vous m’avez vu et que je semblais avoir peur effectivement j’ai eu peur. Ce soir j’ai pas regardé les actualités, je sais pas où ils en sont en France avec les inondations et les grèves… Je suis un pauvre bonhomme, un pauvre cave je devrais rester enfermé dans mon studio, je crois que c’est la danse qui me bouleverse, j’ai vécu ça y’a longtemps un peu de la même façon ça m’angoisse… Moi mon handicap il est entre mes deux oreilles, je vais essayer de respirer par le nez, ai pris quelques respires en me gonflant le ventre ça allège un peu ce que je vie. Étrangement je me vois au trou tout nu sur le ciment angoissé a vouloir en mourir, personne à qui parler rien a faire qu’a capoter… J’ai plus envie de sortir, ai mangé une orange elle étais très juteuse. Je suis très éloigné de tout ce que je fais pour m’assurer un revenu décent. Je vous le dis ici et je le répéterai pas… Ce soir dans la salle ils éclairaient je ne sais quoi, les spots étaient pas pour la scène mais dans la salle, on a dansé… Je remercie l’amie de l’invitation. J’ai écris ceci un peu pour elle, j’espère qu’elle vas apprécier. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je vous en fait une deuxième, deux pour une comme chez Tony l’italien. J’ai dormis, je remercie le lecteur retraité de Repentigny pour ses bons mots c’est apprécié. Ce soir je vais voir un show de danse, je vous en reparlerai. Trois heures trente sept, le goulag occidental est tranquille. J’avance tranquillement au travers de la brousaille de mots dans ma tête. Pense à l’intervenante qui m’a écouté hier soir quand ça allait pas bien, merci! J’ai oublié ce que j’ai fait de la rose qu’on m’a donné après le show, je l’ai jeté je crois… Une grosse ferme a passé au feu hier quatre vingt vaches qui n’ont pas survécu. J’ai toujours le souvenir de l’étable, son odeur chez le grand oncle Rolland. Mes parents se demandaient pourquoi je pleurais quand ils partaient et me laissaient derrière, je faisais mes crises parce que ma mère passait son temps a me dire qu’elle allait me laisser derrière en pension, je croyais que ça y étais que je verrais plus mes parents, mes frères et sœurs c’était tellement intense comme douleur j’avais peur. Je crois que ma schizophrénie a commencé là. Quand je me lève tôt comme ça c’est comme si j’allais faire le train quotidien, tout ce qu’on fait le matin dans une ferme, ce matin on pourrait appeler ça ma chronique agricole. Je suis partis de la pizzeria pour arriver à la ferme maintenant je dirais adieu veau vaches cochons. Je suis très urbain sur le sol de mon goulag occidental. C’est une autre chose que faisait la matriarche elle aimait toute les émissions qui parlaient de la ferme. Je me rappelle même être allé au salon de l’agriculture au palais du commerce je crois mais on vivais pas à la campagne on était en banlieue on avait bien quelques poules et quelques lapins, un grand potager mais rien à comparer à une vrai ferme. Même pas question d’avoir un tracteur pour tondre le gazon. J’aimais quand même bien passé le rotoculteur pour labourer et préparer le potager. J’étais enveloppé de cette ambiance là voilà pourquoi le retour à la terre j’y croyais pas, urbain j’était essentiellement urbain du snack-bar au super marché. Au début en banlieue c’était comme à la campagne y’avait la livraison du pain du lait et les monsieurs Fuller et Familex qui passaient. J’étais encore ti-cul, on bouffait des gélules d’huile de foie de morue ça donnais de la vitamine A et D on nous en donnait parce qu’on avait peur du rachitisme, on voulait nous garder bien gras… Le gazon, les animaux à part le chien c’était pas mon fort. Mon père a aussi eu une maison à la campagne, je me souviens y être allé un week-end avec la blonde du moment. Pour le lait je vous ai pas mentionné qu’on buvais du lait en poudre je crois qu’il y a plusieurs familles qui faisaient ça. J’arrête ici. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 6 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai mal, je crois qu’on me laisseras pas partir pour Washington, on va m’arrêter, la police les douaniers pourtant j’ai rien fait je suis retraité mais si vous saviez la douleur que j’ai. Le propriétaire est passé je crois qu’il est entré chez moi sans que j’y sois, c’est des craintes que j’ai, de l’ordre de la paranoïa. Je dois l’avouer je suis impuissant devant ça, je veux pas faire de mal à personne. Je croyais que la douleur me donnerais de l’inspiration mais c’est nul a pleurer, je sens ça monter mais je vais plutôt uriner. Je pense à l’amie psychologue. Je cherche comment vous dire cette souffrance cette douleur dans des moments où je m’y attends le moins, c’est difficile l’angoisse, la peur, l’anxiété et le malaise que ça engendre… Je vais essayer de vous emmener ailleurs sur des sentiers plus réjouissants, ça aussi, vous savez c’est difficile. Je pense à mes petits neveux petites nièces j’espère qu’ils dévellopperont pas une folie comme la mienne ça fait un chemin qui est long, une façon de grandir difficile… Trois fois ce mot, je le raye pas je crois que vous avez compris… Un grand monsieur nous a quitté Mohamed Ali, fallait le faire refuser de faire son service militaire en plein Viet-Nam, mes respects à sa famille. J’entends grincer les balançoires dehors, ce soir c’est beau temps pour jouer dehors je me rappelle on jouait à la cachette après avoir défini quel territoire on couvrait c’était jamais très loin et on traversait pas la rue. Lentement je me calme, je prends ça une journée à la fois parfois une heure à la fois. J’ai des larmes qui montent je pense au petit gars que j’étais, à ce que je suis devenus un peu vieux pour la nostalgie… Je regardais les actualités qui parlaient des fruits et légumes qui sont cher, un client disait comprendre les gens qui achetaient du jus… Parait que le guide alimentaire canadien est pas exact… J’ai quand même beaucoup de difficulté a manger mes parts de fruits et légumes. Bon! J’arrête ça la je suis pas diététiste et pendant ce temps là ils se font livrer de la pizza à l’hôpital sans parler de toutes les autres cochonneries. J’aimerais me diriger sur un propos plus joyeux mais j’ai pas le sens de l’humour, je suis un grand braillard, une pleureuse masculine, je me mouche de peine, la voisine semble s’être calmé de ses voyages sur la passerelle de la wing… Mais non! Mais non! Je suis pas en prison c’est juste que ça ressemble à ça. Je sais pas si j’ai encore des lecteurs à Hull occupé comme ils sont avec le poupon, toutes mes félicitations!!! C’est bien pour la suite du monde pour paraphraser Pierre Perreault. Y’a plein de mots qui me passent par la tête « À l’ouest que du nouveau ». Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

 

dimanche 5 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! La pluie a un peu cessé, je pense toujours à nos amis français inondés. J’ai quelqu’un dans ma vie sentimentale, ça fait du bien. Je suis heureux c’est peut-être pour ça que j’ai pas grand-chose à vous écrire. J’écris toujours mieux quand je suis dans le malheur, j’ai quand même pas à lui courir après. La première personne du singulier certaines personnes détestent quand on s’en sert, ils trouvent ça trop narcissique mais je parle de moi, l’autre le il je sais pas ce qu’il vie. Dans LaPresse+ ce dimanche y’avait un excellent dossier sur la revitalisation de Montréal. Je me souviens à une époque on m’avait proposé de faire le recensement dans Griffintown dans ce temps-là y’avait que deux pelés et trois tondus qui habitaient là rien de payant… Le quartier des spectacles un peu plus au nord c’est pas mal aussi, les lampadaires sont spectaculaires… Ce soir je suis loin de mon senti j’essais d’y venir, y’a pas de larmes. J’aimerais bien vous faire rire mais ce que je vie c’est jamais drôle comme si j’avais laissé tous mes rires aux festivals de l’humour où encanné pour la télévision. Maintenant on ne rit que pour l’industrie de l’humour… Les pros appellent ça des one liner je suis pas capable. À vous de trouver la poésie dans ce que j’écris, j’ai lu quelque part que c’étais mieux dans le temps du sexe, drugs & rock’n’roll, peut être mieux mais mortel les vedettes rock payent cher pour l’apprendre. Y’a ça aussi l’inspiration du toxicomane, l’angoisse mise en mots où comment se tuer pour une où deux chansons. « Ho Lord! Wont you buy me a Mercedes Benz »- Janis Joplin, Michael McClure, ouais toujours saoul dans la musique pour ensuite atterrir à l’urgence de l’hôpital parce qu’on sait plus ce qui arrive, une sorte d’inconscience psychotique…Non, je suis pas jaloux j’ai tout ce qu’il me faut. Je me demande si le poète de Sudbury prend toujours un coup, l’alcool c’est aussi une belle façon de développer un diabète et de se faire amputer, je sais pas comment on appelle ces jambes remplies de sang qui circule plus… Le temps est frais j’avais mis une petite veste, pense à ce gars qui avait trop pris d’Ativan et qui grelottais même à trente cinq degrés… J’évoque peut être un peu Bukowsky et ses bas-fonds, ses bars remplis de coquerelles de cafards avec de vieilles dames décati qui boivent des cocktails sans classes… Au bar quand j’y allais on aimait pas ma façon de parler ça ressemblait trop au langage du vieux red-light, une fois saoul j’en avais plus de classe. Je les vois téter leurs bières au comptoir, muet une gorgée pour ensuite faire la sécurité. C’est finis le temps des claques sur la gueule, je reste sobre chez moi et je m’en fait pas. J’ai plus grand-chose à vous écrire ce soir. Merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la très prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 4 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’attaque mon clavier comme un pupitre de chef d’orchestre étrangement je pense à ceux qui sont en prison, les détenus. Je pense aussi aux itinérants aux sans-abris à comment l’un, le détenu une fois libéré entraine l’autre. Comment louer un appartement en disant je viens de faire cinq ans de taule. Y’a peut-être des choses que je comprend pas. Je crois qu’ils ont de l’aide à la sortie mais c’est comme dans tout y’en a qui passent au travers des mailles du filet souvent ils retournent en dedans. C’est juste un commentaire comme ça, des choses qui stigmatisent, de la difficulté à se réhabiliter. Moi ma prison c’est le goulag occidental, je suis pas criminel… Le système psychiatrique parfois vous institutionnalise, pour quelques mots violents vous pouvez vous retrouver à Pinel, l’institut, je pense à tout ce temps loin de la vrai vie a comment ça deviens difficile de vivre. J’y connais rien je vais revenir à mon sentis, à comment la consommation de substances m’amènerait facilement en prison. Ils sont deux dehors et comment l’un d’eux s’accroche aux baskets de l’autre pour avoir un petit baggies de poudre blanche. Ils vont y passé la nuit, il est même plus question de trouver une compagne, il cherche que l’euphorie. Je suce des Life Savers. Je suis débile d’écrire encore cette nuit, j’ai plus envie de sortir je pense à cet homosexuel victime d’une attaque il ne l’a jamais dit a personne ça a bouleversé sa vie ce crime homophobe. La nuit c’est toujours ça de l’alcool des drogues des gens déjantés de toutes les orientations, ont sort pour rencontrer mais parfois on ne rencontre que le mal, que la mort. Ouais! Ça c’est mon senti de petit vieux… J’entends discuter dehors en anglais je crois qu’ils cherchent une piaule ce sont les jeunes de la nuit qui se reconnaissent et veulent pas coucher dans un refuge trop d’obligation, j’écris ça j’y connais rien je crois qu’il est un peu tard pour les refuges. Cette nuit j’ai sommeil heureusement je cherche pas asile, les gens de mon âge se sont réhabilité du moins je l’espère moi je l’ai fait, je suis trop vieux pour boire je développerais un diabète. La bedaine ma charge pondérale est pas extraordinaire mais oui je suis gros… Étrangement j’ai des souvenirs de pochettes de disques trente-trois tours elles étaient magnifiques. J’aurais jamais cru faire carrière de ma folie, la folie c’est une chose, la maladie une autre ça fait mal, c’est douloureux on vois pas venir le jour où ça va se terminer, heureusement pour moi c’est finis ça va mieux. Depuis que je me rétablis j’ai jamais vu tant de monde en faire autant. Je pense à ce poète en vêtement de travail vert un suit d’usine… Lu plein de choses sur le rétablissement parfois c’est épuisant. Mais pour l’instant j’en ai finis avec ceci. J’essaye de terminer. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Me vl’à!!!  Aujourd’hui je pleure Mohamed Ali est décédé… C’est que je ressens de la peine c’était un grand homme… La France est encore inondée pendant que dans l’ouest Canadien c’est le retour aux maisons brûlées de Fort McMurray… Les idées se bousculent dans ma tête. Je pense à mon futur voyage à Washington, lis l’excellent guide du National Geographic. Parfois écrire ça amène la paranoïa surtout quand mes écris sont ici que tout le monde peux les lire.  Je me fais vieux et à court d’idée, aujourd’hui je suis allés à la librairie ai acheté deux romans qui se passent à Washington. Jusqu’à aujourd’hui ce que j’écris ici c’est l’histoire de mon monde intérieur habité par la peur la douleur l’angoisse la schizophrénie les voix et tutti quanti. Ce soir je vous écris lentement, pense beaucoup à ce que je vous écris là. Les rues de Montréal sont fermées quelques une pour le tour de l’île à vélo que j’ai toujours trouvé idiot, la rue Sainte-Catherine dans le village qui est déjà moins idiot, et la rue Mont-Royal sur le plateau avec le marché de la poésie à la place Gérald Godin c’est presque une apothéose quoi que je le fréquente pas ce marché. Je fais de la poésie comme un reclus misanthrope et ça donne des textes pas trop forts comme celui-là… J’aimerais beaucoup être un vrai poète c’est toujours l’idée de pas être un raté comme je disais à l’amie parfois faut ce qui faut, je pense aux poètes soulard, saoulons, « Ça se saoule le dedans de pathétique »-Claude Léveillé. Mes mots, mes mots, mes mots j’en bégaye j’aimerais ça en maudit être publié sur papier. Je veux pas le faire à compte d’auteur bien que je sache que plusieurs ont débuté comme ça. Vous pouvez quand même me lire et me relire ici. Tout à coup je vous écris comme une fuite loin de mon sentis et c’est justement ça mon sentis qui est important. Je sors un peu de ma mélancolie de ma neurasthénie pour regarder le magnifique soleil de début de soirée, il est encore très haut et va se coucher derrière l’édifice de la bibliothèque Frontenac. C’est pas que j’ai pas essayé, je veux vous parler des vieux bientôt je vais avoir l’âge pour la FADOQ c’est affreux, les jeunes m’appellent le bonhomme me semble que je parlais comme ça y’a quelques mois. Je devrais me coller une date de péremption dans le front, bein oui un jour y’auras une fin je serai gâteux sinon gâté. Pourris mais toujours à la recherche du nouveau, de l’original quelque chose pour m’émerveiller, dehors y’a un maniaque du klaxon rien pour m’étonner. J’ai essayé encore ce soir d’amener de l’émotion, c’est pas simple souvent on lis comme on mange du pablum ça passe right thru.  J’essaye que ce sois pas indigeste. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 3 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai vu des femmes tatouées de dessins qui ressemblait à de l’art brut, un trait minimal un point et ça y est voilà le tatouage, c’est pas très beau ça fait même mal de le regarder ça parle comme un dessin mal terminé et en fait c’est peut-être ça, on appelle pas art tous les barbots même tatoué. Je pense à la douleur du tatouage à la signification qu’il a perdus avec sa dissémination, maintenant n’importe qui se fait tatoué ça ne veut plus rien dire pas même une étape un jalon dans la vie. Je suis pas tatoué et j’en suis fier, j’avais pas de rituel. Cette nuit je vais essayer de vous traduire comme toujours mon senti… C’est un peu le travail de l’artiste placer des mots sur ce qu’il ressent, je parlais avec l’ami de la disparition d’une certaine douleur comment ça rendais difficile l’expression… C’est certain que comme dis l’historien d’art un certain travail est balloté entre le ministère de la culture et celui de la santé si écrire c’est le rétablissement allons y… Pourtant je connais la réticence de certains pour l’art thérapeutique mais ça fait du bien même ce que vous lisez ici participe de ça… Je veux pas vous écrire une mocheté , y’a une écriture brute que je suis incapable de rendre… Ai pris un café, dormis un peu on avance dans la nuit, c’est bien que j’ais des fans, tout à coup j’ai une peine, je devrais plutôt écrire j’ai de la peine je ne sais trop pourquoi. Je pense à l’amie avec qui je suis sortis hier on était bien dans le parc au bord du fleuve, ça aussi ça me fait du bien d’avoir quelqu’un dans ma vie même si ça attise le feu de ma paranoïa… C’est pas facile je cherche l’écris à propos, l’écris qui conviens mais y’en a pas je vous jette ça comme ça aux yeux mais c’est pas de la poudre, dans le temps la poudre on se la mettais dans le nez pour faire comme dis le lecteur chauffeur d’autobus des trips de châssis, vouloir se défenestrer mais c’est peu pour moi je veux pas avoir le destin du grand poète. Tout à coup comme souvent je pense au Lac-Saint-Jean à la parenté que j’ai là-bas… Y’a aussi la culture, cette idée de culture que j’ai comment c’est dénigré on peut bien parler mais faut pas trop en étaler… Ai réglé le climatiseur c’est loin de mon bourdon intérieur, cette nuit je suis bien, j’arrive à un point où c’est difficile d’écrire… Je pense aux vapoteux ça aide pas personne, les gens se cachent tellement maintenant c’est clandestin… Étrangement j’ai un parfum de viande fumée dans le nez, cette nuit ça passe beaucoup par l’appendice nasal pourtant je suis pas Cyrano… Je voulais saluer l’amie qui est en Europe à moins qu’elle soit revenue. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard