dimanche 5 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! La pluie a un peu cessé, je pense toujours à nos amis français inondés. J’ai quelqu’un dans ma vie sentimentale, ça fait du bien. Je suis heureux c’est peut-être pour ça que j’ai pas grand-chose à vous écrire. J’écris toujours mieux quand je suis dans le malheur, j’ai quand même pas à lui courir après. La première personne du singulier certaines personnes détestent quand on s’en sert, ils trouvent ça trop narcissique mais je parle de moi, l’autre le il je sais pas ce qu’il vie. Dans LaPresse+ ce dimanche y’avait un excellent dossier sur la revitalisation de Montréal. Je me souviens à une époque on m’avait proposé de faire le recensement dans Griffintown dans ce temps-là y’avait que deux pelés et trois tondus qui habitaient là rien de payant… Le quartier des spectacles un peu plus au nord c’est pas mal aussi, les lampadaires sont spectaculaires… Ce soir je suis loin de mon senti j’essais d’y venir, y’a pas de larmes. J’aimerais bien vous faire rire mais ce que je vie c’est jamais drôle comme si j’avais laissé tous mes rires aux festivals de l’humour où encanné pour la télévision. Maintenant on ne rit que pour l’industrie de l’humour… Les pros appellent ça des one liner je suis pas capable. À vous de trouver la poésie dans ce que j’écris, j’ai lu quelque part que c’étais mieux dans le temps du sexe, drugs & rock’n’roll, peut être mieux mais mortel les vedettes rock payent cher pour l’apprendre. Y’a ça aussi l’inspiration du toxicomane, l’angoisse mise en mots où comment se tuer pour une où deux chansons. « Ho Lord! Wont you buy me a Mercedes Benz »- Janis Joplin, Michael McClure, ouais toujours saoul dans la musique pour ensuite atterrir à l’urgence de l’hôpital parce qu’on sait plus ce qui arrive, une sorte d’inconscience psychotique…Non, je suis pas jaloux j’ai tout ce qu’il me faut. Je me demande si le poète de Sudbury prend toujours un coup, l’alcool c’est aussi une belle façon de développer un diabète et de se faire amputer, je sais pas comment on appelle ces jambes remplies de sang qui circule plus… Le temps est frais j’avais mis une petite veste, pense à ce gars qui avait trop pris d’Ativan et qui grelottais même à trente cinq degrés… J’évoque peut être un peu Bukowsky et ses bas-fonds, ses bars remplis de coquerelles de cafards avec de vieilles dames décati qui boivent des cocktails sans classes… Au bar quand j’y allais on aimait pas ma façon de parler ça ressemblait trop au langage du vieux red-light, une fois saoul j’en avais plus de classe. Je les vois téter leurs bières au comptoir, muet une gorgée pour ensuite faire la sécurité. C’est finis le temps des claques sur la gueule, je reste sobre chez moi et je m’en fait pas. J’ai plus grand-chose à vous écrire ce soir. Merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la très prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 4 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’attaque mon clavier comme un pupitre de chef d’orchestre étrangement je pense à ceux qui sont en prison, les détenus. Je pense aussi aux itinérants aux sans-abris à comment l’un, le détenu une fois libéré entraine l’autre. Comment louer un appartement en disant je viens de faire cinq ans de taule. Y’a peut-être des choses que je comprend pas. Je crois qu’ils ont de l’aide à la sortie mais c’est comme dans tout y’en a qui passent au travers des mailles du filet souvent ils retournent en dedans. C’est juste un commentaire comme ça, des choses qui stigmatisent, de la difficulté à se réhabiliter. Moi ma prison c’est le goulag occidental, je suis pas criminel… Le système psychiatrique parfois vous institutionnalise, pour quelques mots violents vous pouvez vous retrouver à Pinel, l’institut, je pense à tout ce temps loin de la vrai vie a comment ça deviens difficile de vivre. J’y connais rien je vais revenir à mon sentis, à comment la consommation de substances m’amènerait facilement en prison. Ils sont deux dehors et comment l’un d’eux s’accroche aux baskets de l’autre pour avoir un petit baggies de poudre blanche. Ils vont y passé la nuit, il est même plus question de trouver une compagne, il cherche que l’euphorie. Je suce des Life Savers. Je suis débile d’écrire encore cette nuit, j’ai plus envie de sortir je pense à cet homosexuel victime d’une attaque il ne l’a jamais dit a personne ça a bouleversé sa vie ce crime homophobe. La nuit c’est toujours ça de l’alcool des drogues des gens déjantés de toutes les orientations, ont sort pour rencontrer mais parfois on ne rencontre que le mal, que la mort. Ouais! Ça c’est mon senti de petit vieux… J’entends discuter dehors en anglais je crois qu’ils cherchent une piaule ce sont les jeunes de la nuit qui se reconnaissent et veulent pas coucher dans un refuge trop d’obligation, j’écris ça j’y connais rien je crois qu’il est un peu tard pour les refuges. Cette nuit j’ai sommeil heureusement je cherche pas asile, les gens de mon âge se sont réhabilité du moins je l’espère moi je l’ai fait, je suis trop vieux pour boire je développerais un diabète. La bedaine ma charge pondérale est pas extraordinaire mais oui je suis gros… Étrangement j’ai des souvenirs de pochettes de disques trente-trois tours elles étaient magnifiques. J’aurais jamais cru faire carrière de ma folie, la folie c’est une chose, la maladie une autre ça fait mal, c’est douloureux on vois pas venir le jour où ça va se terminer, heureusement pour moi c’est finis ça va mieux. Depuis que je me rétablis j’ai jamais vu tant de monde en faire autant. Je pense à ce poète en vêtement de travail vert un suit d’usine… Lu plein de choses sur le rétablissement parfois c’est épuisant. Mais pour l’instant j’en ai finis avec ceci. J’essaye de terminer. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Me vl’à!!!  Aujourd’hui je pleure Mohamed Ali est décédé… C’est que je ressens de la peine c’était un grand homme… La France est encore inondée pendant que dans l’ouest Canadien c’est le retour aux maisons brûlées de Fort McMurray… Les idées se bousculent dans ma tête. Je pense à mon futur voyage à Washington, lis l’excellent guide du National Geographic. Parfois écrire ça amène la paranoïa surtout quand mes écris sont ici que tout le monde peux les lire.  Je me fais vieux et à court d’idée, aujourd’hui je suis allés à la librairie ai acheté deux romans qui se passent à Washington. Jusqu’à aujourd’hui ce que j’écris ici c’est l’histoire de mon monde intérieur habité par la peur la douleur l’angoisse la schizophrénie les voix et tutti quanti. Ce soir je vous écris lentement, pense beaucoup à ce que je vous écris là. Les rues de Montréal sont fermées quelques une pour le tour de l’île à vélo que j’ai toujours trouvé idiot, la rue Sainte-Catherine dans le village qui est déjà moins idiot, et la rue Mont-Royal sur le plateau avec le marché de la poésie à la place Gérald Godin c’est presque une apothéose quoi que je le fréquente pas ce marché. Je fais de la poésie comme un reclus misanthrope et ça donne des textes pas trop forts comme celui-là… J’aimerais beaucoup être un vrai poète c’est toujours l’idée de pas être un raté comme je disais à l’amie parfois faut ce qui faut, je pense aux poètes soulard, saoulons, « Ça se saoule le dedans de pathétique »-Claude Léveillé. Mes mots, mes mots, mes mots j’en bégaye j’aimerais ça en maudit être publié sur papier. Je veux pas le faire à compte d’auteur bien que je sache que plusieurs ont débuté comme ça. Vous pouvez quand même me lire et me relire ici. Tout à coup je vous écris comme une fuite loin de mon sentis et c’est justement ça mon sentis qui est important. Je sors un peu de ma mélancolie de ma neurasthénie pour regarder le magnifique soleil de début de soirée, il est encore très haut et va se coucher derrière l’édifice de la bibliothèque Frontenac. C’est pas que j’ai pas essayé, je veux vous parler des vieux bientôt je vais avoir l’âge pour la FADOQ c’est affreux, les jeunes m’appellent le bonhomme me semble que je parlais comme ça y’a quelques mois. Je devrais me coller une date de péremption dans le front, bein oui un jour y’auras une fin je serai gâteux sinon gâté. Pourris mais toujours à la recherche du nouveau, de l’original quelque chose pour m’émerveiller, dehors y’a un maniaque du klaxon rien pour m’étonner. J’ai essayé encore ce soir d’amener de l’émotion, c’est pas simple souvent on lis comme on mange du pablum ça passe right thru.  J’essaye que ce sois pas indigeste. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 3 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai vu des femmes tatouées de dessins qui ressemblait à de l’art brut, un trait minimal un point et ça y est voilà le tatouage, c’est pas très beau ça fait même mal de le regarder ça parle comme un dessin mal terminé et en fait c’est peut-être ça, on appelle pas art tous les barbots même tatoué. Je pense à la douleur du tatouage à la signification qu’il a perdus avec sa dissémination, maintenant n’importe qui se fait tatoué ça ne veut plus rien dire pas même une étape un jalon dans la vie. Je suis pas tatoué et j’en suis fier, j’avais pas de rituel. Cette nuit je vais essayer de vous traduire comme toujours mon senti… C’est un peu le travail de l’artiste placer des mots sur ce qu’il ressent, je parlais avec l’ami de la disparition d’une certaine douleur comment ça rendais difficile l’expression… C’est certain que comme dis l’historien d’art un certain travail est balloté entre le ministère de la culture et celui de la santé si écrire c’est le rétablissement allons y… Pourtant je connais la réticence de certains pour l’art thérapeutique mais ça fait du bien même ce que vous lisez ici participe de ça… Je veux pas vous écrire une mocheté , y’a une écriture brute que je suis incapable de rendre… Ai pris un café, dormis un peu on avance dans la nuit, c’est bien que j’ais des fans, tout à coup j’ai une peine, je devrais plutôt écrire j’ai de la peine je ne sais trop pourquoi. Je pense à l’amie avec qui je suis sortis hier on était bien dans le parc au bord du fleuve, ça aussi ça me fait du bien d’avoir quelqu’un dans ma vie même si ça attise le feu de ma paranoïa… C’est pas facile je cherche l’écris à propos, l’écris qui conviens mais y’en a pas je vous jette ça comme ça aux yeux mais c’est pas de la poudre, dans le temps la poudre on se la mettais dans le nez pour faire comme dis le lecteur chauffeur d’autobus des trips de châssis, vouloir se défenestrer mais c’est peu pour moi je veux pas avoir le destin du grand poète. Tout à coup comme souvent je pense au Lac-Saint-Jean à la parenté que j’ai là-bas… Y’a aussi la culture, cette idée de culture que j’ai comment c’est dénigré on peut bien parler mais faut pas trop en étaler… Ai réglé le climatiseur c’est loin de mon bourdon intérieur, cette nuit je suis bien, j’arrive à un point où c’est difficile d’écrire… Je pense aux vapoteux ça aide pas personne, les gens se cachent tellement maintenant c’est clandestin… Étrangement j’ai un parfum de viande fumée dans le nez, cette nuit ça passe beaucoup par l’appendice nasal pourtant je suis pas Cyrano… Je voulais saluer l’amie qui est en Europe à moins qu’elle soit revenue. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

jeudi 2 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit, l’amie m’a téléphoné hier soir comme j’étais pas là elle m’a dit de lui téléphoner ce matin, ce que je vais faire. Je bois un Gatorade ça me fait l’effet d’un gros biberon. Ai dormis deux ou trois heures. Plus j’avance dans mon écriture plus j’ai de fan. Hier je disais à un lecteur, de vive voix, que j’avais jamais pratiqué une activité aussi enrichissante. Comme je vous l’ai déjà écrit j’essaye de passer outre les voix dénigrantes, c’est pas simple je vous les prêtes ces voix là je ne les écrirai pas même si ça enlève le côté authentique de l’affaire et puis non, ça dis que je suis un gros con pourtant pardon… « Je veux de l’amour » -Robert Charlebois. Hier soir à mon C.A. j’étais avec une belle brochette de créatif, c’était bien. J’étais heureux de discuter avec le critique professeur d’histoire de l’art. Je me prépare un café, pense à la job de manutention que je faisais quelques nuit dans l’année… Je crois que je me suis fait une amie, je vous en parlerai pas trop certaines aiment pas ça. Je pense à mon lecteur chauffeur d’autobus qui aime bien manger des « rôteux » et une « graisseuse » chez Lafleur le célèbrissime parais que maintenant c’est fermée la nuit, j’espère qu’il s’est pas cogné le nez sur la porte… Je suis loin de mon senti, de cette âme qui a pas le courage… Vous me voyez pas en sous-vêtement devant mon clavier et mon écran c’est pas une image édifiante après mon café je vais prendre une douche. Je vais à la douche comme on envoie les lanceurs au baseball … Ça y est je sens bon, les odeurs de parfum me rappellent toujours les départs, le climatiseur a démarré… J’essaye d’écouter ce que dis cette voix positive pour l’instant c’est le silence où plutôt ce grésillage dans les radios comme pendant la guerre trente­ neuf quarante- cinq. Y’a des choses dont je parle pas trop comme les caissières à la caisse… Légère mélancolie cette nuit « Anastasie l’ennuie m’anesthésie »-François Bérenger. Je pense à la bonne femme dans le fast-food qui croyait que l’internet c’était juste de la pornographie, elle était obèse, elle aurais dû s’y mettre… J’ai terminé mon café encore quelques mois et je serai à Washington… Je sais pas si on peut trainer un sac dans les édifices du Smithsonian. Quoi d’autre a dire sur les musées, je sais c’est pas là que l’art se fait mais y’a quand même de grandes œuvres. Je dois vous dire qu’écrire pour moi et prendre des libertés ça va de pair remarquez que la pratique du blog est déjà vieille et je fais ça faute de trouver plus nouveau, disons que chaque texte est nouveau de là l’intérêt. Je prend mon temps, je sais pas trop comment terminer ça. Je vous embrasse tous. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je suis découragé, écrire comme ça ça n’a aucun sens. J’essais quand même de meubler mes journées. Je vous écris pas un manuel psychiatrique, mon écriture est je crois de l’ordre de la manie. Je croyais avoir raté l’émission littéraire française, mais non c’est demain. Le climatiseur est arrêté, je pense au frère de mon beauf que j’ai toujours apprécié. J’écris ça parce que je sais qu’il a pas eu une vie facile… C’est encore et toujours de l’ordre du senti et comment justement vous dire mes sentiments. J’écoute ce que ça dis en dedans, solitude, bavard, incapable, impuissant, pourtant vous êtes pas obligés d’y croire, l’impuissance c’est devant toutes les choses qui me font mal et que je dois accepter. Lentement je laisse filer les mots, j’écris comme on va à la pêche en espérant que ça morde.  C’est difficile de vous dire mon écriture, y’a qu’en ce moment dans la rédaction que mes mots font un peu de sens. Je pense aux copains et copines de ma vingtaines d’années à comment ils se sont fait une vie loin de moi et moi aussi loin d’eux. « On s’était dit rendez-vous dans dix ans même jour, même heure… On verras quand on auras trente ans »-Patrick Bruel. C’est plus une question d’âge bientôt j’aurai soixante ans, moins d’amis mais des frères et une sœur que j’apprécie. Je suis sur le bord des larmes j’aurais aimé faire je ne sais quoi de ma vie. Je peux dire que je crois être un artiste avec tous les doutes que ça charrie. Je pense au grand Yves Montand, la chanson le temps des cerises qu’il interprétais si bien, souvenir d’une boîte de nuit avec des chansonniers qui avaient refuser de chanter le temps des cerises. Ça m’avait blessé… Je pense aux trente glorieuses ces années de mon enfance où tout je crois étais plus simple, plus prospère… Pourtant y’a des hommes qui ont gardé la même job toute leurs vie des années soixante-dix à aujourd’hui. Pas moi, comme j’écris souvent j’étais instable. J’aurai vécu dans un univers de questions où d’autre s’en posaient pas, c’est pas plus mal mais moi, mais moi ma copine était l’angoisse… Ce que je trouve étrange c’est de vivre dans ce monde sans se poser de questions, les migrants, les guerres, le nucléaire, l’ozone et encore, on ferme les yeux on se bouche les oreilles et on essaye de trouver du plaisir à vivre. C’est un peu débile d’avoir voulu changer le monde, je me suis beaucoup changé mais je passe encore beaucoup de mon temps à me questionner. Comme je l’ai écrit dans ce qui précède j’ai presque soixante ans il est un peu tard pour les questions. Bon! Le grand soir c’est pas de si-tôt. Je sais pas trop quoi vous écrire, je crois que vous allez encore avoir une illustration du Che. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 1 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Encore une fois ce soir je fouille dans mon senti. Ça ressemble à l’été dans le goulag occidental. Ce soir je pense surtout a m’amuser, hier j’ai été un peu bête avec l’amie danseuse je m’en excuse si jamais elle lis encore ceci. Question âme c’est pas mal y’a longtemps que je suis passés au confessionnal « Mon père je m’accuse de… » déjà que j’ai pas l’estime de moi très forte s’accuser c’est pas terrible, le curé dirais ça prend de l’humilité… Les amis sont là, et me lisent. Je pense à vous tous, ce soir je vous dirai pas que je suis parfait, j’écoute ce bourdon et le climatiseur fonctionne très bien, dans la chanson de Breen Leboeuf c’est « le frigidaire qui fait bien du bruit » ici c’est le climatiseur et il évoque moins la solitude… Je vous écris ça comme une saignée, à l’époque on soignait tout de cette façon là, une saignée pour faire sortir le mauvais mais plusieurs en crevaient, la saignée et la confession pour combattre le mal, on en est plus là… Je pense à mon budget pour le voyage à Washington, je crois que ça va être bien, je ferai le voyage du pauvre. Ce soir je reviens à ma boisson douce préféré, le Gatorade à l’orange, je vois les étudiants dans les universités américaines qui se remontent en buvant cette boisson… C’est un peu cliché mais j’ai besoin de cette énergie, je pense aux clubs de football universitaire ces jeunes garçons qui donnent tout pour atteindre les grandes ligues. Je suis loin de mon senti avec ça, je sais pas si je devrais prendre des cours de rédaction, il me semble que ça dénaturerais ce que j’écris… Parfois je pense à mon âge à comment il est un peu tard pour débuter, à comment je cherche la poésie qui plus je lui courre après s’éloigne… Je suis pas Walt Whitman… Comme j’ai dit lundi je suis un ancien délinquant qui cherche à vivre dans la pleine citoyenneté. Je réfléchie pas je vous envoie ça comme un seau d’eau mais y’a quand même que moi qui se mouille. J’écoute pas assez cette petite voix ce soir, je pense à l’amie danseuse, la voix est muette, j’entends que des commentaires sur ma façon de marcher. Je me suis toujours trainé les pieds pourtant quand j’ai commencé à travailler je courrais dans la shop, les collègues m’ont dit d’arrêter. Je suis un peu nostalgique de tout ça ça fait longtemps… La nuit je fréquentais les endroits noirs aux lumières tamisées, à l’éclairage de showbiz. C’est plus pour moi… Depuis des années j’ai réussis à me faire une vie, vous le voyez j’écris et j’apprécie… Je trouve plus, je trouve pas y’a pas d’écho y’a pas de voix que des pas sur l’eau l’éclat là là là, je vous fait une petite finale et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard