samedi 21 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui j’ai fait une longue marche avec l’ami Éric, ça me tentait pas de rester à la maison. J’ai profité du beau temps mais j’ai les jambes en compote. Les voisins passent toujours sur la passerelle, c’est fatigant… La fenêtre est ouverte y’a de l’air qui circule, c’est l’anniversaire de la matriarche, je lui en souhaite un joyeux… J’ai un peu mal à la tête, c’est le soleil je crois, je me sens envahis par les voisins. Je m’en fais pas trop ceux qui mènent ce genre de vie restent pas longtemps. Je bois beaucoup d’eau y’en a qui appellent ça la poteaumanie… Je suis tout mêlé dans les mots de passe informatique mais tout fonctionne… Je me sent lourd, pesant, je voudrais vous dire comment vraiment je me sens , j’y arrive pas, je prends mon temps… Cet après-midi on s’est arrêté à la boucherie Polonaise, l’ami s’est acheté du saucisson et une pièce de viande entre le lard et le bacon, ça va surement être très bon, je pense à un autre ami qui habite près de là, on aurait pu arrêter mais l’ami Éric est en fauteuil roulant c’est trop de trouble… Étrangement j’ai l’impression d’avoir une vieille pharmacie de bois vitrée devant moi, la voisine gueule sur ceux qui se promènent en char, c’est l’été qui commence… Comme toujours j’entends grincer les balançoires du parc, beaucoup de monde sur la piste cyclable cet après-midi… Je suis désolé pour les maringouins chez ma lectrice retraitée du Cégep de l’Outaouais, je sais pas si elle est anxieuse y’a un bébé qui s’en viens dans la vie de son fils et de sa blonde. Moi aussi j’attends, je suis impatient c’est pas parce que j’ai pas de descendance que les autres doivent pas en avoir.  Lentement je me sens plus reposée, c’est peut-être ça que je peux appeler mon sentis, des souvenirs aussi sont dans mon sentis cette époque y’a longtemps où je faisait beaucoup de vélo, je crois que la première piste cyclable passait dans Villeray, rue Boyer où Christophe-Colomb… Je pense à ces gars habillés et coiffés comme des vedettes rock chevauchant des vélos à un pignon, faut être fort des mollets et y’a l’attitude aussi des espèces de trompe là… J’ose pas le dire ça porte malchance surtout sur les rues où y’a des voitures stationnées qui ouvrent leurs portes sans trop regarder, je crois qu’ils vont donner des contraventions. Les soirs comme ce soir c’est très vivant dans le goulag occidental, les gens discutent en marchant sur le trottoir. Je crois que je vous ai déjà écrit là-dessus. Je regarde les toiles que j’ai chez moi, je sais pas ce que ça vaut, simplement des décorations exotiques… Lentement le soleil  se couche, c’est bon de rester dans sa lumière, je crois que je vais vous quitter dans pas longtemps, vous quitter! Juste terminé ce texte. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai un nouvel appareil photo, l’ai acheté jeudi ça été livré vendredi, très rapide… Je me sens tout chose, tout drôle. Je veux vous dire comment je me sent c’est très difficile, je dois faire la part des choses entre les émotions et les sentiments, émotivement c’est bien sentimentalement j’ai pas d’amie à qui je peux dire que je l’aime, étrangement dans le monde des sentiments je tombe rapidement dans le grandiloquent. Le jour se lève lentement, on attend un bébé dans l’Outaouais, tout le monde a hâte qu’il arrive… Dehors les corneilles croassent, « J’ai jamais voulu jeter mon dévolu sur toi, jamais voulu de toi, ce soir j’ai que le blues pour passer le temps »-Stephen Faulkner. Un gars fouille dans les bacs cherche les bouteilles à cinq où dix cents. Mon acouphène est virulent ça sille dans mes oreilles. Je sent le goulag occidental qui se réveille, pense aux shops Angus c’est magnifique ce qu’ils ont fait avec cet édifice, c’est à la limite entre HoMa et Rosemont bel exemple d’architecture réussis. Je crois que je vais aller marcher dans ce coin là ce matin… Il fait jour, les arbres sont tout feuillus, j’essais d’écouter la musique en moi… Ça fredonne et je bave… C’est beaucoup plus facile de lire que d’écrire, écrire faut prendre le temps, tant, tant et si bien que le vent que l’argent il me ment pourtant je le sent au néant en ciment pourquoi pourtant vous m’en direz tant… C’est juste un jeu un amusement de peu rien pour mettre le feu où dire adieu mais assez pour rester au pieu avant de zieuter les cieux bleu… Ces quelques mots sont pas loin de l’inconscient je joue sans trop réfléchir ça a le sens que vous donnez moi je reste là avec mon long nez de désespéré, mon coup d’épée inachevé et cette lignée a interprétée… Une phrase sur les photos que je veux prendre me reviens en tête, je pense aux murales un peu partout sur le plateau, c’est beau… J’ai mis mes jeans, cette nuit le store est resté ouvert… Deux gars discutent en passant sur la rue… Aujourd’hui c’est l’anniversaire de la matriarche… Avec mon appareil photo j’ai l’impression d’être un voleur d’image… Je sais plus si je vais sortir, je crois que je vais attendre le téléphone de l’ami pour prendre un café dans le parc, je me souviens quand je couchais dehors de l’humidité, de la rosée, c’étais pénible étrangement je pense à la France à comment ça va mal dans ce pays là… Je vais me mêler de mes affaires ce qu’ils font ça me regarde pas. J’arrive à la conclusion de ce texte. Je sais pas comment vous terminer ça sans être redondant, les mouettes cherchent de la bouffe je crois que moi aussi je vais manger, je sais plus comment on appelle ça des tartines où des toasts. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

vendredi 20 mai 2016

Au présent

 
 

Bonsoir! Bonjour! Magnifique journée, les commis du supermarché ont été très gentils. Viens de regarder l’émission littéraire sur TV5, c’était intéressant, j’arriverai jamais là, mon histoire je vous la raconte un peu chaque jours , l’été voilà et on est pas attaché, je sais pas pourquoi j’écris ça… Je suis rendus vieux je m’en aperçois quand je me penche pour attacher mes chaussures je perds le souffle et ça fait mal, comment voulez-vous que je joue? Je préfère la marche et encore j’ai là aussi de la difficulté. Hier je me rappelais plus le nom de cette plante de Provence la lavande, ça sent si bon… J’irai pas boire sur les terrasses de bistro, j’ai mieux a faire, j’écris je sais pas comment… Les éboueurs ramassent les rebuts, je me ferai ramassé je ne sais par qui, comme un restant… Orgueil et voitures décapotables, musique hip-hop le son au fond et on remarque… Je me souviens de mon arrivé dans un appartement de Villeray avec un copain on dérangeait la voisine en écoutant Stevie Ray Vaughn au fond… Bon! J’y vais encore pour le senti, c’est le plus difficile, dans le moment je veux pas dépenser d’argent, je suis pas riche… J’ai un beau gros steak dans le frigo ce seras le souper avec pommes de terre carottes et légumes… C’est assez étonnant comment je me sent vous m’auriez dit qu’un jour ce serais ça je vous aurais pas cru. J’essais de pas trop bousculer mes pensées juste de garder un état de plénitude et de bien-être cette expression galvaudée. Quand on veut faire l’intéressant c’est là que le vide se présente… Je crois que les merles chantent, j’entends le chant de ces oiseaux par-dessus la circulation. C’est difficile de pas se répéter, j’ai souvenirs quand j’allais jouer au baseball après l’école je me sentais si mal. J’ai toujours préféré avoir le nez dans les livres, ça a du sens mais voyez ce que ça a donné. Une écriture de bavard… Comme toujours à cette heure-ci les gens rentrent à la maison quelques un vont se faire un B.B.Q. c’est bien! Après le dur labeur un  peu de plaisir, y’a aussi la chaleur dans l’usine, la sueur et la chemise qui collait dans le dos. Je sais pas ce que vous pensez de l’écriture, peut-être que vous trouvez que c’est un moyen facile de passé le temps mais y’a plus que ça, faut que j’écoute ce que ça dis, une ou deux voix en choisir une et l’écrire… Y’a des gens qui préparent leurs terrasses sur les toits du goulag occidental. Quand j’approche de la fin du texte comme ça,  je me précipite en avant en écoutant le bruit des motos à grosses cylindrées. Demain j’irai marcher mais j’empiète sur le moment présent. Je sais plus trop quoi vous raconter, trente mots avant de terminer, j’arrête donc en vous remerciant… C’est un peu trop tôt pour les remerciements. Le pire c’est que je… Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

jeudi 19 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Y’a des choses plus importantes que mon blog, comme l’arrivée d’un enfant. Je souhaite que tout se passe bien. La télé diffuse le jet set sur le tapis rouge de Cannes. Ici c’est le jet freak sur la moquette bleue du goulag occidental. Ce soir j’ai mangé une excellente omelette jambon-fromage… La vérité c’est que je suis anxieux, pour l’arrivé de ce bébé j’espère que tout va bien. Je me répète mais c’est ça l’anxiété, ça m’obsède… Un avion est tombée en méditerranée, l’hypothèse de l’attentat terroriste est retenue… Ça me fout la trouille, mais je crois que les autorités vont resserrer les mesures anti-terroristes. Les journées passent quand même très vite c’est lourd, c’est lourd, j’ai un poids sur les épaules. Ce soir je pense aux travailleurs forestiers de la scierie de Saguenay, le bois je connais pas ça du moins dans la forêt, j’ai travaillé dans la fabrication de ski et après dans les portes de bois. C’est de vieilles histoires tout ça… Je devrais recevoir la confirmation que revenu Canada a reçu mon rapport d’impôt. J’ai téléphoné tout semble o.k. Je suis loin de mon senti, faut lire entre les lignes… Mettre des mots sur mon état intérieur c’est jamais facile. J’ai souvenir des psychoses, je dis pas mes psychoses elles ne m’appartenaient pas, je n’étais plus moi au plus profond de la maladie mentale. Je veux que les gens m’aiment mais pas à tout prix avec l’âge on en laisse. C’est pas très mature d’écrire ça… J’ai mal parce qu’un avion est tombé… Le soleil brille c’est jour de paye pour certains, ce soir les jeunes vont fouèrer. Téléphone de la lectrice retraitée de l’Outaouais, le bébé s’en viens… Toujours beaucoup de plaisir a voir les lettres, les mots, les phrases, les pages apparaitres dans l’écran. Je respire et gonfle ma bedaine ça me fait du bien, le soleil plonge chez moi, les journées s’étirent encore, ça ressemble enfin à l’été. Je suis calme ce soir pendant qu’à la télé ça s’agite. Y’a un parfum d’ail qui entre dans le studio. Je veux pas volontairement me placer dans un état de malaise pour avoir quelque chose a écrire. Hier j’ai remarqué que plusieurs personnes écrivaient l’histoire de leurs rétablissement. Moi je veux pas faire ça, je crois que j’ai pas finis de me battre, je suis pas zen, j’aime pas cette littérature que je sais pas comment qualifier. J’aimerais quand même produire un livre d’auto-fiction. Je sais pas si ce que j’écris peux ressembler à ça, c’est en contradiction avec ma recherche d’authenticité. J’ai laissé tomber l’idée d’élaguer mes textes, me semble que c’est mieux quand ils sont fournis qu’on y sent plus l’angoisse. Je sais bien que si je vous lis pas vous me renverrai pas la balle. Lentement je termine, je suis content de vous écrire c’est peut être enfantin mais j’espère qu’un jour j’écrirai un livre. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

mercredi 18 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai brisé mon appareil photo, c’est le troisième que je passe. Aujourd’hui me suis rendus au quatrième forum citoyen sur la santé mentale et le monde du travail. On a enregistré une émission de radio, le thème était la divulgation, quand on travaille doit on révéler qu’on souffre d’une maladie mentale. Y’avait des experts universitaire moi je pense qu’il faut le dire les confrères de travail sont plus perspicaces qu’on pense ils vont le découvrir dans peu de temps… J’ai aussi assisté à un atelier avec un patron conciliant, ça m’a fait pensés à mon père quand il parlait de son travail il disait agir en bon père de famille. Je pensait que ces modèles là était révolus mais je suis pas un grand gestionnaire c’est ce que j’ai dis… Que le forum citoyen prenne le thème du travail ça m’a fait pensés à un virage politiquement à droite, bein oui! Je pourrais aller flipper des boulettes chez McDonald mais ça me donnerais quoi? Des questions j’en ai eu, la production, les machines, mais mon nom c’est pas Karl Marx, je pense aussi au rythme de production dans certaines jobs, je parle de ces emplois là parce que je n’ai connus que ça, la vérité c’est que je suis même pas bon pour balayer et faire de l’entretien ménager. Dans l’atelier c’était assez pénible de voir les intervenants louanger le « bon patron » o.k.! O.K! Je lui donne une chance les faits c’est que lorsqu’on demande de l’aide pour avoir du travail, on se retrouve presque tout le temps dans une P.M.E. et c’est difficile. Ça c’est terminé avec une chercheuse qui nous a parlé du stress de comment c’étais nécessaire, des exercices a faire pour le faire baisser, la respiration et l’écriture que j’ai retenus parce que ce sont deux que je pratique. C’est à peu près ça ma journée d’aujourd’hui. Je reviens à la pluie et au beau temps… Ha oui! Je vous ai pas parlé ce cet autre fredonneux éducateur spécialisés, un abrutis selon moi à qui je ne demanderais pas d’aide pour tout l’or du monde. J’ai finis par comprendre ce qu’étais le présentéisme une éducatrice me l’a expliqué. Je dois vous avouer que ça aussi je l’ai fait longtemps. Je sais je suis différent et je me demande pourquoi certains ne m’acceptent pas, je leurs ai jamais fait de mal, je les connais même pas… Semble qu’on en auras jamais finis avec le gagner son pain à la sueur de son front sans parler de l’exploitation de l’homme par l’homme, ce sont toutes de vieilles idées que je suis incapable d’articuler… Je me sent tout chose, tout drôle je sais pas ce que je suis allé faire dans ce forum là, c’étais surtout des femmes et j’ai pas eu envie d’aller délirer sur la scène. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là, pardonnez moi j’ai besoin de votre indulgence!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Puisque je suis debout pourquoi pas essayer de vous en pondre un autre. J’ai pris mon petit déjeuner et ensuite une douche. Vous remarquez que je commence par le domestique, me suis rasé, reste juste a méditer en vous écrivant. C’est le seul moyen que j’ai pour arriver au silence intérieur ce gouffre est parfois épeurant. Ce matin pas de souvenirs juste mon sentis. Me suis parfumé j’aime ça… Ai réglé l’appareil photo je vais en prendre pour Folie Douce, l’émission de radio, dans le cadre du 4ei Forum Citoyen. C’est assez étrange prendre des photos pour une émission de radio mais je crois que ça va être diffusé sur YouTube. Je compte mes mots, je veux que ce sois riche. Je sais pas si je vais amener ma tablette électronique parfois faut savoir la laissé derrière pour parler aux vrais personnes. Il est tôt le matin, le goulag occidental dors, quand je me lève à ces heures là j’ai toujours l’impression de partir en voyage. Je suis content de mon guide sur Washington c’est lumineux, une semaine ce seras pas de trop. « América, América ton dragon fou nous envahis »-Richard Desjardins. Je bois plus de bière ça repose ma vessie, pas d’aller-retour à l’urinoir de la taverne. L’odeur de vieilles boules à mites dans la pissotière. On parleras pas de Duchamp et de son ready-made. J’écris, c’est difficile d’être absurde, je suis pas meurtrier parce que l’absurdité c’est ça, la mort et donné la mort pour ensuite passé des années en prison pour son amour de l’art. Sans parler de la victime qui n’avait rien à voir avec l’art sa seule qualité étant d’être là au présent. L’absurde c’est aussi ces idioties que je vous écris ici, faut pas attendre d’être emprisonné pour se trouver un talent. C’est toujours la nuit et c’est le silence, je sais vous comme la matriarche me trouver niaiseux. Que je fasse n’importe quoi ça vous plairas jamais pourtant je lui parle à la matriarche c’est rarement des mots gratifiants. J’aurai tenu ma place dans cette vie sans trop être jaloux. Je suis qu’un innocent qu’elle me fait dire mais je lui en veux pas elle a donné ce qu’elle avait, ce qu’elle savait. On a pas de permis pour être parent. Je connais des enfants qui vont être choyé avec une mère puéricultrice. Lentement à vous écrire comme ça devant l’écran je me réveille… Puéricultrice c’est pour les français je crois qu’ici ce sont plus des techniciens, techniciennes en garderie. « Je pense à toi mon amour ma bien-aimée, ne m’abandonne pas mon amour ma chérie »-Amadou et Mariam. Je vous aime tous et toutes. J’essais comme toujours de terminer ça si possible sur une bonne note. Je suis pas trop angoissé ce matin, j’ai réussis à écrire jusqu’ici sans en faire mention, c’est bon signe. Je vous souhaite du bon temps matin où soir. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 17 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sors de mon cahier et vous écris ceci, on dirais toujours que c’est pas permis. Je prend un café en écoutant ce que dis mon âme, mon esprit… Je suis au bout de mes écritures. J’ai hâte de me rendre à Washington, il y a de grands musées, en fait un grand Musée le Smithsonian et plusieurs bâtiments. Fut un temps et je sais pas trop pourquoi je crachais sur les musées pourtant j’y ai longtemps trouvé refuge dans mes délires assaisonnés. Je crois que je vais me perdre dans Wahington… Me retrouver aussi une fois que j’aurai bien situé l’hôtel tout iras pour le mieux. Je vous le dis encore, j’aime écrire même si ça demande un effort, comme toujours je fais de mon mieux. Demain y’a un forum citoyen sur le travail, je crois qu’ils vont traiter de la façon de réintégrer le marché du travail quand tu as une maladie mentale. Je suis un peu vieux pour ces choses là tout près de soixante ans mais je vais mettre mon épaule à la roue. LinkedIn arrête pas de m’envoyer des offres d’emploi pour lesquelles je suis pas qualifié, un journalier ça a pas de diplôme j’ai eu de la difficulté a faire de l’entretien ménager, imaginé cadre! Le boulot que je préfère c’est ce que je fait maintenant, écrire… « Dis ce que tu pense, fait ce que tu dis, soi toi-même dans ce monde d’aujourd’hui »- Une vieille publicité de la bière Dow. Souvenir encore, malheureux celui là, où je me rendais pas à l’ouvrage parce que j’avais trop bu la veille, j’en étais psychotique et préférais rester enfermé chez moi. Je sais pas si c’est à propos de vous révéler ça, la bière me tuais. J’aimerais que tout ça soit de la grande littérature, mais mon monde intime est difficile d’accès. J’écoute ce que ça me dis étrangement c’est un des seuls moments où j’arrive parfois au silence… Je suis pas guéris, mais je réfléchis. J’ai toujours été ignorant surtout en ce qui a trait à la consommation, je voulais arrêter mais je savais pas comment m’y prendre, maintenant je le fait un jour à la fois tout passe par là sinon j’écrirais pas. Je pense à cette relation que j’ai eu avec cette femme, quatre ans, c’étais presque du sado-masochisme on s’aimais pas on se torturais jusqu’au moment où elle a remplis mes sacs vert et que je l’ai quitté avec mon affect déglingué. Ça me fait mal juste d’y pensé, tout ce temps a me torturer. Je vous écrirai pas sur la sexualité ça aussi c’est raté. J’aime mieux m’abstenir vous allez rire. Voilà pour aujourd’hui j’essais d’arriver à une conclusion pas trop boiteuse, quelques mots mais pas d’idée, un parfum de cigarette qui viens des escaliers. Je pense à vous tous qui lisez, j’espère vous faire plaisir et en avoir moi aussi. J’arrête donc là en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard